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    The Birth of a Nation
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    3,6
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    155 critiques spectateurs

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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Film axé sur l'éveil de de la conscience noire aux États-Unis dans les années 1830, The Birth of a Nation frappe dur et fort dans sa démonstration de la condition des esclaves à l'époque, alternant moments de pure réflexion et grande violence. Moins brutal toutefois que je ne m'y attendais, le film paraît être le pendant, et quelque part le complément, à Twelve years a Slave, dans une approche plus radicale et tranchée. De fait, le parti pris du film ne présente que peu de nuances, frôlant fortement le manichéisme, mais bénéficiant d'une remarquable direction d'acteurs et d'une mise en scène foutrement efficace pour faire passer le message. S'il y a bien quelques longueurs en cours de route, et si hélas le récit en lui-même ne quitte guère une linéarité dont l'issue inéluctable se profile de très loin à l'horizon, le film fait son petit effet.
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2018
    Un beau film fort , dérangeant , sur le sujet régulièrement abordé au cinéma américian de l'esclavage au XIXe siecle, qui ménera à la guerre de sécession. . Souvent très violent , le film cède peut-être au "gore" et à l'insoutenable. Fallait-il être aussi dur et violent pour faire passer le message. Peut-être que l'horreur du sujet nécessite cette débauche de violence.
    La mise en scène est brillante , tout en restant sobre. Les acteurs sont tous impeccables.
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2018
    Grande histoire de rebellion un peu adoucie quand même. Endroits, jeu, tout bon. Extras du DVD expliquent la vraie histoire, très bien. spoiler: Ça semble très mal se terminer mais
    aujourd'hui, plus de gens se font tuer en une heure de folie aux É-U. que de blancs durant cette rebellion. Les africains ont payé quadruple. Terrorisme des deux côtés. Surtout du côté blanc.
    azal3
    azal3

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2018
    Excellent film très prenant. Nate Parker assure dans les deux rôles (acteur et realisateur) On ne peut que lui mettre la note maximale.
    Jérémy J
    Jérémy J

    30 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    Un film très poignant. Qui montre aussi bien la violence physique et psychologique de cette époque envers les afros américain. La musique et la mise en scène sont de bonne qualité. Le plus gros bémol pour moi est sur le personnage principal joué par le réalisateur, que je ne trouve pas au niveau du film malheureusement.
    christophe D10
    christophe D10

    17 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2023
    on peut dire ce qu'on veut sur le cinéma américain mais ils savent quand meme faire de tres bons films et celui ci en fait parti.
    c'est bien fait, efficace et interessant - que demander de plus ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Très bon film sur l'esclavage, ses méfaits.
    La révolte esclavagiste qui suit les témoignagnes de brutalité, et d'abus de la part des maîtres esclaves blancs sur les noirs. Très bon acteur principal.
    VOSTTL
    VOSTTL

    95 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2018
    Des films sur l’esclavagisme U.S, on pense en avoir fait le tour. « Un film de plus » se dit-on. Même quand le sujet n’est pas central mais en toile de fond. « Django Unchained », « 12 years a slave » « Amistad » pour citer les derniers attaquent l’esclavagisme frontalement. « Birth of a Nation » nous relate l’histoire vraie d’un esclave qui sait lire et devient pasteur… pour des Noirs… esclaves ! Il a pour mission d’aller de plantation en plantation apporter la bonne parole pour rendre dociles les esclaves. Ce n’est pas banal comme récit à nous raconter. Les scènes sont fortes et graduellement insupportables. On y voit une jeune fille Noire, une corde au cou, suivre en courant le sourire aux lèvres une jeune fille Blanche. La jeune fille Noire est traînée en laisse comme un toutou. Plus tard, on attaque au burin les dents d’un esclave enchaîné pour le forcer à se nourrir, la bouche obstruée afin qu’il ne recrache pas tout. Une fois de plus, l’horreur nous est montrée. Nat Turner sait lire, on lui en a donné l’occasion. C’est un privilège. On peut dire, en contextualisant l’époque, qu’il est parqué dans une plantation bienveillante comparée à celles qu’il va visiter lors de ses prêches. On a droit à des gueules blanches sans foi ni loi, traitant leurs esclaves comme des bêtes sauvages. Le gros cliché. Mais je le dis souvent, les clichés ont la vie dure et ils sont d’autant plus durs qu’ils traduisent UNE réalité historique abominable qui balafre encore le visage de l’Amérique. Une cicatrice de plus après celle de l’éradication des Indiens. Nat Parker, réalisateur et acteur a mille fois raison de replonger le couteau dans la plaie. C’est pourquoi il y aura toujours cette balafre. Film instructif car je ne connaissais pas ce fait historique. Ce personnage, Nat Turner a eu le cran de prêcher la bonne parole à des esclaves complètement dévastés. Comment peut-on proférer des paroles de paix, d’amour, de pardon à des hommes et à des femmes traités comme des bêtes immondes par des Blancs ? Comment peut-on croire en Dieu alors que Nat Turner est lui-même esclave, lui et sa famille ? Cette foi qu’il a, l’a certainement aidé d’une part à prêcher et d’autre part à accepter sa condition. Lors de ses prêches, il s’est évidemment rendu compte que les plantations visitées n’avaient rien de commun avec la sienne. En soi, le prêche lui a permis de lui ouvrir les yeux. Je le répète, il faut se replacer dans l’époque. Nat en naissant dans une plantation qui avait choisi de jouer la carte de la souplesse permettait aux esclaves de travailler dans des conditions plus dignes. En apparence. Le Blanc souple soit-il devait garder ses distances et frapper si trop de familiarité. Mais la grande majorité des plantations décrites dans la littérature ou dans les films se déroulaient dans des conditions inhumaines. Nat apparaissait donc comme un privilégié. Il savait lire de surcroît. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans le Sud. Apparemment dans le Nord, ce n’était pas trop exceptionnel même si ce n’était pas si bien vu que ça. « 12 years a slave » parle d’un Noir libre de l’Etat de New York. Sans vouloir faire un mauvais jeu de mot, sa condition fait tache dans le Sud non seulement auprès des Blancs mais aussi auprès de Noirs. Avaient-ils conscience que des Noirs pouvaient être libres dans leur pays ? 60 ans avant la guerre de Sécession ? Ne vivaient-ils pas leur condition d’esclave comme une fatalité ? Comme quelque- chose-qui-a-toujours-été-comme-ça ? Et Dieu dans tout ça ? Il est du côté des opprimés ! N’importe quoi ! Mais comment leur en vouloir, ils étaient maintenus dans l’ignorance. L’ancienne génération, les majordomes si on veut, ceux et celles qui étaient admis dans le cercle intime des propriétaires admettaient que leur condition était dans l’ordre des choses. Et ce n’est pas nouveau. Depuis l’Antiquité ! Ceux qui étaient considérés comme privilégiés parce que bien placés étaient réticents à l’idée d’une révolution ou à défaut d’un changement de société. Le domestique de Sam Turner n’approuve pas Nat. A trente ans de la guerre de Sécession. Alors oui, ça me semble surréaliste qu’un Noir qui subit sa condition d’esclave prêche la bonne parole à ses congénères traités comme des moins que rien. Ca me paraît surréaliste que ces esclaves puisent un quelconque réconfort dans la parole de Dieu laquelle est diffusée par un autre Noir esclave. Il sait lire, lui, il doit savoir de quoi il parle. Tu parles ! Nat prend enfin conscience que la Bible n’a pas qu'une seule lecture. La Bible est violente mais à cette violence répond la colère de Dieu. spoiler: Nat va jouer les Spartacus en décidant de libérer les esclaves des plantations voisines à la sienne et va commencer justement par celle-ci. Son bras armé d’un bâton, d’une hache est le prolongement de celui de Dieu, il en est convaincu. Une révolution éclaire vite étouffée mais qui aura eu le mérite non seulement d’exister mais de frapper les consciences à venir.
    Le pire dans tout ça : la guerre de Sécession mettra fin à l’esclavage dans le Sud mais du Sud ou Nord, le fameux soi-disant Nord ouvert n’empêchera pas l’Amérique d’être raciste. De définir des zones pour les Noirs, des zones pour des Blancs. Elle mettra du temps à accepter les mariages mixtes, à accepter que la communauté Noire puissent s’élever au sein de sa société. Oui, la naissance d’une Nation ne concerne pas que les Blancs. Là encore, le contexte est important et confirme mes propos précédents. Le film de D.W Griffith date de 1915. C’est encore frais. C’est la vision d’une certaine Amérique tout juste sortie de la guerre de Sécession, une petite quarantaine d’années auparavant. Nat Parker nous dit que la Naissance d’une Nation s’est faite aussi avec les Noirs. Un film de plus, certes, mais un film instructif ; un biopic de forme classique mais efficace. A voir en V.O évidemment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 janvier 2018
    Je pense que tous les journaux notent mal ce film car il est trop culpabilisant pour des petits journalistes blancs bourgeois. Les trublions de Télérama , les cahiers du cinéma , les inrock s empressent de justifier leur malaise face à l’histoire par un manque d’esthétisme filmique ou un scénario mal habile . Gerbant ! C’est un très bon film et basta !
    moket
    moket

    524 abonnés 4 329 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2017
    Un sujet fort qui aurait mérité d'être traité avec un peu plus de finesse. Il n'en demeure pas moins une belle fresque historique, parfois à la limite du soutenable, qui nous emporte par son énergie et sa dramaturgie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 décembre 2017
    Un très beau film, superbement écrit et joué.
    Nath Parker, réalisateur et acteur, ne sait pas trompé...
    Une histoire difficile, émouvante, à la fois belle et révoltante dont on ne sort pas indemne...
    Un vrai bon film.
    stallonefan62
    stallonefan62

    287 abonnés 2 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2017
    Biopic dramatique qui ne peut laisser indifférent !! Comment ce genre de choses ait pu arriver ?? Certaines scènes sont vraiment choquantes et horribles !! Même si ce n'est pas la 1ère fois que la traite des noirs est montré à l'écran, ce film fait son effet avec une mise en scène efficace mais un peu long
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 décembre 2017
    C'EST LA OUATE. Sois ma liberté, mon Dieu, mon univers, toi que je sers. Au hasard d'une expérience cinématographique, Nate Parker en fait des tonnes et se regarde le nombril. Une scène de bien, et 4 de raté. Le prêcheur exagère, le prêcheur à la ligne, pour une bien étrange et amère récolte. Du sang sur leurs feuilles, du sang sur leurs racines. Regardez bien comme les esclaves ont été mal traité....est ce que j'en ai les larmes aux yeux...non.
    Komodorr
    Komodorr

    133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2017
    J'ai vu beaucoup de films sur l'esclavage de "La case de l'oncle Tom" (plusieurs versions) à Birth of a Nation en passant par Case départ, Amistad et par d'autres films qui n'en font pas le sujet central. Ce film traite d'une histoire vraie mais ne la connaissant pas j'ai de suite pensé qu'avec un tel titre "La naissance d'une Nation" le réalisateur mettait la barre très haute et qu'il fallait que ça suive derrière. "Naissance d'une Nation" c'est d'abord un film de 1915, la guerre de Sécession, deux familles, l'une sudiste, l'autre nordiste, l'assassinat de Lincoln et la naissance du Ku Klux Klan ... J'ai crû que c'était un remake mais si certains éléments sont repris ce n'est pas le cas. Alors revenons en à ce film, un noir esclave, nègre lettré a qui l'on met la Bible entre les mains car "les autres livres sont des livres pour les blancs", spoiler: et ce jeune noir devient prêcheur
    et est utilisé pour calmer/canaliser et faire obéir les autres esclaves dans les autres propriétés car "la parole de Dieu les effraie plus que les coups de fouets".Il y a des bons maîtres blancs et des blancs qui commettent des exactions, meurtres, viols, mutilations sur les esclaves spoiler: et puis on se rend compte que finalement à part peut-être la maîtresse de maison Elizabeth Turner et peut-être Samuel Turner qui pris de remords d'avoir puni son esclave prêcheur (finalement ami de toujours) se bourre la gueule, tous les autres blancs sont suprématistes et d'une cruauté sans nom.
    Il est écrit dans la Bible "tu ne tueras point" mais le prêcheur se réveille un jour se disant que Dieu lui a donné pour mission de libérer son peuple, le peuple noir comme Moïse a libéré les juifs d'Egypte et spoiler: il se lance alors pour la liberté dans un massacre qu'il n'appelle pas vengeance mais avec sa hache mérovingienne il fracasse les crânes de ses maîtres et vient les assassiner jusque dans leur lit. Puis vint un sorte d'opération kamikaze où lui et ses frères noirs prennent d'assaut un fort qu'il appelle Jérusalem et ils gagnent la première charge on ne sait pas trop comment tellement les blancs ont de fusils et les noirs se battent à l'arme blanche. Les fusils deviennent des canons, le prêcheur s'enfuit on ne sait trop comment et les blancs pendent et fusillent des esclaves à tout va tant qu'il ne se rend pas
    . Je vous laisse deviner la suite, spoiler: le film s'arrête sur le visage d'un enfant noir la larme à l’œil qui a plus ou moins trahi le prêcheur si j'ai bien compris ce passage, il devient un homme et est vêtu de l'uniforme bleu des nordistes anti-esclavagistes et se bat aux côté d'un régiment d'hommes noirs
    ... La suite du film pourrait être "Glory "(1989) avec Morgan Freeman, j'ai mis 4 étoiles à "Glory" qui est un film d'une toute autre facture que ce Birth of a Nation dont le titre est hors sujet, qui se veut réaliste mais qui est plein de clichés, qui se veut vertueux mais qui est très prétentieux et qui déforme via son interlocuteur le prêcheur la parole de Dieu. Le combat des esclaves pour leur liberté est noble et très beau spoiler: mais dans les films ça se termine un peu trop souvent en boucherie
    comme dans"Django unchained", ces films trop manichéens mériteraient d'être mieux traités avec plus de nuances et d'intelligence et je ne dis pas ça pour défendre les blancs esclavagistes car cette violence est aussi là pour refléter une certaine réalité dans la dureté de ce qu'était l'esclavage mais parce qu'au final le sujet est souvent abordé de façon redondante et sans véritable clairvoyance; quand le "spectacle" prend le dessus sur la réalité historique sur un tel sujet c'est légèrement dérangeant.
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2017
    Un film traitant frontalement de l’esclavage, c’est suffisamment rare pour être souligné. Malheureusement The Birth Of a nation a le malheur de passer après le fantastique 12 Years a slave qui était un bijou de cinéma. Si le film de Nate Parker se veut plus revendicatif et plus énervé que le celui de Steve McQueen, il est aussi malheureusement moins maîtrisé moins soigné. J’ai trouvé la photo assez curieuse, la musique trop démonstrative, le scénario trop linéaire. Du coup le film donne vraiment l’impression d’être maladroit et mal contrôlé. Pourtant grâce à son sujet et tout de même de bonnes idées (comme son final qui a mon sens est LA grande réussite du film) il parvient à secouer son spectateur ce qui semblait au final être son but.
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