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    L'Avenir
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    168 critiques spectateurs

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    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2017
    Le site Allociné qualifie le film de Maya Hansen-Love de drame, ce qui n’est pas inexact, mais il laisse supposer une histoire plus sombre qu’elle n’est en réalité. En fait, le film se situe plutôt entre le drame et la comédie dramatique, aussi sérieux que le premier, mais presque aussi drôle par moments que cette dernière. En fait, c’est un peu la grande réussite de ce film donner une histoire dont l’équilibre est délicat entre petites avanies et grandes tragédies de la vie d’un côté et moments drôles, parfois involontairement, comme on en a tous vécu dans notre vie, de l’autre. Ici, Nathalie est un professeur de philosophie passionnée par son métier et femme heureuse en ménage. Mais, sans prévenir et dans une dramatique et inattendue série, son mari la quitte et l’état de santé de sa mère s’aggrave. Du jour au lendemain, elle trouve une liberté qu’elle n’avait pas connue, même à vingt ans. Elle se retrouve donc, (et c’est là le nœud de l’histoire) à devoir trouver que faire de cette toute nouvelle liberté. Dans le rôle de Nathalie, on retrouve la toujours aussi impressionnante Isabelle Huppert, qui ici transcrit avec beaucoup de naturel (mission toujours plus difficile qu’il ne paraît) l’état d’esprit de cette femme qui dans une courte période de temps voit changer presque radicalement son mode de vie. Le film se déroule avec lenteur et ne présente pas vraiment de moments très énergiques et pourtant, on est embarqué dans ce changement de vie qu’expérimente cette femme et on est curieux de voir ce qu’elle va faire pour la poursuivre ou la réinventer. Un drame, donc, mais qui offre un délicat regard sur une femme quinquagénaire qui doit réorienter vers elle de larges plages de temps qu’elle consacrait soit à son mari soit à sa mère, soit à ses enfants. Étonnamment passionnant. A voir.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    155 abonnés 1 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2017
    Un film sans histoire porté par de jolis moments : les funérailles, le texte sur le fantasme du bonheur. Un film qui dépeint la réalité d'intellectuels bourgeois et de radicaux suffisamment fouillée pour en voir la beauté (l'élévation de l'esprit) et les travers (les responsabilités liées à ce statut (l'engagement) et le manque d'émotion...). Le style si particulier, moderne, élégant et mélancolique d'Huppert nourrit un film qui fini par ressembler à son actrice principal. Un beau film sur la vie qui nous rappelle également où nous finirons et nous engage à profiter du temps qui nous en reste.
    Agnes L.
    Agnes L.

    166 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2021
    Tranche de vie d'une prof de philo qui ne présente pas plus d'intérêt que la vie de n'importe qui. La prestation de la froide Isabelle Huppert ne génère pas plus de chaleur que ne le fait une lampe à pétrole dans une pièce.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2016
    Ca part plutôt bien ce portrait psychologique d'une prof de philo quittée par son mari et confrontée à sa nouvelle vie. Sauf qu'en guise de nouvelle vie, il ne se passe pas grand chose de neuf, même boulot, même appart, même entourage, sujet en fait non traité. Reste Huppert, toujours aussi magistrale.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2018
    C'est une histoire de vie et de douleur, comme cela peut arriver à chacun de nous, mais aussi d'espoir, s'agissant notamment de l'appréhension du passage des années et de la solitude amoureuse. Voilà donc un joli film à savourer pour longtemps.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2024
    Un téléfilm, au sujet peu original, sans enjeu dramatique où l’on regarde les personnages de loin, sans rentrer dans leur univers : Nathalie (Isabelle HUPPERT) et son mari Heinz (André MARCON) qui a une maitresse avec qui il va habiter après 25 ans de vie commune, ont 2 enfants dont une fille qui vient d’accoucher, sont professeurs de philosophie à Paris et possèdent une maison près de Saint-Malo. C’est traité façon « Martine perd sa mère », « Martine perd son mari », « Martine perd son chat », « Martine à la ferme ». Un film typiquement français qui a même obtenu l’Ours d’argent à la 66e Berlinale 2016 (jury présidé par Meryl Streep) …
    Philcroc
    Philcroc

    55 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2021
    Mia Hansen-Love réussit avec ce 5ème long métrage un film très juste, à la fois précis et d'une totale fluidité autour d'une Isabelle Huppert à son meilleur. À tel point que l'on ne peut s'empêcher d'imaginer que la réalisatrice à du être subjuguée par le talent de l'actrice principale qui est présente dans quasiment toutes les scènes. Rien que pour elle, ce film vaut largement le détour.
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    28 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2016
    Nathalie, prof de philo. En deux ou trois instants, elle perd tout : sa mère, son éditeur, son mari, son joli passé dans leur maison de bord de mer, ses certitudes, et certainement la joie. La voilà donc nue, au centre de sa liberté. Pour y faire face, pour l’apprivoiser, Nathalie l’agrégée devrait être armée comme nulle autre par son expertise en philosophie. La philosophie certainement va lui dire comment vivre cette totale liberté… Autrement à quoi servirait-elle ? Mais Nathalie qui connait sur le bout du cerveau la liberté comme concept semble soudain découvrir qu’elle possède une liberté bien à elle...
    Disserter sur les abîmes est une chose, c’est autre chose que de ressentir le grand vertige de soi. Nathalie ne suit pas l’exemple de sa vieille chatte qui, elle, malgré son obésité, sa couleur noire, tous les malédictions du monde féminin contenus dans sa caisse de Pandora, part courir le monde et dénicher des souris. Nathalie renonce à sa liberté : elle hésite devant les caresses d’un inconnu. Jette trop vite les bouquets aimants de son mari. Elle se braque contre les couvertures haribo-marketing proposées pour son livre. À chaque occasion offerte par le hasard, elle se fige dans son âge social et dans sa condition canonique pour ne pénétrer nulle part. À la campagne elle ne prend pas le risque d’entrer dans les débats et les ébats subversifs des jeunes alternatifs qui l’accueillent. Nathalie est juste patiente. Sa vie ne songe jamais à se décaler sur une quelconque impatience. Ni révolutionnaire (comme son ex élève), ni charnelle (le fantasme lui suffit), trop sage. Face à sa totale liberté, Nathalie bourgeoise intello est aussi démunie qu’une ouvrière avec un mini CAP : il reste à toutes deux les choses simples de la vie qui va toute seule : le bonheur d’être grand-mère, une ressemblance fantasmée avec le nourrisson, la chaleur tendre d’une poularde farcie en famille un soir de Noël. Levinas a raison : la liberté est difficile. Nathalie signifie naissance. Dans le film, Nathalie ne nait pas à elle-même. Quel est alors le destin du bébé ? Sinon la fin dans une maison de retraite. Certes dans la première image du film, la tombe de Maupassant est belle face à la mer. Mais où sont ses Pascal, Levinas, Rousseau qui disent comment résister au courant qui y mène ? Plutôt qu’ « Avenir », le film aurait pu s’appeler «La vie derrière soi» ou aussi «Nathalie sans la vraie vie», ou encore «Renoncements». Voilà pourquoi c’est un beau film triste. Triste pour elle, pour une Nathalie dont on a envie de remuer le crâne pour qu'agisse enfin tout ce qu’il contient de doctrines.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2016
    Epanouie au travail comme en famille, Nathalie voit sa vie bousculer lorsque son mari la quitte. A cinquante ans, elle voit aussi ses enfants s’éloigner naturellement du fait qu’ils construisent eux aussi leur vie. Et puis, il y a sa mère folle, qui prend beaucoup de place de sa vie. Mais du jour au lendemain, c’est le vide qui va s’installer dans son quotidien. Avec les années passées, la professeur de philosophie s’était habituée à son quotidien et va devoir chercher un nouveau sens à sa vie. Pour jouer ce rôle de quinquagénaire, c’est Isabelle Huppert qui va s’armer de l’intelligence de ses traits et ses mots pour nous captiver. Mia Hansen-Løve ne présente pas une œuvre avec des enjeux, elle préfère instaurer la fluidité de l’écriture pour permettre à son actrice d’habiter son personnage. Ainsi, Huppert nous subjugue par ce réalisme complexe mais véritablement simple à la fois. Récompensé par l’Ours d’Argent à la Berlinale 2016, L’Avenir est le témoignage d’un stade de vie.
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    conrad7893
    conrad7893

    300 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2017
    Un film au premier abord intello avec des discussions philosophiques qui va s'orienter vers un film plus accessible.
    Isabelle Huppert toujours aussi juste va montrer la fragilité de son personnage avec excellence.
    Ce n'est pas son meilleur film
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    "L'avenir", sans négliger le talent de l'excellente réalisatrice Mia Hansen Love, aurait-il été le même film sans Isabelle Huppert ? On peut sans aucun doute dire que non. Son talent explose une nouvelle fois à l'écran, puisqu'elle réussit encore et toujours le tour de force de se mettre de façon remarquable dans la peau du personnage, comme si elle jonglait avec des âmes différentes de film en film. Ici, elle campe une prof de philo, qui se nourrit pleinement d'échanges et de culture, en couple avec sa profession, mère de 2 enfants et "nounou" de sa mère qui n'a plus toute sa tête. D'un jour à l'autre, tout son petit monde s’effondre et cette dernière va devoir y faire face. Réfugiée tout d'abord dans sa passion et aidée par sa relation avec son ancien élève devenu ami, sa force va par la suite être soumise à rude épreuve pour arriver au point culminant du film, sa finalité en quelque sorte. Et c'est à ce moment précis que la grande Isabelle démontre qu'elle est une des meilleures actrices du monde. Chapeau.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2018
    On a beau avoir vu Huppert dans des dizaines de films, l'avoir vu grandir, devenir une actrice formidable, toujours exigeante dans ses choix, on la retrouve ici plus émouvante que jamais, dans un récit certes un peu convenu, où l'élitisme prend parfois un peu le dessus sur la complexité des rapports humains. On a l'impression de découvrir une comédienne (et pourtant, encore une fois, quelle carrière !), ce que l'on doit à une réalisatrice sensible et fort douée pour la direction d'acteurs.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    69 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Isabelle Huppert spécialiste des films intimistes ou intellos ou complexes ou de réalisateurs compliqués ou tout à la fois, nous offre ici une prestation simple et extrêmement touchante, et porte le film sur ses épaules. La réale que je ne connaissais pas, signe une oeuvre de qualité d'autant qu'il s'agit plus de la chronique d'une vie presque ordinaire mais dont on savoure le moindre instant. L'exercice étant d'autant plus difficile car il ne se passe pas grand chose mais tout est charme et humanité. Du bel ouvrage.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2021
    L’Avenir a l’audace d’interroger la transmission au cœur de la pratique d’enseigner, une transmission philosophique qui donne à des adolescents sur le point de devenir des adultes à part entière la conscience du monde, de ses enjeux et de la place qu’ils peuvent y occuper, une transmission qui, par l’adultère et la séparation, perd de sa solidité, de son autorité et de sa pertinence pour se réfléchir elle-même. Son titre est un champ de possibles, perspectives en forme d’un vaste point d’interrogation pour une professeure plongée malgré elle dans cette liberté que vivent ses étudiants et avec laquelle ils doivent construire leur existence. Un voyage en voiture en compagnie de son ancien élève confronte Nathalie à sa condition nouvelle synonyme de solitude : que reste-t-il quand ce que l’on tenait pour essentiel s’en va avec les éditions annotées ? Une page blanche d’un livre qu’il faut écrire. La réalisatrice confère à la renaissance de son personnage un style dépouillé et naturaliste : la caméra est au plus près de Nathalie, la suit dans son quotidien déroutant et dérouté, dans ses égarements qui passionnent et nous font ressentir ce vertige d’être libre et en phase avec sa solitude fondamentale. Isabelle Huppert s’avère, une fois encore, formidable dans son rôle, pour une œuvre qui mêle intelligemment le théorique et le concret.
    David B.
    David B.

    42 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Tout s'effrondre pour Nathalie, qui cumule les coups durs. Pourtant, à malheur tout est bon, elle s'ouvre à une nouvelle vie. Un film d'espoir, avec une actrice toujours juste et lumineuse.
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