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Charles G
34 abonnés
627 critiques
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3,0
Publiée le 10 juillet 2019
Voici la première réalisation d'Aaron Sorkin, jusque là connu pour être l'un des tous meilleurs scénaristes d'Hollywood (A La Maison Blanche, The Social Network, Le Stratège ou encore Steve Jobs). Jessica Chastain, certainement la meilleure actrice du monde, est la tête d'affiche du film tandis que le second rôle est incarné par Idris Elba ; oui, l'attente était donc énorme autour de ce film. Même s'il ne colle pas exactement à la réalité, le film revêt une ambiance assez agréable et prenante, porté par les deux têtes d'affiche qui livrent de très belles performances. Ma déception vient du manque de rythme, et peut-être de quelques longueurs (le film gagnerait à faire une petite demi-heure de moins), de même que des enjeux pour le personnage principal dont on se fout un peu à vrai dire. Or quand vous ne vous inquiétez pas du sort du protagoniste, difficile de trouver un film passionnant. Reste qu'il est de qualité et que rares sont les films autour du monde du poker à sortir depuis quelques années, qui sont de surcroît la plupart du temps des navets.
Dans le genre 'films de poker', Le Grand Jeu ( Sorkin, 2017) n'est pas mal pour plusieurs raisons, mais je ne l'impose à personne : les parties sont très bien mises en scène, on y croit, l'atmosphère est bien rendu, il n'y a pas de fautes techniques (ou pas trop) et les codes sont bien retranscrits ; Jessica Chastain est très bien comme toujours, en organisatrice de parties ; les autres acteurs aussi, notamment l'avocat Idris Elba ; c'est l'histoire vraie de Mollly Bloome passée d’assistante à reine du jeu avant de tomber dans les mains de la mafia russe.
Aaron Sorkin, l'un des meilleurs scénaristes d'Hollywood, se lance dans la mise en scène avec ce film tiré d'une histoire vraie. L'histoire d'une femme, seule contre tous, dans un milieu de machos. Dit comme ça, ça n'inspire rien de bon. Mais Sorkin est un scénariste génial, qui transcende le discours et livre un polar parfaitement construit et dialogué. Une prise de pouvoir et une survie que Jessica Chastain interprète avec brio. Elle porte tout le filme sur ses épaules, dès la tourbillonnante première scène. 2h20, c'est long mais Sorkin sait ménager le suspense. Cette revanche se construit pas à pas, donne une image peu reluisante de Hollywood (coucou DiCaprio et Tobey Maguire) et il est amusant d'essayer de deviner qui est qui. Mais sa narration en fait un vrai polar tendu, complété par le charismatique Idris Elba. Le couple fonctionne à merveille. Une première réalisation réussie, on en attendait pas moins du scénariste de "Social Network".
Un biopic savamment orchestré, qui déroule le tapis vert au service d'une Jessica Chastain convaincante. Entre magouilles, argent et vie de famille, Le Grand Jeu est un drame réussi qui parlera tant aux férus de poker qu'aux novices, grâce à une héroïne qui casse les codes du film de "gangster".
J'ai bien aimé ce film pour lequel j'avais un préavis négatif, et qui se révèle très plaisant à voir. "Le grand jeu" met en lumière un personnage féminin atypique dans un milieu du jeu exclusivement masculin, une femme qui mène des activités illégales jusqu'à la limite de se brûler les doigts. Avec en tête de proue une Jessica Chastain impeccable dans ce rôle de femme au caractère bien trempé. L'ensemble est mené tambour battant, si bien que les 2h15 de film passent plutôt bien.
Pas très original dans sa construction mais l'histoire mérite le détour malgré le trop plein de notion juridique. Un peu trop lourd du coup dans son ensemble.
Univers très prenant, histoire vraie passionnante, et film très bien cadencé, avec sa partie sur la montée en puissance de Molly, puis la partie sur sa descente aux enfers.
Idris Elba est vraiment une valeur sûre montante, et que dire de Jessica Chastain qui est tout simplement ÉPOUSTOUFLANTE de charisme : quelle actrice !!!
Avis personnel. Basé sur une histoire vraie et adapté du livre écrit par Molly Bloom, personnage-clé réel de l'histoire, je ne sais pas quel est la part du vrai, du faux et du "pas tout à fait faux mais pas tout à fait vrai non plus". Je ne donne donc un avis que par rapport au produit cinématographique qui en a résulté. Raconté en voix off par l'héroïne, on a droit au récit presque récitatif d'une vie mouvementée tombée par hasard dans les hautes sphères du poker. Je me suis senti un peu gavé parfois par le souci, selon moi trop présent, de détailler techniquement certaines parties et empoignades stratégiques entre joueurs. Pour qui ne connaît rien au poker, cela doit même être pompant et décourageant au possible: ma femme a capitulé... Il est toutefois très intéressant, parfois même impressionnant et pathétique, d'entendre le portrait psychologique de ces joueurs, de voir leur comportement tour à tour maladif, malsain ou machiavélique lors de bras de fer insensés mettant en jeu des montagnes de dollars. Jessica Chastain/Molly Bloom est remarquable de classe et de sensibilité, de même qu'Idris Elba/Charlie Jaffey, son avocat, est impressionnant de présence et de personnalité. Leurs face-à-face sont des moments très captivants du fait surtout du profond désaccord qui les oppose sur la conduite à tenir lors du procès. Le rythme ne faiblit jamais et l'histoire accroche indéniablement, surtout quand elle déborde sur des connexions maffieuses et sur les tentatives de la Justice de tirer parti de la position inconfortable de Molly Bloom pour lui soutirer des aveux qui la dépassent, semble-t-il. On notera aussi un rôle mineur - en terme de présence à l'écran - pour Kevin Costner. Père de Molly Bloom, c'est sans aucun doute l'éducation rigoureuse donnée à sa fille qui a forgé son caractère et déterminé ses attitudes et son dynamisme d'entreprise, au point de lui avoir appris à aller trop loin parce qu'elle ne pouvait jamais reculer. J'ai beaucoup apprécié.
Le Grand Jeu divise ! Je m'explique, le film possède dans sa besace un tempo du feu de dieu et un scénario rocambolesque haletant, normal Aaron Sorkin maîtrisé ces sujets. En revanche son nouveau rôle de metteur en scène est plutôt contrasté. La direction d'acteurs est bancale, ses ciblages trop appuyés et que dire de son accentuation des méandres de l’Âme Humaine ... On patauge, pourtant le film fonce et fait preuve d'intelligence, la nuance manque mais le caractère est là ! Certaines envolés sont aussi très prenantes et renfloue ses pertes, l'intervention de Charlie Jaffey ( excellent Idris Elba ) lors de l'audition devant le procureur en faveur de sa cliente m'a complètement saisit. Le Grand Jeu est un film qui déçoit de par son potentiel mais qui sur la durée réussit son entreprise de divertissement.
Comme le dit l'avocat en parlant de son livre autobiographique, on a l'impression que ce biopic sur la vie de cette Molly Bloom ne nous raconte pas tout. Beaucoup de facettes de son "métier" semblent occultées. Alors certes Jessica Chastain tient magistralement son rôle, moitié reine du poker , moitié reine sexy de la nuit mais l'histoire laisse trop de zones d'ombre (son succès semble être arrivé d'un claquement de doigts, que faisait-elle de sa fortune? On ne la voit pas flamber ses $ à l'excès. Des relations avec quelqu'un ou une vie chaste, ce qui serait étonnant vu le monde dans lequel elle évolue?). La relation avec son père, pour justifier sa soif de pouvoir et de reconnaissance, est intéressante mais juste évoquée au début puis à la toute fin dans la séance de 3ans de psychanalyse en 3 questions. Bref, on se laisse prendre au jeu des parties de poker clandestin (et J.Chastain y est pour beaucoup), on suit un peu détaché le procès puis le verdict tombe sans émotion et on se dit qu'on ne connait pas vraiment Molly Bloom, même après une séance de 2h20 de poker. C'est dommage, le début paraissait plus prometteur.
L’histoire vraie de Molly Bloom a tout d’une fiction. Championne de ski acrobatique de haut niveau, elle arrête le sport après plusieurs blessures, puis devient l’assistante personnelle d’un millionnaire capricieux et tyrannique. Très vite, elle décide d’organiser elle-même des parties de poker : les plus importantes personnalités du show-business et du monde des affaires vont se retrouver autour de sa table, misant des sommes astronomiques. Elle devient alors la plus grande organisatrice de tournois de poker privés aux Etats-Unis, jusqu’à son arrestation par le FBI en 2013…
Le scénariste Aaron Sorkin, qui réalise son premier film, tire de ce destin exceptionnel le récit d’une travailleuse passionnée. Ce film est celui d’une femme, Molly Bloom, incarnée par une Jessica Chastain impériale, qui se métamorphose à chaque plan. Dès la première seconde, c’est Molly qui narre son histoire. Transpire une certaine vision de l’individu au regard de la société : elle se décrit par ce qu’elle fait et dit, et non pas par ce que les autres veulent voir en elle. Il était déjà question d’honnêteté et d’exigence morale dans le précédent rôle-titre de Jessica Chastain, Miss Sloane de John Madden. A nouveau, l’actrice américaine incarne une femme forte et décidée, loyale, cherchant à dépasser ses propres limites. Jouer toutes les cartes que l’on a en main à chaque moment de sa vie, de la même manière que l’on fait tapis au poker, tel serait le credo de l’héroïne. Cette manière de vivre avec vérité et intensité trouve son expression dans ce que le film réussit le mieux : le montage et les dialogues, qui ne sont pas sans rappeler The Social Network de David Fincher, qui a valu à Aaron Sorkin l’Oscar du scénario. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/01/08/mollys-game/)
Première réalisation du scénariste de l'excellent Social Network dont on retrouve ici le style : dialogues incisifs, montage mitraillette, réalisation enlevée... L'histoire : l'ascension et la chute d'une femme dans l'univers du poker clandestin, entre Los Angeles et New York. C'est brillamment écrit, captivant, électrisant. Mais le film a aussi les défauts de ses qualités : parfois soûlant par son rythme effréné, psychologisant, pas toujours limpide. Sur le fond : un bon portrait de femme, ambigu, servi par une Jessica Chastain très en forme, et un tableau cynique de la culture de la gagne aux États-Unis.
Cela avait pourtant commencé sur les chapeaux de roues avec une introduction sur fond de ski magistrale ! Mais le reste m'a passablement ennuyé. Cette histoire ne m'a pas passionné malgré tous les artifices pour qu'elle le soit. Elle est trop classique, trop académique, si bien qu'on ne ressent rien. De plus, l'intrigue est assez touffue et décousue et tourne vite en rond. Tout devient vite répétitif et redondant et c'est extrêmement long si bien qu'on suit le film sans grand engouement, tel un zombie. Une interprétation éblouissante de la charismatique Jessica Chastain, immense actrice et tellement envoûtante avec sa longue chevelure de couleur bronze, en sculpturale et ô combien sexy femme forte et indépendante, Maîtresse des lieux ! Idris Elba est également solide, comme toujours.