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Votre avis sur Arrêtez-moi là ?
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traversay1
Arrêtez-moi là est adapté d'un roman de Ian Levison, un écrivain qui n'oublie jamais l'humain dans un drame quel qu'il soit. Le film de Gilles Bannier est fidèle à cet esprit, chronique de la construction d'un coupable idéal avec la façon dont la justice broie les individus (thème abordé différemment mais avec une force peu commune dans Très bien, merci d'Emmanuelle Cuau en 2007). Le thriller est très bien construit avec des rouages parfois trop évidents. Mais c'est le caractère de son personnage principal qui retient l'attention au centre d'un étau qui se resserre. Un homme ordinaire dans une histoire qui le dépasse. Dénonciation des dysfonctionnements d'un système judiciaire ? Ce serait trop réducteur. Ce qui est certain, c'est que Reda Kateb, pratiquement de tous les plans, est une fois de plus exceptionnel.
Si la première heure accroche, les trente dernières minutes, en revanche, lassent ...énervent même. Pourquoi avoir fait de ce film parfaitement chiadé au départ, une sorte de téléfilm "plus belle la vie" à l'arrivée ?
Bien entendu il y a Reda Khateb, unanime encore une fois avec sa prestation (pas simple), oui il y a Léa Drucker aussi, impeccable comme toujours, juste. Et Gilles Cohen, qui oscille entre rôle comique et visage dramatique. On se demande si le réalisateur l'a vraiment dirigé ou a su le diriger. D'ailleurs, sa langue fourche à un moment ...Cet acteur est génial mais son rôle est étrange. Un avocat pareil devrait se faire congédier illico ! Et c'est en cela que j'ai trouvé le film de Gilles Bannier fragile. Je ne connaissais pas le livre mais j'étais prise par la bande annonce et cette histoire qui n'est pas si banale. Le coupable "idéal", le type là au mauvais moment au mauvais endroit dont la vie va basculer...génial ! mais la succession de clichés a fait basculer ...mon opinion et surtout la fin ...mamma mia ! NON ! pas possible.
Bien entendu il y a Reda Khateb, unanime encore une fois avec sa prestation (pas simple), oui il y a Léa Drucker aussi, impeccable comme toujours, juste. Et Gilles Cohen, qui oscille entre rôle comique et visage dramatique. On se demande si le réalisateur l'a vraiment dirigé ou a su le diriger. D'ailleurs, sa langue fourche à un moment ...Cet acteur est génial mais son rôle est étrange. Un avocat pareil devrait se faire congédier illico ! Et c'est en cela que j'ai trouvé le film de Gilles Bannier fragile. Je ne connaissais pas le livre mais j'étais prise par la bande annonce et cette histoire qui n'est pas si banale. Le coupable "idéal", le type là au mauvais moment au mauvais endroit dont la vie va basculer...génial ! mais la succession de clichés a fait basculer ...mon opinion et surtout la fin ...mamma mia ! NON ! pas possible.
ffred
Un premier film pour le premier film français de l'année. Et une très bonne surprise. Malheureusement sorti le même jour que le (la déception) Tarantino. Le moins que l'on puisse dire est que Gilles Bannier nous plonge dans l'enfer de la justice française et de l'erreur judiciaire avec une certaine angoisse. Très vite, l'ensemble devient oppressant et on est presque aussi désemparé que le personnage devant la situation. Sur un scénario très réaliste (même si le coup de théâtre est un peu facile), la mise en scène est simple et précise, sans longueurs ni temps morts. Les acteurs sont aussi pour beaucoup dans la réussite du film. Reda Kateb est formidable, Léa Drucker toujours aussi juste et Gilles Cohen agaçant comme il faut. On en ressort un peu effrayé, en souhaitant surtout n'avoir jamais à être confronté à la justice de cette manière. Arrêtez-moi là est donc un polar aussi réussi qu'efficace qui débute bien cette nouvelle année...
benoitG80
"Arrêtez-moi là" de Gilles Bannier n'est pas en soi un mauvais film, mais le découvrir après avoir lu le roman éponyme de Iain Levison, fait naître un sentiment de déception ou d'omission par rapport à tout ce que le livre pouvait aborder.
Et pourtant, l'essentiel de la triste situation dans laquelle se trouve ce chauffeur de taxi est bien là, avec les questions pertinentes quant au dysfonctionnement de l'enquête bâclée à la fois par la police, comme par la justice et surtout la défense elle-même.
Ce qui est juste passé sous silence concerne toute l'introspection du suspect, particulièrement intéressante dans le livre et même faisant tout son intérêt...
Cependant, Reda Kateb, sans être dans une de ces meilleures prestations n'est pas mal du tout dans le rôle de Samson.
Je serai par contre plus réservé quant à l'acteur Gilles Cohen dans son rôle d'avocat, à force de vouloir le rendre mauvais, on finit par le rendre ridicule !
En tous cas, ce fait divers montre bien ce qu'un coupable potentiel peut déclencher dans la machine policière et judiciaire, avec toute la dangerosité du procès d'intention qui devient procès d'exception pour l'exemple !
Et pourtant, l'essentiel de la triste situation dans laquelle se trouve ce chauffeur de taxi est bien là, avec les questions pertinentes quant au dysfonctionnement de l'enquête bâclée à la fois par la police, comme par la justice et surtout la défense elle-même.
Ce qui est juste passé sous silence concerne toute l'introspection du suspect, particulièrement intéressante dans le livre et même faisant tout son intérêt...
Cependant, Reda Kateb, sans être dans une de ces meilleures prestations n'est pas mal du tout dans le rôle de Samson.
Je serai par contre plus réservé quant à l'acteur Gilles Cohen dans son rôle d'avocat, à force de vouloir le rendre mauvais, on finit par le rendre ridicule !
En tous cas, ce fait divers montre bien ce qu'un coupable potentiel peut déclencher dans la machine policière et judiciaire, avec toute la dangerosité du procès d'intention qui devient procès d'exception pour l'exemple !
Reda Kateb impeccable porte ce petit film format télé et c'est rien que pour lui que j'attribue cette note. Le film se laisse voir grâce à sa performance. Le reste est assez commun, une histoire un peu déjà vue , des clichés sur la police et la justice. L'essentiel étant de passer un bon moment voilà c'est fait et encore bravo Monsieur Kateb.
dominique P.
J'ai beaucoup apprécié ce film dramatique.
Cela parle tout simplement d'une grave erreur judiciaire (enquête bâclée, mauvaise représentation par l'avocat etc...).
C'est traité sobrement et l'acteur principal est parfait.
Cela parle tout simplement d'une grave erreur judiciaire (enquête bâclée, mauvaise représentation par l'avocat etc...).
C'est traité sobrement et l'acteur principal est parfait.
Dans la veine de la série "engrenages" !
Mais où est passé Gershwin ? Grande question qui me taraude depuis tout à l'heure ! Et en suite logique, un "Gershwin" ne remplace pas un autre "Gershwin" si simplement.
Sérieusement, Reda Kateb nous propose une illustration des ratés de la justice - chose qui peut arriver à tout un chacun - (tiens il n'y a pas quelqu'un qui frappe à votre porte ?) je plaisante à peine.... Incroyable de vérité et de simplicité, une descente aux enfers... bien relatée - un tout petit peu longue - et une prestation gentille de Léa Drucker, qui n'apporte pas grand chose en dehors de son sourire - si ! A voir vraiment !! **
Mais où est passé Gershwin ? Grande question qui me taraude depuis tout à l'heure ! Et en suite logique, un "Gershwin" ne remplace pas un autre "Gershwin" si simplement.
Sérieusement, Reda Kateb nous propose une illustration des ratés de la justice - chose qui peut arriver à tout un chacun - (tiens il n'y a pas quelqu'un qui frappe à votre porte ?) je plaisante à peine.... Incroyable de vérité et de simplicité, une descente aux enfers... bien relatée - un tout petit peu longue - et une prestation gentille de Léa Drucker, qui n'apporte pas grand chose en dehors de son sourire - si ! A voir vraiment !! **
Une catastrophe, comment peut on saboter une pareille histoire ? Heureusement que Reda Keteb est époustouflant, étant du milieu juridique rien ne colle, les choses les plus importantes ne sont même pas dans le film, des mois entiers sont absents. Je suis consterné, et enfin qui a pu faire jouer à l'excellent Gilles Cohen un avocat aussi inexistant que possible, d'une histoire sérieuse on atterrit à une pièce de théâtre comique. Incompréhensible ...
"Arrêtez moi là" où quand la justice s'emballe pour entraîner un innocent dans un fiasco judiciaire. Gilles Bannier décrit très bien l'emballement de la machine judiciaire après l'arrestation d'un chauffeur de taxi innocent du crime (un kidnapping) dont on l'accuse.
On comprend très bien alors les enjeux (boucler l'affaire coûte que coûte pour la police) et que tous les moyens sont bons, quitte à écraser un innocent. Reda Kateb incarne le personnage central du film avec justesse. L'ensemble du casting est à saluer (Léa Drucker, Gilles Cohen toujours très bon...). 3/5
On comprend très bien alors les enjeux (boucler l'affaire coûte que coûte pour la police) et que tous les moyens sont bons, quitte à écraser un innocent. Reda Kateb incarne le personnage central du film avec justesse. L'ensemble du casting est à saluer (Léa Drucker, Gilles Cohen toujours très bon...). 3/5
Bon film sur une erreur judiciaire et sur son engrenage. Bon acteurs , bonne mise en scene. Dommage que la derniere partie soit un peu trop romance mais bonne surprise dans l'ensemble.
Kinopoivre
Le titre se veut subtil et fin, puisque le personnage principal est chauffeur de taxi, et qu’il est arrêté par la police. Ouarf, on a de l’esprit, en France.
L’histoire est adaptée d’un roman de Iain Levison, "The cab driver" – titre qui ne fait aucun jeu de mots –, et qui décrit une fois de plus les tares de la justice aux États-Unis. Certes, chez nous, la justice collectionne également les erreurs : l’ignoble affaire d’Outreau ; la condamnation de Seznec alors que le corps de sa prétendue victime n’a jamais été retrouvé ; celle d’Omar Raddad, gracié par Chirac mais toujours pas innocenté ; l’odieuse incarcération de Patrick Dills, innocent de seize ans détenu pendant quinze ans et qui a été violé tant et plus sans que quiconque lève un doigt pour empêcher ces horreurs ; et on en passe. Mais, heureusement, nous avons Christiane Taubira, qui a su réformer en profondeur son ministère et mettre fin à tous les abus...
L’ennui, c’est que ce film charge la barque à plaisir, et accumule toutes les tares de la justice et de la police dans une seule histoire, qui, du coup, perd toute vraisemblance. Qu’on en juge : spoiler: les policiers n’avaient jamais traité d’affaire criminelle d’enlèvement d’enfant ; ils arrêtent le premier venu, le tutoient et ne l’écoutent pas ; le juge d’instruction, une femme glaciale, applique ce qu’elle pense être la loi, sans jamais faire fonctionner son cerveau (une émule du juge Burgaud ?) ; son avocat commis d’office n’est pas très bon (il sera meilleur à l’audience), mais le prévenu ne songe pas à le récuser ; le procureur déforme les faits et prétend que l’accusé a nettoyé son taxi "afin de faire disparaître les traces d’ADN" ; le président ne corrige pas cet abus ; la mère de l’enfant disparue, qui sait que l’accusé n’a jamais rencontré sa fille, ne songe pas à le disculper ; les deux témoins à charge sont des voyous qu’on a extrait de leur prison et auxquels on a promis une réduction de peine s’ils accablaient l’accusé ; le président du tribunal, qui apprend, après la lecture du verdict de condamnation, que le condamné était innocent, ne le sort pas de prison, car il prétend qu’il faudra plusieurs jours pour accomplir les formalités ; cette avocate qui, après sa libération, se charge de sa réhabilition, à condition de garder quinze pour cent de la somme qu’elle extorquera à l’administration ; cet innocent libéré qui vole un taxi pour aller va trouver la mère de l’enfant enlevée et qui, loin de lui reprocher son silence, entame avec elle un début d’histoire d’amour et offre un cadeau à sa fille...
Pitié ! N’en jetez plus.
La seule raison de voir le film est Reda Kateb, excellent acteur qui a fait ses preuves. Il est navrant de le voir gaspiller son talent au service d’une histoire démonstrative aussi grossière.
L’histoire est adaptée d’un roman de Iain Levison, "The cab driver" – titre qui ne fait aucun jeu de mots –, et qui décrit une fois de plus les tares de la justice aux États-Unis. Certes, chez nous, la justice collectionne également les erreurs : l’ignoble affaire d’Outreau ; la condamnation de Seznec alors que le corps de sa prétendue victime n’a jamais été retrouvé ; celle d’Omar Raddad, gracié par Chirac mais toujours pas innocenté ; l’odieuse incarcération de Patrick Dills, innocent de seize ans détenu pendant quinze ans et qui a été violé tant et plus sans que quiconque lève un doigt pour empêcher ces horreurs ; et on en passe. Mais, heureusement, nous avons Christiane Taubira, qui a su réformer en profondeur son ministère et mettre fin à tous les abus...
L’ennui, c’est que ce film charge la barque à plaisir, et accumule toutes les tares de la justice et de la police dans une seule histoire, qui, du coup, perd toute vraisemblance. Qu’on en juge : spoiler: les policiers n’avaient jamais traité d’affaire criminelle d’enlèvement d’enfant ; ils arrêtent le premier venu, le tutoient et ne l’écoutent pas ; le juge d’instruction, une femme glaciale, applique ce qu’elle pense être la loi, sans jamais faire fonctionner son cerveau (une émule du juge Burgaud ?) ; son avocat commis d’office n’est pas très bon (il sera meilleur à l’audience), mais le prévenu ne songe pas à le récuser ; le procureur déforme les faits et prétend que l’accusé a nettoyé son taxi "afin de faire disparaître les traces d’ADN" ; le président ne corrige pas cet abus ; la mère de l’enfant disparue, qui sait que l’accusé n’a jamais rencontré sa fille, ne songe pas à le disculper ; les deux témoins à charge sont des voyous qu’on a extrait de leur prison et auxquels on a promis une réduction de peine s’ils accablaient l’accusé ; le président du tribunal, qui apprend, après la lecture du verdict de condamnation, que le condamné était innocent, ne le sort pas de prison, car il prétend qu’il faudra plusieurs jours pour accomplir les formalités ; cette avocate qui, après sa libération, se charge de sa réhabilition, à condition de garder quinze pour cent de la somme qu’elle extorquera à l’administration ; cet innocent libéré qui vole un taxi pour aller va trouver la mère de l’enfant enlevée et qui, loin de lui reprocher son silence, entame avec elle un début d’histoire d’amour et offre un cadeau à sa fille...
Pitié ! N’en jetez plus.
La seule raison de voir le film est Reda Kateb, excellent acteur qui a fait ses preuves. Il est navrant de le voir gaspiller son talent au service d’une histoire démonstrative aussi grossière.
PLR
Traitement classique du genre : un enquête policière bâclée, un coupable idéal faute de mieux, l'engrenage du système judiciaire. Une démonstration implacable et interrogative pour le spectateur. Rôle principal interprété une nouvelle fois avec grand talent par Reda Kateb. On regrettera simplement que la fin est trop délayée. Comme si le sujet ayant été parcouru à bon rythme en trois actes (mise en place des personnages, intrigue judiciaire, dénouement), l'inspiration avait fini par manquer pour sceller la fin de l'histoire (le retour à la vie du personnage central).
Magnifique film ! Captivant du début à la fin. Reda Kateb joue merveilleusement bien, sa sensibilité est mise à fleur de peau. Film à voir absolument
Film assez plat et lent dont la sensation est accrue par des dialogues creux et le jeu des acteurs en demi teinte, qui sont ou trop fades ou en surjeu. Bref, pas terrible mais regardable...
Voilà un film sur le thème de l'erreur judiciaire. Le film montre l'engrenage infernal dans lequel est embarqué Samson, chauffeur de taxi, coupable tout désigné de l'enlèvement de la fille d'une cliente, car c'est le dernier à avoir vu la mère et la fillette.
Le film évoque les difficultés du justiciable moyen, défendu par un piètre avocat commis d'office, confronté à la lourdeur de la justice. On est entièrement pris par l'évolution des déboires de Samson, pour en arriver, comme Samson, à être révolté par l'injustice qui le frappe.
L'intérêt du film réside aussi dans la seconde partie, en ce qu'elle dénonce un milieu d'avocats puissants, véritables "requins", toujours prompts à flairer la bonne affaire pour faire un maximum d'argent sur le dos du client. Exploitant l'erreur judiciaire dont a été victime Samson, un gros cabinet utilise des méthodes racoleuses pour inciter son client à demander des dommages et intérêts énormes, afin d'empocher au passage, une très grosse commission.
Tout est juste dans ce film, même si certains points ne sont qu'effleurés, comme par exemple, la vie carcérale. Mais c'est le parti pris du réalisateur, qui insiste plus sur l'aspect psychologique du personnage de Samson, montrant les effets dévastateurs de l'erreur judiciaire sur un simple citoyen.
Il n'y a que la toute fin qui est un peu artificielle et parachutée. C'est aussi le choix du réalisateur de faire que le film revienne à son point de départ.
Réda Kateb montre une fois de plus que c'est un extraordinaire acteur, étonnant de naturel qu'il est dans son jeu, montrant d'abord un optimisme naïf dans la justice, puis faisant preuve d'une grande maitrise de ses sentiments qui le poussent à se révolter face à l'injustice grandissante dont il est victime, puis laissant éclater sa rage, comme le spectateur, quand, face à l'erreur judiciaire avérée en séance publique, la justice refuse de revenir sur son verdict, sous couvert de la "loi".
Rien que pour Réda Kateb, ce film est à voir absolument.
Le film évoque les difficultés du justiciable moyen, défendu par un piètre avocat commis d'office, confronté à la lourdeur de la justice. On est entièrement pris par l'évolution des déboires de Samson, pour en arriver, comme Samson, à être révolté par l'injustice qui le frappe.
L'intérêt du film réside aussi dans la seconde partie, en ce qu'elle dénonce un milieu d'avocats puissants, véritables "requins", toujours prompts à flairer la bonne affaire pour faire un maximum d'argent sur le dos du client. Exploitant l'erreur judiciaire dont a été victime Samson, un gros cabinet utilise des méthodes racoleuses pour inciter son client à demander des dommages et intérêts énormes, afin d'empocher au passage, une très grosse commission.
Tout est juste dans ce film, même si certains points ne sont qu'effleurés, comme par exemple, la vie carcérale. Mais c'est le parti pris du réalisateur, qui insiste plus sur l'aspect psychologique du personnage de Samson, montrant les effets dévastateurs de l'erreur judiciaire sur un simple citoyen.
Il n'y a que la toute fin qui est un peu artificielle et parachutée. C'est aussi le choix du réalisateur de faire que le film revienne à son point de départ.
Réda Kateb montre une fois de plus que c'est un extraordinaire acteur, étonnant de naturel qu'il est dans son jeu, montrant d'abord un optimisme naïf dans la justice, puis faisant preuve d'une grande maitrise de ses sentiments qui le poussent à se révolter face à l'injustice grandissante dont il est victime, puis laissant éclater sa rage, comme le spectateur, quand, face à l'erreur judiciaire avérée en séance publique, la justice refuse de revenir sur son verdict, sous couvert de la "loi".
Rien que pour Réda Kateb, ce film est à voir absolument.
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