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    El Clan
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    elriad
    elriad

    416 abonnés 1 839 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2016
    sur un scénario passionnant tiré d'un fait réel, le réalisateur livre un film sans grande originalité, là où il aurait pu digresser pour offrir une palette de personnages plus déjantés et proposer un film plus personnel. son choix de rester bien attaché à la véracité rend le film un peu poussif et finalement sans flamboyance. le résultat se laisse voir sans plaisir ni déplaisir.
    conrad7893
    conrad7893

    288 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    Un film argentin qui relate un fait divers ahurissant dans les années 80. Une famille bien sous tout rapport enlevait des personnes argentées et les séquestraient dans leur maison dans des conditions pitoyables.Malgré le paiement des rançons elles étaient tuées.
    Cette famille a été manipulée par le patriarche, un psychopathe, ancien des services secret militaires lors de la dictature. il a entraîné avec lui dans sa chute sa famille.
    Il a nié jusqu'au bout ses méfaits.
    Bravo à l'interprétation des acteurs.
    Le film peine à démarrer ce qui explique ma notation. J'ai trouvé également la BO en inadéquation.
    pfloyd1
    pfloyd1

    118 abonnés 2 070 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2016
    El clan est un très bon film dont l'histoire est vraie, ce qui le rend évidemment bien plus intéressant. Le crime en famille sans massacre, ni sang , tout est dans la subtilité. La réalisation est bonne, on ne s’ennuie pas, les acteurs inconnus du grand public sont crédible et l'on a pas de mal à imaginer ce qui s'est réellement passé. Almodovar prouve une fois de plus son talent de réalisateur!
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    109 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2021
    Ça y est, Trapero délaisse totalement le genre social. Un parcours curieux que celui de cet artiste passé du poignant expérimental au divertissement classique. Ici, il se prend lui-même en contrepied en dessinant une ambiance très feelgood à son drame glauque, un mélange qui place El Clan entre le "bon drame commercial inspiré de fait divers" et le "blob télévisuel un peu trop désinvolte".

    Mais l'interprétation tient bon, surtout grâce à un Guillermo Francella glaçant, et c'est dans un solide cocon familial que les acteurs fabriquent une alchimie de groupe où la désinvolture n'a plus rien d'un problème. Au contraire, elle justifie la place de crimes odieux au sein d'une famille en apparence fonctionnelle, lui donnant pour ancrages dans le scénario des justifications psychologiques quand la politique faillit. En effet, il ne semble pas que Trapero s'intéressait beaucoup au contexte de la transition politique de son pays (bien qu'il saisissait l'importance d'en parler), ce qui fait qu'il en parle comme à contrecœur.

    J'ai toujours boudé Trapero parce qu'il ne créait rien en se plaçant de manière ambiguë entre deux genres. Je ne le boude plus ici pour une raison bête qui me ferait presque passer pour puriste : il n'essaye plus d'innover. Cependant je retrouve dans El Clan son affection pour les compromis bancals : faut-il rire ou pleurer ? On a le choix, et c'est bien vu si c'est exprès ; mais je n'ai pas assez ressenti l'histoire pour savoir faire ce choix sereinement.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Georges P.
    Georges P.

    66 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    Un excellent Trapero qui joue tout en finesse dans les méandres de cette famille incroyable. Tiré d'une histoire vraie, ce film a l'élégance du thriller et la densité du drame. Rien n'y est laissé au hasard. On le recommande fortement et en plus, en version originale sous titrée pour saisir toutes les nuances.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 302 abonnés 4 073 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Nous voici dans l’Argentine des années 80, lorsque le pays accède de nouveau à la démocratie. Ancienne taupe du pouvoir militaire, Arquímedes Puccio poursuit ses activités criminelles sans honte et en rendant complice toute la famille. Les kidnappings montrent une certaine violence effroyable. Pourtant, et on ne sait comment, le cinéaste a su installer une atmosphère assez loufoque dans ce thriller. En effet, nous nous retrouvons à rire à des moments inattendus. El clan nous séduit donc par son originalité de mise en scène, car tout est déroutant. Les comédiens sont exceptionnels et en profitent même pour dénoncer discrètement l’absurdité du pouvoir. Mais El Clan est aussi une histoire de manipulation et montre comment un père autoritaire peut exercer une influence malsaine sur son fils. Inspiré de l’affaire Puccio à Buenos Aires, El Clan n’est pas un film d’un nouveau genre mais qui saura réellement surprendre.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    gregbutton
    gregbutton

    27 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Un film glauque pour une famille qui est peut être l'une des plus glauques de l'humanité. Et le pire c'est que ça se regarde, chacun de ses membres est intriguant et on a envie de voir jusqu'où va ce terrible scénario adapté de faits !
    Loïck G.
    Loïck G.

    323 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2016
    L’histoire vraie d’une famille respectable qui sous la coupe d’un père autoritaire et d’une mère va séquestrer et tuer plusieurs personnes coupables semble-t-il de célébrer par leurs richesses l’avènement de la démocratie. L’homme est un nostalgique de la dictature militaire et les méthodes qu’il employait à son service servent aujourd’hui à commettre ses méfaits. Le réalisateur qui s’empare d’un tel fait divers aborde de cette manière l’entre deux qui régnait au moment de la passation des pouvoirs en Argentine. Une situation de façade pour un homme que Trapero ne lâche jamais d’une semelle, tant sa personnalité diverse et contrastée révèle les failles d’un système cruel et sans loi. Une vision politico-sociale de l’Argentine guettée à la manière d’un thriller. Bien vu ! Avis bonus Un making of avec ses commentaires…

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    Cine vu
    Cine vu

    135 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Ou le bonheur de travailler en famille!

    « El Clan », c‘est l’Argentine du début des années 80, l’après junte, l’après dictature militaire; la libération pour certains, une désastreuse mise au rencart (au chômage technique) pour d’autres.

    On comprend qu’Arquimedes est de ces derniers et il monte alors sa petite entreprise d’enlèvement, à laquelle certains membres de la famille prennent part, plus ou ou moins; c’est donc un Clan.

    Dans cette Argentine -où il y a toujours un colonel quelque part- Pablo Trapero nous montre cette famille qui continue de vivre sous l’égide d’un père au stoïcisme glaçant, probablement hérité de ses années de nervi au ordres de la Dictature (très bon Guillermo Francella).

    On perçoit très bien le poids très frais de cette Histoire encore très présente à travers les comportements ou même les sentiments. On ne guérit pas si aisément d’une telle période néfaste.

    Le cinéaste maîtrise ici son sujet et la forme qu’il veut lui donner. La photo et la bande son nous tiennent bien au cœur de ce film noir, dans une Argentine qui n’a pas encore tout à fait commencer de se relever.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    104 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Lorsque le potentiel cinématographique d’une curieuse et sordide histoire telle que celle-ci n’est pas à démontrer, il est bien plus difficile de pardonner les errances narratives, techniques et créatives du metteur en scène et de sa troupe. Oui, El Clan avait tous les arguments pour exploser littéralement comme le polar latin le plus faste de sa génération, revenant sur l’atrocité d’un vaste réseau de kidnapping dans l’Argentine des années 80, au sortir d’une sombre période de dictature militaire assassine. Le film possédait, au surplus, l’intérêt de mêler cette sombre activité, quasi normée, à la vie de famille de notables argentins, une famille respectée dont le fils fût l’un des grands espoirs du Rugby national, entre autres choses, jusqu’à la chute. En définitive, tout n’est qu’esquisse, tout n’est qu’approximatif. Rageant alors que tout était réuni pour un grand polar exotique.

    Pablo Trapero, appuyé par quelques producteurs ibériques émérites, inutile de citer des noms, semble s’être pris les pieds dans le tapis, cumulant les séquences à la mise en scène morne, se référant maladroitement aux codes américains du polar tout en omettant d’insuffler un quelconque culot, une quelconque indépendance, à son film. C’est lisse, passablement décousu alors que nous sentons, tout du long, l’énorme potentiel émotionnel, dénonciateur, que recèle la véritable histoire ici adaptée. Ce n’est donc jamais passionnant, un comble lorsqu’il y aurait tant à raconter. Mais rassurons-nous, toutefois, le film n’étant pas foncièrement moche, esthétiquement parlant, et il arrivera à Pablo Trapero de sortir parfois de sa torpeur pour nous livrer une séquence ou deux qui en valent au moins un peu la peine.

    Mais pire encore que cette réalisation anodine, c’est ce manque de profondeur scénaristique évident. En effet, le contexte politique argentin de jadis joue un rôle majeur dans ces séries d’enlèvements, de rançonnages criminels, alors que le scénario ne fait qu’effleurer les mécanismes de ce système défaillant, du moins clairement divisé. On nous fait comprendre que le système y est pour quelque chose sans jamais l’impliquer frontalement, d’où une terrible impression de désordre, ou de largesse, voire de légèreté, dans la narration. On appelle ça communément un gâchis, un peu comme si l’on venait nous raconter l’histoire d’un jeune adhérant au parti nazi, dans les années 40, sans revenir sur l’impact politique de sa mouvance.

    Rien qu’une esquisse, comme dit plus haut, d’un véritable phénomène criminel somme toute assez méconnu, un sujet qui aurait mérité bien d’avantage que ce qui sera proposé ici. On notera, par ailleurs, que la qualité des interprétations n’est pas non plus le point fort d’El Clan, tant bon nombre de comédiens semblent se perdent, inconsciemment, dans les limbes d’un projet qui les dépasse, exception faite, peut-être, du patriarche de la famille qui lui, sera agaçant à trop vouloir forcer son jeu. Non, décidément, on aurait aimé voir bien mieux. On ne gagne pas à tous les coups. 07/20
    Thibault F.
    Thibault F.

    48 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Pablo Trapero frappe fort avec une oeuvre maligne, intelligente "El Clan" qui raconte une histoire vraie d'une famille de kidnappeurs dans la tranquille banlieue de Buenos Aires. Autant vous dire, qu'au niveau du dépaysement, les effets sont garantis. A commencer par le casting, plutôt réussi autour de la figure de proue, Guillermo Francella en père de famille tortionnaire à ses heures perdues. Si l'intrigue montre clairement des signes de faiblesse (à cause de sa linéarité en enchaînant les meurtres et les péripéties avant la fin de cette affaire) et quelques longueurs, l'ambiance soignée grâce à une photographie et une lumière maîtrisée parviennent à captiver le spectateur sans grande difficulté. Si l'ensemble des codes du thriller sont respectés scrupuleusement, il est difficile en revanche de maintenir un rythme aussi faible (malgré les quelques travellings tout à fait respectables). Bref, El Clan est une semi-déception: une oeuvre brute avec des éléments intelligents entachés par un scénario peu inspiré d'une affaire pourtant brutale et qui mérite une adaptation cinématographique.
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    34 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Deuxième découverte d'un film argentin et deuxième claque. C'est un grand film bénéficiant d'une grande réalisation et porté par de grands acteurs. Guillermo Francella alias Arquímedes Puccio, terrifiant et magnétique, colle parfaitement au personnage. Ses yeux sont glaçants. Peter Lanzani alias Alejandro Puccio nous offre un jeu juste oscillant entre l'obéissance aveugle à son père et sa quête d'indépendance. Les relations et sentiments ambiguës entre le père et le fils sont admirablement exposées. L'atmosphère de cette période post dictature traverse l'écran et nous prend à la gorge. Le twist final est fabuleux, imprévisible et remarquablement filmé. spoiler: On accompagne Alejandro dans sa chute
    . La BO (Sunny Afternoon des Kinks) est géniale.
    Pauline G.
    Pauline G.

    35 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    Pour composer El Clan, il faut mêler les histoires de famille, d'argent et de pouvoir entre elles et y ajouter un soupçon de folie. Sur ce fond déjanté se structure une histoire à plusieurs niveaux où l'interdépendance des personnages de cette histoire est si forte qu'elle en devient malheureusement étouffante. Dommage que le rythme manque de constance et que la mise en scène ne soit pas toujours aussi vive qu'on l'aimerait, la faute à un scénario dont le fil conducteur s'avère bien moins solide qu'il n'y parait passé le premier tiers du film, lorsque les effets de style finissent par supplanter le fond.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    88 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2016
    El clan est un thriller froid et rugueux au montage étonnant. Sur fond de chronique familiale historique, Pablo Trapero, en optant pour l’hyperréalisme, plonge peu à peu le spectateur dans des méandres psychologiques voire horrifiques. L’épreuve est rude comme la démocratisation de l’Argentine, autre thème du long métrage. Plus de détails sur notre blog ciné :
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Ni trop Ni pas assez = Sans intérêt

    Lorsque l'on sort de la salle après avoir vu El Clan on n'en reste pas indemne. Malheureusement, pas dans le bon sens du terme. Est-il possible de comprendre ce qu'à voulu faire passer comme message le réalisateur? Il semble en effet difficile de suivre une piste claire et nette sans que celle-ci ne soit trop vite écartée. Certes, l'histoire vraie de cette famille argentine séquestrant des personnes chez elle dans le but de gagner un sacré gros pactole uniquement grâce à la rançon demandée par les kidnappeurs, peut être enrichissante à découvrir. Or, autant lire un bon article de journal pour s'informer de l'histoire que de voir le film. L'effet sera le même.

    La dénonciation qui est faite de la famille semble à première vue intéressante. Cette famille qui n'est pas forcément celle que l'on croit, qui peut se révéler aimante et attentionnée en surface mais bien plus redoutable et cruelle en réalité. De part cet attachement obligé et ce besoin permanent d'un devoir à rendre qui peut influencer jusqu'à la dépossession de soi l'un de ses membres, Trapero tente d'humaniser l'inhumanisable sans du tout y arriver. C'est cela qui rend le film incompréhensible sur ce point vue là.
    De cet ordre familial presque pyramidal dans lequel chacun a sa place, aucune empathie ne se dégage et aucun personnage ne permet une identification possible. Pourtant, le choix central de se placer au sein du cercle familial devrait permettre de comprendre les intentions et les motivations de ses occupants. Le père reste des plus énigmatique. Bien qu'il soit tout en haut de la pyramide, on ne voit pas non plus dans le film ce qui le pousse à agir. Est-ce l’appât de l'argent, un plaisir machiavélique à faire souffrir ses victimes ou une volonté de recopier à la lettre les méchants bandits vus dans les films?
    Les autres membres agissent par dévotion pour leur père. Ils se substituent littéralement à lui. Après avoir compris cet aspect, il n'en reste pas moins qu'il n'y a pas de recherche psychologique des personnages. Rien n'est dit clairement dans le film et tout reste en suspend, laissant un spectateur las et vidé à la fin de la séance.

    Pourquoi le film ne va-t-il pas au fond des choses? Même avec les victimes il n'y a aucune création de lien. Les actes sont violents et expéditifs comme le film lui-même. D'ailleurs, la violence n’est là que pour donner de la matière et combler le vide et le manque total d'implication dans lesquels s'engouffre l’œuvre. Elle est plus un faire-valoir qu'un véritable motif, survolée et non traitée. A force d'effleurer sans passion les thèmes principaux, le film ne peut être que décevant voir irritant face à un tel sujet.
    Les thèmes musicaux contrastent parfaitement avec les actes commis dans le film, lui donnant ce côté très sanguin des films de Tarantino sans en avoir pourtant la violence assumée et l'acte sublimé.
    Le spectateur ressort donc de la salle avec des « pourquoi » plein la tête sans véritablement expliquer la raison pour laquelle le réalisateur ne s'est pas plus investit pour son film. Plutôt que de donner de la matière à ce fait divers, Trapero a semble-t-il presque préféré rendre trop grotesque cette histoire en dépréciant la famille Puccio.
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