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dominique P.
844 abonnés
2 027 critiques
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4,5
Publiée le 4 janvier 2018
Je n'avais jamais entendu parler de cette histoire. J'ai trouvé que ce film est vraiment très bien fait. C'est très prenant et palpitant. Aussi cela fait vraiment réfléchir sur la société, l'argent, les apparences, le capitalisme, les choses qui font changer le cours de la vie d'une personne, la famille. Cette femme a la particularité d'être intelligente et courageuse. spoiler: Si elle s'est foutue dans tout ce merdier c'est en raison d'un accident idiot en compétition de ski puis après elle a eu le malheur de tomber sur un patron qui organisait des parties de poker et qui s'est montré ordurier avec elle.
A la base elle se destinait à faire carrière dans le ski, puis suite à son accident à faire des études de droit puis une carrière dans la justice.
Comme quoi des accidents ou des mauvaises rencontres peuvent changer le cours de la vie.
Il faut bien avouer que le personnage de Molly Bloom est d'une condescendance et d'un narcissisme rarement atteint. Mais le pire c'est cette propension à se justifier et à s'auto-psychanalyser avec notamment à une séance express de psychanalyse longue et ennuyeuse qui a dû certainement plaire à l'égo de Molly Brown. Dommage... Et pourtant, il s'agit évidemment d'un bon thriller, efficace à bien des égards mais assurément surestimé en tant que tel. Dans le genre on a fait bien mieux, bien plus flamboyant dans la forme, bien plus extraordinaire dans le fond. Site : Selenie
Issu de l'histoire de Molly Bloom, ex-skieuse qui s'est introduite de façon fulgurante dans les milieux du poker clandestin, "Le Grand Jeu" est symptomatique du passage chaotique d'un très bon scénariste à la réalisation d'un film. Aaron Sorkin, qui a écrit les histoires de "Steve Jobs" ou "The Social Network" (deux biopics de niveau différent mais valant chacun le coup d'oeil), adapte ici une success story à l'américaine qui voit l'ascension d'une jeune femme dans un milieu radicalement masculin où la frontière du légal devient floue. On se souvient, forcément du "Loup De Wall Street", le célèbre film de Scorsese sur l'univers des traders et on ne peut s'empêcher de faire quelques analogies entre ces deux films, chacun d'entre eux s'intéressant à ces inconnus profitant de l'opacité de la loi pour devenir riche et puissant. Si tous les deux bénéficient d'une solide histoire et d'un personnage central irradiant totalement l'écran, l'hystérie et l'opulence de la réalisation de Scorsese manque ici cruellement. "Le Grand Jeu", c'est la réussite d'un scénariste ayant la totale maîtrise de son matériau d'origine pour en faire un film. La double-narration entre l'histoire de Molly racontée par Molly et les scènes se déroulant autour de son procès s'imbriquent parfaitement bien et permettent au cinéaste de jouer sur la vérité de ce que l'on voit à l'écran lors des scènes de flash-back (où ce que nous voyons est racontée par le personnage principal) et ce qui s'est réellement passé (lors des interactions entre Molly et son avocat où ce dernier tente de remettre sa cliente sur la voie de la vérité). Le film devient alors extrêmement prenant grâce à ses méandres scénaristiques qui réussissent l'exploit de nous montrer Molly Bloom dans toutes les scènes sans que l'on puisse vraiment comprendre le personnage. "Le Grand Jeu" devient alors une mise en abîme maîtrisée d'un réalisateur qui tire les ficelles de l'histoire d'une femme qui tente de prendre le dessus sur le spectateur en le menant vers de fausses pistes. Mais un film tout à la gloire d'un personnage ne doit cependant pas tomber dans quelques écueils. Ici, difficile de donner une véritable substance aux personnages secondaires. Vu uniquement à travers le prisme du personnage central, ces derniers deviennent les marionnettes d'une narratrice toute puissante et n'existent que pour elle et non pas pour leur environnement. De plus, la mise en scène est trop sobre pour une histoire de ce calibre et très peu de mouvements de caméra (autour d'une table de poker, il y avait pourtant matière) restent à l'esprit. Un bon film, une bonne histoire mais Aaron Sorkin a encore un peu de chemin avant de maîtriser la réalisation d'un film.
Même si je n'ai pas compris toutes les subtilités sur le jeu de poker, j'ai passé un très bon moment de cinéma avec une Jessica Chastaing au sommet de son art. Idriss Elba est excellent dans un rôle inhabituel d'avocat.
Avec le trio Jessica Chastain, Idris Elba et Kevin Costner, on pouvait s'attendre à un film puissant et captivant dans l'univers bien particulier des parties de poker clandestines. Le casting est effectivement impeccable, de ce côté là, pas de souci. Par contre, plusieurs défauts m'ont vraiment gêné. Tout d'abord l'histoire proprement dite ne m'a pas emballé, je n'ai pas trouvé passionnant le fait de s'intéresser à toute la vie (via de nombreux flash-back) de cette femme surdouée ayant trempé dans l'illégalité pendant des années et tentant de se faire innocenter suite à son arrestation. Ensuite, le film est très bavard (l'héroïne passe son temps à parler en voix off), les protagonistes possèdent un débit de paroles ahurissant un peu usant à la longue. Beaucoup de termes techniques de poker sont utilisés sans trop se soucier si le spectateur capte ou non. Mais par-dessus tout, c'est long, très long, trop long (2h20). Un ensemble final très tiède du coup. --> Site CINEMADOURG
Il est difficile de ne pas « voir » le style Sorkin à l’écran avec des dialogues aussi endiablés, un rythme frénétique et une bonne dose d’intelligence. C’est à la fois brillant et en même temps surfait, tellement le réalisateur laisse peu de répit au spectateur quitte à provoquer une overdose de style. Par moment, on aimerait que le récit ralentisse le rythme au lieu de courir après le temps tel le lapin d’Alice au pays des merveilles. Donc fatigant, certes, mais aussi un beau morceau de cinéma.
Film intéressant mais très politique. Pas assez focus sur le poker en soit, mais plus sur le procès. Les acteurs sont plutôt bons dans leurs interprétations
Franchement c’est un bon film, très bien écrit et réalisé, avec une Jessica Chastain au sommet de son art. Le scénario est bien construit, et présente une complexité que je ne soupçonnais pas au début. Et comment ne pas résistait devant le côté féministe et politique du film ? Le Grand Jeu, c'est le portrait d'une femme qui impose sa loi dans un monde d'hommes. La plus grande qualité du film s’est d’explorer le pouvoir féminin, et de mettre en avant Jessica Chastain (encore une fois son interprétation est parfaite, je pense qu’elle a toute ses chances pour une nouvelle nomination aux Oscars).
Premier film en tant que réalisateur du scénariste à succès (The social Network, Steve Jobs) Aaron Sorkin. Annoncé comme le Loup de Wall Street au féminin, Le Grand Jeu n’a strictement à rien à voir avec le film de Scorsese à mes yeux. Pas le même milieu, pas les mêmes enjeux…Tout est solide ici. La mise en scène, serrée, tendue, élégante. Le scénario, un peu ennuyeux au début, surtout si on ne connaît pas le poker, mais on est très vite pris par le récit et le suspens (inspiré d’une histoire vraie que je ne connaissais pas). On a même parfois un peu d’émotion. Et puis la sublime Jessica Chastain. On parle déjà d’un Oscar pour cette prestation. Personnellement, même si elle est impeccable ici et parfaite pour le rôle, je l’ai déjà trouvée meilleure par ailleurs (dans Miss Sloane par exemple début 2017). Le reste de la distribution est également convaincant, d’Idris Elba à Kevin Costner en passant par Michael Cera ou Chris O’Downd. Au final, Aaron Sorkin a fait du bon boulot, c’est calibré et sans surprise mais c’est prenant et on ne s’ennuie pas. Efficace donc. On attend tout de même la suite pour nous convaincre définitivement...
Janvier c'est la saison des biopics. Alors allons-y gaiement. Aaron Sorkin dégaine sa première réalisation après plusieurs scénarios (tous des biopics) qui ont assez bien porté leur fruit. Pour la première fois, il brosse le portrait d'une femme, forte celà va sans dire. Surdouée, intelligente, brillante... On va y revenir. Côté réalisation notre épatant scénariste choisis un style qui en met plein la vue et a fait ses preuves (le Loup de Wall Street en tête, mais tout le monde n'est pas Scorcese...), que l'on retrouve bien aussi dans un de ses bébés The Social Network. C'est sympa j'ai envie de dire et ça fonctionne ô combien facilement. La scène d'ouverture est sensass, on valide ! Surtout et je me répète, qu'il s'agit d'une femme, avec une épopée originale, bigger than life qui surfe entre strass, paillettes et droit chemin. Tu m'étonnes qu'Hollywood ai foncé dedans ! C'est du typique rêve américain, avec le côté bien manichéen qui, j'avoue, baisse un peu l'intérêt du film. On nous vend l'histoire d'une femme plus intègre que le messie, qui tout en fréquentant les pires crapules du capitalisme, ne se paye qu'en pourboires, ne se drogue que pour rester éveillée et n'a pas de vie sexuelle... Sûrement, mais j'ai du mal à y croire. Et le fait que le ton du film insiste dessus est un peu trop condescendant à mon goût. Et pour encore plus attenuer le tout, le fait de sortir les violons avec Kevin Cosner ça m'a aussi bien agacé... On sort des codes du genre pour tenter une approche plus film familial mais c'est un peu à côté, mon avis. Sinon c'est fun, bien interprété, bavard sans être barbant. Rare sont encore les films utilisant une voix-off en discontinue qui fonctionne aussi bien mais là ça sert plutôt totalement le schéma type. À voir pour Jessica Chastain et l'incroyable destinée qu'elle incarne... Et puis pas de fusillades, pas trop de sang et pourtant... Ça a son lot de... Badass ? Ok les jeunes ça ne se dit plus merci.
Une très bonne actrice une intrigue intéressante et une femme fidèle à ses principes qui se bat contre à peu près tout le méchant mode des hommes ...et qui gagne... presque trop beau pour être vrai
Pour ce premier film de 2018, je joue la sécurité. Pas beaucoup de surprise en effet avec le premier film d'Aaron Sorkin, mythique scénariste des quatre première saisons de A la maison blanche (et accessoirement de quelques films, comme Steve Jobs ou The social network).
On sait pour quoi on vient. Un scénario un tout petit peu alambiqué, des dialogues copieux parsemés de punchlines, et un vrai récit.
Jessica Chastain est absolument renversante, les autres acteurs sont très bien (Idriss Elba en tête), et il est vraiment difficile de ne pas se laisser emporter par cette histoire abracadabrante - et néanmoins vraie, comme souvent.
Sans être parfait (la mise en scène est ... hétéroclite), Le grand jeu est bon film de début d'année, qui n'a pas d'autre objet que de nous distraire en nous racontant une histoire étonnante.
Je le conseille pour ce premier mercredi de sorties.
Un film construit sur un scénario très intéressant et avec rebondissements et psychologie. Les dialogues sont à la hauteur d'un casting excellent ! Le réalisateur a su doser ses sujets spoiler: comme la drogue, la corruption etc, pour rester concentrer sur le sujet principal : le jeu. Malgré quelques longueures et des personnages annexes ralentissant le rythme, c'est un bon film : A VOIR !
C’est bien mais long, très long. Et ennuyeux. Cette histoire ne mérite pas un film à mon avis. Chastain est peut être très bien et j’aime beaucoup l’actrice mais ce personnage ressemble beaucoup trop à ceux de zero dark thirty ou miss sloane.