Cachez ce que je ne saurais voir.
Film sublime et horrible à la fois, mais absolument nécessaire et qui, normalement, devrait parler à tout un chacun.
Le : la beauté des paysages cambodgiens, la campagne, la jungle, les rivières, la culture et la foi bouddhiste, l’amitié, l’entre aide, la fraternité, l’innocence et la pureté des enfants d’Asie, la gentillesse d’un peuple qui lutte pour survivre, le courage, la force et la dignité des enfants, la maternité, la prise de conscience et la dénonciation de faits abjectes, la qualité de jeu des petit(e)s acteurs/actrices, les sélections dans différents festivals à Miami, Los Angeles, Lucerne, Madrid, Monaco, Victoria et Montréal.
Le - : la prostitution -forcée- infantile, la misère qui pousse les parents à vendre leurs enfants, filles comme garçons, aux bordels d’Asie, l’alcoolisme qui encourage les villageois à kidnapper les enfants pour se payer une bouteille, la déforestation, les expropriations, les réseaux mondiaux de la prostitution, l’esclavagisme sexuel même des enfants, la traite des êtres humains, la corruption des autorités locales partie prenante dans tous les trafics, le tourisme sexuel, et donc les pédophiles européens, pudiquement appelés expatriés.
Je mesure chaque jour la chance que j’offre à ma petite filleule cambodgienne grâce à l’Association Toutes à l’école, car je lui évite tout ça en lui payant ses études, et je suis sûre qu’elle en est consciente elle aussi.
Mais, même en France, le - a dû l’emporter sur le , car ce film tourné en 2012 n’est sorti que le 4 mars 2015 dans l’indifférence générale, sans promotion, et dans seulement une vingtaine de salles, dont juste 2 salles à Paris avec uniquement 1 seule séance par jour…
Si vous êtes intéressé(e)s, dépêchez-vous d’aller voir ce magnifique film avant qu’il ne disparaisse subrepticement des écrans français…