AlloCiné
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Votre avis sur Le Grand jeu ?
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Du rythme, Jessica Chastain étonnante même si le rôle n’est pas compliqué, un bon scénario, bref un film irréprochable pour passer un bon moment.
J'ai beaucoup aimé ce film tiré d'une histoire vraie ! L'actrice principale est parfaite , le film rondement mené , tres plaisant !
Une intrigue originale dans le monde du poker et des gros parieurs menait avec succès
Un film à conseiller
Un film à conseiller
Ce film ne serait qu un film classique s il n y avait son actrice principale . Celle ci porte le film car elle est partout de toutes les scènes et aussi en voix off puisqu'elle raconte son histoire . Histoire ahurissante et ..... vraie . Reellement passionnant. on a comparé ce film au Loup de Wall Street . Non cela n a rien à voir .
J'ai été vraiment surprise par ce film qui nous happe dès le début avec sa mise en scène assez virevoltante et originale.
La voix off de l'héroïne permet également de tout de suite prendre le tempo et le ton du film : ça va aller vite!
La suite est tout aussi intense et rythmée. On ne comprend (toujours) rien au poker (malgré des inserts plutôt bienvenus et pédagogiques), mais l'intérêt est autre : c'est un beau portrait de femme, d'une certaine société de privilégiés aussi, de magouilleurs, d'opportunistes, de mâles aussi complètement out, dépassés par leurs propres besoins.
Le réalisateur montrer ici un parcours des plus particuliers, en même temps que sensible et violent. Molly Bloom est une winneuse élevée pour briller ou rien! Elle détonne, tout comme son acharnement à toujours rebondir, créer, imaginer, apprendre et..rester noble dans tout cela!
SI au début, on imagine que cette femme ne pense qu'à l’appât du gain, on comprend vite aussi que son parcours est autre et que sa bataille juridique est une rédemption (elle gardera notamment le silence à l'encontre de ses "clients"). Était-elle si naïve ? Savait-elle au fond d'où ces hommes fortunés tiraient-ils leurs bénéfices ? C'est donc là toute l'ambiguïté du personnage assez atypique, qui dévoile sa féminité de manière agressive, comme une arme pour la respecter au contraire. J'admire cette femme au fond même si son enrichissement reste particulier et peu "noble" d'une certaine manière. Mais c'est aussi une entrepreneuse (d'une drôle d'entreprise!) et un sacré tempérament qui a ses failles, ses doutes et ses peurs, tout autant montrés ici, ce qui rend immédiatement empathique le personnage.
La scène avec son père est une grande scène (avec Costner en bonus qui vieillit comme le bon vin) et permet au personnage d'achever sa reconstruction.
Bien sur le film séduit grâce à son interprète absolument divine : Chastain éblouit et démontre toute l'étendu de son talent. Elle démontre aussi qu'elle sait faire des choix judicieux, engagés, couillus. Molly Bloom c'est qq part elle-même car c'est un portrait de femme moderne, différente, qui ose, bouleverse les codes de la hiérarchie patriarcale et renversent ceux du système (hollywoodien!).
On pourrait craindre de se perdre dans le rythme, l'histoire elle-même vraiment pas simple. Pas du tout et on ne voit donc pas les 2h20 passer. La réalisation est fluide bien au contraire, les flashback sont bien amenés et étayent ce que vit l'héroïne avec son avocat dans le présent (super Idriss Elba décidément charismatique).
C'est donc rare pour un tel sujet assez complexe d'en tirer un visuel aussi claquant, fun, qui sonne vrai, dans un rythme soutenu avec des moments parfois comiques, souvent touchants, tout cela au service de l'histoire et de ce portrait tranchant. Une véritable alternance d'émotions et de réflexion. Un beau portrait de femme moderne.
La voix off de l'héroïne permet également de tout de suite prendre le tempo et le ton du film : ça va aller vite!
La suite est tout aussi intense et rythmée. On ne comprend (toujours) rien au poker (malgré des inserts plutôt bienvenus et pédagogiques), mais l'intérêt est autre : c'est un beau portrait de femme, d'une certaine société de privilégiés aussi, de magouilleurs, d'opportunistes, de mâles aussi complètement out, dépassés par leurs propres besoins.
Le réalisateur montrer ici un parcours des plus particuliers, en même temps que sensible et violent. Molly Bloom est une winneuse élevée pour briller ou rien! Elle détonne, tout comme son acharnement à toujours rebondir, créer, imaginer, apprendre et..rester noble dans tout cela!
SI au début, on imagine que cette femme ne pense qu'à l’appât du gain, on comprend vite aussi que son parcours est autre et que sa bataille juridique est une rédemption (elle gardera notamment le silence à l'encontre de ses "clients"). Était-elle si naïve ? Savait-elle au fond d'où ces hommes fortunés tiraient-ils leurs bénéfices ? C'est donc là toute l'ambiguïté du personnage assez atypique, qui dévoile sa féminité de manière agressive, comme une arme pour la respecter au contraire. J'admire cette femme au fond même si son enrichissement reste particulier et peu "noble" d'une certaine manière. Mais c'est aussi une entrepreneuse (d'une drôle d'entreprise!) et un sacré tempérament qui a ses failles, ses doutes et ses peurs, tout autant montrés ici, ce qui rend immédiatement empathique le personnage.
La scène avec son père est une grande scène (avec Costner en bonus qui vieillit comme le bon vin) et permet au personnage d'achever sa reconstruction.
Bien sur le film séduit grâce à son interprète absolument divine : Chastain éblouit et démontre toute l'étendu de son talent. Elle démontre aussi qu'elle sait faire des choix judicieux, engagés, couillus. Molly Bloom c'est qq part elle-même car c'est un portrait de femme moderne, différente, qui ose, bouleverse les codes de la hiérarchie patriarcale et renversent ceux du système (hollywoodien!).
On pourrait craindre de se perdre dans le rythme, l'histoire elle-même vraiment pas simple. Pas du tout et on ne voit donc pas les 2h20 passer. La réalisation est fluide bien au contraire, les flashback sont bien amenés et étayent ce que vit l'héroïne avec son avocat dans le présent (super Idriss Elba décidément charismatique).
C'est donc rare pour un tel sujet assez complexe d'en tirer un visuel aussi claquant, fun, qui sonne vrai, dans un rythme soutenu avec des moments parfois comiques, souvent touchants, tout cela au service de l'histoire et de ce portrait tranchant. Une véritable alternance d'émotions et de réflexion. Un beau portrait de femme moderne.
Excellent film. Je le conseille à tous et surtout aux amateurs de poker. Le casting est très bien ficelé.
Mon premier film en 2018 et c’est un bon film, tiré d’une histoire vraie, bien écrit avec une héroïne forte et intelligente jouée par Jessica Chastain, excellente.
Tout au long des 2:20 de ce récit passionnant je me suis posé 2 types de questions :
- Pourquoi fait-elle tout ça et quel est son moteur, qui n’est pas simplement l’argent ?
- Qui sont donc ces personnages ultra-connus qui croisent sa route et qui est donc ce monsieur X star de cinéma dont le seul plaisir n’est pas de gagner au poker mais de « briser des vies » ?
J’ai vraiment passé un bon moment et j’en connais un peu plus sur le poker et sa sociologie.
Tout au long des 2:20 de ce récit passionnant je me suis posé 2 types de questions :
- Pourquoi fait-elle tout ça et quel est son moteur, qui n’est pas simplement l’argent ?
- Qui sont donc ces personnages ultra-connus qui croisent sa route et qui est donc ce monsieur X star de cinéma dont le seul plaisir n’est pas de gagner au poker mais de « briser des vies » ?
J’ai vraiment passé un bon moment et j’en connais un peu plus sur le poker et sa sociologie.
Le film est vraiment excellent. Par contre, pour ceux qui ont la maitrise rudimentaire de l'anglais comme moi, je suggèrerais d'aller voir le film en français. J'avais vu "Steve Jobs" en anglais et je suis passé à côté du film à force de courir après les sous-titres ce qui était juste insupportable. C'est la seule chose que je reproche à Aaron Sorkin: son débit de Gatling.
Après Chastain est excellente. Je suis amoureux d'elle comme tout le monde... VDM au passage bordel et fuck à l'aristocrate italien à qui elle a validé sa candidature ! Mais je trouve qu'elle entre dans une zone de confort où elle retrouve des personnages qu'elle maîtrise (Miss Sloane, Interstellar...). Rien à dire, elle est parfaite mais du fait de son pro-féminisme très appuyé, à la vie comme à l'écran, ses propos pourraient perdre à l'avenir de leur puissance du fait qu'elle soit catalogué.
spoiler: J'ai pleuré à la scène du banc avec son père
. Ça faisait tellement longtemps. Que ça fait du bien. Kevin Costner m'a rappelé à quel point c'est un bon acteur et à quel point le star system peut être extrêmement cruel avec les étoiles d'hier.
Après Chastain est excellente. Je suis amoureux d'elle comme tout le monde... VDM au passage bordel et fuck à l'aristocrate italien à qui elle a validé sa candidature ! Mais je trouve qu'elle entre dans une zone de confort où elle retrouve des personnages qu'elle maîtrise (Miss Sloane, Interstellar...). Rien à dire, elle est parfaite mais du fait de son pro-féminisme très appuyé, à la vie comme à l'écran, ses propos pourraient perdre à l'avenir de leur puissance du fait qu'elle soit catalogué.
spoiler: J'ai pleuré à la scène du banc avec son père
. Ça faisait tellement longtemps. Que ça fait du bien. Kevin Costner m'a rappelé à quel point c'est un bon acteur et à quel point le star system peut être extrêmement cruel avec les étoiles d'hier.
Un film intéressant sur les cercles de jeu privés américains. Un biopic qui plaira particulièrement aux amateurs de poker... et de décolletés avantageux !
Beau film d'intérieur , belle interprétation des acteurs, atmosphère poker dans les palaces bien rendu.
Freakin Geek
Pour une première réalisation, Aaron Sorkin signe un film vraiment prenant mais pas encore au niveau des histoires qu’il a pu apporter à David Fincher ou Danny Boyle. Trop classique dans sa réalisation, Le Grand Jeu est aussi très long et très bavard mais ceux qui ont déjà vu The Social Network ou Steve Jobs doivent déjà savoir à quoi s’attendre. Heureusement la vie de Molly Bloom arrive cependant à se montrer suffisamment passionnante pour nous captiver malgré tout, bien aidée pour cela par une Jessica Chastain épatante qui nous régalera aussi bien par ses talents de comédienne que par ses imposants décolletés. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
C’est la presque vraie vie de Molly, ou les vertus d’aller d’échec en échec (dirait Churchill –cité dans le film). A Circé la magicienne, Molly se compare: mais en fait non, les très exclusifs clients de ses tables de poker ont déjà les sens corrompus par le plaisir du jeu, de l’argent et du pouvoir; elle n’est là que pour les servir, et se servir au passage. Personnage rare et ambigu que cette Molly, une trajectoire de vie rare et ambigüe, un quotient intellectuel et physique rare et ambigu, des choix rares et ambigus. Brillante mais du côté obscur? C’est film original et difficile. Le paysage du film est donc constitué de quelques planètes bien à part: la mafia, l’art, les stars, etc, qui s’adonnent au jeu de poker, au jeu d’argent. Et au jeu de pouvoir finalement. Ces planètes ont leurs nababs, et Molly est leur nababesse quand il se retrouvent chez elle pour jouer. Mais même si le film parle beaucoup de poker, son centre reste la vie de Molly: son ascension et sa chute, ou plutôt ses ascensions et ses chutes, puisqu’elle va d’échec en réussite et vice-versa; sa vie qui a pris racine dans l’enfance et qui croise en route des personnages miroirs –comme tout le monde (on s’y retrouve éventuellement). A côté de ces planètes, se trouve l’astre de la justice: c’est un autre aspect du film, qu’on ne quitte pas, et qui constitue en quelque sorte son troisième intérêt (après Molly et le poker). On entre dans le système judiciaire américain, qui est inextricable comme tous ces systèmes d’ailleurs (on a toujours l’impression qu’on ne va pas en sortir vivant) –là, c’est également palpitant, et la fin est si incroyable qu’on se demande si c’est vrai. Évidemment, pour réaliser cela, il fallait être un orfèvre, et un orfèvre sacrément courageux, pour visiter ces mondes compliqués: il s’agit d’Aaron Sorkin (il a déjà raconté ‘The Social Network’, ‘Steve Jobs’). Beaucoup de flashbacks. Ça cause beaucoup (et à la fin on réalisera si Sorkin bluffait ou non!). Mais Jessica Chastain le sert merveilleusement avec ses longs monologues, ses longs silences, ses airs de Circé malgré tout; et l’avocat Idriss Elba aussi. Ces deux personnages n’ont d’ailleurs aucun mal à reprendre leur souffle, à la différence du spectateur moyen –forcément, c’est tout sauf simple cette histoire, ce n’est pas un film léger, et il faut garder toute son attention sans relâche pendant 2h20. Mais c’est tellement bon.
Bienvenu dans le monde de molly ! L'histoire vraie de cette génie de l'organisation de parties de poker . Le scénario est percutant et bien rythmé malgré quelques raccourcis et une fin un peu trop mélo.
Très bon film américain dominé par son actrice titre. Le Grand jeu endosse les codes de films qu'on a vus régulièrement mais qui fonctionnent toujours. Le scénario est très efficace, la mise en scène virevoltante et les comédiens parfaits. C'est assez bavard, donc il faut un peu s'accrocher. Jessica Chastain trouve ici l'un de ses meilleurs rôles. Le film a d'ailleurs un fort pouvoir cathartique tant son personnage est secoué par la vie, en parvenant toujours à s'en sortir.
4,3 - Une prodigieuse histoire très intéressante à suivre et découvrir. Elle est superbement mise en scène et brillamment portée par J. Chastain aussi sublime que talentueuse - Un montage originale apportant du rythme au récit
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