Tres inegal, certaines parties sont intéressantes, d'autres pas du tout. Globalement c'est surtout trop long, les dialogues avec l'avocat sont grandiloquents, surjoués. La scène du père "psychologue" qui mesure sa réussite à la profession de ses enfants est ridicule. Bref je n'ai globalement pas aimé, et surtout pas les faux seins enormes et ridicules de Jessica Chastain
Tiré d'une histoire vraie, on ne peut qu'être fasciné par la vie de Molly Bloom interprétée par l'excellente Jessica Chastain. Pour ceux qui ignorent le poker, certains passages leur échapperont totalement ! À part ça, le scénario, calqué sur la vie réelle et masquant cependant les personnages secondaires très connus, donne envie de connaître le dénouement. Idris Elba est excellent dans son rôle d'avocat, tellement qu'on aimerait faire appel à ses services pour nos propres démêlés avec la justice. J'ai noté une étrangeté lorsque l'héroïne évoque l'histoire de Matthew Robinson, 2e du 200m aux JO de Berlin en 1936 derrière Jesse Owens. Comment aurait-il pu pulvériser le record olympique en arrivant 2e ?! Les références à Circé, et aux sorcières de Salem, mériteront une recherche après le film.
Le film est correct, peut-être un peu trop commenté par la narratrice. Intéressant de connaître son parcours même si ça reste juste des trafics pas forcément intéressants puisqu'elle ne mène pas la grande vie... (comme on a pu le voir dans d'autres films où ce sont ces messieurs qui gagnent des millions) Comme quoi le rapport à l'argent est plus sage et plus avec des appréhensions/remords chez les femmes ! 3,6/5
Je ne suis pas féministe mais j'aime beaucoup voir des femmes tenir tête aux hommes (j'ai un caractère épouvantable) et qui, parfois, s'en sortent encore mieux qu'eux. Bien interprété ce film où l'on retrouve Kevin Costner et Idris Elba (dans un tout autre rôle que celui dans la série "Luther"). Une histoire surprenante qui sort des entiers battus et bien menée à l'écran. Jessica Chastain est parfaite et le scénario, bien construit et avec des moments forts, emmène le spectateur au cœur de cette histoire vraie. Je le conseille vivement.
Tout réside dans le rythme, le tempo que nous offre le metteur en scène. On pourrait voir un film bio, fleuve, cul cul et long à souhait, mais le montage nous offre dès le départ une perspective de cette vie, qui prend des bosses, se ramasse, se relève et repart. Tout le film est construit comme un film d'action sans bagarre, cela va vite, pas de temps mort, au risque de s'ennuyer sur une enquête, alors on fait du volte face avec le passé, la voix off de Molly, de son plus jeune âge, à son ascension dans le milieu du jeu, jusque sa mise en accusation. Même si l'on ne comprend pas toutes les subtilités du poker, on voit bien que c'est un jeu de faux semblant, le rêve américain à porté de main, la fortune, une vie de luxe; mais est-ce au prix de tous les sacrifices que l'on doit créer sa vie afin de la réussir, la réussite ne se fait pas qu'à travers l'argent. Sans être moraliste, la scène entre Costner et Chastain dans central park nous donne un début de réponse sur les motivations de cette vrai Molly, est-ce vraiment cela qui l'a motivé...
"Le Grand jeu" est un film divertissant avec une histoire plutôt intéressante et Les personnages sont sympas. J'ai trouvé que la première partie du film est dynamique mais la deuxième partie devient un peu long et très plat.
Un film très long et soporifique. Ça dure 2h20 min et on le sent. Jessica Chastain est certes très bonne dans ce rôle mais qui n'as pas suffit à attiser mon attention. Dommage !
Que dire de cet excellent film si peu connu ? Quelle histoire ! Quelle femme ! Bravo. J'adore l'esprit girl power du livre. Surtout que c'est une histoire vraie. Jessica Chastain est juste sublime et qu'elle interprétation ! Ça m'a donné envie de jouer au poker !
Le film est vraiment long, même si l'histoire pourrait tenir en mode téléfilm d'une heure et demie. Malgré la longueur, l'histoire avance continuellement. Le jeu d'acteur et la vf sont tellement bons qu'on tient facilement du début à la fin. On ne voit pas le temps passer. Une grande partie du film se fait en voix-off par la personne qui raconte son histoire. C'est plutôt bien tourné dans l'ensemble, il y a de bonnes scènes.
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5,0
Publiée le 26 juillet 2020
Molly's Game fonctionne bien grâce à la vitalité de la performance de Jessica Chastain. En tant qu'actrice elle n'est pas l'aguicheuse la plus manifeste et elle n'a pas besoin de l'être. Elle parvient à attirer une quantité incroyable d'empathie de son personnage toujours en contrôle mais disposée à laisser apparaître les fissures dans l'armure. Elle est l'une des actrices les plus remarquablement sobres mais émotionnellement puissantes à Hollywood. Molly Bloom est par nécessité d'acier et astucieuse mais elle est aussi un être humain dans un monde qui n'a souvent aucun égard pour l'humanité. Il est facile de la féliciter des moments plus dramatiques plus tard dans le film mais regardez chaque mouvement pendant sa montée initiale au pouvoir. Vous voulez encourager Molly alors qu'elle commence à apprendre car elle fait face au manque de respect de son patron alors qu'elle gagne de plus en plus en confiance. Chastain et Elba donnent des performances enflammées qui aident le film à conserver une partie de son éclat alors qu'il se dirige vers sa conclusion. Bravo à Camp, d'Arcy James et Cera pour leurs rôles modestes mais solides. L'histoire est engageante et Chastain est une star absolue. Un super film j'adore le fait qu'il soit basé sur une histoire vraie et quelle belle histoire c'était...
Un biopic très propre, et bien rythmé. La construction du scénario est assez malin pour nous garder toujours en halène. Et Jessica Chastain est toujours aussi envoûtante.
J'ai passé un excellent moment devant ce film dont je n'attendais pas grand chose. Les évènements s'enchaînent vite et la vie de Molly Bloom est passionnante. Le rôle convient parfaitement à Jessica Chastain qui nous captive durant ces deux heures.
Toutes les scènes sont plus folles que les autres et on en vient à se demander si certains moments ne sont pas fictifs. Je vous conseille de faire quelques recherches sur la vraie Molly Bloom et vous verrez que de nombreuses célébrités ont effectivement participé à ces sessions de jeu !
Pas la peine d'être un pro du poker pour passer un bon moment devant ce film. Une réussite pour moi.
Film long, voire très long même si le sujet est intéressant. On y découvre comment cette jeune femme est devenue la reine du jeu clandestin. Du très lourd au casting avec Jessica Chastain, Kevin Costner, Idris Elba. Le tout fonctionne assez bien mais je n’ai pas suffisamment ressenti de suspense contrairement à d’autres productions avec notamment Jessica Chastain (Zero Dark Thirty, Miss Sloane). J’en attendais plus car j’aurais aimé qu’on mette plus en valeur cette histoire et que le spectateur éprouve davantage la tenaille entre le FBI, la mafia, ses clients célèbres. Le biopic est tout à fait acceptable mais manque de saveur à mon goût personnel.
Aaron Sorkin n’est pas un réalisateur, mais un scénariste et un dramaturge. Cela se ressent à la vue de son premier long métrage, beaucoup trop écrit et bavard pour convaincre ou même intéresser. La voix off de Molly Bloom, d’abord percutante, finit par agacer, recouvre le film de logorrhées interminables et surtout platement illustratives : les sauts elliptiques faits par la voix de Molly sont des leurres, des cache-misère dont l’unique intérêt est de densifier un récit sinon fort plat et prévisible. Sorkin a vu la saga Ocean’s et essaie, tant bien que mal, de reproduire la dynamique Steven Soderbergh, le talent en moins : plans courts, montage incisif et rythmé, chansons omniprésentes, légèreté de ton. Le souci, c’est qu’en appliquant des recettes déjà connues, le film oublie l’essentiel, à savoir faire du cinéma. Car aucune vision personnelle ni artistique n’émane de cette immersion dans le monde du poker illégal ; en lieu et place, des scènes voulues incisives mais qui, mises bout à bout comme sur le tapis d’une chaîne d’assemblage, exhibent malgré elles leur origine industrielle. Le Grand Jeu endort et agace. On est loin, bien loin de Casino…