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    The Birth of a Nation
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    155 critiques spectateurs

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    ObiwanagainKennobi
    ObiwanagainKennobi

    7 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    … Euhhhh l’oscar ? Ca va pas être possible … Et maintenant, le plus dur : il va falloir essayer d’oublier …
    Pour sa première réalisation, Nate Parker s’en tire pas si mal ; Pour devenir Tarentino ou Clint Eastwood il faudra travailler pendant les vacances et pas se relâcher au troisième trimestre, mais on a vu des acteurs se prendre plus méchamment les pieds dans le tapis rouge en voulant se placer derrière la caméra. C’est pas mal filmé, la photographie est bonne, le montage est fluide, l’histoire que Parker raconte est peu connue, et méritait de l’être ...
    Malheureusement, on a bien vite la légère impression d’être pris pour des lapins de trois semaines … Côté jeu des acteurs, c’est clairement « La case en moins de l’oncle Tom » ; Les acteurs ne jouent pas vraiment mal, mais sont poussés à un jeu tellement caricaturé (… Zou, on va leur faire çà au hachoir et à la truelle…) que c’en devient risible. Nate Parker est aussi expressif qu’un panda géant, affichant toujours le même regard de petit lapin pris dans des phares de voiture face à chacune des turpitudes de ses abominables geôliers. Les trois quarts du film, Il fait penser à un bisounours découvrant l’esclavage, pas à un homme ayant grandi dedans… Et quand le bisounours finit par décrocher son fusil d’assaut pour faire la misère à la moitié blanche de ce monde … Après son arrestation, le vrai Turner sera décrit comme un homme extrêmement intelligent, un « fanatique qui fera glacer le sang dans les veines » de l’officier qui prendra sa déposition. … Pas comme « Tinkie-Winkie au pays de la vengeance », non, vraiment çà passe pas.
    Les rôles de blancs ne sont pas joués avec plus de nuance, qu’on se rassure, il ne leur manque que le filet de bave leur coulant sur le menton pour exprimer tout le crétinisme sadique qu’on leur connait ... La plupart des rôdeurs de « Walking dead » jouent avec plus de finesse… Bref, devant l’alternance manichéenne entre « très très gentils » et très très méchants » on a rapidement l’impression de voir Parker-le-réalisateur jouer à Jacquouille la fripouille avec son interrupteur « … JOUR !!!! … NUIT !!! ». Et pour que le viol mental soit complet, cà se double d’une musique qu’on a bien compris qu’on devrait la trouver super-émouvante mais que non, désolé, la prochaine fois peut-être, mais là elle devient aussi omniprésente et lourde que les vannes du Tonton Daniel…
    … Et tout a coup, on réalise que pour faire le film de ses rêves, Parker a pris pas mal de libertés avec l’histoire (… Le chenapan…) ; on passe beaucoup de temps sur la femme de Turner et son idylle avec elle, mais on ne sait pas bien s’il a vraiment été marié, et le fils de sa possible femme n’était pas le sien. Une chose est certaine : Turner n’a jamais agi par vengeance d’un hypothétique viol de sa femme. Il était illuminé et se pensait prophète ; il croyait sincèrement recevoir des messages divins, et les décrit très longuement dans ses confessions comme étant à l’origine de ses actes, et sans jamais faire la moindre allusion à sa femme. Ce n’est pas rendre hommage à son histoire – d’activiste ou d’illuminé, sans doute des deux- que de la ramener à une simple histoire de « sérieux t’aurais pas dû, ayé j’chuis colère … ».
    Parker « omet » par ailleurs un autre détail d’importance, le fait que dès le début de leur expédition punitive, Turner avait clairement donné l’instruction d’assassiner les hommes, mais aussi les femmes et les enfants. La première victime de Turner fut d’ailleurs Joseph Travis, sa femme et leurs enfants, Travis dont Parker dira plus tard toujours dans ses confessions « Travis était un maître gentil qui avait toute confiance en moi. Je n’ai jamais eu à me plaindre de ses traitements envers moi ». Ceux qui ont le cœur bien accroché pourront lire le rapport de police du massacre de l’école Waller par la bande Turner : au final, la moitié des victimes de Turner et sa bande auront été des enfants.
    Bon, ayé, j’arrête de faire mon intéressant genre « moi je connais l’histoire ». Pour les autres omissions, libertés prises avec la vérité, mensonges, lire les « confessions de Nat Turner », on y découvrira que 1° J’invente rien, 2° Nat Turner de toute évidence ne faisait pas que lire la bible, il la fumait aussi, et de toute évidence, « …c’était de la bonne ».
    Des détails ? Peut-être, mais de détail omis en mensonges avérés, Parker (Le fripon) nous emmène peu à peu d’un fait historique : « Turner était un illuminé sanguinaire qui n’avait pas toute sa raison» (même si vu ce qu’il a vécu, on peut le comprendre) à « Turner avait ses raisons » et enfin à « Turner avait raison ». A ce rythme là, moi, je peux vous faire un biopic sur Torquemada ou Gilles de Rais sur le mode « … Des mecs sympas qui ont peut-être un peu déconné… » Par les temps qui courent, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée de donner des arguments aux intellectuels qui se trouvent des bonnes raisons de soulager leur prochain du fardeau de la vie.
    On peut violer l’histoire, à condition de lui faire de beaux enfants … Là, çà voudrait être épique et très beau mais au final, la seule réflexion profonde qu’inspire ce film est qu’on peut aussi s’emmerder sévère devant une histoire dans laquelle tout n’est pas totalement faux.
    Donc si un soir d’hiver de traquenard télévisuel on vous somme de choisir entre le DVD de « Birth of a nation » ou « Louis la brocante »… Eh ben à vous de voir, perso, j’ai rien contre les vieux meubles, et Victor Lanoux, lui, il joue pas si mal …
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    "The birth of a nation" est un film qui nous plonge dans une histoire véridique, celle de Nat Turner, une histoire qui s'est déroulée dans le comté de Southampton, en Virginie, au tout début du 19ème siècle. Né dans une famille d'esclaves, Nate a de la chance dans son malheur : la famille Turner, celle qui le possède, est plutôt ouverte par rapport aux autres familles du voisinage. C'est ainsi qu'à 9 ans, il est le copain de jeu de Sam, le fils de la famille des propriétaires, qui a le même âge que lui. C'est ainsi que la mère de Sam, s'étant aperçue que Nat a des dons pour la lecture, lui apprend à lire, ce qui, dans ce milieu d'esclavagistes, est totalement inconcevable. Cela étant, ne nous emballons pas, Nat doit quand même aller cueillir le coton, comme les autres enfants esclaves de son âge ! 20 ans plus tard, Sam est devenu le patron de l'exploitation à la mort de son père et Nat, bien entendu toujours esclave, est également devenu un pasteur dont la réputation en tant que prédicateur est importante. Ayant des problèmes financiers, Sam va louer les services de Nat à ses voisins lorsque ces derniers ont besoin de calmer leurs esclaves : rien de tel qu'un esclave/pasteur qui vienne prêcher la bonne parole qui, à partir des évangiles, consiste à montrer que la situation des esclaves est, somme toute, tout à fait normale. spoiler: Jusqu'au jour où, Sam, perpétuellement confronté à une injustice inacceptable, va finir par se révolter et va fomenter une des toutes premières révoltes d'esclaves de l'histoire des Etats-Unis.
    On peut reprocher à ce film, tourné à Savannah, en Géorgie, un certain manque de souffle en matière de réalisation, mais il a le mérite de générer une émotion qui n'a rien de factice ainsi qu'un grand sentiment de révolte. On retrouve le réalisateur Nate Parker dans le rôle principal, celui de Nat. Une scène particulièrement réussie et émouvante : sur "Strange fruit", la fameuse chanson de Billie Holiday chantée ici par Nina Simone, la vision d'arbres avec des fruits bizarres.
    Yetcha
    Yetcha

    876 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Un très grand film sur une histoire malheureusement peu médiatisée. Passionnant et fort, parfois même très dur et sanglant. On soutient ces anciens esclaves, abusés, maltraités, traités pire que des animaux. Une revanche bien méritée à l'époque grâce à UN homme qui a mené cette rébellion. Massacré et mutilé après son exécution (pas montré à l'écran et c'est plutôt une bonne chose) il devait servir d 'exemple pour les autres. Le début de l'avancée vers la guerre de sécession 30 ans plus tard. Le doublage d'Abd-Al-Malik est bon, mais son phrasé tellement caractéristique qu'on le reconnaît tout de suite et ça fait parfois un peu bizarre car on attend un peu de musique à plusieurs reprise, nous croyant en pleine écoute d'une de ses chansons. Le film est bon, cru et cruel. Pour moi meilleur que 12 years a slave pour parler de films sur le même sujet car il apporte des choses surprenantes et qu'on ne connaissait pas, à la différence du film de McQueen. Pour une première réalisation, Nate Parker fait fort, très fort!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    Excellent, poignant et émouvant. Les acteurs sont tous très bon autant les maitres que les esclaves. Film qui aurait du certainement durer un peu plus longtemps
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Vu exactement le film que j’imaginais, sans surprise, manichéen, calibré, sans mise en scène; je ne comprends pas vraiment son intérêt en fin de compte, les afro-américains ont-ils encore besoin d’exorciser la condition de leurs "ancêtres" ? Les blancs doivent-ils encore s’auto-flageller pour les méfaits des méchants propriétaires ? Il en ressort ce côté profondément anti-humaniste, d’une escalade sans fin, d’un sens ça ne pourrait pas me déranger mais il n’est juste pas assumé, il n’y a pas d’ambivalence puisqu’à la fin on a la vision d’un martyr christique, que le type a changé les choses (en bien ?), mais limite j’aurais aimé voir un peu plus qu’un simple plan à l’arrache du Judas noir, car c’est un peu facile de terminer ainsi pour ensuite te placarder un texte et te couper le sifflet. Et puis globalement c’est trop romancé, trop englobé de violons, trop de ficelles agaçantes, dépeindre une chronique violente de l’histoire des États-Unis pourquoi pas (il y a de la matière) mais autant en faire quelque chose de réellement remarquable, et pas un truc pour quémander des statuettes dorées, ça manque beaucoup trop de couilles, mais c’est aussi ça Hollywood.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 janvier 2018
    film parfaitement réalisé, mérite un oscar, film choc et qui fait réagir avec le contexte actuel aux États-Unis
    David L
    David L

    6 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2017
    Note : 14/20
    Bon Biopic dans l'ensemble avec une histoire touchante sur le thème de l'esclavage, une mise en scène correcte, une interprétation plutôt convaincante ...
    Efoe S
    Efoe S

    23 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Excellent film qui retranscrit une histoire qui résonne de manière très singulière aujourd'hui.
    L'acteur/réalisateur/producteur est juste extraordinaire a l'écran ! A voir absolument pour mieux comprendre l'histoire de notre humanité.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    De facture pesante et académique, le film de Nate Parker est loin de détrôner les dérives racistes du célèbre film dont il adopte le nom pour les exorciser. Il ne renouvelle pas non plus la représentation de l'esclavage, mais offre quelques scènes fortes. Cf. critique complète sur le site d'Africultures
    SteadL
    SteadL

    4 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2017
    Vu en avant première ce premier film de Nate Parker à la réalisation aurait pu être bien mieux. Je m'explique à mon sens il y a trop de violences gratuites dans ce film. Dans les bandes annonces on nous décrit le film comme si la révolte était l'élément le plus important du film au final il n'y a que les 20 dernières minutes qui prennent un sens.malgré ça la photographie est extrêmement jolie
    clint54
    clint54

    25 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Premier film de ce presque "jeune inconnu " de 37 ans déjà qui livre sa version de l'esclavagisme et des fondements sociaux qui vont bâtir cette société Américaine. Nous sommes effectivement loin de la France,mais nous pouvons nous interroger parfois sur l'Histoire, sa force,sa destinée et le chemin parcouru. Une violence existentielle anime ce long-métrage,mais reste toutefois sans exagération. Le film souffre d'un montage classique qui fait parfois retomber l'intérêt. La prise de risque était là, car ce n'est pas le premier film du genre.On s'attache toutefois aux personnages et les décors extérieurs donnent un peu plus de cachet à l'ensemble.Le casting reste solide et convaincant et les deux heures passent relativement vite. Ce n'est pas une coquille vide,le sujet reste sérieux, cependant l'impact est moindre car il s'agit d'un premier film sur une thématique déjà abordée et les quelques maladresses scénaristiques plombent l'intensité dramatique. Un réalisateur toutefois prometteur.
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Avant de commencer, je ne saurai que trop vous conseiller de ne pas céder à la curiosité, parce que notre site préféré Allociné pose la question de savoir qui est Nat Turner. Autant que vous le sachiez, "The birth of a nation" s’appuie sur la vie d’un esclave qui a mené une révolte sanglante en 1831. Mais attention ! N’allez pas voir la réponse complète que le staff du site a cru bon d’apporter. Parce que la fin de l’histoire est révélée, ce qui vous privera de ressentir bien des choses. Car si vous avez réussi au moins temporairement à bouder les avis des internautes, le synopsis, et les anecdotes de tournage, je vous promets que vous allez vivre de grandes émotions. Pour tout vous dire, je suis ressorti de la salle fortement secoué, avec une question en tête : qui est Nate Parker ? Parce que ce gars-là est partout, alors que je ne le connaissais ni d’Eve ni d’Adam. Il a occupé tous les postes possibles et imaginables : réalisateur, comédien, scénariste et producteur. Un travail de titan. Et quel talent ! Pour son premier long métrage, il frappe fort, très fort ! Il fait aussi bien (ou presque) pour sa première réalisation que Kevin Costner avec son mythique "Danse avec les loups", ou Mel Gibson avec "Braveheart", pour ne citer qu’eux. Mais parlons d’abord de ce qui se voit le plus ; le travail d’acteur. Il est bluffant. Il porte littéralement tout le film sur les épaules (c’est le cas de le dire, techniquement parlant). Dans un contexte difficile (on peut même dire barbare) qu’est l’esclavage, il réussit à donner à son personnage une délicieuse candeur, une dévotion inébranlable, une gentillesse comme on en croise rarement. Il lui donne un regard bougrement expressif, dans lequel on peut voir par moments une sourde colère qui sommeille en lui et les prémices d’une révolte latente. Des sentiments refoulés par la lecture de la Bible (tiens donc ! personne s’insurge contre la présence de la religion comme certains ont pu le faire envers Mel Gibson…), laquelle nourrit la grâce qui l’anime, apportée par la foi. Une foi qui lui permet de s’en remettre à Dieu, quelles que soient les circonstances. Et en plus il est capable de pleurer ! Je suis admiratif ! Bon il faut dire qu’il est entouré par une sacrée panoplie de personnages qui lui donnent bien la réplique, à commencer par un Samuel Turner à double facette (Armie Hammer très subtil en fausse brute adepte de l’apparence et du qu’en dira-t-on), la douce Cherry (Aja Naomi King superbe de sensibilité), la taiseuse Elizabeth Turner (Penelope Ann Miller toute en sobriété en spectatrice impuissante), et l’affreux Raymond Cobb (Jackie Earle Haley monumental en chasseur froid et implacable). Ensuite la réalisation : elle est étonnante. Etonnante parce qu’il y a de la violence, de la brutalité, sans qu’on ait forcément de grandes giclées de sang qui traversent l’écran ; mais il y aussi de la poésie qui ressort de ce long métrage, par le biais de plans paysagers absolument superbes. Il y va ainsi de cet immense champ de coton sur un coucher de soleil (ou lever, on ne sait pas trop mais là n’est pas l’important), qu’il y ait des silhouettes en ombre chinoise ou pas. Il y va aussi de ce grand arbre de l’exploitation Turner, avec ses grandes inflorescences retombantes. La réalisation est classique, ce qui est souvent le lot des reconstitutions historiques. Mais elle n’est pas académique pour autant, car il ressort de la mise en scène un parfum de naturel. La photographie est léchée, et le tout est fort bien mis en images par ailleurs esthétiquement soignées, accompagné par une magnifique composition d’Henry Jackman. Les tonalités africaines, saupoudrées de gospel, et d’incantations religieuses nous immergent complètement dans le monde peu enviable des noirs. Ainsi, nous vivons ce qu’ils vivent, et le réalisateur réussit même à arracher aux spectateurs des petits cris d’effroi mal étouffés lors des sévices corporels d'une rare cruauté. Certes le point de vue offert peut être vu comme le symptôme d’un certain parti pris. Gardons en mémoire que "The birth of a nation" se focalise sur un esclave noir en particulier, et que le film a été réalisé par un noir, ce qui est très souvent le cas pour les films du genre. Le montage est irréprochable, et se fait même remarquer par des transitions qui nous font passer à travers de nombreuses années sur un seul plan. Un plan sur une larme suffit pour nous faire passer d’un personnage enfant à un personnage adulte. Au prix d’une documentation poussée, Nate Parker signe un premier long métrage plus que prometteur, potentiellement oscarisable. Mais en raison d’une supposée bêtise dans sa jeunesse, Nate Parker n’y sera pas nommé. Peu importe, le succès populaire d’un film ne se construit pas sur les récompenses gagnées ici et là. A quelques exceptions près. Mais attendez-vous à être bouleversés devant ce qu’a pu endurer le peuple noir déraciné de ses terres, devant la barbarie inhumaine dont est capable l’être humain, en l’occurrence blanc dans ce film. C’est à se demander nous aussi où est Dieu là-dedans… "The birth of a nation" est donc la première claque cinématographique que j’ai prise en pleine face en cette année 2017, auquel je donne un 5/5 parce que Nate Parker a su relever le défi, ce qui n’était pas évident pour une première fois, surtout si on tient compte de l’ambition du projet et de son caractère historique. Indéniablement, il sait filmer, n’oubliant pas les petits détails comme les hémorragies pétéchiales sur un petit plan séquence spoiler: lors de la pendaison au cours de laquelle le condamné s’en remet totalement à Dieu
    . Et puis surtout, il a osé porter à l’écran une relecture de la Bible, une autre interprétation qui a donné le changement de cap du personnage principal, comme on peut la voir à travers l’islam et les événements qui secouent le monde actuel. C’est courageux. Une œuvre totalement assumée, et qu’on apprécie ou pas ce film, ou encore moyennement, on ne peut pas lui enlever ça. Chapeau !
    Georges P.
    Georges P.

    70 abonnés 841 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Un peu déçu globalement par cette réalisation qui se perd parfois en temps morts. Évidemment l'aspect historique est très bien reconstitué mais le parti pris délibéré (méchant blanc, gentil noir) est usant à force des minutes, parfois longues. On regrette aussi l'absence d'explications plus générales sur l'état du pays à cette époque.
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    124 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Il y a dans le personnage de Nate Turner incarné par Nate Parker une fragilité qui se transforme peu en peu en force, en rage, jusqu'à tout dévaster. La mise en scène est à l'unisson de cette plongée dans l'esclavagisme, qui rappelle avec puissance ce que signifie qu'un homme en possède un autre.
    Jiminou76
    Jiminou76

    6 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2017
    Certaines pages de la sordide Histoire ne cessent d'être réinterprétées. Problème, quand tant de génies ont déjà traités le sujets, comment encore réussir à raconter ? En soit le film reste une interprétation solide et intéressante mais après le sublime 12 years a slave ou Le Majordome qui le complète très bien, The Birth of a Nation risque de tomber dans l'oubli, un fait difficilement acceptable tant cette époque ou ces hommes ne le méritent pas. Il faudrait réussir à ne pas faire la comparaison, mais le choc des précédents ne se laisse pas si facilement dissipé. Peut etre faut il maintenant laisser aux chef d'oeuvre faire son travail en marquant les esprits.
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