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Votre avis sur Le Grand jeu ?
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Caine78
Je reconnais que l'univers du jeu, à la base, je n'en ai rien à cirer. Je n'en ai toujours rien à cirer après « Le Grand Jeu », mais le film est déjà parvenu à m'y intéresser durant 140 minutes, ce qui est déjà une belle performance. Ce n'est pas forcément le film le plus sophistiqué ou le plus subtil qui soit, mais il est extrêmement efficace et presque constamment bien rythmé, si bien que j'y ai en définitive pris un réel plaisir, m'intéressant de près à un univers qui n'est pas le mien, l'aspect « histoire vraie » donnant pour le coup pas mal de matière à une histoire étonnante, notamment pour dresser le portrait d'une héroïne beaucoup plus complexe qu'au premier abord, dont l'évocation familiale est, pour le coup, un vrai plus pour comprendre son parcours et ses motivations. À ce titre, si les seconds rôles sont convaincants (notamment un Idris Elba ayant, pour une fois, quelque chose à jouer au cinéma), que dire de Jessica Chastain ? Je le répète à chaque film mais que voulez-vous : cette actrice m'éblouit. Au-delà d'un physique pour le moins avantageux (histoire de ne pas écrire que c'est une bombe incendiaire), depuis combien de temps n'avions-nous pas eu une comédienne avec une telle présence, un tel charisme, une telle aura ? Elle est incroyable. Alors oui, sur la fin cela patine un peu (sans mauvais jeu de mots!) et devient légèrement démonstratif, mais on retrouve globalement les grandes qualités d'écriture qui ont fait d'Aaron Sorkin le scénariste star qu'il est devenu, avec ce qu'il faut de piquant et d'ironie pour que la sauce prenne : des débuts derrière la caméra réussis.
FaRem
Portrait d'une femme forte, une battante qui a toujours su se relever malgré les épreuves de la vie, les erreurs commises et les échecs. C'est le premier film d'Aaron Sorkin, scénariste de notamment "Steve Jobs", "Moneyball" et "The Social Network" et une fois de plus, on remarque sa capacité à raconter une histoire vraie qui ici est construite sous forme de puzzle avec de nombreux allers-retours entre le passé et le présent ce qui la rend captivante, passionnante et tout sauf linéaire. Son scénario est très bien écrit, c'est bien ficelé donc jamais brouillon et parfaitement détaillé notamment pour tout ce qui concerne les personnages. Alors oui, c'est très bavard, mais pour ma part, je ne me suis pas ennuyé un instant, même s'il y a quelques scènes qui se répètent, et ce grâce à une mise en scène très dynamique et d'excellents acteurs. Jessica Chastain est parfaite, peu importe les facettes de son personnage, elle incarne à merveille Molly Bloom et porte tout le film sans problème. "Molly's Game" en plus d'être un très bon film est un divertissement agréable et efficace.
Inspiré de la vie de Molly Bloom, organisatrice des parties de poker les plus sélect des US, un biopic haletant et divertissant, sublimé par l'interprétation monumentale de Jessica Chastain.
Roub E.
Premier film derrière la caméra d’Aaron Sorkin qui est sûrement le scénariste le plus talentueux à l’heure actuelle. Alors forcément du point de vue de l’écriture c’est formidable, c’est dynamique intelligent et ça stimule constamment le spectateur. Pour interpréter le premier rôle Jessica Chastain fait encore des merveilles avec un rôle de femme forte et indépendante. Même si j’imagine que l’entourage de ces grosses parties de poker devaient être bien moins lisses que le film ne le présente il reste crédible grâce à l’ensemble de détails qui est donné. Dommage cependant que le final retombe complètement à plat et de manière assez curieuse cela gâche un film que jusque là j’avais trouvé brillant.
Jessica Chastain est époustouflante et cette plongée dans le monde du poker clandestin est passionnante. Un film fiévreux, monté comme un thriller, et un portrait de femme hors du commun. Mention spéciale également à l'excellente (bien que courte) prestation de Kevin Costner.
Un très bon film inspiré d'une histoire vraie. Un très bon biopic. Jessica Chastain incarne à merveille la femme qui arrive au sommet. Ce personnage qui devient attachant malgré ses déboires , ses victoires. Un très bon rôle pour Kevin Costner.
this is my movies
A. Sorkin, brillant scénariste, passe donc derrière la caméra pour son 1er film, avec une nouvelle adaptation d'une histoire vraie et récente assez ahurissante. Il conclut ainsi une sorte de trilogie, après les scénarios de "The social network" et "Le stratège". Bien sûr, le problème principal pour Sorkin vient du fait que ses scénarios précédents ont été adaptés par des cinéastes bien plus doués que lui. En soi, la mise en scène est d'un bon niveau, mais elle souffre de la comparaison avec les autres citées plus haut. Rien à dire au niveau des kilomètres de dialogue, les acteurs qui les portent sont tous excellents, et il fallait un sacré talent pour faire autant en si peu de temps (I. Elba et J. Chastain n'avaient que 10 jours de tournage en commun, et ils ont enfilés plus de 55 pages de dialogues en 6 jours !!). L'héritage théâtral et télévisuel de Sorkin se ressent d'autant plus dans une scène clé, celle où Elba défend bec et ongles sa cliente face aux procureurs trop bornés. C'est surdécoupé, et je comprends l'intention qui vise à montrer les réactions des divers protagonistes, mais un plan, long de 5 minutes, aurait eu encore plus d'impact je pense, alors que là, on est du coup distrait par les multiples plans de coupe. Mais ça reste mineur tant les comédiens sont géniaux et le texte brillant, c'est un petit regret. K. Costner est aussi très bon, l'intrigue est bien menée, l'histoire est édifiante, assez subversive et c'est vraiment palpitant de bout en bout, exploit d'autant plus incroyable que ça dure 2h15, hors générique. Bref, un très bon film, peut-être le seul film vraiment adulte signé par STX depuis ses débuts (rappelons que c'était l'ambition de départ du studio, avant d'enchaîner les comédies et les films d'actions). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Raconté à la première personne, en voix-off et en flash-backs, par une royale Jessica Chastain, le singulier parcours de la grande-duchesse du poker illégal s’avère passionnant de bout en bout, même si on n'y comprend rien à ce jeu. 2h20 d’une histoire vraie et complexe d'une anti-héroïne, parfaitement rythmée et qui prend même une tournure étonnament touchante dans les dernières minutes. Pour donner la réplique à l’une des grandes actrices de sa génération, Idris Elba fait tout aussi fort en interprétant l’avocat de Molly Bloom avec les convictions de sa profession et l’âme d’un grand homme. L’adjectif du titre français peut sans autre être utiliser pour qualifier ce film scénarisé par Aaron Sorkin, dont c’est également la première et prometteuse réalisation.
Yves G.
Molly Bloom (Jessica Chastain) est une fille du Colorado élevée par un père tyrannique (Kevin Costner) qui rêve d'en faire une championne olympique de ski. Ses rêves de médaille évaporés suite à une mauvaise chute, elle débarque à Los Angeles et devient l'assistante d'un joueur de poker qui organise des parties homériques avec quelques stars d'Hollywood. Elle apprend tant et si bien de son mentor qu'elle se met à son compte. À Los Angeles d'abord puis à New York. Molly Bloom a beau tout faire pour rester honnête, son succès insolent causera bientôt sa chute et son arrestation par le FBI. Défendue par un ténor du barreau (Idris Elba), sera-t-elle blanchie par la justice ?
L'ascension, la chute et la rédemption d'une idole déchue racontée avec une voix off et des flashbacks. Un air de déjà vu ? Sans doute. "Le Loup de Wall Street", "Lord of War", "Boogie Nights" étaient écrits sur le même schéma et constituent des modèles difficilement dépassables. D'autant que Molly Bloom n'a pas le charisme du trader Jordan Belfort ou du trafiquant d'armes Yuri Orlov. "Le Grand jeu", inspiré de son autobiographie, tente de façon trop voyante de la réhabiliter pour être tout à fait honnête.
Sauf que "Le Grand Jeu" a pour héroïne Jessica Chastain et pour réalisateur et scénariste Aaron Sorkin.
Jessica Chastain is back. Moins de deux ans après "Miss Sloane", la WonderWoman de Hollywood est à nouveau seule à l'affiche. Juchée sur de vertigineux stilettos, maquillée comme une star du X, coiffée à la Veronica Lake, habillée dans les tenues les plus provocatrices, les seins moulés dans de vertigineux décolletés, elle est de tous les plans. Froidement dominatrice. Magistralement impériale. Follement séduisante. Comme dans "Zero Dark Thirty" où, dans une tenue moins élégante, elle endossait déjà un rôle similaire de maîtresse femme. Qu'elle fasse ainsi la nique à tous les seconds rôles masculins réduits au rôle de faire-valoir n'est pas anodin à l'époque du scandale Weinstein qu'elle n'a pas hésité à dénoncer. Ce film, cette actrice participent d'une évolution de Hollywood qui n'hésite plus à donner le premier rôle à une femme qui n'est ni mère ni putain. Julia Roberts avait ouvert la voix avec "Erin Brockovitch" en 2000 ; les Jessica Chastain movies sont en train d'en faire une autoroute.
Après avoir scénarisé l'une des meilleurs séries ("West Wing") et l'un des meilleurs films ("The Social Network") de la décennie précédente, Aaron Sorkin passe (enfin) derrière la caméra. Sa marque de fabrique : des conversations à bâtons rompus, des joutes verbales d'une folle intensité, d'incessants allers-retours temporels. Accrochez vous à votre fauteuil. Ne perdez pas un détail. Et révisez vos règles de poker si vous ne voulez pas être complètement largués. Dextérité vaine ? Brio inutile ? Le reproche serait excessif. Car Aaron Sorkin a une vertu rare. Il parie sur l'intelligence du spectateur. Pas sur son cœur. "Le Grand jeu" est un film froid, cérébral - qui aurait pu s'éviter une séquence inutile entre le père et sa fille au bord de la patinoire de Central Park. Laissons à d'autres réalisateur de RomCom le soin de nous attendrir. Remercions Sorkin de nous rendre moins bêtes.
L'ascension, la chute et la rédemption d'une idole déchue racontée avec une voix off et des flashbacks. Un air de déjà vu ? Sans doute. "Le Loup de Wall Street", "Lord of War", "Boogie Nights" étaient écrits sur le même schéma et constituent des modèles difficilement dépassables. D'autant que Molly Bloom n'a pas le charisme du trader Jordan Belfort ou du trafiquant d'armes Yuri Orlov. "Le Grand jeu", inspiré de son autobiographie, tente de façon trop voyante de la réhabiliter pour être tout à fait honnête.
Sauf que "Le Grand Jeu" a pour héroïne Jessica Chastain et pour réalisateur et scénariste Aaron Sorkin.
Jessica Chastain is back. Moins de deux ans après "Miss Sloane", la WonderWoman de Hollywood est à nouveau seule à l'affiche. Juchée sur de vertigineux stilettos, maquillée comme une star du X, coiffée à la Veronica Lake, habillée dans les tenues les plus provocatrices, les seins moulés dans de vertigineux décolletés, elle est de tous les plans. Froidement dominatrice. Magistralement impériale. Follement séduisante. Comme dans "Zero Dark Thirty" où, dans une tenue moins élégante, elle endossait déjà un rôle similaire de maîtresse femme. Qu'elle fasse ainsi la nique à tous les seconds rôles masculins réduits au rôle de faire-valoir n'est pas anodin à l'époque du scandale Weinstein qu'elle n'a pas hésité à dénoncer. Ce film, cette actrice participent d'une évolution de Hollywood qui n'hésite plus à donner le premier rôle à une femme qui n'est ni mère ni putain. Julia Roberts avait ouvert la voix avec "Erin Brockovitch" en 2000 ; les Jessica Chastain movies sont en train d'en faire une autoroute.
Après avoir scénarisé l'une des meilleurs séries ("West Wing") et l'un des meilleurs films ("The Social Network") de la décennie précédente, Aaron Sorkin passe (enfin) derrière la caméra. Sa marque de fabrique : des conversations à bâtons rompus, des joutes verbales d'une folle intensité, d'incessants allers-retours temporels. Accrochez vous à votre fauteuil. Ne perdez pas un détail. Et révisez vos règles de poker si vous ne voulez pas être complètement largués. Dextérité vaine ? Brio inutile ? Le reproche serait excessif. Car Aaron Sorkin a une vertu rare. Il parie sur l'intelligence du spectateur. Pas sur son cœur. "Le Grand jeu" est un film froid, cérébral - qui aurait pu s'éviter une séquence inutile entre le père et sa fille au bord de la patinoire de Central Park. Laissons à d'autres réalisateur de RomCom le soin de nous attendrir. Remercions Sorkin de nous rendre moins bêtes.
Franchement c’est un bon film, très bien écrit et réalisé, avec une Jessica Chastain au sommet de son art. Le scénario est bien construit, et présente une complexité que je ne soupçonnais pas au début. Et comment ne pas résistait devant le côté féministe et politique du film ? Le Grand Jeu, c'est le portrait d'une femme qui impose sa loi dans un monde d'hommes. La plus grande qualité du film s’est d’explorer le pouvoir féminin, et de mettre en avant Jessica Chastain (encore une fois son interprétation est parfaite, je pense qu’elle a toute ses chances pour une nouvelle nomination aux Oscars).
l'histoire vraie de Molly Bloom dans le monde fermé du poker.
portée par une magistrale Jessica Chastain nous vivons depuis
son adolescence et sa passion pour le ski son irrésistible ascension
vers les parties clandestines de poker.
le récit de 2h20 nous captive de bout en bout.
portée par une magistrale Jessica Chastain nous vivons depuis
son adolescence et sa passion pour le ski son irrésistible ascension
vers les parties clandestines de poker.
le récit de 2h20 nous captive de bout en bout.
Belle surprise ! J'ai beaucoup aimé connaitre l'histoire vraie de cette grande championne de ski reconvertie dans les affaires, plus précisément dans le poker clandestin. La mise en scène est très bonne et l'histoire se raconte de sa voix off tout le long du film, expliquant comment et par quelles rencontres la jeune sportives trempe dans les salles de jeux pour riches hommes d'affaire, amassant à la clé des sommes folles qu'elle réinvestira. L'actrice principale réussie à captiver l’écran et l'histoire est mise en valeur rendant le déroulement captivant, haletant.Une bien belle réussite dont on ne voit pas passer les 2h20.
dominique P.
Je n'avais jamais entendu parler de cette histoire.
J'ai trouvé que ce film est vraiment très bien fait.
C'est très prenant et palpitant.
Aussi cela fait vraiment réfléchir sur la société, l'argent, les apparences, le capitalisme, les choses qui font changer le cours de la vie d'une personne, la famille.
Cette femme a la particularité d'être intelligente et courageuse.
spoiler: Si elle s'est foutue dans tout ce merdier c'est en raison d'un accident idiot en compétition de ski puis après elle a eu le malheur de tomber sur un patron qui organisait des parties de poker et qui s'est montré ordurier avec elle. A la base elle se destinait à faire carrière dans le ski, puis suite à son accident à faire des études de droit puis une carrière dans la justice.
Comme quoi des accidents ou des mauvaises rencontres peuvent changer le cours de la vie.
J'ai trouvé que ce film est vraiment très bien fait.
C'est très prenant et palpitant.
Aussi cela fait vraiment réfléchir sur la société, l'argent, les apparences, le capitalisme, les choses qui font changer le cours de la vie d'une personne, la famille.
Cette femme a la particularité d'être intelligente et courageuse.
spoiler: Si elle s'est foutue dans tout ce merdier c'est en raison d'un accident idiot en compétition de ski puis après elle a eu le malheur de tomber sur un patron qui organisait des parties de poker et qui s'est montré ordurier avec elle. A la base elle se destinait à faire carrière dans le ski, puis suite à son accident à faire des études de droit puis une carrière dans la justice.
Comme quoi des accidents ou des mauvaises rencontres peuvent changer le cours de la vie.
Jessica Chastain, ici sous des allures de working girl et de femme fatale rayonnante, est remarquable dans ce rôle, sans oublier Idris Elba, également impeccable ; ce parcours de vie qui nous est présenté est intéressant, la mise en scène est simple et efficace, mais le film pourra cependant paraître un peu longuet par moments. Quoiqu'il en soit, cette reconversion professionnelle atypique, celle de Molly Bloom, reste passionnante à découvrir.
orlandolove
Assez virtuose dans sa structure, ambitieux sur le fond et fascinant quant au traitement de son héroïne (formidable Jessica Chastain), voilà un film comme on aimerait en voir plus souvent au cinéma.
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