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fandecaoch
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4,0
Publiée le 12 mars 2014
Il était une fois en Chine II : la secte du lotus blanc : Une suite pas aussi spectaculaire que le premier. Mais, elle reste vraiment très proche niveau action car c’est toujours aussi efficace. Les scènes d’arts martiaux sont superbement chorégraphiées, très nerveuses avec un réel style. Car, c’est réalisé par Tsui Hark, le maitre du genre. Car, sa photographie est toujours aussi belle et maitrisée. Sinon, j’ai trouvé l’histoire plus divertissant que le premier. Avec cette secte : le lotus blanc qui terrorise le village. Et même si il y a deux, trois longueurs comme dans le premier. Il en reste pas moins bien rythmé. Car, les personnages sont toujours aussi sympas à suivre et il y a une pointe d’humour qui est toujours le bienvenu. Sinon, les acteurs sont eux aussi bon, Jet li est encore une fois rapide comme l’éclaire. Donc voila, un film d’arts martiaux typiquement chinois donc pour les amateurs du genre : ils vont adorées.
Tout juste un an après le succès du premier opus, Jet Li retrouve le réalisateur Tsui Hark pour un nouveau film centré sur les aventures de Wong Fei-hung. Cette fois-ci déplacé à Canton, le célèbre docteur va devoir affronter une dangereuse secte extrémiste qui souhaite bouter hors de Chine tout envahisseur par des moyens pour le moins violents. Toujours accompagné de la ravissante Tante Yee (Rosamund Kwan) et de son disciple Fu (Max Mok remplace efficacement Yuen Bao), Fei-hung va également s'accoutumer de plus belle avec le monde occidental qui peuple de plus en plus le pays... Pour ce deuxième volet, Tsui Hark va droit au but en nous livrant un long-métrage plus brut, plus radical et plus mouvementé que le précédent. En effet, non pas que le contexte historique soit ici négligé mais le réalisateur hong kongais préfère nous épargner de dialogues plus politiques et se concentre sur l'action. Le scénario (inspiré d'un réel évènement) s'avère tout aussi passionnant que le premier volet, contenant plus de suspense, de rebondissements et de séquences de combats encore plus impressionnantes, notamment lors de ce double affrontement final opposant Jet Li (toujours autant à l'aise dans le rôle) au dirigeant de la secte du Lotus Blanc, Kung (Hung Yan-yan, doublure officielle de Li par ailleurs), puis face au général Nap-lan, interprété par l'immense Donnie Yen alors encore à ses débuts. Vous l'aurez compris, notre héros aura fort à faire, cette nouvelle aventure approfondissant autant la personnalités de nos protagonistes (en particulier Fu le gaffeur et son attirance pour Tante Yee) mais également dans les échanges culturels entre Chinois et Américains. Ce deuxième volet évite donc de tomber dans la routine en proposant une intrigue plus facile d'accès, riche en péripéties et en humour mais en également en romance, l'attirance entre Fei-hung et Tante Yee s'épaississant de plus en plus, toujours dans la plus intime discrétion. Au final, Tsui Hark réussit à nous épater une nouvelle grâce à une mise en scène toujours aussi envolée et une maîtrise totale d'un scénario diablement épique.
Une suite très inspirée des aventures comico-rocambolesques du bondissant maître Wong Fei-hung, avec des scènes de combat inventives et magistralement chorégraphiées.
Bien que légèrement inférieur par rapport à l’exceptionnel premier opus, « La secte du lotus blanc » s’avère un très grand film du cinéma d’arts-martiaux grâce à ses séquences de combats ingénieux spectaculaires et aussi pour son humour très présent tout au long du long métrage. Jet Li campe avec talent le rôle principal, les décors sont grandioses et le scénario ne manque pas de rebondissements. Une suite qui s’avère donc totalement recommandable.
Si le premier opus était séduisant, cette suite parvient à se faire encore plus charmeuse. Sous ses aspects presque niais, le film parvient néanmoins à diffuser un propos plus subtil quil ny paraît et saura tenir en haleine tout le long de ce merveilleux spectacle. Cerise sur le gâteau, Jet Li se voit ici appuyé dans ses merveilleuses acrobaties par un somptueux Donnie Yen, rajoutant du panache à un film qui nen manquait pourtant pas.
Après le succès du premier un an plus tôt Tsui Hark retrouve Jet Li pour un second volet aussi réussi. Toujours inspiré de la vie du médecin maitre Shaolin Wong Fei-Hung ce film raconte donc un fait connu, celui qui a fondé la réputation de Wong Fei-Hung, il aurait en effet battu seul une secte du Lotus Blanc (nom donné à une multitude de sectes)... Si ce fait reste le support du scénario le film reste toujours basé sur l'anarchie politique en Chine confronté à l'impérialisme des occidentaux. Moins bavarsd que le premier sans être moins intéressant, les ingrédients restent tout aussi parfaitement imbriqués les uns aux autres ; humour, kung-fu et politique font donc bon ménage. Bon point également avec une approche sentimentale qui arrive doucement maus surement. Un essai transformé de belle manière pour un film encore impressionnant. Le film évite également totu manichéïsme, pourtant un piège où il était facile de tomber. La saga continue...
Un plaisir de retrouver la mise en scène incroyable de Tsui Hark, qui joue avec les codes du genre wu xia pian, sous fond d'intrigue politique. Jet Li est mémorable. Les séquences avec le Lotus Blanc, et le combat final, son incroyables.
Mieux que le premier, il semble que les erreurs et caricatures du premier volet ont été évités. L'histoire tient mieux la route, on ne s’éparpille pas ici, il est question d'une secte qui terrorise les villageois, le sujet est cerné, l'histoire plus "profonde", on sait enfin quel sera le but du héros. Bon, on continue encore certaines caricatures comme les bruits de coups de poings et pieds bien exagérés, les chorographies sont toujours aussi impressionnantes, d'ailleurs on y retrouvera beaucoup moins de combats aériens qui, à outrance, ressemblaient à des numéros du Cirque Pinder. Les combats sont mieux maitrisés ! Les personnages principaux sont identiques et c'est un plaisir de les retrouver, tous comme les secondaires, charismatiques aussi. La réalisation est bien meilleur aussi que le premier volet, plus de coupures,ni d'erreur de montage, c'est plus fluide. Un bon divertissement qui pourrait encore s’améliorer et qui a retenu les erreurs du premier!
Après un premier volet relatant de la veille d'un grand changement pour la Chine, avec une ambiance proche d'un Western crépusculaire, ici Hark livre la suite, de l'excellent il était une fois en Chine. Maintenant le changement a eu lieu et il faut s'y adapter, et un groupe de xénophobe réactionnaire a bien l'intention de chasser ce changement personnifié par les "étrangers". Et c'est là que notre héros intervient. Toujours aussi juste, et doué il combat mieux que jamais dans des chorégraphies aussi impressionnantes que bien mises en scènes. C'est absolument génial de voir Jet Li se battre, ça a quelque chose de jouissif à souhait, le talent du metteur en scène n'y est pas pour rien.
Si il est un cran en dessous du premier, "La secte du lotus blanc" n'en reste pas moins un grand moment de cinéma. Accusé de racisme anti blanc avec le premier opus, Tsui Hark prend cette suite à contre pied, dénonçant une chine xénophobe, obligeant son protagoniste principal à lutter aux côtés des blancs colonisateurs. Tsui Hark se la joue plus Sergio Leone dans cette suite, nous faisant attendre le combat final que l'on sait dantesque et qui s'avère au final assez long, ou Jet Li dans le rôle de sa vie affrone à lui seul toute la secte. Ce combat a vraiment eu lieu, Wong Fei Hung est également connu pour avoir affronter trente six hommes à lui seul. Cette suite mixe le premier et le troisième film, s'interessant davantage à ses personnages, et à l'histoire de manière plus formel et propose également plus d'humour. Mais Tsui Hark garde la virtuosité de sa réalisation et les combats sont à tomber par terre.
Après avoir brillamment mis en scène les origines de Wong Fei-Hong avec Il était une fois en Chine, Tsui Hark continue d'aborder ce personnage et, à travers lui, la Chine du XIXème siècle et les liens avec la société occidentale.
Tsui Hark reprend les mêmes éléments qui avaient si bien marchés dans l'opus précédent, que ce soit les interprètes mais surtout un mélange des genres donnant à nouveau un détonnant cocktail d'action, d'aventure, d'humour ou encore d'histoire. On peut d'ailleurs apprécier ce dernier point qui se montre un peu plus subtil que dans le premier volet, notamment dans l'acceptation d'une culture occidentale avec une dimension humaniste totalement passionnante.
La Secte du lotus blanc brille surtout par ses chorégraphies ainsi que le sens du rythme et de la mise en scène par Tsui Hark. Ce dernier nous tient tout le long en haleine, on est plongé dans l'oeuvre sans jamais en sortir et on vit ces aventures en y étant immergé en plein cœur. Les combats sont majestueux, la reconstitution remarquable parfois savoureusement minutieuse et une bonne alternance entre les différents tons.
L'aspect historique est toujours bien inséré, notamment lorsque Tsui Hark aborde les contestations face à la domination occidentale, notamment par le biais de la fameuse société secrète. Il n'est jamais lourd et nous passionne pour tout cela en mettant bien en avant les doutes et questions au sein de cette société. Jet Li est brillant, comme ses camarades et on ne peut qu'apprécier de revoir David Chiang plusieurs années après La Rage du Tigre.
Se basant sur un aspect historique plus fouillé, Tsui Hark sublime à nouveau Il était une fois en Chine et en propose une suite remarquable où l'on est immergé en plein XIXème siècle au cœur d'un passionnant et explosif cocktail d'action, d'aventure ou encore d'humour.