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    The Birth of a Nation
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    155 critiques spectateurs

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    Xavier T
    Xavier T

    14 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2017
    Une approche inédite au cinéma de la période de l'esclavage qui rallumera à coup sûr en vous la flamme de la révolte contre l'injustice. La vraie liberté est celle que l'on conquiert avant qu'on ne nous la donne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 février 2017
    Un de plus, "The Birth of a Nation" traite de l'esclavagisme et se place une trentaine d'années avant la guerre de sécession. On y découvre le jeune Nat Turner qui se différencie des autres esclaves par ses qualités de "prêcheur". Va alors s'en suivre un épouvantable chemin pour Nat, au cours duquel il devra prêcher auprès des autres esclaves indisciplinés pour les encourager à continuer de se soumettre. Cette route qu'il mène avec son propriétaire Samuel Turner est un véritable chemin de l'horreur, les images qu'on peut y voir sont sanglantes d'atrocités et sont une vrai force pour le film. C'est sans hésiter, le passage le plus intéressant selon moi, le début de la prise de conscience pour le protagoniste. Cependant après cela, j'ai trouvé le temps long... trop long, avant le début de la rébellion. J'ai ressenti un passage à vide et dès lors que la révolte s'est mise en place, le film s'est accéléré et pouf... fini ! Je persiste à croire que le coeur de l'histoire de cet homme, ce situe dans sa rébellion et pas dans tout son cheminement de pensée qu'il eut avant. C'est en cela que le film passe, pour moi, à côté de quelque chose qui aurait pu le différencier des autres du même genre.
    A noter, malgré cela, des images des champs de cotons et des couchers/levés de soleil remarquablement bien filmées. Une bande originale, non trop étouffante, mais juste présente quand il faut.
    Ainsi, "The Birth of a Nation" est, selon moi, un film qui part d'une bonne intention, mais qui a voulu s'adapter aux dictats hollywoodiens, comme un crie pour dire "eh oh je suis là, je traite d'un sujet qui laisse tout le monde d'accord, regardez comme c'est grave" ; le résultat est un film, bon, mais lisse, qui ne se démarque pas. Qui comprend l'histoire d'amour, mignonne, qui attendrie tout le monde et en parallèle de cela, une approche un peu trop "percutante" à certains moments, un peu trop "tape à l'oeil", un peu trop "démonstrative" qui enlève à la spontanéité et l'authenticité du film.
    N'en déplaise, que Nate Parker nous livre ici une belle prestation, tant dans la réalisation que dans son rôle. L'histoire est tellement riche, que le film déçoit un peu en n'appuyant trop sur certains détails et pas assez sur l'essentiel. En se rapprochant, également, un peu trop de tout ce qui a déjà était vu dans le genre, alors que l'histoire pouvait amener quelque chose de différent qui aurait pu en faire un chef d'oeuvre.
    Je terminerai par dire, que c'est un film à voir, pour l'histoire de ce jeune homme que beaucoup ignore et qui mérite d'être connu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2017
    les musique acteurs tout est parfait.On suit bien l'évolution de Nathaniel, de la petite enfance à l'âge adulte, le changement dans sa façon d'être et bien évidemment sa vision personnel sur l'homme blanc.👌 film magnifique à voir absolument !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 février 2017
    Un film poignant sur l'esclavage. Le cheminement de Nat jusqu'à sa révolte est passionnant, toujours guidé par les textes sacrés. Personnellement, j'ai été beaucoup ému par ce film !
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2017
    Il est des films nécessaires pour célébrer et rappeler encore et toujours l'horreur, quand elle s'est historiquement produite. Que des hommes aient été légalement les captifs d'autres au nom d'une particularité, ici la couleur, ailleurs la judéité, parait relever de l'impensable. En faire un film, c'est donner une représentation de l'irreprésentable. Le devoir de mémoire, ce n'est pas autre chose que de faire savoir que parfois la folie gouverne le monde, que des gens se regroupent autour de convictions délirantes. C'est la raison pour laquelle, il s'agit toujours d'être prudent lorsque l'on confie le pouvoir à quelqu'un. Le droit de vote, même si les politiques se décrédibilisent souvent, c'est un moyen de se protéger de la possibilité de laisser advenir l'émergence d'une conception délirante du monde. L'esclavage est un pur produit délirant, le racisme et l'antisémitisme également. Toutes les théories fondées sur la phobie de l'autre doivent être combattues et exclues du débat public. La liberté d'expression ne doit pas s'étendre au-delà des limites de la décence. Ce n'est pas de censure au sens moral dont il s'agit, mais d'un irrecevable plus radical. Les agissements du Ku Kux Klan ont constitué le résidu délirant de ce que Nate Parker expose dans son film. Tout être humain a le droit à sa dignité. Personne ne doit être épargné du respect dû à tout être humain au nom de son appartenance à l'humanité, quelles que soient sa couleur ou ses convictions religieuses. Le courage, la force de dire non se sont exprimés dans le sang. Rendre hommage à ces combats, c'est être intraitable face à toute résurgence de ce passé infâme.
    Diss V.
    Diss V.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2017
    Sujet trop lourd pour un poids plume du Cinema
    Par contre, on reste pas insensible... la souffrance esclaves est terrible, comment se fait il qu'il y a aussi peu de films qui traitent ce sujet ?
    Jero T.
    Jero T.

    2 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2017
    une histoire forte, un casting d'envergure, l'acteur principal porte bien le rôle qui ne devait pas être simple, et l'histoire touchante qui ne laisse pas indifférent.
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 394 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2017
    Poignant de vérité, The Birth of a Nation est un film très prenant avec son lot de scènes dramatiques. Sublime photographie, décors magnifiques et excellents acteurs et actrices.
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    C'est rare à Hollywood, l'esclavage des noirs, ici le réalisateur affronte le sujet sans détours. L'ensemble est plutôt réussi. Ce film rend hommage à tous ces héros oubliés et maudits de l'Amérique.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 janvier 2017
    Nate Parker, réalisateur, producteur, scénariste et acteur principal dans le même film n’envisage rien de bon. En reprenant le titre mythique du contesté film muet de D.W. Griffith de 1915, on voit d’avance que Monsieur Parker a des idées d’égos prononcés. The Birth of a Nation était censé décrire et dénoncer l’esclavagisme en Virginie de 1800 à 1830 mais c’est l’inverse qui se produit. D’ailleurs, nous ne verrons pas grand-chose d’autre que Nate. Tout d’abord car le personnage central se nomme pareil. Ensuite car les mimiques prétentieuses de la bouche du comédien sont prépondérantes. Parler de discrimination ? On a du mal à comprendre comment cet homme noir plus beau, plus propre, plus talentueux, plus intelligent plus courageux, mieux habillé, mieux rasé et qui est même qualifié de prophète, peut exposer une quelconque idée d’égalité et d’intégrité. Trop démonstratif, le film n’est réalisé que pour mettre Nate au-dessus de tous en employant une mise en scène trop larmoyante et sentimentale. Nous sommes d’ailleurs bien heureux que le film n’ait même pas été pressenti aux Oscars, car la mise en scène correspondait à plein nez au style. The Birth of a Nation est un film creux super centré sur Nate Parker, ce héros qui sait lire, prêcher, baptiser, travailler dans les champs de coton, s’interposer dans des conflits, redonner la raison aux blancs, rouler une charrette, hausser le ton sur les blancs, retrouver les jouets des enfants, monter à cheval, se battre, sauver des vies, se faire fouetter sans pleurer, est un bon père de famille, a été désigné par Dieu pour guider le peuple noir dans la Révolution, bref Nate est surhumain, voici son film.
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 janvier 2017
    Un très bon film, nous remettant très bien à notre place quant à ce sujet historique si complexe.
    Avec des scènes qui marquent sérieusement notre esprit, et des situations montrant à quel point peut aller l'être humain, vraiment impressionnant.
    Après au niveau technique c'est très bien fait, je n'ai pas remarqué de problèmes particulier.
    Le scénario lui est bien travaillé, même si il se rapproche de tout les films du genre, ce qui ne lui vaut pas plus que 4 pour moi !
    Angelina.J
    Angelina.J

    36 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2017
    Inspiré de faits réels, ce film est poignant oppressant violent certainement très réaliste, inévitablement comparé à 12 Years a slave, mais le réalisateur et acteur nous raconte parfaitement et passionnément l'histoire de ses ancêtres et se concentre sur l'oppression d'un homme et de sa communauté et nous permet de ne jamais oublier que l'Amérique s'est forgée dans le sang l'oppression, l'insupportable, l'insoutenable, qui a insufflé un besoin de liberté héroïque , remarquablement interprété , qui aboutira quelques années plus tard à la guerre de Sécession.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Esclave lettré, prédicateur à ses heures, Nat Turner se rebelle contre ses maîtres et prend la tête de la première révolte d’esclaves en Virginie en 1831.

    Le slavery movie est devenu un genre à part entière aux États-Unis. Les plus grands réalisateurs s’y sont essayés : Spielberg (« La Couleur pourpre », « Amistad »), Demme (« Beloved »), Tarantino (« Django Unchained »). Un genre immensément populaire aux Etats-Unis où chacun de ces films ont constitué des succès de box-office mais qui rencontre peu d’écho de ce côté-ci de l’Atlantique : « The Birth of A Nation » a quasiment disparu des écrans en trois semaines d’exploitation.

    L’histoire vraie de Nat Turner avait déjà inspiré un roman à William Styron qui lui valut le prix Pulitzer en 1968. Le livre avait suscité la critique de la communauté noire, du fait notamment de l’image complaisante qu’il donnait des esclavagistes blancs et de celle plus ambiguë de Nat Turner et de ses camarades.

    Pareille critique ne saurait être adressée au film de Nate Parker – qui a écrit le scénario et tient le rôle principal. Au contraire, il frise le manichéisme, décrivant des Noirs endurant stoïquement le joug barbare que font peser sur eux des Blancs libidineux, confits en religion et abrutis d’alcool.

    « The Birth of a Nation » ne quitte pas son acteur principal. Enfant précoce, il apprend à lire avec la mère de son maître. Ses dons oratoires le destinent à la prédication – il était néanmoins hors de question à l’époque qu’un noir accède à la prêtrise. Mais sa rage grandit face aux violences exercées sur ses frères de couleur et dont il est le témoin. le procédé est efficace : le spectateur lui aussi sent son indignation croire devant l’accumulation des tortures complaisamment filmées. Aussi la rébellion, quand elle éclate, inspire-t-elle une joie libératrice, malgré ses excès sanguinaires et en dépit de son échec inéluctable.

    « The Birth of a Nation » est un titre subtilement choisi – que les producteurs français ont eu l’intelligence de ne pas traduire – qui fait référence au célèbre film de D.W. Griffith dont il renverse la perspective (Griffith évoquait les conséquences de la Guerre de sécession du point de vue sudiste et faisait l’apologie du Ku Klux Klan). De quelle nation marque-t-il la naissance ? D’une nation où les Noirs se débarrasseront de leurs chaînes ? Ou au contraire d’une nation où des Blancs racistes exercent encore sur des Noirs opprimés une domination intolérable ?
    Michaël L.
    Michaël L.

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 janvier 2017
    Comment peut-on oser faire un aussi mauvais film sur ce sujet après les excellents 12 Years a slave et Free State of Jones?
    Ce film est super mal joué, bourré de stéréotypes et le sujet qui devrait être le sujet de fond n'est traité que pendant environ 20 minutes sur les 2 heures de film. spoiler: En plus, des explications sont manquantes sur comment "l'armée" a réussi à se créer.

    Par ailleurs, j'ai vu ce film en VF car je voulais le voir avant sa déprogrammation et je n'avais pas le choix, la VO n'était plus disponible, le doublage est une réelle catastrophe.
    Un film affligeant.
    Gouchou
    Gouchou

    24 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2017
    Histoire inspirée de faits historiques, The Birth of a Nation raconte la vie et le combat de Nate Turner, un esclave sur un champ de coton qui est également un pasteur. Par son charisme, sa connaissance de la Bible et parce qu'il sait lire, Nate est un homme important sur la plantation. Son propriétaire comprend rapidement qu'il pourrait faire de l'argent en utilisant les dons d'orateur de son esclave en le baladant sur d'autres plantations où des propriétaires d'esclaves paient pour que Nate prêche auprès de leurs esclaves et les oblige à se soumettre.

    The Birth of a Nation est une histoire d'une grande puissance. Tout d'abord parce que Nate Turner est un personnage historique qui a su mener une rébellion et a fait peur à tout l'establishment du Sud. Ce film montre également la vie sur les plantations et l'organisation des esclaves qui ont su se constituer une vie en dehors de la maison de leurs maître. Le spectateur voient comment les choses se passent de l'intérieur. Enfin, la complexité de la relation entre Nate Turner et son maître est également un élément puissant de ce film.

    Le casting de ce film est tout bonnement formidable, depuis l'acteur principal qui est également le réalisateur Nate Parker, en passant par Armie Hammer qui incarne le propriétaire de la plantation, l'inimitable Mark Boone Junior (Sons of Anarchy), Colman Domingo ou encore Aunjanue Ellis. Pour les besoins de ce long métrage tous les acteurs sont ultra expérimentés et d'une justesse dans leur jeu assez incroyable.

    The Birth of a Nation entre dans la lignée des grands films historiques, et notamment des Amistad, The Help, La couleur Pourpre. Toutefois, il lui manque un je ne sais quoi pour entrer dans la catégorie des chefs d'oeuvre. Peut être un manque de rythme qui engendre des petits moments flottement. Si le moment où le personnage flanche et se tourne du côté obscur est parfaitement capté par le réalisateur, il manque ce moment où la tension ne cesse de grimper, et qui aurait probablement donner une dimension supplémentaire à ce long métrage.

    Personnellement, je recommande The Birth of a Nation à tous les amateurs de films historiques mais aussi à tous ceux qui aiment les biopics sur les grandes figures rebelles. Après tout Nate Turner n'est-il pas le William Wallace afro-américain ? Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien entre l'histoire de Braveheart et celle de The Birth of a Nation.
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