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7eme critique
529 abonnés
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3,5
Publiée le 14 mai 2018
Jessica Chastain, ici sous des allures de working girl et de femme fatale rayonnante, est remarquable dans ce rôle, sans oublier Idris Elba, également impeccable ; ce parcours de vie qui nous est présenté est intéressant, la mise en scène est simple et efficace, mais le film pourra cependant paraître un peu longuet par moments. Quoiqu'il en soit, cette reconversion professionnelle atypique, celle de Molly Bloom, reste passionnante à découvrir.
Un film puissant, bien documenté sur l'univers des jeux. Sur les enjeux également politiques concernant les joueurs milliardaires. Une Jessica Chastain flamboyante, à la fois combattive pour elle-même à cause d'une histoire compliquée avec son père, et bienveillante à l'égard de ses clients qu'elle ne veut pas trahir.
Depuis une bonne vingtaine d'années, Aaron Sorkin concocte pour Hollywood et quelques uns de ses plus grand réalisateurs (Rob Reiner, Mike Nichols, Harold Becker, David Fincher, Danny Boyle) des scénarios remarquablement charpentés où la très forte dimension dramatique le dispute à une structure propice à entretenir un suspense permettant au spectateur de rester accroché à des intrigues souvent très touffues. Aaron Sorkin s'intéresse aux individus à travers leur évolution dans certains milieux qu'ils vont tour à tour découvrir, apprivoiser, dominer puis pervertir avant qu'ils n'en par ricochet soient les victimes. Des univers très codifiés comme l'armée ("Des hommes d'honneur" de Rob Reiner 1992), le monde hospitalier ("Malice" d'Harold Becker en 1993), le sport professionnel ("Le stratège" de Bennett Miller en 2011) ou encore les milieux économiques et politiques ("La guerre selon Charlie Wilson" de Mike Nichols en 2007, "The social Network" de David Fincher en 2010) sont très finement détaillés pour servir de supports à ces intrigues roboratives qui font tout le sel des films commerciaux qui assurent leur fonction ludique tout en proposant une réflexion accessible au plus grand nombre. Ayant déjà goûté à la production de séries télévisées ("Sports Night" , "Maison blanche"), il décide avoir accumulé assez d'expérience pour passer lui-même derrière la caméra afin d'adapter le roman autobiographique de Molly Bloom, jeune québécoise devenue une des reines de l'organisation de parties de poker clandestines après une carrière de skieuse acrobatique stoppée aux portes des jeux olympiques suite à une grave blessure. C'est assez naturellement Jessica Chastain l'actrice phare du moment à Hollywood qui s'impose pour tenir le rôle de Molly Bloom. Les parties clandestines de haut vol sont le lieu de rencontres de tout le gratin où se côtoient hommes d'affaires, sportifs, stars de cinéma et du rap. C'est ce que va rapidement comprendre la toute jeune Molly à force d'observation alors qu'elle est engagée par un riche promoteur immobilier (Jeremy Strong) comme secrétaire mais aussi organisatrice de ses parties de poker. Le goût de l'indépendance se fait vite sentir et Molly profite de son entregent pour monter "sa table". Le succès est au rendez-vous mais aussi les ennuis inhérents aux graves problèmes d'addiction de certains joueurs et à la difficulté de contrôler les nouveaux entrants dans un cercle qui s'agrandit avec les profits. Sans s'en rendre compte, Molly devient le point de convergence de multiples intérêts pas tous très nets qui se croisent dans ses parties. Il n'en faudra pas plus pour que le FBI s'imagine que la jeune femme peut constituer le maillon faible permettant de faire tomber tout un pan de la mafia russe opérant à New York. Le scénario très habilement construit à l'aide de moult flashbacks éclairant la personnalité de Molly et sa progression dans le monde du poker finit par nous plonger dans une situation similaire à celle qui se posa à la communauté d'Hollywood dans les années 1950 quand la chasse aux communistes battait son plein. Virevoltante un peu à la manière du très réussi "Le loup de Wall Street" de Martin Scorsese, la narration déroute par instants mais Aaron Sorkin parvient toujours à recentrer l'attention sur les enjeux principaux. Jessica Chastain offre encore une fois le mélange assez troublant de sensualité et de froideur qui avait fait la réussite du "Miss Sloane' de John Madden (2016). Il faudra tout de même que le recours à cette image désincarnée soit utilisé avec parcimonie sous peine de se voir refuser par le public l'accès à des rôles davantage émotionnels. La photographie assez froide de la danoise Charlotte Bruus Christensen et l'absence d'une musique pénétrante renforce encore la distance que l'on peut prendre avec cette histoire qui aurait peut-être mérité un brin de folie supplémentaire.
Histoire étonnante même si la morale en est discutable. Jessyca Chastain et Idris Elba ainsi que le toujours excellent Kevin Costern nous retrace l'histoire vraie de Molly Bloom qui fit la fortune de bcp de tabloid américain durant des mois dans le debut des année 2000. Un jeux d'acteurs de talents pour une histoire étourdissante.
Bon film, histoire intéressante, je ne connaissais pas Molly Bloom, Jessica Chastain et Idriss Elba très bons dans leurs rôles. Le film souffre cependant de quelques longueurs, et surtout de la modification des personnages. Le portrait dépeint ici de Miss Bloom est celui d’une enfant de coeur, alors que non, certes elle ne pensait pas à mal, mais elle choisit son business par cupidité.
Je trouve que la bonne critique est surfaite. Le synopsis m'avait fortement attiré mais j'ai trouvé ce film un peu compliqué à suivre, pas de rebondissement, enfin bref j'ai très peu adhéré....
J’ai toujours aimé les biopic avec des parcours de vie atypique. J’ai bien été servi, le film est sympa regarder, l’histoire est intéressante et bien réalisé. Bon film mais pas exceptionnel.
A mi-chemin entre "Le loup de Wall Street" de Martin Scorsese et "The program" de Stephen Frears, une success story purement hollywoodienne qui sort du lot en majeure partie grâce à une Jessica Chastain extrêmement plantureuse et magnifiée comme jamais. Au delà de ça, une plongée intéressante dans le monde du poker et de ses dérives obscures comme l'addiction au jeu, à la drogue ou encore la mainmise de la mafia. Une mise en scène efficace mais quelques longueurs un peu lourdes et une dernière partie un peu trop freudienne pour vraiment me convaincre. Pas mal mais sans plus.
Assez virtuose dans sa structure, ambitieux sur le fond et fascinant quant au traitement de son héroïne (formidable Jessica Chastain), voilà un film comme on aimerait en voir plus souvent au cinéma.
Tout repose (et certainement un peu trop) sur la magnifique Jessica Chastain mise en valeur comme jamais. Peut-être que le réalisateur est tombé amoureux d'elle ? Ce ne serait pas étonnant. En tout cas, il a laissé de côté la vraie histoire de Molly Bloom pour la filmer, ce qui fait que Jessica Chastain est plus grande que le film. Par exemple, il n'est jamais expliqué dans le film le montant de ses revenus ? Le montant des droits d'entrée aux parties de poker ? Si c'est le cas, elle devait être plus que millionnaire en dollars. On sait juste qu'elle a perçu une commission sur les derniers mois. Pas d'aventures amoureuses non plus ? Trop de zones floues. Un poil long aussi.
Réfractaires au poker ne passez pas votre chemin. Il n'est pas question ici de développer la passion autour de ce jeu d'argent, seulement de comprendre par quel mécanisme une jeune femme hors du milieu va se faire une place au sommet d'une organisation clandestine. La publicité comparant cette ascension à celle du Loup de Wall Street est tout aussi déplacée, tant il ne s'agit pas d'arrivisme ici. Car l'accusée n'est pas une délinquante ordinaire, elle n'est pas prête à tout pour gonfler les caisses de sa petite entreprise, trop empreinte des valeurs sportives et perfectionnistes enseignées par son père. Ainsi le film s'offre une superbe séquence d'ouverture qui pose les enjeux sur le terrain du hasard, de la destinée contrariée par un infime élément, de la compétitivité exacerbée. Dans le petit business de Molly, nul n'est censé rester sur le carreau, elle se place davantage comme une intermédiaire/médiatrice du jeu qu'en reine du circuit impitoyable. L'originalité réside dans un récit déstructuré, les informations nous parvenant au fil des confidences de Molly (jouée par une Jessica Chastain charismatique) à son avocat (Idris Elba au jeu fin et persuasif), de multiples flashbacks venant compléter le puzzle initial. L'aspect très bavard du film exclura sans doute une frange du public, ce qui est dommage tant ce choix narratif sauve le propos, permet de ne pas s'attarder sur le poker en tant que tel pour mettre en exergue les différentes personnalités, les troubles, les vices, les failles de tous ces joueurs venus s'asseoir aux tables de Molly. Basé sur l'autobiographie de l'intéressée, le film assume le parti pris du refus de la condamnation morale, voire la part de fascination pour cette femme partie de rien pour investir, sans se renier, un milieu d'hommes. Aaron Sorkin, scénariste réputé du monde télévisuel (The Newsroom, À la Maison Blanche), n'a pas oublié un credo essentiel en se lançant derrière la caméra : se baser sur des faits réels n'interdit pas le point de vue.
Avec ce Molly’s game, on assiste à un biopic mais à la sauce Loup de wall street au féminin (version édulcorée) et sur le monde du poker. En gros, comment une ancienne athlète de haut niveau au QI non moins intéressant, élevée dans le code de l’excellence, voit son rêve olympique en même temps que sa carrière s’arrêter net, et comment elle va rebondir en devenant progressivement l’organisatrice des soirées privées de poker les plus courues des USA, jusqu’à perdre pieds et chuter de nouveau (pas au sens propre cette fois ;
Une chose est sûre, la mise en scène est très sympa, mais le flot de paroles et d’explications en voix off, surtout dans les premières 45 minutes du film,peut être quelque peu fatigant en VOST. Ensuite le film prend une autre tournure, moins axée sur la sensualité de Molly et son initiation au monde du poker, mais plus dramatique et plus axée sur sa psychologie, son intelligence et ses déboires avec la justice.
Au final, un bon film, haletant et rythmé sur le monde du poker “clandestin� et sur sa reine Molly, quoique parfois trop bavard. Force est de constater que Jessica Chastain, bluffante, sort le grand jeu coté séduction et constitue le value bet du film. Loin du flop, un divertissement proche du full success ;
Prenez deux acteurs d'exception, Jessica Chastain et Idris Elba, une histoire hors du commun et un scénario palpitant, vous obtenez un excellent film qui vous prend aux tripes du début jusqu'à la fin.
L'histoire vraie de Molly Bloom. Encore que beaucoup d'éléments aient été soustraits, notamment les noms de plusieurs stars amies du réalisateur. Mais le film est pas mal, on voit le personnage de Molly monter dans les échelons de la réussite financière. Un biopic bien monté mais peu intéressant sur le poker et les parties clandestines. Je lui reprocherai son manque de réalisme, son aspect réussite trop facile et son manque d'échecs et de stress dans le personnage interprété par Jessica Chastain. Elle a un jeu trop linéaire et sans émotion, on ne ressent aucune fatigue, aucune prise de drogue ou d'alcool, pas vraiment d'empathie ni de colère. Juste une belle femme présente à l'écran comme l'est la véritable Molly Bloom. Je me suis laissé aller à une certaine déception.
J'ai bien aimé .... il manque juste un petit truc à ce film, je m'imaginais un peu un "Loup de Wall Street" version féminine mais on en est loin, l'histoire est à la fois trop survolé et souffre de longueur .... il manque de rythme en faite !! C'est dommage, je finis le film avec un goût de "trop peu" !!!