Enfin un bon film pour alan parker après les accablants docteur kellogs ou evita. Superbe épopée d'un famille irlandaise accablée par tous les malheurs possibles , les cendres d'angela est une belle preuve de la vitalité retrouvée de son réalisateur .
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3,5
Publiée le 25 avril 2012
Adaptè d'un best seller autobiographique de Frank McCourt, le britannique Alan Parker raconte l'histoire d'une famille particulièrement èprouvèe par le destin! Le charme d'Emily Watson et l'humour dèsespèrè de Robert Carlyle contrastent avec la grisaille de la photographie (souvent belle) de Chris Connier et Michael Seresin pour rendre encore plus poignante l'odyssèe de ce hèros pas comme les autres! La performance de Carlyle a d'ailleurs suscitè la controverse, car les fans du livre de McCourt n'y reconnaissait pas le personnage du père! Carlyle n'a pas dècidè de faire Malachy McCourt un chic type uniquement pour le plaisir, ou parce qu'il ne voulait plus incarner de mèchant! C'est aussi l'idèe de Parker qui a laissè montrer la peine dans les yeux de ce père de famille alcoolique! Ce type ètait à plaindre, il souffrait! il ne mèritait pas d'être haï et puis son fils, Frank, l'adorait! Et, chose incroyable pour l'èpoque, il n'avait jamais battu ses gamins. "Angela's Ashes" est donc un beau mèlo qui n'eut pas le succès escomptè à sa sortie mais qui reçut malgrè tout quelques nominations et rècompenses en tous genres dans diverses cèrèmonies...
Un bon film sur la pauvreté et la misère irlandaise... 'Les Cendres d'Angela' est un film que je conseille de voir car je le trouve assez marquant (malgré les quelques longueurs) au niveau du scénario et à se qu'endurent les protagonistes ! De plus, les décors sont très crédibles, les personnages sont attachants, et le casting est plutôt bon (surtout Emily Watson qui est superbe dans son rôle)... Un long-métrage à découvrir !
Avec sa réalisation académique "Les cendres d'Angela" semble un film d'un autre temps, mais ce n'est pas là son principal défaut. Il réside dans sa construction : un assemblage de tranches de vie n'ayant que pour seul fil conducteur la chronologie. Tout n'est qu'un empilement de scènes, multiples fractions d'une vie misérable. Et curieusement, alors que le sujet ne pouvait logiquement que conduire aux larmes, il n'y a pas de tension, pas d'émotion, et on ne s'attache pas aux personnages.
Cette triste image qu’Alan Parker nous offre de l’Irlande du début du vingtième siècle passe par une adaptation (trop ?) fidèle d’un roman autobiographique de Frank McCourt. Incontestablement, son traitement très littéraire de ce drame misérabiliste empêche le scénario de s’aventurer sur des chemins houleux ou sur une réelle interrogation sociale, se confortant uniquement dans une splendide reconstitution des sombres ruelles irlandaises et du dur quotidien de ses habitants. Les interprétations du personnage central (l’auteur à trois époques de sa jeunesse) et de ses parents sont aussi indiscutables de la qualité visuelle du film mais ne permettent à faire transparaitre la détresse inhérente à leur situation de pauvreté qui ne trouvera d’issue que dans la religion catholique.
Ma septième incursion dans la filmographie d'Alan Parker et probablement son plus ample film à mi-chemin entre "Le vent se lève" de Ken Loach et "Il était une fois en Amérique" de Sergio Leone. Fidèle à sa thématique abordée tout au long de sa carrière de l'enfermement qu'il soit carcéral dans "Midnight express", schizophrénique dans "The wall" ou encore traumatique comme dans "Birdy", le réalisateur anglais livre une fresque dure, abrupte et très réaliste de l'Irlande des années 30 et de son rigoureux carcan catholique. Traité un peu comme un récit initiatique, une biographie qui revient sur l'enfance difficile de l'écrivain Frank McCourt entre misère sociale, alcoolisme de son père et dures conditions de vie mais sur les notions de sacrifice, de culpabilité. Un casting superbe, des acteurs au jeu d'une justesse stupéfiante à l'image d'Emily Watson, toujours aussi merveilleuse, ou Robert Carlyle. Une véritable claque cinématographique, émouvante sans jamais verser dans la facilité émotionnelle. Un chef d'oeuvre d'une grande poésie mais d'une infinie tristesse.
Magnifique! Alan Parker est un réalisateur que je respecte infiniment pour l'originalité et la diversité de ses sujets mais biensûr pour son extraordinaire don pour la mise en scène et ses choix musicaux. On retrouve ses nombreux talents dans ce très beau drame qui très franchement aurait pu durer 3-4H tant c'est un régal de suivre le destin de ce petit bonhomme. La reconstitution des sordides ruelles irlandaises est exceptionnelle ce qu'Alan Parker nous a biensûr filmées sous tous les angles avec une photographie à tomber par terre. Il n'y a que la scène finale que je trouve un peu trop légère...
Formellement rien à dire, c'est propre, la reconstitution est au poil, le travail du chef op' est remarquable, les images sont sublimes avec des noirs très prononcés. Les acteurs sont bien dans le ton, les jeunes comédiens sont très bons. Mais comme de très nombreux films misérabilistes à oscar, la dramaturgie a été pensé selon une pure logique littéraire et non cinématographique. Ainsi, on pourrait supprimer n'importe quelle scènes du film sans que sa construction n'en souffre, puisqu'il n'y pas vraiment de projet narratif derrière. Le pourtant doué Alan Parker n'a pas su exploiter convenablement le matériaux de base (pourtant un prix poulitzer le bouquin, j'imagine qu'il y avait de quoi faire) ou tout du moins, il n'a pas su plier ce matériaux à son propre art, c'est à dire le cinéma. Même si ce n'est pas ma conception du septième art, je peux comprendre la démarche du réalisateur, certainement écrasé par le poids du livre qu'il adapte, préférant livrer une adaptation académique se voulant respectueuse de l'œuvre de base, quitte à dangereusement supprimer le mot "audace" de son vocabulaire.
Très peu connu dans la filmographie de Parker, et l'on comprend pourquoi, "Les Cendres d'Angela" fait certainement partie des gros ratés du réalisateur britannique. Malgré un synopsis qui donne l'eau à la bouche, ce long-métrage ne peut que susciter un ennui mortel durant plus d'une heure quarante-cinq. Car effectivement, durant les trois quarts du long-métrage les scènes sont exactement les mêmes. Père irresponsable au delà des limites de l'imaginaire, enterrements successifs ne procurant guère d'émotion le tout dans une situation qui n'évolue absolument pas, il est certain que "Les Cendres d'Angela" ne marqueront pas les esprits. En dépit d'un casting plutôt attirant, les interactions sont bâclées et les émotions creuses. Compositeur de légende, le grand John Wiliams se révèle bien peu inspiré. Bande originale vide de sens matérialisant une pauvreté développée durant deux heures vingt, les aires de classiques n'arrivent pas à la cheville des chefs-d’œuvre de son passé. On peut tout de même apprécier la qualité de quelques scènes de fin et surtout de la reproduction des quartiers pauvres irlandais qui est tout bonnement stupéfiante. A part cela, ce n'est ni Robert Carlyle ni Emily Watson qui viendront captiver le spectateur dans cet univers impitoyable. En clair, s'il est bien une œuvre à éviter dans la filmographie d'Alan Parker il s'agit bien de celle-ci.
Cette fois-ci, le ratage commercial n'était pas seulement immérité, mais aussi difficilement explicable. Amendé de son incursion malheureuse dans le burlesque, Parker jette de nouveau son dévolu sur l'Irlande dans un genre nettement moins musical et bien moins authentique, en témoignent l'accent et la langue locaux pas du tout représentés. Mais là où la déconfiture ne se justifiait pas, c'est dans la façon du réalisateur de mettre la pauvreté sur pellicule. Un peu de maquillage pour la saleté, de bons décors bien lugubres et humides ; cela lui suffit pour recréer une alchimie réaliste qu'il prend tout son temps pour développer, en deux heures et demi très linéaires. On en sort avide de sentiments plus positifs, rendant presque grâce à la piété ambiguë de ces pauvres hères telle qu'elle régnait sur cette Irlande affamée, car c'est de là que jaillissait le plus de réconfort.
Niveau reconstitution des quartiers misérables de l'Irlande de la première partie du XXème Siècle, il y a absolument rien à reprocher à ce film. Au niveau du choix de l'histoire, là non plus rien à reprocher car à la lecture du synopsis elle apparaît comme très intéressante. Mais au niveau du traitement, là c'est vraiment autre chose. Avec un réalisateur qui a su mieux que personne prendre les spectateurs par les tripes (il suffit de voir "Midnight Express" pour s'en assurer!) et un sujet idéal pour le faire, on pouvait s'attendre à mieux qu'à un film au final plat et académique. L'ensemble a un peu même tendance à faire trop dans le misérabilisme. Pour résumé, on ne ressent pas la moindre émotion malgré les efforts vains des interprètes. Et pour finir, la BO d'un John Williams très peu inspirée est quand à elle très facilement oubliable. On est très loin d'être devant une réussite.
Parker dresse un portrait dramatique de l'Irlande des années 30 et de la misère.
Une famille d'émigré Irlandais vivant aux Etats-unis décide de retourner en Irlande.
La reconstitution des vieux quartiers est admirable, certains plans force l'admiration comme celle des deux garçons courant sous la pluie.
L'histoire quant à elle, bien que touchante est un peu mélo.
Je pense que la condition humaine de cette époque est vraiment fidèle, il y a le chômage, un père alcoolique irresponsable, des enfants livrés à eux mêmes, la religion.
Un film peut être inégal, certains y verront de l'émotion d'autres y verront du conventionnalisme.