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pfloyd1
128 abonnés
2 107 critiques
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3,0
Publiée le 2 juin 2020
Mieux que le premier, il semble que les erreurs et caricatures du premier volet ont été évités. L'histoire tient mieux la route, on ne s’éparpille pas ici, il est question d'une secte qui terrorise les villageois, le sujet est cerné, l'histoire plus "profonde", on sait enfin quel sera le but du héros. Bon, on continue encore certaines caricatures comme les bruits de coups de poings et pieds bien exagérés, les chorographies sont toujours aussi impressionnantes, d'ailleurs on y retrouvera beaucoup moins de combats aériens qui, à outrance, ressemblaient à des numéros du Cirque Pinder. Les combats sont mieux maitrisés ! Les personnages principaux sont identiques et c'est un plaisir de les retrouver, tous comme les secondaires, charismatiques aussi. La réalisation est bien meilleur aussi que le premier volet, plus de coupures,ni d'erreur de montage, c'est plus fluide. Un bon divertissement qui pourrait encore s’améliorer et qui a retenu les erreurs du premier!
Un plaisir de retrouver la mise en scène incroyable de Tsui Hark, qui joue avec les codes du genre wu xia pian, sous fond d'intrigue politique. Jet Li est mémorable. Les séquences avec le Lotus Blanc, et le combat final, son incroyables.
Un film sur l'histoire de la Chine. On y voit divers aspects historiques qui ne sont pas désagréables car ce me semble être un essai assez réaliste. Jet Li est l'acteur phare une sorte de super-héros qui est en même temps un médecin, une sorte de négociateur et forcément un grand démonstrateur d'arts martiaux. Parfois ces scènes de combats en restant impressionnantes et semblant être un ballet d'acrobates sont un peu longues et répétitives. L'histoire est sinon pétri de bon sentiments et de manichéisme avec les méchants d'un côté et Jet Li, Dr Wong avec sa cousine et son acolyte disciple qui sauvent les enfants et les blessés de l'autre. Un plus : l'humour c'est ce qui me plait je pense le plus dans ces films, un moins : il véhicule je crois des messages idéologiques plus ou moins bien cachés bien que le personnage joué par Jet Li est véritablement basé sur la sincérité et l'intégrité.
Après avoir brillamment mis en scène les origines de Wong Fei-Hong avec Il était une fois en Chine, Tsui Hark continue d'aborder ce personnage et, à travers lui, la Chine du XIXème siècle et les liens avec la société occidentale.
Tsui Hark reprend les mêmes éléments qui avaient si bien marchés dans l'opus précédent, que ce soit les interprètes mais surtout un mélange des genres donnant à nouveau un détonnant cocktail d'action, d'aventure, d'humour ou encore d'histoire. On peut d'ailleurs apprécier ce dernier point qui se montre un peu plus subtil que dans le premier volet, notamment dans l'acceptation d'une culture occidentale avec une dimension humaniste totalement passionnante.
La Secte du lotus blanc brille surtout par ses chorégraphies ainsi que le sens du rythme et de la mise en scène par Tsui Hark. Ce dernier nous tient tout le long en haleine, on est plongé dans l'oeuvre sans jamais en sortir et on vit ces aventures en y étant immergé en plein cœur. Les combats sont majestueux, la reconstitution remarquable parfois savoureusement minutieuse et une bonne alternance entre les différents tons.
L'aspect historique est toujours bien inséré, notamment lorsque Tsui Hark aborde les contestations face à la domination occidentale, notamment par le biais de la fameuse société secrète. Il n'est jamais lourd et nous passionne pour tout cela en mettant bien en avant les doutes et questions au sein de cette société. Jet Li est brillant, comme ses camarades et on ne peut qu'apprécier de revoir David Chiang plusieurs années après La Rage du Tigre.
Se basant sur un aspect historique plus fouillé, Tsui Hark sublime à nouveau Il était une fois en Chine et en propose une suite remarquable où l'on est immergé en plein XIXème siècle au cœur d'un passionnant et explosif cocktail d'action, d'aventure ou encore d'humour.
Le premier volet de la saga m'avait fait une très forte impression, car il parvenait à dire quelque chose d'intéressant sur la Chine, sa colonisation, voir même sur la mondialisation et le tout en étant un film d'action magistral. La richesse débordante du long-métrage, tant thématique que visuelle, devait beaucoup à la mise en scène de Hark, d'une grande virtuosité. Avec cette suite le cinéaste récidive.
J'avais une crainte avec ce second volet, c'est qu'il ne parvienne pas à se renouveler. Et je dois dire que je me suis complétement trompé. Si le précédent se situait à l'aube d'un grand changement pour le pays, ce second volet débute alors que le changement a eu lieu et qu'il fait face à des oppositions, annoncé par le montage brusque de début de film, entre une cérémonie de la secte et un plan sur un train, signe de l'assimilation de l'Occident.
Ce qui frappe, c'est à quel point le film de Tsui Hark est toujours pertinent aujourd'hui dans sa vision du fanatisme, religieux ou non, avec ce que cela implique de victimes collatérales considérés comme justifiable. Ce groupe réactionnaire parvient encore à trouver des échos aujourd'hui.
Toutefois le long-métrage n'est pas exempt de défauts, comme un récit qui s'alourdit d'éléments peu intéressants, à l'image de la révélation du dernier quart ou du triangle amoureux. Il faut aussi noter la mise en scène de Tsui Hark qui, bien que toujours efficace, voir virtuose dans certaines scènes, perd en intensité par rapport au premier volet, rien de grave ni de trop flagrant, ça reste très au dessus du lot, mais j'ai ressenti une petite perte de ce côté là. En revanche, rien à redire sur les chorégraphies, toujours impressionnantes. Mais le plus gros défaut du film reste l'humour. La présence de comique dans le volet précédent n'était déjà pas pertinente, mais restait assez discrète pour être oubliée. Cependant, l'humour est beaucoup plus présent ici, et se révèle en total contradiction avec l'ambition thématique et visuelle du film, allant jusqu'à casser le rythme, à l'image du combat final.
"Il était une fois en Chine II " parvient malgré tout sans mal à être une très bonne suite, mais surtout un très bon film. Des défauts plus marqués que dans le volet précédent l'affaiblisse et l'empêche d'atteindre la force et l'intérêt du premier volet, mais la mise en scène de Tsui Hark et la richesse thématique du film reste de solides arguments pour en faire une oeuvre qui mérite le visonnage.
J'ai largement préféré cet épisode au premier, d'un part parce que le film est beaucoup plus court, de fait on ne s'éternise pas avec des combats inutiles et du montage parallèle qui vient casser le rythme de l'action, en bref on va à l'essentiel et ça c'est vraiment un point positif. Je pense qu'on aurait pu simplement avoir l'intrigue de la secte et pas avoir ce complot avec l'Etat mais bon le combat final est vraiment chouette et c'est pas si gênant. L'autre point fort du film c'est qu'il s'agit d'un Tsui Hark beaucoup moins épileptique, il prend plus son temps, le montage est moins anarchique et plus lisible, tout en conservant l'intensité des combats. Et niveau combat on est servi, ce qu'il y a de chouette avec Hark et Yuen Woo-Ping c'est qu'ils pensent vraiment à l'utilisation du décors et que du coups on a des chorégraphies magnifiques et il s'agit toujours des moments les plus marquant du film. J'avais beaucoup aimé le combat où on découvre le grand méchant et celui avec les échelles mais bon la mythification du méchant était bancale alors que là ça dépote tout. On ne le voit pas de tout le film et on arrive sur cette fin, ce jeu où tout est dans l'agilité, la maîtrise, il faut faire tenir des tables empilées les unes sur les autres, c'est comme dans The Grandmaster où le combat consiste en ne rien casser, c'est grandiose, et puis ce final avec la petite référence à Leone. C'est vraiment la scène marquante du film. J'ai toujours un problème avec cette saga tout de même. On a toujours la thématique du conflit entre modernité et tradition mais c'est très superficiellement traité et puis on a cet humour un peu insupportable à base de pipi et de vomit, ça vole pas très haut, même si d'autres situations sont assez amusantes et font mouche. D'autre part l'intrigue est très balisée mais ce n'est pas le scénario qui importe parce que tout est dans la maestria de Hark et son savoir faire et je dois avouer m'être pris une sacrée dérouillée sur les combats tant et si bien qu'on a pas envie d'avoir cette intrigue, on veut voir Jet Li faire du Kung Fu de Dieu ! Mais les scènes d'actions durent assez longtemps et sont sacrément plaisantes alors pourquoi bouder notre plaisir d'autant plus que Hark est ici moins survitaminé. Après je voyais les combats et je me suis dit "ah là il aurait pu faire ça, ici il aurait pu faire ci" mais c'est parce que je projetais mon propre film alors qu'on a déjà du très lourd sous les yeux.
On retrouve une situation initiale humoristique, on retrouve les combats spectaculaires. Mais cette fois-ci le scénario est plus travaillé, avec deux trames narratives, celle du lotus blanc, et celle du révolutionnaire Sun-Yat-Sen, passage plus impliqué historiquement donc, mais parfois malheureusement un peu brouillon. A mon avis le deuxième volet est bien au-dessus du premier.
Ce deuxième opus offre une histoire qui suit toujours au plus près ces héros. Les acteurs prennent un réel plaisir à faire partie de cette nouvelle aventure. Tsui Hark laisse exprimer son brio même si cet opus est moins impressionnant que le premier.
Après un premier volet légitimement culte mais un peu brouillon (que ce au niveau du scénario ou de la mise en scène) et très, voire excessivement, naïf (pour la retransmission l'esprit de l'époque, pour les personnages ou pour l'humour) , Tsui Hark nous donne une suite que je trouve mieux maitrisé, toujours aussi naïve mais nettement moins brouillonne. Les scènes de combat sont mieux montées, l'histoire est beaucoup plus claire et le fond (la représentation de la Chine de l'époque) est moins chargé. Beaucoup pense (à raison) que les films d'actions sont de véritable école d'apprentissage pour comprendre l'importance de la maitrise de la mise en scène et du montage. Pour rendre un scène de combat compréhensible et appréciable, il faut que chaque élément soit à la bonne place et bien cadré pour que le rythme soit réussi. Le premier Il était une fois en Chine était assez brouillon, surtout pour le combat de fin, le deuxième est mieux monté et le combat final en est alors beaucoup plus plaisant. Bon, il faut compter également le travail du chorégraphe qui accompli une tâche beaucoup complexe qu'on pourrait le penser. Pour les défauts du film, je pense toujours à la naïveté de la représentation de la rencontre entre les cultures occidentales et orientales, à celle donné aux personnages (ex: la romance entre Wong Fei-Hung et sa "tante"), aux événements tragiques ou encore à l'humour développé. Si c'est de l'humour chinois, alors ce n'est plus vraiment un défaut mais je viens alors de me trouver une nouvelle frontière culturel. Dans tout les cas, ce film est un très plaisant exemplaire du film d'arts martiaux Hongkongais que je recommande aux amateurs du genre ou à ceux qui veulent s'y mettre.
Il était une fois en Chine II : la secte du lotus blanc : Une suite pas aussi spectaculaire que le premier. Mais, elle reste vraiment très proche niveau action car c’est toujours aussi efficace. Les scènes d’arts martiaux sont superbement chorégraphiées, très nerveuses avec un réel style. Car, c’est réalisé par Tsui Hark, le maitre du genre. Car, sa photographie est toujours aussi belle et maitrisée. Sinon, j’ai trouvé l’histoire plus divertissant que le premier. Avec cette secte : le lotus blanc qui terrorise le village. Et même si il y a deux, trois longueurs comme dans le premier. Il en reste pas moins bien rythmé. Car, les personnages sont toujours aussi sympas à suivre et il y a une pointe d’humour qui est toujours le bienvenu. Sinon, les acteurs sont eux aussi bon, Jet li est encore une fois rapide comme l’éclaire. Donc voila, un film d’arts martiaux typiquement chinois donc pour les amateurs du genre : ils vont adorées.
Si il est un cran en dessous du premier, "La secte du lotus blanc" n'en reste pas moins un grand moment de cinéma. Accusé de racisme anti blanc avec le premier opus, Tsui Hark prend cette suite à contre pied, dénonçant une chine xénophobe, obligeant son protagoniste principal à lutter aux côtés des blancs colonisateurs. Tsui Hark se la joue plus Sergio Leone dans cette suite, nous faisant attendre le combat final que l'on sait dantesque et qui s'avère au final assez long, ou Jet Li dans le rôle de sa vie affrone à lui seul toute la secte. Ce combat a vraiment eu lieu, Wong Fei Hung est également connu pour avoir affronter trente six hommes à lui seul. Cette suite mixe le premier et le troisième film, s'interessant davantage à ses personnages, et à l'histoire de manière plus formel et propose également plus d'humour. Mais Tsui Hark garde la virtuosité de sa réalisation et les combats sont à tomber par terre.
Tsui Hark rempile pour ce deuxième avec une équipe à peu près semblable, mais avec l'arrivée de l'impressionnant Donnie Yen. La mise en scène majestueuse et les contre-plongées sont au rendez-vous, comme tout bon film de Tsui Hark. Jet Li s'illustre encore une fois, par les chorégraphies aériennes de Yuen Woo-Ping qui nous proposent des combats sensationnels. Un très grand film, digne de son prédécesseur.
Après le succès du premier un an plus tôt Tsui Hark retrouve Jet Li pour un second volet aussi réussi. Toujours inspiré de la vie du médecin maitre Shaolin Wong Fei-Hung ce film raconte donc un fait connu, celui qui a fondé la réputation de Wong Fei-Hung, il aurait en effet battu seul une secte du Lotus Blanc (nom donné à une multitude de sectes)... Si ce fait reste le support du scénario le film reste toujours basé sur l'anarchie politique en Chine confronté à l'impérialisme des occidentaux. Moins bavarsd que le premier sans être moins intéressant, les ingrédients restent tout aussi parfaitement imbriqués les uns aux autres ; humour, kung-fu et politique font donc bon ménage. Bon point également avec une approche sentimentale qui arrive doucement maus surement. Un essai transformé de belle manière pour un film encore impressionnant. Le film évite également totu manichéïsme, pourtant un piège où il était facile de tomber. La saga continue...
Disons d'emblée que l'on ne comprend pas grand-chose aux enjeux politiques et dramatiques... Tout ce que l'on voit, c'est que ça castagne sévère. Et dans ce registre, Tsui Hark (à la réalisation) et Jet Li (au combat) s'y entendent. Visuellement, c'est épatant, spectaculaire, avec de belles chorégraphies qui font honneur au genre (wu xia pian), même si l'on frôle l'overdose à la fin. Cela dit, ça ne suffit pas à faire un bon film. Amis du scénario...
Après le génial "Il était une fois en Chine" premier du nom, Tsui Hark récidive dans le chef d'œuvre avec ce deuxième opus. L'oeuvre est peut-être davantage orientée vers le divertissement et elle perd certainement en grands morceaux de cinéma ce qu'elle gagne en humour, en précision et en mise en scène. Néanmoins, Tsui Hark parvient toujours à conjuguer, avec une virtuosité époustouflante, le lyrisme d'un grand film historique avec le savoir faire du cinéma de divertissement hong-kongais. Sa mise en scène prend aussi du galon, notamment dans un combat sidérant de maîtrise entre Donnie Yen et Jet Li vers le milieu du film. Tsui Hark est décidément un putain de génie.