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    El Clan
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    110 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 février 2016
    Décevant, je le déconseille je me suis ennuyée tout simplement. Rien à voir avec son précédant film, dommage
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2016
    Tiré de fait réels, le film aurait pu (du?) plus s'attarder sur l'historique du pays. Le réalisateur s'intéresse davantage aux relations familiales; on rest sur notre faim.

    On soulignera le très bon jeu des acteurs.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2016
    De Pablo Trapero, j'avais beaucoup aimé Carancho, son avant-dernier film. Je partais donc assez confiant pour ce El Clan. On est rarement déçu par ce qui vient d'Argentine et le sujet semblait croustillant. Cruelle déception à l'arrivée. Je n’ai jamais accroché. Je ne sais pas si c'est l’histoire en elle-même, la construction en flash-backs ou la mise en scène, mais je me suis ennuyé pratiquement tout le long. Seul le dernier quart d'heure est à peu près prenant. Tous les acteurs sont vraiment convaincants mais cela ne suffit pas. Il y avait pourtant quelque chose de très intéressant à faire avec cette histoire vraie au sortir d'une des périodes les plus sombres qu'ait connu l'Argentine. C'est dommage.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2016
    Inspiré d'un fait divers crapuleux réel dans un contexte politique particulier de l'Argentine des années 80, pendant la transition de la dictature militaire des généraux (Galtieri) à la démocratie d'Alfonsin. Toute une famille impliquée en séquestrations pour de l'argent et non pas politique, mais profitant des contactes du chef de famille avec la dictature. Sur le papier aurait pu donner une histoire avec beaucoup de potentiel, mais en réalité le résultat est peut crédible et décevant. Les personnages sont assez "plats" et ne transmettent aucune émotion, ou presque. Dommage
    alain-92
    alain-92

    319 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2016
    Produit, entre autres, par la société des frères Almodóvar, Pablo Trapero porte à l'écran, avec un succès reconnu, un fait divers qui, dans les années 1980, défraya la chronique en Argentine.

    Un habile montage et des images d'archives ponctuent ce long-métrage.

    La réalisation est à la fois étincelante, parfaitement maîtrisée et ce, en dépit de scènes récurrentes qui augmentent l'écœurement. Le rythme ne faiblit à aucun moment. L'excellente musique signée Sebastian Escofet accompagne parfaitement le propos et finit par assommer tout autant que les horreurs, une fois encore, répétitives à souhait.

    Manipulation à tous les niveaux.

    Le scénario ne dévoile rien de la psychologie des principaux protagonistes de cette famille, en apparence ordinaire, qui trouve tout bénéfice de ce père à la fois attentif et monstrueux. À l'exception de l'un d'entre eux, qui, tout jeune choisira la fuite.

    Tous les comédiens sont remarquables.

    La répulsion ressentie ne trouve un apaisement qu'en toute fin de ce film qui reste très difficile à conseiller.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 février 2016
    La repetition en bouc!e des enlevements lasse... On comprend mal l emprise paternelle, le contexte politique est evacué. Dommage...
    Chris58640
    Chris58640

    212 abonnés 758 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2016
    Cette histoire, qui peut paraitre édifiante au premier abord, est une histoire vraie qui s’est déroulée entre 1983 et 1985 en Argentine, et qui, de plus (c’est clairement sous-entendue par le scénario), n’est pas du tout un cas isolé, juste peut-être le cas le plus aboutit en la matière. Le film de Pablo Trapero a beaucoup de qualités et en premier lieu, il est réalisé avec un talent et une application qui saute aux yeux mais aussi aux oreilles. Les scènes de kidnapping sont filmées caméra à l’épaule, l’image est soignée. Le montage fait appel à deux ou trois reprises à l’astuce maintenant bien maîtrisée du flash forward, ce qui désamorce d’entrée un éventuel suspens malvenu : on sait dés la première scène comment cela va finir, cela met les choses au clair d’entrée et c’est plutôt bien vu. L’intérêt de « El clan » ne réside pas dans un faux suspens de « Vont-ils se faire chopper ou pas ? », l’intérêt du scénario est ailleurs. Cerise sur la gâteau, et c’est une belle cerise, la musique est omniprésente dans le film, elle colle à l’époque du film, elle fait appel souvent à des morceaux anglo-saxons très connus, y compris dans les moments de tension. La musique est sautillante à l’oreille alors que des évènements lourds se déroule à l’écran, cela donne une impression ambivalente un peu désarmante au début, mais finalement très originale et qui fonctionne. De plus, que ce soientt les chansons ou que ce soit la musique originale du film, elle est très bien utilisée, forte quand elle doit l’être, s’arrêtant pile poil quand elle doit s’arrêter, de ce point de vue c’est du très beau travail. Le casting de « El Clan » est dominé par deux acteurs très investis : Peter Lanzani en fils sous influence, complice odieux vaguement titillé par le remord mais surtout Guillermo Francela. Cet acteur, que j’avais déjà trouvé formidable dans « Dans ses yeux », trouve ici un rôle d’une force impressionnante. Cet ancien homme de main de la Dictature, habitué naguère à l’autorité et à l’impunité, exerce sur son épouse, ses trois fils et ses deux filles, une autorité naturelle en apparence très bienveillante mais qui ne tolère rien d’autre qu’une obéissance totale. On sent le tortionnaire qui sommeille dans chacun de ses actes, au travers de son regard bleu et glacial. C’est une vraie performance que réalise Guillermo Francela, qui incarne un personnage multifacette en apparence, mais uniquement en apparence. Il ne donnera à aucun moment au spectateur de « El Clan » d’autre choix que de le mépriser, une sorte de parfait salaud en somme. Quant au scénario, il jette un éclairage intelligent et cru sur la fin de la dictature argentine et les premières années balbutiantes de la démocratie. On ne le comprend pas d’emblée, mais Puccio à toutes les raisons de se sentir intouchable. Il enlève en plein jour, parfois masqué mais parfois non, il appelle les familles à partir de cabines téléphonique situées dans des lieux publics, sans prendre jamais la peine de travestir sa voix, ne se préoccupe quasiment pas de laisser des empreintes : aux premier abord c’est déroutant. Et puis finalement, on comprend et on comprend même très bien : les hauts fonctionnaires en place sont les mêmes que sous Videla, et Puccio n’est pas le seul à s’être recyclé de cette façon. Tout cela est plus suggéré que clairement montré par le scénario, ce qui est un peu dommage, comme si il y avait encore une certaine timidité à évoquer cette époque si malsaine mais pas si éloignée. En fait, le contexte historique de « El Clan » est le même que dans « La Isla Minima », le film espagnol qui m’avait emballé l’année dernière : officiellement la dictature est morte, en réalité, elle est partout encore dans les esprits, dans les réflexes conditionnés, et même parfois encore sur les murs ! Autre chose que le scénario montre avec une certaine finesse, c’est le cheminement psychologique d’Alejandro : au début complice zélé de son père (il va quand même aider à faire enlever un joueur de sa propre équipe, un pote à lui !), mais de plus en plus distant avec des pratiques dont il profite grassement mais qui le répugnent de plus en plus. Ce cheminement, jusqu’à la terrible scène de fin, est assez subtil mais quand on y réfléchit un peu, elle n’est pas si étrangère que cela à la faillite de cette petite « entreprise familiale ». La toute fin de « El Clan » ne peut pas laisser indifférente car elle est gorgée de cynisme mais elle met un point final à un film passionnant de bout en bout, qui ne faiblit jamais et qui confirme la bonne santé du cinéma hispanophone de ces dernières années.
    vermont
    vermont

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2016
    très bon film dans le style mafia. très bons acteurs, très bonne nterprétation. je recommande vivement.
    Christophe L
    Christophe L

    28 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2016
    Pablo Trapero, auteur il y a quelques années du très beau Carancho, dresse ici le portrait glaçant d'un ancien agent des services de renseignements argentins, devenu commerçant respectable à la chute de la dictature, mais qui, sous des dehors aimables, presque placides, se révèle en réalité aussi impitoyable avec ses victimes, que pervers et manipulateur avec les siens, en particulier son fils Alex (Alejandro), star de l'équipe des Pumas.

    Pour camper ce personnage, le cinéaste argentin fait appelle à Guillermo Francella, vu dans l'excellent Dans ses yeux de Juan José Campanella. Son visage imperturbable, ses yeux clairs, offrent une dimension encore plus inquiétante, par contraste avec ses soudaines explosions de violence, à ce patriarche mafieux.

    Construit sur un flash-back, El clan paraît d'abord trop livrer de clefs dans ses première scènes. Il n'en est en fait rien, car le final réserve pas mal de sensations, dont un affrontement père-fils terrifiant...

    Pablo Trapero nous propose donc ici une réflexion sur l'étonnante banalité du mal à l'époque de la transition démocratique argentine. Le tout sur une bande originale des plus réussies, très anglo-saxonne, avec, notamment, Sunny afternoon des Kinks.
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2016
    Le crime est une affaire de famille, prétend l'affiche. C'est une affaire politique aussi. C'est ce qu'on comprend dès l'ouverture du film qui annonce, non sans ironie le passage de la dictature à la démocratie en Argentine par la prise de pouvoir des civils en remplacement d'un chef militaire. Le père de famille aux yeux clairs tirés comme ceux d'un chat, veille sur les siens, en organisant des kidnappings qui se terminent la plupart du temps dans un bain de sang. Il s'appuie sur le fils, Alejandro, qui préfèrerait sans doute se consacrer à sa carrière de rugby, son histoire d'amour ou l'ouverture de son magasin de sport nautique que de s'adonner à ces délits. La grande puissance du film se joue dans un rapport presque comique, en tous les cas ironique, entre la musique, souvent légère et entraînante, les scènes familiales d'un apaisement douteux, et les scènes d'enlèvement, violentes et radicales. "El Clan" est finalement un thriller horrifique qui ne dit pas son nom, ancré dans la vieille tradition des films fantastiques. Tout est monté pour offrir un long-métrage où la tension s'immisce peu à peu, avec une perversion contenue des personnages. Le spectateur est acculé pendant tout le récit à se demander si la violence est gratuite, ou bien si elle est commanditée par un obscur Colonel, ou encore si les membres de la famille partagent tous le secret ou font en sorte d'ignorer la réalité. "El Clan" cultive donc l'ambiguïté qui est presque jouissive pour le réalisateur. Il n'est pas étonnant qu'Almodovar ait choisi de produire un tel film, tant son auteur s'amuse avec le travestissement des émotions, l'ambivalence de ses héros, sous un fond urbain et sociétal. On traverse ainsi ce grand champs de violence, certes tétanisé, mais mystérieusement amusé par autant d'horreurs, et surtout le douloureux dilemme à condamner ou pas cette famille.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    109 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2016
    Pablo Trapero se plonge dans le passé trouble de l’Argentine avec El Clan, un polar produit par Pedro Almodovar. Le film est efficace, sans être étincelant.

    LA SUITE :
    Mortred
    Mortred

    15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2016
    Bon film malgré un rythme un peu lent. Les acteurs jouent vraiment juste. Souvent, je suis déçu par la fin des films et bien pour une fois la fin est très forte (surtout quand on pense que c'est une histoire vraie).
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2016
    Glaçant ! Encore un sujet sur un psychopathe !
    Les argentins nous amène à regarder au fond des yeux ! À frémir au regard de ce Pere de famille!
    Bande originale marquante car totalement en décalage avec les images .... Absolument terrifiant !
    Et un sytème politique aussi mafieux et psychopathe ..... La chair de poule!
    Film assez conventionnel avec de très beau plan sur les visages les situations du quotidien côtoyant l'horreur!
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2016
    Au début des années 80, au lendemain de la dictature qui a sévi en Argentine, il en est qui supportent mal le retour à la démocratie. C'est le cas d'Arquimedes Puccio. Sous des apparences de respectabilité, il mène avec les siens des affaires crapuleuses et criminelles. Avec l'aide de ses fils et d'autres comparses, il prend en otage des individus de famille riche, se fait payer une rançon, puis exécute froidement ses prisonniers. Et ce film est tiré d'une histoire vraie! L'un des fils d'Arquimedes est un joueur de rugby adulé pour ses exploits sportifs. Qui pourrait soupçonner cette famille modèle, où l'on fait sa prière à table avant les repas, de tremper dans des affaires criminelles? Pablo Trapero (dont j'avais beaucoup aimé le film précédent, "Elefante blanco") s'est emparé de cette histoire sordide pour en faire un film captivant, terrifiant, mais malheureusement pas toujours réalisé avec finesse. Certaines séquences ne font vraiment pas dans la dentelle, en particulier celle qui met en parallèle les ébats sexuels du fils joueur de rugby et les tortures infligées à un otage par le père. 7/10
    vidalger
    vidalger

    322 abonnés 1 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2016
    Dans une Argentine qui panse ses plaies après une dictature de fer, ce film nous transporte dans les sombres manigances d'une famille ordinaire de la petite bourgeoisie de Buenos Aires, dirigée d'une main de fer par un pater familias pervers et cruel. La petite industrie criminelle qu'il a montée avec une poignée d'hommes de mains, ex-sicaires de la dictature, consiste à kidnapper quelques personnes riches de son entourage pour obtenir de leurs familles éplorées d'énormes liasses de dollars en petites coupures...Ce scénario monté en thriller nous en apprend davantage sur ce pays lointain que beaucoup de documentaires. Grâce à une interprétation d'excellente qualité, et en premier lieu celle de Guillermo Francella dans le rôle du père, un montage au cordeau et une bande-originale déjantée, on est emporté par cette histoire sinistre jusqu'au dénouement brutal. On regrettera toutefois une réalisation parfois paresseuse se bornant souvent à une triste répétition des méfaits de cette bande d'assassins si bien intégrés dans la belle société et qui finit par donner la nausée, ainsi que la difficulté -relative, certes - du spectateur non familier des soubresauts de la politique argentine, à décrypter le rôle et la complicité des polices parallèles dans ce drame.
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