Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 10 juillet 2009
Je n'ai jamais vu un personnage dans un film où l'on devait à ce point ne pas le prendre pour ce qu'il est.Ce film ne peut être complètement et clairement compris que si on voit Maria comme l'Allemagne elle-même ou alors que tout est filmé totalement sous son propre point de vue.Dans les deux cas alors on comprend l'absence de nazis et cette façon si particulière qu'elle a de vivre les choses.La réalisation est excellente,certains plans sur pivot sont tout bonnement géniaux,l'utilisation des miroirs et les très gros plans sont à tomber par terre.Une révélation cinématographique pour moi.
LE film qui m'a fait découvrir que LE cinéma. J'étais sorti de la salle avec un avis mitigé, jusqu'à ce que la lumière me tombe dessus, à savoir que l'histoire de Maria n'est autre que celle de l'Allemagne au sortir de la guerre. De ce jour j'ai découvert que le cinéma pouvait être un Art à part entière, et non seulement un simple divertissement.
Ce long métrage fait partie d'une trilogie réunissant les films Le mariage de Maria Braun, Le secret de Veronika Voss et Lola, Une Femme Allemande, qui constituent trois portraits de l'allemagne post – nazie et notamment de ses répercutions, à travers 3 portaits de femmes. Die Ehe der Maria Braun est le premier des trois films à être tourné, même s'il n'est pas le premier dans la chronologie historique. Par ailleurs dans les deux premiers films, l'héroïne est incarnée par Hanna Schygulla.
Derrière une intrigue romanesque et mélodramatique, Fassbinder, décrit avec de fortes intentions critiques l' Allemagne des années Adenauer, qui grâce à la politique de ce chancelier, bénéficia dans sa reconstruction, d'un miracle économique. Mais l'action de ce film corrosif , commence en 1943, avec le marriage de Maria et de son jeune mari qui part au front dès le lendemain, celui ci réapparaîtra plusieurs fois tout le long de l'histoire, alors que son épouse pendant tout ce temps là, entamera une ascension, commencée comme entraîneuse de bar, puis deviendra plus tard la muse d'un magnat des sphères économiques puissantes de la nouvelle Allemagne. Tout au long de l'histoire, le film met ainsi en valeurs les traits de la personnalité hors du commun qui définissent Maria, la force de son amour, sa confiance en l'avenir et une très grande ténacité. Et à travers son parcours exceptionnel dans un contexte bien précis, son personnage sans être idéalisé, semble avoir été conçu de façon à être toujours en décalage avec les clichés ou les images préconçues auxquels on peut être tenté de la rapprocher, puisque Maria est ni une pure héroïne, ni une prostituée, ni une femme comme les autres. Et bien entendu dans une même logique de comparaison, tout comme la description de Maria, son destin individuel semble s'identifier également à la progression du miracle économique allemand. Néanmoins, au cours des événements, le film montre peu à peu que le personnage perd d'abord à son insu la maî
Disons deux étoiles et demie... Ce film de Fassbinder - que j'ai découvert avant-hier en VOST lors d'une projection sur le patrimoine cinématographique au cinéma de ma commune - n'est pas du tout inintéressant puisqu'il d'attache à décrire la destinée d'une femme allemande cherchant à trouver sa place dans la société d'après-guerre. Néanmoins, je trouve qu'il y a quelques longueurs par rapport aux diverses histoires d'amour de Maria Braun... En ce qui me concerne, j'ai préféré "Lili Marleen". Toutefois, les acteurs sont très convaincants et on ressent de l'empathie envers les personnages.
Un chef d'oeuvre du septième Art et du cinéma Allemand des années 1970. Rainer Werner Fassbinder est un véritable génie, prolifique et capable de réaliser une trentaine de films en l'espace de dix ans ( si ce n'est plus, mes sources n'étant pas très fiables ). Le mariage de Maria Braun est une réflexion sur les conséquences du nazisme et sur les amours contrariés de Maria et d'Hermann...Mais c'est avant toute chose un film sur la reconstruction de l'Allemagne d'après guerre, comme le symbolise le personnage de Maria, déterminé à s'endurcir et à s'affirmer, et ce au prix d'une volonté d'acier. Jamais son personnage n'inspire de la pitié ( à la différence de celui du Secret de Veronika Voss, ultime volet de la trilogie Allemande de Fassbinder ) et il possède un charisme hors du commun. On ressent tout au long du film l'influence du théâtre chez le cinéate allemand, comme en témoigne la scène où Maria tue le soldat américain lors du retour d'Hermann ( qui finira par aller en prison à sa place, comme pour mieux mettre en évidence le caractère quasiment invulnérable de Maria Braun ). Une oeuvre majeur, dure, dans laquelle la tension atteind son paroxysme lors du dénouement. Excellence de l'interprètation ( surtout Hanna Schygulla ).
Mélodrame amer magnifiquement interpreté par l'actrice fétiche de Fassbinder, Hanna Schygulla, qui peu de temps après campera magistralement le personnage de "Lili Marleen" du même réalisateur. Deux films à ne pas rater.