Sarah Gadon et Logan Lerman ensemble dans le même film ? il m’en a pas fallu plus pour que je décide de me lancer dans le visionnage de ce long-métrage. le synopsis par ailleurs, me paraissait fort intéressant, mais la réalité m’a bien vite rattrapé et j’ai aussitôt déchanté.
par où commencer ?
l’ambiance met du temps à se mettre en place, tout comme l’histoire. c’est le premier reproche que j’adresse à ce film. les premières minutes m’ont fortement ennuyées, si bien, que je me suis demandée ce que je faisais là, devant ma télé… je n’y ai trouvé aucun intérêt, que ce soit même pour la mise en scène pas très convaincante. j’ai dû mal avec les films qui mettent du temps à mettre en place l’histoire, mais soit, je me suis forcée à le continuer parce que bon, c’est Logan Lerman et Sarah Gadon qui jouent ensemble.
après de longues minutes presque interminables, l’ambiance générale s’impose aux spectateurs et l’histoire peut enfin débuter. certes, ce n’est pas très intéressant : on suit la vie de Marcus Messner (interprété par Logan Lerman), un jeune étudiant juif dans les années 1950, qui poursuit ses études dans une université de l’Ohio. sur du papier, ça ne vend pas du rêve, mais pourquoi pas.
plus l’histoire s’établie, et plus je me suis ennuyée. plus d’une fois, j’ai été tentée de quitter le film, mais j’ai tout de même (pour je ne sais encore quelle raison) décidé d’aller jusqu’au bout. je voulais être certaine de ne pas être passée à côté d’un bon film, qui traîne en longueur. eh bien… que dire de plus ? je l’ai terminé (par je ne sais quel miracle !) c’était long… mon dieu, que c’était long.
à partir de la scène de l’hôpital, j’ai complètement lâché le film même si je me suis forcée à le regarder jusqu’à la dernière minute. Logan Lerman, bien que j’affectionne cet acteur, ne m’a pas convaincu une seule fois. à vrai dire, je n’ai ressenti aucune empathie avec son personnage insaisissable. on ne sait pas vraiment ce qu’il ressent, et je crois que c’est ce qui m’a finalement gêné et empêché de créer un lien avec lui. je trouve aussi, par ailleurs, que dans ce rôle, Logan Lerman manquait cruellement de charisme, mais ce n’est qu’un détail.
Sarah Gadon quant à elle, m’a plu. ce n’est pas la première fois que je la vois dans un film, je dois cependant reconnaître qu’elle est faite pour ce genre de rôle. elle a interprété à merveille la complexité de nos émotions, et de nos subtiles changements d’humeur. en tant qu’hypersensible, je me suis totalement reconnue dans ses paroles et je dois dire que cela m’a fait du bien. pour une fois que je me suis sentie identifiée et comprise, cela est si rare de nos jours !
toujours est-il, qu’elle a livré une performance incroyable. malheureusement, son duo avec Logan Lerman ne fonctionnait absolument pas pour moi. il y avait comme un décalage entre eux, entre leurs personnalités à tous les deux. quelque chose qui m’a empêché d’apprécier leur « lien/relation ».
les musiques ne m’ont absolument pas marqué. la seule véritable scène que j’ai trouvé intéressante bien que trop longue, reste la scène du bureau avec le doyen. les dialogues étaient bons et les échanges d’une fluidité à faire sourire ou froncer les sourcils. c’est la seule véritable scène où Marcus Messner laisse les spectateurs entrevoir sa personnalité ainsi que ses émotions. c’était une scène intime.
dernier point abordé, parlons des scènes d’intimités. je les aient trouvé franchement inutiles et voire même presque gênantes. c’était long et cela n’ajoutait rien à l’histoire, si ce n’est que de futiles longueurs.
un film auquel duquel j’aurais pu passer à côté, et cela n’aurait rien changé à ma vie.