Derniers Avis : Ma Loute - Page 19

Un vrai film de Magritte, surréaliste, porté par des acteurs au jeu extraordinaire! Ne pas chercher toutefois de cohérence dans l'intrigue, c'est la seule réserve que je ferais

Film nul.
"Des tarés chez les cannibales" tel aurait put être le titre de ce film.
Débile, sordide, immoral et pervers.
Pas d'histoire, pas de message (les gens qui s'envolent, on se demande bien pourquoi, en est peut être un mais il faudra nous l'expliquer), pas vraiment de fin, tout d'un coup le générique et c'est tout, les crimes restent impunis.
Les gens du nord sont dépeint comme des imbéciles débiles, méchants, pervers, idiots et cannibales. Les obèses sont moqués, la religion caricaturée, la police ridiculisée, les homosexuels condamnés quand aux bourgeois n'en parlons pas.
Seul point positif, les paysages qui sont magnifiques.
Et dire que ce film concourait à Canne!...

Incroyable ! Après une presse qui semblait s'enthousiasmer pour ce "chef d'oeuvre", de passage à Lille j'ai voulu prendre un peu de cet air du Nord. Ce film est incroyable, c'est le mot. On n'y croit pas, aux acteurs, à la mise en scène, au montage, un grand n'importe quoi très décevant, tentant de singer les grandes figures de félini, dans une mauvaise comédie dans laquelle on entend à peine quelques rires étouffées dans la salle à 2 ou 3 reprises, dans les situations insensées qu'elles provoquent un rire plutôt moqueur. Difficile de rester jusqu'au bout, car dès le début on se doute que le niveau va durer tout le film. Je voulais me consoler avec la qualité des paysages (magnifiques) mais tout se joue sur 5 à 6 lieux pendant tout le film. Même Luchini n'arrive pas dans ses singeries, à porter ce film très insuffisant. A part quelques très intellos qui verront une là dedans une oeuvre"hors du commun", le terme étant exacte; Ce film n'est pas pour un public "normal".
J'aurais dû me méfier de ce type d'affiche tapageuse dont les arguments sont souvent exactement à l'inverse de la réalité. Bon courage pour ceux qui veulent aiguiser leur sens critique, il y a matière ... Pour les cérébraux, de belles soirées d'échanges en perspectives, tellement le premier, deuxième et troisième degré est loin, très loin du commun ... Bonne chance aux survivants ! A moins que vous observiez avant la tête déconfite de ceux qui en sortent.

Absurdément Délirant
Il était une fois, Laurel et Hardy au pays des horreurs ! Sur leur route -ensablée et vallonnée- ils croiseront le sosie d'Aldo Maccione au temps de sa splendeur et sa bourgeoise -aristos orgueilleux-, le Professeur Tournesol -halluciné-, la réincarnation de la Castafiore -extravagante-, la famille de Barbe Bleue -gore-, les frères du Petit Poucet -gourmets- ,... et j'en passe et des meilleures. Vous en voulez encore, et bien, laissez vous tenter par cette farce abracadabrante !
Puisque le ridicule ne tue pas, si l'absurde ne vous effraie pas, en Voiture Simone avec un Luchini ébaubissant * , une Binoche, jouant à fond la carte du grotesque, des Comédiens Amateurs Étonnants de Fraîcheur et de Naturel à faire pâlir ce casting 3 étoiles, du Comique de gestes ahurissant en veux-tu en voilà, une photographie Couleur Pastel lumineuse.
Seule ombre au tableau, comme une mauvaise blague Carambar, une fin grand-guignolesque qui vient ternir ce film d'art et essai. Dommage car l'ensemble était jusque là... Inclassable mais Agréable à Suivre.
Ma cop's de ciné (elle se reconnaîtra) va s'arracher les cheveux en lisant cette petite critique - elle a détesté mais CHUT... Faut pas la contrarier ! Même si, à sa décharge, je veux bien concéder que l'on ne trouvera ni morale, ni message psychologique dans ce vaudeville détonnant. Bien qu'après une écoute attentive du "Masque et la Plume" sur France Inter, certains y voient une féroce critique de la bourgeoisie, d'autres, une violente histoire d'amour impossible....

Mais Vous, Qu'en Penserez- vous ?

L'histoire, burlesque, est située pendant l'été 1910 dans le nord Pas de Calais sur la côte d'Opale. Les personnages sont invraisemblables, savoureux et hauts en couleur. Le réalisateur a travaillé ses personnages avec beaucoup de soin. L'histoire est rythmée grâce à eux. Les couleurs, les décors sont magnifiques. Située en 1910, on profite des expressions, des costumes. Quant à l'humour, il est grincant et absurde. Le drame, sous fond de cannibalisme, est sordide. L'enquête est mené par l'atypique Inspecteur Machin, un Bibendum tout droit sorti d'un vieux film muet. Le tout est superbement maitrisé. Pour le négatif, On subit quelques longueurs mais c'est bien le seul dommage.

Quant au casting, Fabrice Luchini, Juliette Binoche, Valeria Bruni Tedeschi. Fabrice Luchini est le chef de famille Van Peteghemune au corps et au difforme, Valeria Bruni Tedeschi est l'épouse tourmentée, Juliette Binoche, la soeur, un genre de Castafiore, et Jean-Luc Vincent un peu déséquilibré et des acteurs anonymes, des "gueules" : le mix fonctionne !

Ma loute on aime ou on déteste. Entre réel et bizarrerie : tragique, pittoresque, irrationnel, décadent... et complètement loufoque

Dans la baie où se jette la Slack (Pas-de-Calais), sur la très photogénique Côte d'Opale, cet été-là (comme tous les autres, avant.. là, on est en 1910), le monde est binaire : d'un côté les habitués venant en villégiature, de riches bourgeois tourquennois pour nous, fin de race très caricaturaux (on se marie entre cousins, et tout le monde s'appelle "Van Peteghem"), et donc dramatiquement consanguins spoiler: (jusqu'à l'inceste)
, et de l'autre une tribu de pêcheurs et "passeurs" nécessiteux, tout aussi dégénérés, spoiler: appréciant la chair humaine - crue, c'est plus visuel.... attention, les âmes sensibles.... et plus goûtu sans doute
, les "Brufort". Entre les protagonistes, deux policiers calaisiens improbables, le bibendumesque "Machin" et son adjoint fluet et rouquin "Malfoy", mènent l'enquête sur plusieurs "disparitions inquiétantes" d'autres estivants. Avec une inefficacité remarquable.... Notons tout de suite ce qui est au positif : la photo de Guillaume Deffontaines (une splendeur - travail déjà admiré pour ma part dans le précédent opus de Bruno Dumont, "Camille Claudel - 1915"), l'utilisation opportune de la musique (post-romantique, d'une grande puissance lyrique) d'un compositeur belge méconnu, mort à 24 ans (en 1895), Guillaume Lekeu, et quelques numéros délirants de Mlle Binoche ("Aude van Peteghem"), en grande forme. Mais cette farce drolatique tombe à plat, hélas, au global, faute d'histoire digne de l'univers créé...... Et on souffre pour Luchini, dans l'outrance tournant à vide, en permanence ! Au fait, qu'a donc voulu faire BD ? Du simple burlesque, de l'"hénaurme" (à l'image du quasiment seul "suspense" qui s'installe vite : "Machin" va-t-il, ou non, rouler comme une barrique ?) Sauf à noter le renouvellement de l'imagerie, spoiler: quand il se met, après "Isabelle Van Peteghem", à léviter, à la fin...)
Ou ambitionnait-il une critique sociale, acerbe, à défaut d'être originale ? Sans oublier l'irruption du "genre", avec le mystère "Billy/ie" : essentiel, ou simplement anecdotique ?... En résumé : surtout de la forme, et peu de fond - convaincant, en tout cas !

Un véritable calvaire! Ennuyeux, inintelligible pour la moitié des dialogues au moins (dés les 5 premières minutes, j'ai pesté contre l'absence de sous-titre!), vide...
Je n'ai jamais eu autant envie de sortir de la salle de ma vie. Malheureusement, mon épouse enceinte jusqu'aux yeux et moi-même étions bloqués au centre de la salle, ça aurait été compliqué pour elle de passer...

Mais quelle horreur absolue. Qu'est ce que ces acteurs sont aller faire ? Se moquer du monde certainement. Quels clichés, bourgeois dégénérés et incestueux, pécheurs immondes ! Au secours.
Autour de moi les spectateurs étaient choqués. J'ai été choquée par la violence des images. Ce n'est absolument pas annoncé, scandaleux. Des morceaux humains, de la chair, du sang, des cannibales, non mais ça ne va pas ?
Quant aux critiques 'officielles' c'est une blague ???? Désopilant - ah non. Hilarant - on ne doit pas avoir a même définition. A hurler de rire - surement pas, à fuir à toutes jambes.

Grotesque, long et ennuyeux, comment un film comme celui-ci peut il être présenté au festival de Cannes ? C'est honteux

Nous y sommes allés en voyant la distribution et les commentaires élogieux de la presse spécialisée.
On se demande si nous avons vu le bon film. On s'attend à mieux de la part des critiques...

Le jeu des acteurs est excellent mais un scénario à tirer par les cheveux, un humour auquel nous ne sommes pas sensibles et ON S'ENNUIE d'un bout à l'autre.
Nous aurions du faire comme beaucoup de spectateurs, quitter en cours de séance mais la curiosité nous a maintenu jusqu'au bout, en vain.

Dans la baie de la Slack sur la côte d’Opale, aux pieds du Typhonium, édifice délirant mi art-nouveau, mi néo-égyptien, construit par l’architecte Edmond de Vigne pour un couple de peintres fortunés et excentriques, les Dumont, un hénaurme commissaire Machin et son frêle adjoint Malfoy, tels Laurel et Hardy, enquêtent et s’empêtrent, sur une série de disparitions de bourgeois, tous originaires du triangle Lille, Roubaix Tourcoing…ces disparus se sont tous aventurés à passer à gué sur les épaules d’une famille de ramasseurs de moules, les Brufort… Sur la colline, dans ce fameux Typhonium, vit une famille d’industriels du Nord les Van Peteghem…le chef de famille, André, joué par un Fabrice Lucchini méconnaissable, barbe et favori poivre et sel, engoncé dans un costume trop petit qui lui donne une démarche de gallinacé, est accompagné de sa femme, Isabelle, jouée par Valéria Bruni Tedeschi, blanche jusqu’à l’ombrelle, de ses deux filles un peu niaises, et d’une nièce au prénom de garçon Billie, sur laquelle plane une ambigüité sexuelle, fille ou garçon ? D’autant qu’elle s’habille dans les deux genres….se joignent à la famille le frère de madame, Christian, hurluberlu souffreteux, la sœur de monsieur, Aude, jouée par Juliette Binoche, hystérique à souhait et qui surjoue un peu. La famille est un peu dégénérée, fin de règne, évocation d’épisodes incestueux, mariage entre cousins, mais d’abord des mariages industriels avant d’être des mariages d’amour, souligne André…Pour faire référence à La vie est un long fleuve tranquille, lui aussi parodie de stéréotypes sociaux situé aussi dans le Nord, les Van Peteghem sont les Le Quesnoy, et les Brufort les Groseille… des Brufort bruts de décoffrage, oreilles décollées ( bravo le casting !!) , à l’accent inextricable, vrais sauvages au regard inquiétant et aux pratiques cannibalistes (ce n’était sans doute pas indispensable pour l’histoire !!!) mais dont le père commande le bateau de sauvetage en mer…Il fallait une histoire d’amour entre le fils Brufort, ma Loute, et la nièce Billie…elle est troublante…ambigüité du sexe de Billie, ambigüité de ma Loute, homme ou animal…C’est un véritable vent de folie , burlesque limite grotesque…une cruauté à la Mocky , un surréalisme à la Buñuel….une opposition entre des acteurs stars et des gens du crus qui jouent au niveau de ces stars…des paysages magnifiques, magnifiquement filmés dans une lumière à la Eugène Boudin….j’ai beaucoup aimé, après Men and Chicken, je suis servi dans le frappadingue …mais j’admets que le film puisse être clivant…on aime ou on déteste !!! Et apparemment les spectateurs sont très partagés !!!

Il n'y a pas de mot pour décrire une bouse pareil .. Je me suis ennuyé de la première seconde à la dernière minute. Un véritable Calvert. Grotesque à souhait, humour bofland et risible ! C'est une honte pour moi de voir de si bons acteurs dans une honte cinématographique comme celle-ci. La seule chose positive une très jolie actrice inconnu au bataillon prénommée Raph ! Clairement à éviter ! On a qu'une vie et ce sera deux heures perdues

1 étoile soyons généreux avec un scénario d une pauvreté affligeante , une histoire d amour qui au finale n en ai pas une , d une enquête de police qui mène nulle part après parlons aussi de monsieur luchini qui a su critiqué certain acteur amateur mais au vu de sa prestation dans se film on pourrai très bien se demande si tout les acteurs sont des amateurs personnellement je le conseille à personne

Burlesque, grotesque, gore, caricatural... mais ô combien original et drôle!
Les têtes d'affiche comme les autres acteurs poussent à l'extrême leur jeu d'acteur, ce qui justement fait toute la magie du film auquel, nous, on a adhéré totalement!

Je me suis terriblement ennuyé tout en me demandant avec qui le réalisateur avait des comptes à régler. Une bonne demi douzaine de spectateurs ont quitté la salle avant la fin du film. Bref une erreur d'orientation (ma femme...) car la bande annonce m'avait déjà fort inquiété, et 2 heures de perdues / 20 euros. Limite de l'escroquerie quoi.
Ce n'est pas du tout ce que je recherche dans le cinéma.