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Nathanaël Bechdolff
23 abonnés
33 critiques
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2,5
Publiée le 24 octobre 2016
A voir pour l'histoire de l'amitié entre Cézanne et Zola. Pour le reste cela aurait pu être mieux ! La répétition des flashback nuit à la fluidité du récit. La représentation qui se veut historique manque de créativité. D'autres pistes aurait pu être explorer pour entrer dans l'univers de ces deux hommes exceptionnels. La photographie du film reste classique et n'a pas osé sortir des sentiers battus à l'image du génie de l'écrivain et du peintre.
Vraiment intéressant à regarder pour la portée historique de ces immenses personnages de notre culture artistique française voir même de la période avec monet , maupassant...je ne sais si le scénario relate vraiment la relation de ces deux être tellement conflictuels opposés mais emplit d’amour de jalousie de lutte.... pour le coup le film se laisse voir et la réalisation est très juste tout comme les décors et la Provence et le Paris du 19 eme un bravo à Guillaume canet surprenant dans ce rôle et dans la stature de ce grand homme tout comme Guillaume galienne toujours juste. Sacré vie sacré artistes tout aussi fou les un que les autres mais au final n’est ce pas le vécu et les choix bizarre de ces être si paradoxale qui en font les artistes intemporels qu ils sont ?
Cézanne et moi dresse une critique de très mauvais goût des artistes du 19e, Cézanne et Zola. Le film se focalise sur les liens relationnels tumultueux entre les deux amis artistes, plutôt que sur les performances concrètes de ces artistes. Malgré les jolis paysages du Var, on n’arrive pas à oublier que l’on apprends rien de particulier sur leur travail et leur technique, ni même sur le développement de leur notoriété. Cela se présente plus comme une insulte aux artistes de toutes l’époque du 19e siècle.
Il faut se mettre à la place d'un spectateur qui n'aurait qu'une brève idée de Cézanne et Zola – à l'objection selon laquelle ce spectateur n'irait justement pas voir ce film puisqu'il ne connaît pas les artistes mentionnés, on pourrait imaginer qu'il veuille le voir uniquement pour les acteurs ou la réalisatrice –, et se demander ce qu'il apprendrait à la fin de "Cézanne et moi" : vraisemblablement pas grand chose, tant le rapport à l'art du film de Danièle Thompson est faible, quasi inexistant. À la vision du long-métrage, on retiendra surtout l'accent ridicule de Guillaume Gallienne, la perruque hilarante de Guillaume Canet, les nombreux dialogues insauvables et autres micro-références insérées "en passant" pour remplir le cahier des charges. Terriblement inconsistant, le film montre des personnages davantage apparentés à des ivrognes frustrés qu'à des êtres hantés par la création : à peine une dizaine de lignes de "L'Œuvre" entendues et une poignée de secondes où l'on voit Cézanne peindre, c'est dérisoire ! Au-delà d'une dimension artistique sans intérêt, l'échec manifeste du film, c'est de ne pas être parvenu à rendre la relation entre Cézanne et Zola singulière. Ce qui reste, au final, c'est une banale histoire d'amitié toxique, servie comme une nouveauté alors que le plat est périmé depuis longtemps.
l'intérêt de cette reconstitution sur toute une vie est l'amitié forte et tumultueuse entre Cézanne et Zola. l'alternance du passé au présent n'est guère bien utilisée, l'ensemble trop linéaire manque de rythme, d'épaisseur et d'émotion. la mise en scène s'avère parfois théâtrale mais la belle lumière du sud-est est bien captée. il y avait surement mieux à faire.
Cézanne peint Il laisse s'accomplir la magie de ses mains Cézanne peint Et il éclaire le monde pour nos yeux qui ne voient rien ... (France Gall - 1984)
Loin d'être un biopic pompeux, Cezanne et moi est plus un film d'amitié tourmenté. Avec les deux Guillaume devant la caméra, Canet pour Zola et Galliene pour Cezanne, le film dresse le portrait de deux artistes majeurs de l'art français, un peintre ayant connu un succès posthume et un auteur accusateur. Si Galliene est excellent dans son rôle, on aurait préféré voir les deux acteurs inverser leurs rôles pour un résultat probablement plus authentique. Il est intéressant d'en apprendre davantage sur ces deux personnages mais on est très loin d'un cours didactique, les moments importants de leurs vies n'étant qu'effleurés. Cela permet de capter les spectateurs peu adepte du genre qui retrouveront là une histoire d'amour et d'amitié avec ses hauts et ses bas avec les influences que cela a pu avoir sur leurs travaux.
Avec de tels acteurs et de tels destins a mettre en scene, Danielle Thompson n'a pas su mettre en avant cette passion qui animait ces temps artistiques. Malgré de bonnes performances d'acteurs, ces derniers sont froidement dirigé dans une mise en scène académique, sans originalité ni folie. Cézanne et moi parle de passion, d'amour, de folie, d'art mais reste froid , à l'opposé des sujets qu'il traitent. Et cet enchainement de conversation juste et conventionnelles rend le film pas assez dense et ennuyeux par moments. Un bon sujet mais mal traité. Vraiment dommage.
Il est vrai que la mise en scène de Danièle Thompson manque cruellement d'audace et d'originalité. Qu'importe, l'évocation de l'amitié houleuse entre Cézanne et Zola ne manque pas d'intérêt et les 2 Guillaume les incarne remarquablement. Leurs affrontements sont un régal et sont la force du film.
Un film très lent. L'idée de faire un film sur l'histoire d'une amitié est plutôt sympa, mais cela manque de détail sur la vie de deux personnages important. Les deux comédiens joue bien.
Quelle bouillie! ça m'a pas aidé de pas être hyper attentif pour regarder ce film mais on n'y comprend pas grand chose! La narration est assez pitoyable! Déjà les flashbacks incessants sont infernaux et je n'aime pas du tout ça surtout que là non seulement ça n'apporte rien mais ça nous perd encore plus! Plein de passages superflus et inutiles! Un déroulement chronologique aurait été bien mieux! Galienne fait vraiment penser à Michel Serrault mais que ça soit l'un ou l'autre des personnages ils sont surdoués et assez mal joués. Bon on a compris l'amitié qui les lie et le côté solitaire et antipathique de Cézanne mais l'amitié entre les 2 est mal retranscrite, il a peu d'émotion...
C’est très inégal. Déjà au cœur d’un film d’acteur j’ai trouvé que Canet et Galienne s’en sortaient bien en Zola et Cézanne. En revanche Daniele Thompson passe à côté de l’occasion d’évoquer les œuvres des artistes respectifs avec une meilleure photo et des décors plus variés (une bonne partie du film se passe dans le bureau de Zola). Elle se concentre sur l’amitié entre les deux artistes et comment leur quête de gloire artistique va abîmer cette amitié. Le film réussit à montrer comment leur époque était bouillonnante d’un point de vue artistique à ce titre la scène du bistrot est une des meilleures et on se dit qu’il y a du beau monde autour des verres. En dehors de cela c’est un film très (trop) classique, pas lourd mais auquel il manque quand même quelque chose pour vraiment rendre grâce au deux artistes qu’il évoque.
Un film qui manque de fluidité trop de flash back qui perturbent le suivi dans les différentes époques de la vie des 2 protagonistes. Un film trop long et ennuyeux . Bravo pour la reconstitution historique et les couleurs des tableaux de cezanne Sinon l'interprétation des 2 acteurs reste classique. Guillaume GALIENNE a du mal à prendre l'accent du sud cela est gênant par moment et il en fait un peu trop. Une grosse déception
Un peu déçu par l'adaptation dans sa globalité. En effet, j'aime beaucoup Guillaume Canet et Guillaume Gallienne, mais je n'ai pas trop adhéré à sa manière d'interpreter le personnage de Cezanne. L'idée du film entre l'amitié fusionnelle de ces deux talents était pourtant très intéressante.
Cézanne et moi est davantage une aquarelle à l'eau claire qu'un jolie portrait en peinture épaisse et copieuse. Expliquons-nous : tout semble bien superficiel, malgré les efforts des comédiens. Guillaume Gallienne est tantôt en surjeu (fait penser à une pièce de théâtre grandiloquente) tantôt juste, selon les scènes. L'autre Guillaume (Canet) est lui complètement éclipsé par son collègue, on ne voit au final pas grand chose de sa vie et ses engagements. Les constants flashbacks et retours au présent nous perdent dans le récit, le rythme est lent sans surprise ce qui accentue le risque de décrocher et donc de ne plus rien comprendre. Subjectivement, j'attendais davantage de peintures et d'écrits passionnants que de disputés conjugales anodines. L'aura de ces deux grands hommes se dilue dans des mondanités qui représentent le cœur du récit. Dommage. Restent de beaux paysages, et des acteurs investis. Mention aux accents du Sud sonnant archi faux, et un grand bravo à ceux qui ont choisi la seule police de caractère (et taille) pour la postface qui est absolument illisible sur une télévision sans HD ou sans ses lunettes... Sans dire que le film mérite un coup de White Spirit, il n'est pas éblouissant non plus...