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Un visiteur
3,0
Publiée le 15 septembre 2016
ça fait bizarre d'entendre la BO de L'Assassinat de Jesse James et de Out Of The Furnace dans ce film: pour moi un manque de personnalité au niveau de la musique
« Free State Of Jones » porte à l’écran un fait historique méconnu et pourtant exemplaire et incroyable ! Si je vous dis que durant la guerre de sécession, un fermier du sud qui se bat avec les confédérés, décide de déserter et de se battre pour la liberté des hommes, qu’ils soient blancs ou noirs, vous y croyez ?! C’est pourtant un fait historique avéré ; Newton Knight a réussi à soulever une armée de paysans et d’esclaves et d’assurer leur liberté durant la guerre en se réfugiant dans les marais du Mississipi. Il est fort à parier que cet homme emplis d’un charisme et d’une humanité rare est le premier à avoir mené un combat de cette ampleur en faveur des noirs américains dans un contexte totalement défavorable (possiblement la pire période pour oser braver l’opinion publique). Porté par l’excellent Matthew McConaughey (dont la ressemblance est troublante), les 2 heures du film passent presque trop vite tant l’histoire est haletante et aurait méritée 1 heure de plus (ou alors un autre découpage, certaines scène sont très détaillées, la seconde partie souvent trop vite). La reconstitution d’époque est très bonne, ici pas de sourire ultra brite et de cheveux propres, les combattants sont sales et marqués, on voit l’horreur et la stupidité froide de la guerre, la ténacité du racisme et le courage absolu de ceux qui résistent face à l’injustice profonde. Le scénario propose un aller/retour très intelligent sur un descendant de Newton qui, dans les années 60, continue de subir l’injustice de lois racistes totalement stupides. Enfin, le film traite de la reconstruction d’après-guerre où l’on découvre la naissance du Ku Klux Klan et autres lois du sud qui maintiennent la maltraitance et la cruauté envers la communauté noir. Voilà un programme chargé d’histoire, d’héroïsme, d’humanité et d’espoir. C’est dense, dur et nécessaire. Le seul point faible du film est sa réalisation capable du meilleur mais souvent du pire (la plupart des plans et des éclairages on l’air tirés d’un téléfilm).
Moi qui adore cette période de l'histoire j'ai étais comblé par "Free States Of Jones" avec un Matthew McConaughey du tonnerre comme d'habitude!.L'histoire du fermier Newton Knight qui déserte le front et qui se met à rassembler une petite armée d'esclaves,déserteurs ou en tout cas composé de personnes qui ne se sentent pas concernées par cette guerre au contraire même qui ont une dent contre elle.Une belle histoire d'un combat pour légalité des droits réalisé avec minutie,certains trouveront ça long ce qui est dommage car personnellement il n'y a pas une scène que j'ai trouvé inutile ou inintéressante.Après il faut s'intéresser un minimum à son sujet.Si je devrait lui mettre un bémol ça serait sur la diabolisation des confédérés qui dans tous les films du genre est prééminente car tous le monde a bien ancré dans la tête armée confédéré égal esclavage bien que ce soit beaucoup plus compliqué que ça et que cette armée combattait pour un tas d'autres raisons car moins de 20% des blancs dans le sud étaient propriétaires d'esclaves.Mais enfin bref ce film est un biopic réussi est bien renseigné sur son sujet.4/5
Engagé dans l'armée confédérée durant la guerre de Sécession, Newton Knight en a marre. Lassé d'un conflit brutal qui n'est pas le sien, outré par les rafles des soldats sudistes sur les fermes du Mississippi, il décide déserter. Trouvant refuge dans un marécage, il se bat pour les droits des fermiers et des noirs, accueillant de plus en plus de déserteurs qui ne se reconnaissent plus dans cette guerre et qui veulent simplement cultiver leur lopin de terre tranquillement. Menant peu à peu une armée, Newton passe donc le cap de la guerre et continue à se battre même à la fin de celle-ci alors que les problèmes raciaux n'ont pas disparu dans les états du Sud. S'inspirant d'une histoire vraie méconnue même aux Etats-Unis (un pays qui n'a, de toute façon, jamais aimé voir son histoire en face), Gary Ross réalise avec "Free State of Jones" un film qu'il a mûri depuis une dizaine d'années et fait le portrait d'un homme aux convictions claires et limpides doublé d'une radiographie d'un pays qui a toujours été rongé par le racisme. Brutal et sec dans sa démonstration de la violence (le bruit des canons et des fusils font trembler les fauteuils du cinéma) et de l'impact des balles, le film nous montre le combat d'un homme sur plusieurs années pour arriver à faire valoir ses droits et ceux des autres. Arrivant à bien se mener dans sa construction faite de plusieurs ellipses, tourné dans de superbes décors naturels donnant du cachet à l'ensemble, "Free State of Jones" est porté par la réalisation sèche de Gary Ross laissant la part belle aux gueules du Sud. Leader de ces gueules, Matthew McConaughey s'impose de nouveau dans un rôle qu'il porte avec conviction et intensité même si on regrettera au final un certain manque de souffle sur la durée. En effet, le film semble ne pas savoir comment se conclure et s'arrête brutalement, sans jamais vraiment d'éclats et après quelques longueurs. Dommage car il y avait énormément de potentiel que Gary Ross n'a pas totalement embrassé même s'il réussit clairement certaines séquences et qu'il nous gâte avec une magnifique chanson de générique final interprétée par Lucinda Williams.
Beau film emmené par un Matthew Mconaugey magistral du début à la fin. Un grand homme qui a fait date dans l'Histoire des Etats Unis d'Amérique, se battant pour les droits civiques de tous les Américains en particulier des Noirs. La ségrégation est omniprésente dans le film et montre que malgré les évolutions, certains Etats comme celui du Missisipi ont mis énormément de temps pour faire évoluer les lois, notamment sur les mariages mixtes.Un film intéressant parfois un peu long mais important ...
Un western histori-romanesque sur la vie exceptionnelle de Newton Knight où comment un sudiste qui en avait marre de se battre pour l'enrichissement de quelques nantis esclavagistes des plantations, déserte et regroupe tout ceux qui le souhaitaient pour vivre en autarcie dans une communauté où tous seraient égaux. Sans être un grand film (trop académique) Gary Ross signe un film historique efficace, intéressant et divertissant.
L'histoire est intéressante et fait (trop) penser à The Patriot. C'est bien de rappeler que les riches envoient les pauvres faire les guerres qui leur permettront de s'enrichir encore plus, mais le film est vite ennuyeux.
Une mini série aurait mieux convenue car il y a pas mal de personnages intéressants mais peu ou pas du tout exploités. Du coup, le film repose entièrement sur McConaughey (qui interprète très bien le rôle) , c'est dommage.
Ce sera tout d'abord une oeuvre sans concession vis à vis de cette arme qu'utilise si bien les plus riches : la guerre. Boucherie impitoyable et sans concession (parfois inutilement). Puis ce sera l'histoire d'un déserteur qui, dans l'une des périodes les plus sombres... (la Guerre de Sécession et l'émancipation des noirs...). Il va en quelques sorte devenir le robin des bois des Noirs^^. Cette oeuvre est une déchirante ôde à la désertion face à l'injustice et tout ce qui en a découlé (les méthodes, les décisions...). Mais l'histoire ne s'arréte pas là, car le film est d'une incroyable densité : en créant ce film, le réalisateur peu connu nous montre un révolutionnaire qui a de l'idée dèrrière la tête. Et ce personnage, son histoire, sont toujours d'une grande actualité : y évoquant des sujets toujours plus ou moins d'actualité. Et ceci débouche sur une autre guerre, pour la liberté cette fois, et l'égalité. Une façon radicalement différente de regarder l'histoire américaine, cette période en particulier, mis en exergue par ces rares, allucinants mais très fins aller-retours dans le futur (années 50) pour nous rappeler que le combat pour l'égalité est extrêmemement long et le film nous offre un vrai hommage qui même si pour moi n'est pas spécialement mon genre de film ; m'a plutôt convaincu. LEs amateurs devraient apprécier.
Incontestablement il y avait la de quoi faire un film à la Spielberg. Mais le réalisateur se perd en longs plants qui finissent pas laser. C'est dommage car ce film qui a des airs de Retour à Cold Mountain, avait pour lui une très bonne interprétation, des décors et une ambiance bien particulière.
Un grand film épique et émouvant. où l'on comprends les enjeux de cette Amérique en construction, et mieux encore de celle d'aujourd'hui. Dans mon top3 2016. 🤗
Avec son histoire de départ, Free State of Jones est captivant malgré ses défauts dont le fait que le film est trop académique, romancé et très inégal au niveau du rythme avec une dernière partie plutôt loupé. Ceci dis on prend quand même plaisir à suivre ce récit avec des moments forts et un excellent Matthew McConaughey.
Un biopic sobre et intéressant sur la vie et le combat de Newton Knight un paysan pauvre du sud des états unis aux idées anti-esclavagiste et qui déserta l’armée des Etats confédérés écœurés de servir de chair à canon pour défendre les riches esclavagistes. Ce film amène énormément de questionnement et nous montre que l’histoire se répète inlassablement. Mc Conaughey est encore une fois très bon dans son interprétation. Attention ce n’est pas un film de guerre comme pourrait le laisser penser la bande annonce voire même le début.
Trop académique, dialogues peu inspirés et acteurs qui manquent cruellement de consistance (Matthew McConaughey en tête), le Free State of Jones de Gary Ross, pourtant très intéressant sur le papier, ne parvient pas à nous captiver une seule seconde à l'écran. Et forcément, avec une durée de deux heures, l'ennui jaillit rapidement.
Le film raconte l’histoire d’un fermier sudiste déserteur pendant la guerre de Sécession. Il est devenu un héros en défendant la cause afro-américaine dans les années 1860. Le « héros » est magnifiquement interprété par Matthew McConaughey. L’acteur défend le personnage avec talent, un rôle sur mesure pour cet acteur dont les choix des dernières années sont sans faute, notamment dans Dallas Buyers Club. Par contre ici, même talentueux, il s’essouffle un peu. Il faut dire que son personnage est « envahissant ». Il occupe tout l’espace et toute l’histoire. Il fait le « boulot » à lui tout seul. L’histoire aurait gagné à être élargie, un aspect peut être plus politique. On parle quand même d’une partie de l’histoire du pays qui a été marquante pour les USA. L’histoire de cet homme est méconnue, en tous cas ici. Newton Knight mérite d’être mis en avant, même si je mettrais quelques réserves quant à la perfection du personnage et à tous les éloges que le réalisateur en fait . Pour çà, pour l’histoire, le film est une réussite. Qu’on aime ou qu’on aime pas le traitement de l’histoire ou la réalisation. (///) Le personnage de Newt Knight aurait mérité d’être traité avec plus de modération. Le film aurait alors gagné en empathie. Nous montrer un peu plus de l’histoire et un peu moins de l’homme aurait été plus intéressant . Reste un drame historique et Matthew McConaughey. (2:20 minutes)
Sur le thème de l'esclavagisme aux Etats-Unis et de la guerre de Sécession, un film nettement supérieur au lénifiant et nébuleux "Lincoln" de Spielberg et bien plus instructif que "12 years a slave" de Steve McQueen. Une œuvre superbe à la mise en scène subtile et à la photographie magnifique qui retrace un siècle d'histoire du Sud américain au travers de la révolte de petits exploitants sudistes jusqu'à la ségrégation raciale dans les années 60 en passant par l'affranchissement des esclaves en 1865 et l'émergence du Ku Klux Klan. Une reconstitution historique riche en détails, des scènes de bataille très réalistes, un rythme assez lent qui accentue davantage l'évolution psychologique des personnages. Un long-métrage porté par un excellent casting, Matthew McConaughey livrant une nouvelle prestation grandiose. Un récit émotionnellement puissant, quelques passages très forts. Indéniablement la claque de la rentrée.