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1ou2mo
9 abonnés
468 critiques
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3,5
Publiée le 7 février 2018
Bien interprété certes avec une actrice au top de son art mais le mode narratif avec cette voix off omniprésente dessert le film. Celle-ci accentue la longueur et/ou la fait ressentir (2h20 !) notamment ou accessoirement lorsque l'on ne connait pas les règles et subtilités du Poker. Cela dit, cette fabuleuse Bloom si sexy entourée de cette foultitude de joueurs mâles n'a pas la moindre aventure passionnelle à l'écran. Ascète vertueuse plongée dans les méandres des jeux d'argent ?
Le grand jeu est une sorte de biopic romancé. Si l'histoire n'est clairement pas d'un intérêt majeur, ce sont l'audace et l'intelligence de Molly Bloom ainsi que les conséquences totalement imprévisibles de son business qui fascinent. Il faut bien s'accrocher deux heures vingt pour ne pas être largué par les événements tant le contenu est dense. Pas de temps mort, le film file à cent à l'heure. Evitez les pauses toilettes! Ce sont aussi la société américaine, sa justice et le monde des jeux d'argent qui sont écorchés au passage. Les acteurs sont impeccables.
Un film puissant, bien documenté sur l'univers des jeux. Sur les enjeux également politiques concernant les joueurs milliardaires. Une Jessica Chastain flamboyante, à la fois combattive pour elle-même à cause d'une histoire compliquée avec son père, et bienveillante à l'égard de ses clients qu'elle ne veut pas trahir.
Une histoire réelle qui parfois manque de rythme, la BA ayant pu faire penser que la narration serait plus ponctuée d'action. Jessica Chastain prend aisément le rôle, d'autant plus que les plans révélant son décolleté sont nombreux. Au vu de la lenteur du déroulé, le film aurait pu durer moins mais l'ensemble est tout de même agréable à suivre.
J’ai toujours aimé les biopic avec des parcours de vie atypique. J’ai bien été servi, le film est sympa regarder, l’histoire est intéressante et bien réalisé. Bon film mais pas exceptionnel.
Un biopic très propre, et bien rythmé. La construction du scénario est assez malin pour nous garder toujours en halène. Et Jessica Chastain est toujours aussi envoûtante.
Les biopics sont à la mode, certains sont intéressants, d'autres moins...Celui-ci, malgré sa longueur, s'avale facilement d'une traite. L'histoire est sympa, servie par de bons acteurs, le film est bien rythmé, mais il manque un petit quelque chose pour en faire un film marquant. Peut-être que parfois la réalité ne dépasse pas la fiction...
Un film rythmé , ne pas décrocher quelques minutes sous peine de perdre le fil du film.Bon jeu d'acteurs. L'histoire en elle même peut nous faire réfléchir à notre propre définition des limites du bien et du mal ( où est le mal dans la mesure où c'est légal, est-ce que les jeux d'argent tirent vers le mal etc...).
Réfractaires au poker ne passez pas votre chemin. Il n'est pas question ici de développer la passion autour de ce jeu d'argent, seulement de comprendre par quel mécanisme une jeune femme hors du milieu va se faire une place au sommet d'une organisation clandestine. La publicité comparant cette ascension à celle du Loup de Wall Street est tout aussi déplacée, tant il ne s'agit pas d'arrivisme ici. Car l'accusée n'est pas une délinquante ordinaire, elle n'est pas prête à tout pour gonfler les caisses de sa petite entreprise, trop empreinte des valeurs sportives et perfectionnistes enseignées par son père. Ainsi le film s'offre une superbe séquence d'ouverture qui pose les enjeux sur le terrain du hasard, de la destinée contrariée par un infime élément, de la compétitivité exacerbée. Dans le petit business de Molly, nul n'est censé rester sur le carreau, elle se place davantage comme une intermédiaire/médiatrice du jeu qu'en reine du circuit impitoyable. L'originalité réside dans un récit déstructuré, les informations nous parvenant au fil des confidences de Molly (jouée par une Jessica Chastain charismatique) à son avocat (Idris Elba au jeu fin et persuasif), de multiples flashbacks venant compléter le puzzle initial. L'aspect très bavard du film exclura sans doute une frange du public, ce qui est dommage tant ce choix narratif sauve le propos, permet de ne pas s'attarder sur le poker en tant que tel pour mettre en exergue les différentes personnalités, les troubles, les vices, les failles de tous ces joueurs venus s'asseoir aux tables de Molly. Basé sur l'autobiographie de l'intéressée, le film assume le parti pris du refus de la condamnation morale, voire la part de fascination pour cette femme partie de rien pour investir, sans se renier, un milieu d'hommes. Aaron Sorkin, scénariste réputé du monde télévisuel (The Newsroom, À la Maison Blanche), n'a pas oublié un credo essentiel en se lançant derrière la caméra : se baser sur des faits réels n'interdit pas le point de vue.
J'ai bien aimé .... il manque juste un petit truc à ce film, je m'imaginais un peu un "Loup de Wall Street" version féminine mais on en est loin, l'histoire est à la fois trop survolé et souffre de longueur .... il manque de rythme en faite !! C'est dommage, je finis le film avec un goût de "trop peu" !!!
Un bon biopic. Bien joué. Prenant par moment. L’actrice principale est magnifique à regarder, très classe et un charisme de fou. Elle porte le film. Un peu trop long peut être dans l’ensemble
Dans le top 10 des films de l'année 2018. Le film tient en grande partie a Jessica Chastain (sublime) et Idris Elba (trés sobre, ainsi qu'a la construction du film. Enrober avec cela, une trés bonne Ost
"Le grand jeu" s'annonçait comme un Loup de Wall Street féminin, la revanche, parce que les femmes aussi savent s'amuser et mener les nuits de Vegas à la baguette. Je m'attendais donc à pas mal de débauche, d'action, et à une abondance de tout qu'il est plutôt agréable de contempler.
Mais en fait ce n'est pas du tout le point de vue de ce film ! Le sujet, c'est Molly, c'est sa combativité, ce sont les efforts de malade qu'elle fait pour surmonter sa relation avec papa. C'est une guerrière qui en veut, ne laisse rien au hasard et mène ses affaires (à peu de choses près) comme elle l'entend. Pour servir un sujet pareil, il faut beaucoup plus de sérieux que ce que propose ce film. Tout y est méticuleusement fait pour qu'on passe à côté de ce message.
Ce que je retiens de ce visionnage : des poitrines, partout, tout le temps, pour tout, pour rien. Une OVERDOSE de poitrine ! Y'en a un peu plus j'vous le laisse ? 80% des choix de réalisation se résument à : "Comment on peut montrer encore plus de nichon en encore moins de temps ?". Les jolies robes, l'ambiance, le milieu le justifient. Mais le propos s'en retrouve desservi. Le film devient d'ailleurs bien meilleur quand la narration cesse après la scène de la patinoire, lorsqu'enfin on retrouve le vrai sujet du film (les 20 dernières minutes environ).
Le seul choix un peu neuf c'est la narration. Le film est noyé sous un flot ininterrompu de la voix de Molly, qui lit son texte. Mais un film, c'est raconter une histoire, alors au lieu de dire mollement ce qui s'est passé, montrez-le nous. Le résultat est une voix monotone. et beaucoup trop présente, au point d'en perdre des morceaux en route. Parfois ça masque même les dialogues.
Au final : un sujet sérieux et intéressant, une narration bien trop sérieuse, garnis d'images putassières à souhait pour attirer le jeune mâle hormoné. Certains savent rendre passionnants des scénarios insipides, d'autres font le contraire. Un film vite oublié, heureusement très bien interprété notamment par le fantastique Idris Elba. Chastain mérite mieux.
Le film est tourné / monté d’une façon trépidante avec tellement de flashbacks et de mélange des époques qu’on s’y perd. Un parti pris de voix off la moitié du temps le rend un peu lent et surtout long. Jessica Chastain très mignonne promène son décolleté avec un certain talent tout au long du film même lorsque ça n’a pas beaucoup de sens. Idris Elba tient un rôle d’avocat un peu fin et travaillé mais on se demande ce que Kevin Costner est allé faire dans le rôle du père très autoritaire quoi que psychologue ? On croit reconnaitre Mark Zuckerberg dans le rôle d’un milliardaire pervers et manipulateur mais est ce que Zuckerberg joue au poker ? Au final, se laisse voir, sans plus.