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    L'appel de la chair
    Note moyenne
    2,5
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    7 critiques spectateurs

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    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juillet 2024
    Emilio Miraglia a une courte carrière de réalisateur (6 films en 5 ans). Néanmoins il a la particularité d'avoir pondu deux films à mi-chemin entre le giallo et l'horreur gothique. Le premier est celui-ci, "La notte che Evelyn uscì dalla tomba". Le second, "La dama rossa uccide sette volte", sortira l'année suivante.
    On retrouve en effet des éléments gothiques, tels qu'un château sinistre, des déambulations nocturnes inquiétantes, une séance de spiritisme, une famille tourmentée. Et des aspects typiques du giallo : assassinats, coups fourrés entre bourgeois, nudité, placement produit whisky J&B, des personnages en imperméable et chapeau...
    Sauf que le résultat est semi-convaincant. L'intrigue commence correctement, avec ce riche veuf tourmenté par la mort de sa femme infidèle. Qui se marie avec une jeune femme rencontrée quelques heures auparavant. Celle-ci aura du mal à trouver sa place au château, un peu façon "Rebecca".
    Mais rapidement, ça tourne un peu en rond. On a une succession de meurtres souvent gratuits... mais hors champs ! Inhabituel pour le genre. Et un scénario prévisible dans les grandes lignes.
    Par contre, ceux qui veulent se rincer l'oeil seront servis. Les personnages passent leur temps à poil, et évidemment surtout ces dames. Même quand elle est "habillée", Marina Malfatti a un décolleté plongeant qui porte finalement à sourire.
    Je soulignerai quand même quelques effets de mise en scène intéressant (une vision trouble, une caméra qui filme à travers un abat-jour...). Et une ambiance giallo-gothique pas déplaisante si on est amateur des deux genres. Et autant le gros du film est prévisible, autant le final joue la carte twist à fond la caisse ! Comme quoi "Wild Things" n'a rien inventé...
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2024
    J'avais déjà découvert le très bon "La Dame rouge tua sept fois" du même réalisateur, Emilio Miraglia, grâce à l'excellente B.O. de Bruno Nicolai et c'est une nouvelle fois le même cas de figure avec ce giallo, sorti en 1971. Nous suivons cette fois-ci les aventures meurtrières d'Alan Cunningham qui tue tout un tas de prostituées rousses car elles ressemblent à son ex-femme décédée, Evelyn. Jusqu'au moment où il rencontre Gladys qu'il demande en mariage après trois heures passées ensemble. Eh oui, il voit en elle la guérison de ses névroses mais ces dernières ne vont faire que prendre un nouveau tournant. On est donc dans du giallo classique pas bien malin, c'est-à-dire que même si ce n'est pas désagréable à regarder, on reste dans un film très codifié ; alors pour le coup tant mieux pour un genre qui l'est autant (des meurtres en vue subjective, des gros sur des gants et des lames qui brillent, des scènes de nu toutes les cinq minutes, des histoires qui partent dans tous les sens etc.) mais d'un autre côté, on ressent une certaine paresse dans le scénario. Paresse qui va malheureusement impacter le rythme du film qui n'est pas toujours soutenu. Ainsi, on a des scènes un peu longues, ce qui va rapidement faire décrocher le spectateur. Surtout que le scénario est, une fois n'est pas coutume dans le genre, assez bordélique avec ici une impression de deux films en un. C'est-à-dire que nous avons tout le début qui fait d'ailleurs un peu penser au "Corps et le fouet" avec tous ces délires sado-masos et puis qui part dans autre chose avec machinations sur machinations. On a en effet des twists en pagaille, des explications maladroites d'évènements fantastiques et puis une fin qui laisse quand même songeur, on passe d'un antagoniste à un autre sans se soucier de qu'a fait le précédent. Malgré tout, l'ambiance est réussie, surtout dans cet espèce de château abandonné qui reprend vie petit-à-petit et puis les meurtres sont plutôt réussis sans être originaux non plus. "L'Appel de la chair" est donc un giallo mineur mais une série B sympathique.
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2022
    Un aristocrate fortement perturbé par le décès de sa femme cherche des jeunes femmes rousses pour leur faire subir les dernières atrocités dans son donjon. L’appel de la chair démarre comme du cinema bis un peu voyeur, enchaine avec une forme de romance pour finir en thriller un peu psychologique. Bref ça part un peu dans tous les sens, ça frise souvent le ridicule mais ça se laisse regarder grâce au décorum plutôt soigné et le fait que le film ne se prend pas trop au sérieux. Mais pour le côté mélange des genres et un brin de provoc mieux vaut se refaire un bon Brian De Palma.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Emilio Miraglia, réalisateur italien à la filmographie très réduite (six films en cinq ans de 1967 à 1972) aura laissé pour la postérité deux gialli qui s’ils ne figurent pas parmi les classiques du genre sont tout à fait honorables. « L’appel de la chair » notamment se distingue par son mélange tout-à-fait curieux entre ambiance gothique et tradition de la machination criminelle propre au giallo.. Il faut rappeler que si « La fille qui en savait trop » de Mario Bava, sorti sur les écrans en 1963 est considéré comme le premier giallo, le genre prend son envol grâce à l’avènement explosif de Dario Argento à la fin des années 1960 . Le film d’Emilio Miraglia se situe donc en pleine période d’épanouissement de ces films à suspense si particuliers aujourd’hui agréablement redécouverts et réévalués. Ce giallo situé en Angleterre, lorgne parallèlement du côté de la Hammer, célèbre studio qui a réveillé le genre horrifique au mitan des années 1950 en faisant revivre les monstres de la Universal. Le docteur Frankenstein, Dracula, la Momie ou encore le Loup-garou ont pris alors les visages désormais connus de Peter Cushing ou de Christopher Lee sous la houlette du réalisateur-maison Terence Fisher. La veine s’étant un peu tarie, le studio s’est ensuite tourné vers le film d’angoisse avec des réalisateurs comme Seth Holt (« Hurler de peur ! » en 1961) ou Freddie Francis (« Meurtre par procuration » en 1964). Opportuniste et malin, Miraglia puise aux deux sources, tout en n’oubliant pas d’ajouter à son décorum via une chambre des tortures du meilleur effet, une petite touche des films de Roger Corman consacrés à l’œuvre d’Edgar Allan Poe, au sein desquels s’ébattait l’inénarrable Vincent Price. spoiler: Le spectateur est donc invité à suivre une machination diabolique visant un richissime châtelain (Anthony Steffen) dont la nature psychopathe s’est révélée à la suite de l’adultère perpétrée par sa jeune épouse Evelyn décédée dont il conserve en réminiscence traumatique, les ébats champêtres dans le parc du château
    . Si le jeu des acteurs n’en n’est pas la qualité première, « L’appel de la chair » est tout à fait satisfaisant quant à son esthétique visuelle et judicieux par l’érotisme bon teint qu’il propose avec l’exposition généreuse des très sensuelles Marina Malfatti et Erika Blanc. Maragilia parvient en outre à compenser les faiblesses narratives de son film grâce à l’alternance des ambiances et à la succession des scènes insolites qui maintiennent l’intérêt jusqu’au bout. La surprise finale est aussi bienvenue qui rajoute au plaisir de visionner ce film aux décors kitsch de surcroît très bien photographié par Gastone Di Giovanni . Une curiosité à découvrir pour les inconditionnels du giallo.
    Christian M.
    Christian M.

    1 abonné 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Miraglia est principalement connu pour son très bon Giallo "La dame rouge tua 7 fois". "L'appel de la Chair" en reprend un peu les mèmes thèmes, machination à la Dario Argento et atmosphère gothique à la Mario Bava. Si l'ensemble reste correcte et assez prenant, beaucoup d’invraisemblances et d' approximation viennent entacher la réussite de ce petit film culte.Il n'en reste pas moins un film qui devrait contenter tous les amateurs de cinéma Bis ou de cinéma italien des années 70.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 397 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Mouais, mouais, mouais, voilà un film qui me laisse une vraie impression de déception regrettable dans la bouche !
    Déception car le point faible du film c’est son histoire, alors même finalement qu’il essaye d’en faire l’élément fort ! Franchement il y a des cassures monumentales dans l’histoire, si bien qu’on dirait presque qu’elle a été écrite à plusieurs mains, voire au fur et à mesure du tournage, où l’on prend des directions nouvelles ! La première partie c’est presque du cinéma d’exploitation type. Quelques scènes de tortures (gentillettes quand même), avec un héros qui cherche des rousses pour leurs faire subir quelques sévices. Surtout de la nudité soft, pas de sang, c’est une partie faussement provocante avec peu d’enjeux, on sent que ça risque vite de tourner en rond. Le scénariste a dû comprendre lui aussi, alors au menu on se retrouve avec une deuxième partie romance ! Amour fou, on rencontre plein de personnages, c’est assez lourd ! Enfin partie thriller, avec des meurtres inquiétants, des mystères glauques qui émergent, et enfin une partie suspens avec un final digne d’un Usual Suspect avec une succession de rebondissements à la limite de l’incroyable. Mis bout à bout ça donne un résultat souvent incohérent et décevant tant on sent que ce n’est pas maitrisé. La chute en devient presque un prétexte pour justifier le cheminement aberrant opéré par le métrage. Et en plus il n’y a pas d’horreur et peu d’érotisme.
    Le scénario est foutraque, et l’interprétation est très inégale. Si Giacomo Rossi-Stuart est très bon dans un second rôle important, si Marina Malfatti se débrouille plus qu’honorablement, Anthony Steffen a l’air complètement encombré de son personnage. Peu crédible pour jouer les troubles de ce dernier, il hésite continuellement entre le surjeu manifeste et la sobriété excessive, ne parvenant jamais à doser juste ce qu’il faut. Il n’a pour lui que la prestance finalement. Certains seconds rôles sont aussi très limites, comme le gardien, plus ridicule qu’autre chose.
    La forme est séduisante. L’Appel de la chair commence fort d’ailleurs avec un superbe parc architecturé, et on gardera, tout du long, une très belle esthétique. De beaux décors, de belles architectures, le tout servi par une photographie très élégante mais qui manque un peu d’ambiance. Le réalisateur n’est cependant pas un grand talent, et il faut avouer que sa mise en scène reste très inégale, pour ne pas dire assez faiblarde. On pourra aussi, comme dans pas mal de film italien apprécier une bande son correcte, mais qui ne marquera pas outre mesure les esprits.
    Finalement le plan d’ouverture du film me parlait bien, et je partais avec une certaine confiance. Mais handicapé par un scénario incohérent et désordonné, pas forcément dépourvu d’idées mais qui relève du n’importe quoi narratif avec plein de moments presque ridicules, et pas aidé par un acteur principal en roue libre et une réalisation plate, L’Appel de la chair loupe en plus le ton provocateur que son titre semble vouloir imposer. Dommage. 1.5 pour l’esthétique, quelques seconds rôles, et les quelques bonnes idées.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2015
    Sorti de manière très confidentielle en mai 1973 à Paris, ce polar italien se situe à la confluence de plusieurs thèmes à la mode surtout dans les années 60. Il constitue donc une sorte de fin de série puisqu’il s’inscrit à la fois dans le cinéma gothique rital inspiré de Mario Bava (le décor principal, la crypte), tout en décalquant aussi tous les films de machination largement tributaires des Diaboliques de Clouzot. Si cet opus n’est pas le meilleur du genre à cause d’un scénario qui ne semble pas vraiment structuré (Y en avait-il un durant le tournage ? Pas sûr) et d’une réalisation souvent hésitante dans ses effets, il faut avouer que le résultat se suit avec plaisir pour tout amateur de cinéma bis. D’abord parce que l’on aime les outrances du genre (le cadavre dévoré par des renards), que l’on apprécie le jeu pourtant limité d’Anthony Steffen, que le spectateur qui cherche des plans putassiers sur des femmes dénudées est bien servi et enfin que la machination en question, bien qu’absurde, est plutôt correctement amenée. Tout ceci est donc parfaitement dispensable, sauf pour les amoureux de ce cinéma populaire de série, globalement bien tourné, avec de beaux éclairages et une musique de Bruno Nicolai qui se souvient qu’il est l’orchestrateur de Morricone. A voir.
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