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    Lifeboat
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 février 2011
    Dans la catégorie "bizarrerie technique d'Hitchcock", "La Corde" est une réussite indéniable. C'est moins le cas pour "Lifeboat". S'il est admirable que le film puisse se dérouler pendant 1h30 sur ce canot, on peut regretter les nombreuses lenteurs rencontrées, et la présence de certaines scènes qui ne rajoutent pas grand chose au récit. Il n'y a pas vraiment de tension, ni de suspense. Et la morale... est ambiguë : en fin de compte, où voulait en venir Hitchcock ? On ne sait pas trop. A noter cependant un des meilleurs caméos du maître. Et surtout une mise en scène et des effets spéciaux toujours en avance sur leur temps.
    Lionel33000
    Lionel33000

    36 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2024
    Bonjour
    1944 film apres guerre, pas le plus connu de Hitchkock mais un de des meilleurs
    Un huit clos dans un canot de sauvetage ou 8 passagers vont survivre suite a une attaque allemande
    Tres bien filmé qui donne une belle profondeur dans chacun des personnages du film
    A voir helas seulement en vosf
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2011
    Réaliser au début des années 40, alors que la Seconde Guerre Mondiale est encore d’actualité, Alfred Hitchcock réalise un film aux antipodes de ce qu’il avait pu réaliser auparavant. Avec Lifeboat (1956), il nous livre un film de propagande, en noir et blanc et entièrement tourné en studio, il réalise un huit clos passionnant et trépidant.
    On se retrouve plongé en plein cœur de la guerre 39/45, où un navire américain est coulé par un sous-marin allemand. Un canot de sauvetage arrive à s’extraire des décombres et au fil de l’intrigue, des rescapés refont surface. Parmi eux, un marin allemand, naufragé lui aussi, essaye de ce faire une place au sein du groupe. Entre haine et méfiance, Hitchcock, comme à son habitude, laisse planer le mystère, les entourloupes et autres manigances. Un huit clos en pleine mer qui mérite le coup d’œil, ne serait-ce que pour la distribution et la richesse des trucages présents dans le film !
    Une réalisation qui a tout de même décroché trois nominations aux Oscars en 1944, dans les catégories Meilleur réalisateur, Meilleur scénario et Meilleure photographie noir et blanc.
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    « Lifeboat » d’Alfred Hitchcock est certes un film mineur du maître, mais est très intéressant sous de nombreux aspects. Nous sommes en pleine seconde Guerre Mondiale, un navire anglais est coulé par un sous-marin allemand lorsque le film s’ouvre. Huit survivants parviennent à grimper sur un canot, et c’est la vie de ces huit personnes, dont un officier nazi, coincées en pleine mer, qu’Hitchcock va prendre un malin plaisir à nous décortiquer avec une malice exceptionnelle : celle de faire un huis clos sur un espace aussi vaste que l’océan. Et c’est sans doute là qu’est le point crucial de ce film mineur : l’exploit technique, en somme. A l’instar de « La Corde », « Lifeboat » est un film magnifié par sa technicité, par le défi qu’Hitchcock s’impose à lui-même pour se renouveler sans cesse, pour ne pas sombrer dans la routine d’enchaîner film après film. D’autant plus qu’avec lui, la forme s’associe toujours au fond, et n’est donc pas que démonstration. L’autre grand événement « Lifeboat » est qu’il s’agit d’un film traitant de la seconde Guerre Mondiale et ayant été tourné en 1944, donc en plein dedans ! Voici qui nous permet aujourd’hui de voir comment un cinéaste, et non des moindres, pouvait se représenter le conflit au moment où il se déroulait, ainsi que tout ce qu’il ne savait pas encore ou ne voulait pas savoir (le naufragé nazi est en effet montré sous un aspect non dénué de sympathie).
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    295 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2010
    Selon Hitchcock le sabotage est pire qu'un meurtre et c'est ce qu'on peut vérifier dans ce polar de guerre ayant peu vieilli, avec aussi tout le long une propagande unilatérale allemande plus qu'évocatrice.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2008
    Même dans les films les moins connus d'Alfred Hitchcock on trouve quelques petits bijoux ! "Lifeboat" fait partie de ces trésors que l'on ne cessera jamais de redécouvrir avec le temps. Il s'agit à nouveau d'un défi de mise en scène pour le maitre du suspens, qui a souvent expérimenté la technique du "huis clos". Avec "La corde" par exemple, et bien évidemment le sommet indétronable du genre : "Fenêtre sur court".
    Ici il parvient à raconter une histoire se déroulant intégralement sur un canot de sauvetage, et à nouveau le pari est réussit ! Quelques plans ingénieux se succèdent d'une façon si grandiose que cela en devient difficile à croire. Hitch parvient à éviter tous les problèmes du genre : ennui, bavardage, plan large de l'océan, musique omniprésente, ...
    la caméra reste dans le canot du début à la fin.
    Mais "Lifeboat" est surtout pour Hitchcock l'occasion d'évoquer la deuxième guerre mondiale et en particulier le nazisme, thème auquel il a consacré plusieurs films. Originellement prévu comme ""effort de guerre", le film ira bien plus loin et posera des questions plus qu'intéressantes sur la guerre et la façon dont il faut y réagir (parvenir à s'unir contre l'ennemi).
    Peut être peut-on juste reprocher des prestations d'acteur pas assez transcendantes, mais cela est bien vite oublié.
    "Lifeboat" prouve une fois de plus qu'il ne faut pas de gros moyens pour faire de gros films !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juillet 2010
    Hitchcock multiplia les innovations. Lifeboat ou ce pari fou de réaliser un suspens dramatique psychologique dont l'unique lieu d'action se constitue d'un canot de sauvetage, huit-clos à ciel ouvert. Apparemment commande propagandiste à l'origine, cet Hitchcock ne peut rivaliser avec d'autres métrages plus consistant mais il n'en demeure pas moins dense, ou pour autant, nœud de thèmes chers au cinéaste. Surtout, il parvient à s'éloigner du but originel en complexifiant et en questionnant les rapports dans la responsabilité de la guerre, n'hésitant pas à renverser les préjugés. Mais, c'est finalement pour mieux y revenir ensuite, scellant la propagande, et oblitérant toute intellectualisation supplémentaire. Regrettable donc, car le film en lui-même regorge de répliques assassines (excellente Tallulah Bankhead) autant qu'il démontre une impressionnante capacité à mobiliser l'intérêt du spectateur pour un petit canot rivalisant de tumultes avec la mer qui le transporte.
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2008
    3 fois nominé aux Oscars, exploit technique, film de propagande, Lifeboat est pourtant considéré comme un film mineure d'Alfred Hitchock! Ca montre à quel point le maitre c'est construit une filmographie qui a trés peu d'égales au jour d'aujourdhui. Huis clos sur un radeau avec pour protagonistes des personnages aux caractéristiques différentes et appronfondis. Ils s'affrontent avec la plume de Steinbeck (a qui l'on doit les scénarios "des raisins de la colère" ou "A l'Est d'Eden") donc c'est trés bien écrit, avec beaucoup d'humour et les interprétations sont à l'hauteurs du niveau d'écriture. Le maitre comme à son habitude monte habilement sa trame, délaissant le suspense (une scène toutefois géniale) à la tension dramatique. On pourra critiquer les idées plutôt extrêmes envers les nazis mais il faut le prendre comme un film réalisé pour la naiveté de "l'effort de guerre" et non comme un brûlot antinazi. La réalisation est impeccable, efficace, ne s'emcombrant pas d'effets pour compenser la petitesse du lieu et le traitement des protagonistes sont tout aussi intéréssants que l'intrigue si ce n'est plus. Un Hitchock à ne pas manquer !
    Ryce753
    Ryce753

    21 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2013
    « Lifeboat » est assez originale dans l’ensemble car toute l’action se passe au milieu de l’océan où des naufragés essaient de survivre sur un canot de sauvetage. L’intrigue est assez tendue et combine la psychologie et l’action de manière efficace. Certaines scènes sont très réussies spoiler: (l’allemand qui trahit tout le monde)
    et émouvantes ( spoiler: la mère qui découvre son bébé mort
    ). Les personnages prennent vie et ont leur propre caractère, ce qui provoque une certaine tension et un suspense bien présent. Malheureusement, le film peut sembler long car certain dialogues sont interminables et pas toujours très intéressant, ce qui finit par provoquer un certain ennui. Ce n'est pas mon film préféré d’Hitchcock, mais il vaut quand même la peine d’être regardé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Une scène de théâtre ou un huis-clos, où des personnages d'horizons différents sont contraints de survivre ensemble et d'arrêter de s'appeler par leurs noms et de commencer à utiliser les prénoms. C'est le pitch de Lifeboat, qui, rapidement, ne se sert que de prétexte à cette embarcation de survie pour livrer son véritable sujet : les hommes entre eux, face à la mort. Si nous avons bien entendu toutes les étapes presque codifiées de cette lutte pour la survie (problème médical, tempête etc.) cela n'est qu'une toile de fond, la vraie forme du film résidant dans les relations entre ces hommes et ces femmes. Par ailleurs, le véritable ennemi du film est finalement un nazi qui supplante la nature dans le rôle d'antagoniste immoral.

    Comme souvent dans le cinéma du début des années 40, la seconde guerre mondiale est dans toutes les têtes, et surtout dans celles des scénaristes. La problématique étant presque une blague de mauvais goût : Six américains et un allemand sont sur un bateau de survie, que se passe-t-il ?

    En réalité il faut reprendre les choses du début, si bateau de survie il y a c'est parce qu'un sous-marin allemand a coulé un navire rempli de civils américains. Et parmi la poignée de rescapés nous avons donc un des membres de l'équipage du sous-marin (ayant lui aussi sombré). Tout le propos du film réside donc dans une histoire de lutte morale, de bonne conscience, d'actes et de conséquences, où l'allemand devient l'objet de toutes les attentions : certains veulent le couler une bonne fois pour toute, d'autres lui tendre la main, et ses aptitudes de marin aguerri n'arrange rien aux débats, puisque d'une manière où d'une autre : le tuer revient à se condamner soi-même.

    C'est donc une petite société qui se forme sous nos yeux, chacun a son rôle prédéfini, chaque couche sociale étant représentée : on se contredit, on se crie dessus, on se courtise, on se murmure, on s'embrasse, on chante, on joue, on se ment, on se tue... Bref, toutes les facettes de la société sont disséminées à chaque coin du bateau. Les personnages sont, dans l'ensemble, de braves types qui essaient de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour retrouver le chemin de la terre ferme. Des fantômes du passé planent sur toutes les têtes, comme une étape de transition à franchir pour chacun d'entre eux pour devenir quelqu'un d'autre. Et à mesure que le temps passe et que le désespoir s'immisce dans les esprits de nos protagonistes leurs âmes se dévoilent. Les visages qui sont au début des façades, de simples noms, se découvrent au fur et à mesure, rythmés par les pertes matérielles épisodiques. Les personnages se mettent finalement à nu, vidés de tout secret, et c'est alors que le message du film devient plus clair, plus contestable aussi : les allemands ne sont pas des hommes, mais le fruit d'une nature imparfaite. Difficile d'adhérer à une telle radicalité, mais compte tenu de l'époque il est difficile d'être trop sévère (même si j'avoue qu'un des derniers discours fait froid dans le dos).

    Hormis ce bémol idéologique, cette traversée de l'océan est très plaisante à suivre, nous avons un peu de tout : de la romance, de l'humour, de la manipulation... et on ne s'ennuie une seconde devant ce film « catastrophe » qui ravira sans aucun doute tous ceux que les films de survie font kiffer (moi le premier). En plus de ça, malgré le cadre limité au bateau, à la mer et au ciel, nous avons une multitudes de très beaux plans, souvent métaphoriques, qui nous représente bien l'immensité de l'océan : noir et tumultueux ; symbole de la société humaine. Lifeboat n'est certes pas un film indispensable mais c'est une œuvre assez originale dans la filmographie d'Hitchcock pour mériter le détour.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2016
    Lifeboat n'est pas très connu, il est un peu perdu dans la filmographie de son auteur, mais il ne pouvait pas être complètement mauvais compte tenu du talent de Hitchcock pour les huis clos.

    L'histoire narre les mésaventures de plusieurs personnes se retrouvant sur un canot de sauvetage suite au naufrage de leur bateau, provoqué par un sous-marin allemand. La situation de départ n'est pas des plus heureuses et elle s'envenime quand un soldat ennemi est recueilli à bord de la frêle embarcation. Le film passe par à peu près toutes les situations qu'on peut imaginer avec un synopsis pareil, mais l'ensemble reste intéressant grâce à son propos sur la guerre.

    Bien que Lifeboat soit un film de propagande, il ne s'enfonce pas dans un manichéisme facile. En effet, John Steinbeck, le scénariste, a eu l'intelligence de placer l'allemand au centre d'un dilemme, qui est, littéralement, "Est-ce que je peux faire confiance à quelqu'un qui est dans le même bateau que moi ?". Les passagers anglo-saxons seront bien évidemment divisés sur la question, chacun ayant de bonnes raisons de défendre sa position. La confrontation de ces opinions permet d'explorer en profondeurs plusieurs thèmes, comme celui de la confiance ou de la démocratie. Les naufragés faisant progresser leur situation grâce à de nombreuses querelles, négociations et concessions, l'ensemble est lent et parfois un peu redondant. Mais quelque part, ce rythme traduit bien la façon de tourner en rond des personnages en attendant une aide qui ne viendra peut-être jamais.

    Le scénario met donc à son service des personnages variés, issus de divers milieux sociaux, et un humour sarcastique de circonstance pour appuyer solidement la réflexion sur la futilité de la guerre. Le réalisateur est parvenu à détourner cette commande de la Twentieth Century Fox afin de se l'approprier complètement. Lifeboat n'a donc rien d'un Hitchcock mineur.

    Et de toute façon c'est à voir juste pour le caméo d'Alfred.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    En 1944, Alfred Hitchcock se voit confier la réalisation d'un film de propagande américaine contre l’Allemagne nazie. Avec l’aide notamment de John Steinbeck comme scénariste, il signe « Lifeboat ». A la suite du torpillage d’un paquebot, neuf personnes se retrouvent sur un canot de sauvetage dérivant sur l’océan. D’origines sociales variées, ils cherchent à survivre tout en composant avec la présence parmi eux d’un passager allemand. Dans ce véritable huis clos, où l’action est quasi inexistante, Alfred Hitchcock parvient à créer un drame psychologique d’une grande intensité. Bref, sans parler de chef-d’œuvre, il s’agit d’une belle production.
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 394 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2009
    Bon film d'Alfred Hitchcock. Une propagande anti-nazi sortie en 1944, une tension palpable, des scènes ornées de beaucoup d'ironie, avec la magnétique Tallulah Bankhead.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Comme la plupart des films du réalisateur britannique, Lifeboat apparaît comme un étonnant mélange d'aspirations que François Truffaut résume ainsi dans Le Cinéma selon Hitchcock : "Son oeuvre est à la fois commerciale et expérimentale..." Le côté expérimental, ici, tient dans le genre même du film, un huis clos "ouvert", qui a nécessité de nombreuses prouesses techniques et surtout une grande science de la mise en scène, avec une préparation spécifique : l'histoire a été presque entièrement storyboardée, pratique inhabituelle à l'époque. Autre fait peu banal pour un film de studio : il n'y a quasiment pas d'accompagnement musical, afin de privilégier les bruits de la mer. Le côté commercial, c'est l'histoire : une situation dramatique exceptionnelle, qui captive immédiatement ; des personnages archétypaux et très variés (une journaliste plutôt b.c.b.g., un ouvrier communiste, un chef d'entreprise, une infirmière...), pour que chacun s'y retrouve ; des questions à portée universelle (doit-on apporter secours à son ennemi ? peut-on lui faire confiance pour servir un intérêt commun ?). Tout cela engendre des tensions, des suspicions, des cas de conscience, avec en toile de fond l'enjeu de la survie du groupe. Sans atteindre des sommets, la formule est efficace. Avec un zest d'humour et de cynisme bienvenu.
    Gamecube
    Gamecube

    23 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Qui a dit que "Lifeboat" était une oeuvre mineure d'Alfred Hitchcock ? Au contraire, ce film incomparable a tout d'un grand. Dans un huis-clos saisissant de réalisme, neuf naufragés se retrouvent confrontés à l'isolement le plus total. Face à cette situation extrême, ils vont aller au bout d'eux-mêmes, repousser leurs limites et dévoiler peu à peu leur véritable personnalité ainsi qu'une partie de leur intimité. Magnifique performance de la part du Maître qui, en diversifiant les prises de vue, réussit une prouesse : alors que la caméra ne décolle pas du radeau pendant une heure et demie, jamais il ne suscite l'ennui chez le spectateur, plus que jamais au coeur du récit. Le processus d'identification à ses personnages, héros malgré eux en dépit de leurs défauts et de leurs faiblesses, joue à plein. Ce qui se révèle indispensable à la mise en place du suspense cher à Sir Alfred, maintenu du début à la fin et entrecoupé de scènes plus légères comme le traditionnel caméo, inattendu et hilarant. Tous les personnages sont extrêmement bien interprétés par des acteurs au diapason. Sans oublier la part de réflexion et d'analyse du cinéaste sur les conflits qui ravagent le monde, alors que la Seconde Guerre Mondiale bat son plein. Tout ceci, associé à la qualité du décor - notons que le film a été tourné en studio, ce qui ne se ressent pas une seconde -, force l'admiration et contribue à ancrer cette oeuvre dans la liste interminable des bijoux hitchcockiens. Un bijou malheureusement sous-estimé, à n'en pas douter...
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