Derniers Avis : Ma Loute - Page 25

En lisant les critiques de la presse, je me suis dit : allons-y. Nous passerons une bonne soirée...
Quelle déception et de taille!
Je ne dois pas être suffisamment averti certes mais de là à tourner un navet en film héroïque il y a un abîme.
Je ne suis pas resté jusqu'à la fin de cette si magnifique fable grimant les riches cocufiants.
Bon public d'habitude, ce film est à mes yeux affligeant.
Des acteurs certes connus qui ont accepté de tourner cela? Fallait il qu'ils manquent d'argent à ce point???
Malsain, bruyant (pour ne rien dire à part ´Billyyyyyyy') un scénario digne d'un film muet ( c'eut été mieux ainsi), un jeu d'acteur en deçà de toute réussite.
Bref j'ai du mettre une demi étoile n'ayant pas la possibilité de mettre une cotation en sens interdit!
À éviter !

Un ovni cinématographique !
A mon avis, ce film est très mal "vendu" par son affiche et sa bande-annonce. Il n'est en aucun cas une comédie (ou alors à de très rares moments), on n'y rit guère, mais c'est une merveilleuse mise en image de la violence des rapports sociaux, et une magistrale leçon de cinéma ! Bruno Dumont réalise avec cruauté et folie une extraordinaire métaphore de la lutte des classe. Tati n'est pas loin, mais aussi Pasolini dans le grotesque tragique...
Un film difficile, mais qui mériterait certainement une Palme d'or !

bon film "pince sans rire", grinçant. Paysages magnifiques, acteurs qui surjouent et c'est très bien. Enfin un film français désopilant. Hélas, 1/2 heure de trop.

Comment dire ?
La bande annonce m'avait l'air prometteuse, je pensais que j'allais rire ...
Je n'ai pas réussi à rire, j ai trouvé le temps très long et me suis demandée ce que je faisais là.
J'ai en gros perdu 2h.
Pourtant j'adore les films décalés mais là c'est une honte un tel film !
Seule consolation : je n'ai pas payé pour voir ce navet car j'ai un abonnement dans une grande chaîne de cinéma ouf !

Une fois de plus; les critiques presse, surtout celles imprimées sur l'affiche sont absolument exaspérantes. C'est absolument le contraire qu'il faut traduire. Donc gros coup de gueule. Comment peut-on qualifier ce film de burlesque? Il y a en effet des scènes qui appartiennent au genre ( les chutes par exemple), mais, que ce soit clair, dans un film burlesque, il y a un enchainement de situations qui ont amené le spectateur à un niveau d'euphorie qui fait que la dite scène devient tordante.
Ici, la scène, sortie de son contexte, est placée seule ( exemple type ; la chute de Juliette Binoche époussetant le lustre). Elle en devient affligeante de nullité comique. ( bien que certains spectateurs en rient autour de moi).
J'espère pour Dumont qu'il maitrise ce fait, sinon il a du souci à se faire. IL est intelligent, j'espère qu'il a voulu montrer ainsi que ce n'est clairement PAS UN FILM BURLESQUE et qu'il y avait quelque chose d'autre à ressentir.
Il faut voir ce film comme une œuvre très intéressante, Se moquant des conventions filmesques, on se laisse porter par les évènements. Le traitement du problème de l'identité sexuelle à l'adolescence est novateur. Le jeune Raph est d'une beauté stupéfiante. Ma loute un peu moins ! L'intensité dramatique de leur aventure porte le film pour moitié avec le choc des cultures bourgeoisie / culs terreux tous plus dégénérés les uns que les autres. Mais les riches maitrises l"art du dialogue! Luchini, moins à contre emploi qu'il n'y parait devient peu à peu grandiose.
Bref il y a dans ce film une multitude d'idées, de passerelles, de réflexions ultérieures ... c'est ça le vrai cinéma, avec beaucoup d'audace, de ruptures de ton,
IL faut y aller "tranquille", sans arrière pensée, il y a de bons moments, d'autres plus laborieux.
Bonne pèche !

Attention, grand film burlesque et satire sociale. Puissant et grinçant !

Vu hier 21/05 au soir, avec 2 amis eux aussi conquis. Nous sommes tombés d’accord sur 1 adjectif : JUBILATOIRE !

Il faut que j’écrive sur ce film dont le souffle me porte toujours. D’abord pour remercier Bruno Dumont pour ce grand (et je pèse mes mots) film, si abouti. De par son intensité, et son côté politiquement incorrect, devenus si rares au cinéma.

Cela ne m’arrive vraiment pas tous les jours d'être, après avoir beaucoup ri, sur le cul à la fin d'une séance, impressionné et presque abasourdi par 1 film qui vous a - finalement - conquis totalement. Sentiment de grand film donc.

Bien sûr, ce film n’est pas à prendre au 1er degré. Certains pourraient s’en sentir offusqués, ennuyés. C’est d’abord une grande farce où tout est amplifié, déformé, caricaturé, pour arriver à ses fins. Mais pas que. Ce n'est PAS 1 film gentillet à voir en famille comme Bienvenue Chez les Chtis. L'humour y est parfois grinçant. Le gore aussi. Mais le sens est présent. La satire sociale en toile de fond est finalement relativement juste. C’est quelqu’un qui connaît et aime les côtes des "Hauts de France" et les gens qu'on y rencontre qui écrit ces lignes (avec un côté « oh, comme c’est beau, comme c’est authentique, comme c'est anti-Deauville », presque caricaturaBle, comme dans le film).

Ici donc, le burlesque tient la route des 2 heures, à part quelques répétitions qui tombent à plat. Le comique se diversifie, de la caricature sociale, du pur burlesque jusqu’au poétique, en passant par du gore Tarantinesque. Les paysages sont beaux, même trafiqués numériquement. Les acteurs se lâchent : admirez Juliette Binoche, bonne comme (presque) jamais, en particulier hallucinante, hallucinée & libérée pendant la scène culte de la procession. Admirez Luchini, méconnaissable, habiter son personnage grotesque avec conviction, et justement ne PAS faire son Luchini. Admirez Valeria BT, plus en retenue, mais parfaite. Le rire ne nous quitte pas, la touche finale poétique s’installe, le sentiment de tout cohérent, puissant et abouti aussi.

Je pense que ce film va faire date et va devenir culte. Une grande satire sociale déjantée, un peu la version chti d'« affreux sales et méchants » d’Ettore Scola. J’espère qu’il récoltera une palme à Cannes. Celle de la réalisation pourquoi pas ? Réponse ce soir …

Ce soir, 1ère sortie cinéma entre filles 3 générations : une mère, une fille et une petite-fille de 16 ans. Ce soir également : 1ère notation déposée sur Allociné ! Je pense que ce sera ma seule et unique critique cinéma mais l'occasion était trop bonne !
L'objet du délit : le film Ma Loute, en compétition au Festival de Cannes. Cela partait plutôt bien : de bons acteurs, des jolies paysages, de beaux costumes ... Mais ce film, présenté comme une farce, ce qui est d'ailleurs véhiculé par la bande annonce plutôt attirante, n'est pas du tout ce que l'on croit. Au final, un film alternant entre humour que l'on ne pourrait même pas qualifier de 1er ou 2nd degré (40ème peut-être ??!), scènes de violence, spoiler: de meurtres avec anthropophagie,
qui nous a laissé dans un état de stupeur et de malaise. Nous attendions la fin avec impatience, trop polies pour partir en cours de route, moi cachant les yeux de mon ado pour lui éviter de garder en tête certaines images ... Dommage, cela aurait pu être un bon film ... Bref, si l'on vous propose d'aller le voir au cinéma, FUYEZ !!
Et pourtant, j'ai le coeur bien accroché ...

Ayant beaucoup apprécié le p'tit quinquin, je suis allée voir ma loute et je n'ai pas été déçue bien au contraire. On retrouve le style de la série avec des acteurs excellents, un humour décalé et une histoire abracadabrante. Du cinéma qui sort de l'ordinaire!

Très décevant malgré de bons acteurs, pas de trame, pas d'histoire. Tout est dans l'exagération, mais le résultat n'est pas celui souhaité....quel dommage de voir Luchini "s'abîmer" dans un tel film. De l'humour au 3ème degré et encore...je ne comprends vraiment pas comment on peut aimer ce film.

Étrange, voilà un film étrange, c'est le moins que l'on puisse dire. Les adjectifs ne manqueraient pas pour qualifier le caractère atypique de ce film qui tranche avec les premières œuvres de Bruno Dumont : du trop fameux "déjanté" au passe-partout "surréaliste". Nous voici plongés dans une histoire où l'on rencontre un couple de riches bourgeois (Fabrice Luchini et Valeria Bruni-Tedeschi) parti en villégiature sur la Côte d'Opale dans une confortable villa dominant la mer. Ils y reçoivent une excentrique incarnée par Juliette Binoche et un personnage tout aussi curieux quoique moins volubile (Jean-Luc Vincent). On ne dira rien de la suite, n'était qu'une jeune personne de sexe indéterminé tombe amoureuse d'un pêcheur de moules qui lui-même est le fils d'un couple de cannibales (eh oui, rien que cela !). Le tout dans un contexte de pseudo-enquête policière effectuée par deux compères qui rappellent à la fois les deux Dupond(t) d'Hergé et le duo de Laurel et Hardy. Le délire est quasi omniprésent du début à la fin du film. On peut avoir peine à entrer dans cette histoire, ne serait-ce que parce que Fabrice Luchini est méconnaissable en bossu bouffi et qu'il n'y est que moyennement convaincant tandis que Juliette Binoche se livre à des excentricités auxquelles elle ne nous a pas habitués. Il serait facile en tout cas de déceler une influence buñelienne dans ce film où l'invraisemblable a droit de cité, le plus souvent à des fins caricaturales, la bourgeoisie étant la cible privilégiée - qui du reste n'est même pas nantie de ce "charme discret" qu'évoquait Buñuel -, la bourgeoisie mais aussi le clergé (une procession que n'eût pas désavouée le réalisateur de "L'âge d'or"...) ainsi que toutes les institutions "respectables". Dans ce festival du loufoque et de l'insolite, nous retiendrons deux acteurs particulièrement remarquables : oh, pas des vedettes, mais deux inconnus, le père et le fils, Thierry et Brandon Lavieville, qui incarnent précisément le père et le fils anthropophages. Épatants, ils sont épatants dans leurs rôles de personnages cruels mais tellement drôles, un peu comme des personnages de carnaval. Car la culture nordique est bien à l’œuvre dans ce film : le carnaval bien sûr avec tous ses interdits bravés, mais aussi la peinture d'un James Ensor ou d'un René Magritte. "Ma Loute" apparaît bien comme une œuvre de démesure et de folie dans un décor au demeurant serein et délicat admirablement éclairé.

Consternant. Un film où les protagonistes jouent très faux. Je ne comprends pas les critiques de la presse. Ce n'est pas drôle par exemple de se moquer de personnes à forte corpulence, mention spéciale tout de même à Valeria Bruni Tedeschi qui joue juste de même que Raph. Je n'ai pas aimé non plus le côté gore du film.

tristes s'abstenir, adeptes du déjanté, courir !
A revoir, en salle en DVD
Acteurs formidables, mise en scène excellente, un régal

Vraiment très ennuyeux. On aurait pu s'attendre à un scénario à la hauteur de l'ambition visiblement recherchée. Au lieu de cela, on a un sentiment d'inachevé. Les acteurs surjouent excessivement, ce qui peut parfois devenir agaçant. Le jeu tombe parfois dans le cliché et la vulgarité. Seul point positif : les images sont très belles et la mise en scène plutôt réussie.

Grotesque, incompréhensible dans le propos, long, caricatural, complaisant, vain, ridicule, gênant, affligeant, aux gags éculés et répétitifs, vide, pas drôle, habité d'acteurs professionnels en roue libre et cabotinant et d'amateurs ne s'exprimant que par borborygmes, de personnages mutiques ou hystériques... J'oscille entre le rire forcé et la consternation. Je suis d'autant plus atterrée que toute la presse se pâme devant le chef-d'oeuvre. Bruno Dumont aurait-il la "carte", comme ils disent au "Masque et la plume" ?

Ce film reçoit un accueil mitigé et c'est compréhensible, car dans la salle, il y avait ceux qui riaient aux éclats (j'en faisais partie) et ceux qui avaient tout simplement envie de quitter la salle. C'est le défaut du cinéma absurde, ça ne plaît pas à tout le monde. On sort de la salle méditatif, ne sachant trop quoi en penser, et puis avec le temps de la réflexion, on finit par se dire qu'il s'agissait d'un excellent film (la finesse de l'introduction de la consanguinité par la ressemblance des acteurs est tout à fait appréciable) et que le revoir serait une bonne idée. Bref, ce film est un pur bonheur si l'on sait l'apprécier.