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    Free State Of Jones
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    147 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Exemple type du film honorable, que ce soit par son sujet ou sa reconstitution très sérieuse, « Free State of Jones » ne m'a pourtant pas captivé. Je n'irais pas jusqu'à écrire que je me suis ennuyé, mais alors que le projet justifiait clairement un traitement épique voire lyrique, Gary Ross persiste constamment dans un classicisme propret, bien maîtrisé, cohérent dans ce qu'il raconte, mais manquant singulièrement d'intensité et d'émotion. De plus, certains personnages, notamment celui de Keri Russell, ne sont absolument pas exploités alors que celui-ci aurait donné beaucoup plus de complexité et d'ambiguïté à la relation unissant Newton et Serena, sans parler de cette intégration lourdingue dans le récit du lointain descendant du même Newton, cassant un rythme déjà moribond... Après, ne soyons pas trop sévères non plus : il y a de bonnes scènes (l'arrivée des noirs dans le bureau de vote, notamment), et l'œuvre cède finalement assez peu à la facilité, n'hésitant pas à filmer les différents moments de flottement et d'inertie inévitables durant ce genre de révolte (quitte, une fois encore, à rendre le spectacle un peu mou). Rien de honteux, donc, mais au vu du projet, il y a de quoi être un peu déçu.
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2019
    L’histoire qu’il raconte est passionnante, le film en lui même l’est beaucoup moins. Free State of Jones souffre d’un classicisme boursouflé typique du cinéma américain à grand spectacle. Le film est trop binaire, les gentils sont très gentils et les méchants très méchants.
    C’est dommage car il y a de bons acteurs au casting pouvant jouer des rôles plus étoffés. Il y a cependant quelques bons passages comme les scènes de batailles de début, brutales et qui font de suite comprendre l’attitude du personnage de Newton Knight. J’ai trouvé la photo assez morne, comme beaucoup de choses dans ce film d’ailleurs.
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2018
    Que dire d’autre si ce n’est que je ne m’attendais pas à ça ? Qui peut dire (à condition de ne pas avoir lu le synopsis ni vu la bande-annonce) qu’il s’attendait à la direction prise par le film alors que le spectateur est plongé sans détour dans une des nombreuses batailles de la Guerre de Sécession qui fait rage, provoquant son lot d’hémoglobine, de mutilations et de râles ? L’immersion dans le conflit est tout de suite efficace, et rapidement le focus se fait sur Newton Knight, infirmier en charge de ramener les blessés, y compris sous le feu ennemi. Le spectateur comprend illico que le récit va se pencher sur son cas, mais qui peut prédire ce que lui réserve le destin ? "Free State of Jones" a beau s’inspirer de faits réels (encore que leur teneur réelle et leur portée font l’objet de débats entre historiens), je fiche mon billet que tout comme moi vous n’aviez jamais entendu parler de Newt Knight. Et pour cause ! Cet homme était tant en avance sur son temps dans les mentalités que son histoire à cette époque faisait tâche, et tomba dans l’oubli quasiment le plus complet. Mais aujourd’hui : quelle belle et grande histoire ! Et quel grand bonhomme ! Le fait est que le récit est suffisamment immersif pour qu’on nous détourne gentiment de la Guerre de la Sécession sans qu’on ne s’en aperçoive vraiment. Malgré tout, elle ne reste jamais loin. Elle est même très proche, puisqu’elle s’immisce jusque dans la tranquillité de l’arrière-pays pour venir lui aspirer tout souffle de vie, des victuailles aux personnes susceptibles d’alimenter les rangs des combattants. Le combat entre deux visions de nation se déporte donc vers un autre combat, celui qui voit autrement la nation à venir. Sur des images dures et à la fois sages, Matthew McConaughey porte le film sur les épaules. Certes le spectateur prend fait et cause pour lui très rapidement, tout est fait pour ça d’ailleurs. Mais en plus, le charisme de l’acteur et la force qui en découle suffisent à compléter la précision de l’écriture entièrement acquise à sa cause. Comme si Gary Ross (à la fois scénariste et réalisateur) voulait rendre à César ce qui appartenait à César et ainsi redorer ses lettres de noblesse. En y regardant de plus loin, "Free State of Jones" ressemble à un discours politique. Les mots se font persuasifs, et on accapare l’attention du spectateur sur Newton Kinght et son action. Tout comme son entourage, le spectateur boit ses paroles, s’en nourrit, persuadé de sa bonne cause née DU fait qui n’est rien d’autre que LE point de départ de cette remarquable destinée. Les points de vue adverses ne sont pas pour autant oubliés. Mais de l’autre côté de la barrière, tout est diabolisé, tout est intolérance, tout est antipathie, tout est vengeance. Bref tout est violence, et tout est fait pour faire adhérer le spectateur à la cause de cet homme instigateur (malgré lui) de la rébellion contre les confédérés, en se battant contre l’exploitation de l’homme et de ses ressources par l’homme. Dit comme ça, on pourrait croire qu’il est seul face à tout un système. De façon schématique, c’est un peu ça. Disons plutôt que c'est le clan des opprimés contre le clan de ceux qui ont tous les droits. Car rien n’aurait été possible sans cette foule d’anonymes qui a pourtant lourdement pesé dans la balance. Sans ces hommes et femmes, tous bafoués et humiliés, quelles que soient leurs origines, leurs conditions et leur race, cette histoire n’aurait peut-être jamais eu lieu. Et les différents interprètes ont très bien fait leur boulot, à commencer par Mahershala Ali dans la peau de Moïse, de Gugu Mbatha-Raw dans les traits de Rachel et de bien d’autres, tous à l’unisson autour d’un combat né d’une façon on ne peut plus personnelle. A voir "Free State of Jones", le spectateur se demandera comment et pourquoi la prise de conscience a été si longue, et cela même s’il manque ce petit quelque chose d’indéfinissable supplémentaire pour faire de ce film une œuvre absolument incontournable. Vous savez, ce petit truc qui nous porte aux firmaments de l’admiration tel que nous avons pu l’observer dans des chefs-d’œuvre tels que "Le majordome", "12 years a slave" ou encore "Le discours d’un roi". La réalisation est pourtant propre, quelque peu académique, ce qui n’est pas ici un défaut puisque cela permet de rendre le récit authentique. Et puis le montage est très réussi et donne beaucoup de fluidité à cette histoire qui se déroule sur plusieurs années. En ce qui me concerne, ce sont les allées et venues faites en le temps présent du récit et les quelques 85 ans plus tard qui m’ont dérangé. Je les ai même trouvées limite déstabilisantes, car on ne voit pas bien au départ le lien que ça peut avoir avec ce qui nous est exposé. Patience ! Vous comprendrez alors qu’il n’est que la représentation de (trop) longues années d’immobilisme quant à la mentalité.
    videoman29
    videoman29

    244 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2016
    Le réalisateur Gary Ross (« Hunger games ») nous invite à une leçon d'histoire Américaine centrée sur la guerre de sécession et l'esclavagisme qui prédominait alors dans les états du sud... jusque là rien de très nouveau ! Là ou « Free state of Jones » fait preuve d'originalité, c'est qu'il raconte l'histoire vraie d'un personnage oublié de cette période. En effet, Newton Knight, notre héros, est un militaire Sudiste qui va quitter l'armée, qu'il ne comprend pas, pour fonder « l’État libre de Jones » avec une poignée de déserteurs et d'esclaves en fuite. Ensemble, ils résistent aux troupes confédérées jusqu'à la fin de la guerre et entament ensuite la reconstruction du Mississipi. Ce film, passionnant de bout en bout, rend un hommage mérité à cet homme déterminé, charismatique et visionnaire très en avance sur son temps. Sa volonté de défendre un monde libre, dans lequel tout le monde peut s'épanouir quelle que soit sa race ou sa couleur de peau parait encore bien utopique aujourd'hui. Techniquement, la réalisation est très propre même si le film n'est pas exempt de longueurs qui l'alourdissent par moment. Malgré tout, l'ensemble reste très agréable à suivre avec quelques scènes de bataille réalistes et une reconstitution minutieuse du sud des États-Unis. Mais le réel atout de cette œuvre est à chercher du côté de l'interprétation. Matthew McConaughey, manifestement habité par son personnage, est irréprochable et parfaitement secondé par une troupe d'acteurs tous plus charismatiques les uns que les autres. L'ensemble donne un excellent biopic à l'Américaine, divertissant et instructif, que je recommande vivement.
    keser
    keser

    22 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    Beau film emmené par un Matthew Mconaugey magistral du début à la fin. Un grand homme qui a fait date dans l'Histoire des Etats Unis d'Amérique, se battant pour les droits civiques de tous les Américains en particulier des Noirs. La ségrégation est omniprésente dans le film et montre que malgré les évolutions, certains Etats comme celui du Missisipi ont mis énormément de temps pour faire évoluer les lois, notamment sur les mariages mixtes.Un film intéressant parfois un peu long mais important ...
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    "Free State of Jones" nous éclaire sur une page méconnue de l'Histoire américaine, qu'on aborde brièvement voire pas du tout à l'école, à savoir la guerre de Sécession pendant les années 1860, opposant l'Union (dirigé par Abraham Lincoln) à la Confédération. On a déjà pu traverser cinématographiquement cette guerre dans le récent "Lincoln" de Spielberg ou encore dans "Retour à Cold Mountain". Ici, on découvre un détail oublié de l'Histoire mais néanmoins précurseur et fondamental. Un fermier sans avantages sociaux forme un groupe solidaire d'exclus, des pauvres familles qu'on dépouille de leurs biens aux noirs restreint à l'esclavage, pour protester et se battre contre l'injustice réglementée par les Etats Confédérés qui prônent l'esclavagisme et les inégalités sociales. C'est l'histoire d'un héros lambda qui devient le porte parole et le messie d'une communauté prônant la liberté et l'égalité de l'Homme, et que le temps a enfoui dans le passé. Le parti prix de la mise en scène est risqué car l'image est très simple, frôlant la sobriété d'un documentaire, ce qui donne l'impression que le film a peu de moyens. Mais la reconstitution de cette Louisiane du XIXème siècle est bluffante, que ce soit par ses costumes d'époque ou ses décors verts marécageux. L'horreur de la guerre n'est pas censurée et contribue ainsi au côté choc du documentaire où la mort, les amputations et les bains de sang sont ancrés dans le quotidien. La violence physique vient d'autant plus surprendre face à cette violence morale puissante et injuste contre lesquelles ce groupe décide de se battre. Pour sublimer tout ça, le jeu de Matthew McConaughey prouve une fois encore qu'il est habité par ses personnages, d'une profondeur et d'une sincérité à toute épreuve. Néanmoins, je reproche au film son manque d'esthétisme, un rapport à la narration trop lisse voire pédagogique, nous laissant parfois trop à distance de la force poignante du sujet. De plus, les "flash-back" se déroulant 85 ans après les faits sont mal amenés et sèment une grande incompréhension générale (j'ai trouvé ça incohérent), et rendent ainsi le rythme irrégulier. Un film qui rappelle que les stigmates d'une nation ne s'effacent pas, même après des décennies et qu'une minorité peut l'emporter sur une majorité. J'ai l'impression que par sa réalisation peu "originale", le réalisateur a souhaité mettre à plat cet événement pour que le spectateur puisse y voir ses propres échos à travers l'Histoire et d'autres civilisations.
    elriad
    elriad

    433 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2016
    "Se battre pour ses idées, ses convictions". Newton Knight prouve que cela est possible en pleine guerre de sécession, entrainant avec lui grâce à son charisme un groupe d'hommes, noirs comme blanc, de femmes et de jeunes qui se battront contre les confédérés partisans de l'esclavage. Tiré d'un fait réel, le film évite le voyeurisme des scènes traditionnelles vues dans les films d'esclavage (viol, fouet,humiliation complaisante) et s'attache davantage aux motivations de ces gens qui refusent un combat qui n'est pas le leur. Le film est certes un peu long mais retient l'attention du spectateur par la force de son propos et l'ensemble de la distribution, même si le sujet a déjà été souvent traité.
    Romain J.
    Romain J.

    64 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2016
    Porté par un McConaughey prodigieux, FREE STATE OF JONES est un hymne à la liberté et à l'égalité, régulièrement nourri d'intenses rebondissements. Malgré quelques longueurs, l'émotion est présente à chaque instant. Un beau film, élégiaque et poignant.

    Critique complète ici.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    « Free State of Jones » est un très bon biopic nous ramenant à la guerre de sécession, bien que cette dernière, présente en toile de fond, n’est présentée qu’au début du film. Le scénario est bien écrit, offrant un point de vue sur deux époques distinctes. Le casting est homogène, mais c’est essentiellement la proposition de Matthew McConaughey qui se détache du lot. La photographie est très réussie avec énormément de scènes tournées en décors naturels. Les scènes de combat sont très réalistes et peuvent même apparaître comme violentes. Un film intéressant, car permettant de faire face à la bêtise du racisme et de la ségrégation raciale.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2016
    C'est important que le cinéma réveille et révèle des moments historiques si précieux. L'égalité des êtres humains en droit est une conquête. Cela semble une évidence, mais au vu des idéologies d'exclusion si ardentes quelles que soient les époques, il importe d'en offrir toujours de nouvelles déclinaisons. Ce personnage de Newton Knight mérite d'être connu, reconnu, étudié. Voici un autre film, en sus de "la couleur de la victoire", que l'ancien locataire du théâtre de la Main d'Or gagnerait à regarder pour remanier ses théories. Newton Knight déroule combien la guerre est au service des riches et que ce sont les pauvres, qui vont s'entretuer pour permettre aux riches de le rester. Que la couleur de peau ne soit pas un signe d'humanité, mais plutôt que la verticalité du corps définisse l'homme, voilà le sens d'argument que proposait Newton Knight pour faire évoluer les consciences. Le trucage électoral apparaît et nous permet de mesurer combien le droit de vote est une conquête et un droit à protéger. Mettre un bulletin dans l'urne et qu'il soit pris en compte, n'allait pas de soi à l'époque. Voilà un film pédagogique sur les accointances entre idéologie esclavagiste du Sud des Etats Unis, Ku Klux Klan, protection des riches blancs et idéologie d'extrême droite. Cela peut nous donner du grain à moudre pour penser le présent...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    Ce film basé sur l'existence d'un héros méconnu et mis en lumière par le réalisateur G.Ross est un pan de l'histoire de la Guerre Civile américaine. Ce héros se bat corps et âme contre toutes les injustices des hommes notamment contre les Confédérés, son propre camp. Un drame familial et le fait que les propriétaires d'au moins 20 esclaves noirs sont exonérés d'aller au front vont déclencher les hostilités. Défier cette armée n'est pas chose facile mais grâce au marais où les forces sudistes ne rentrent pas. De là, avec une poignée d'esclaves en fuite, il fomente des stratégies pour mettre à terre les ennemis. Le reste, il faut aller voir le film!
    Celui qui incarne le héros Knight M. McConaughey est fabuleux encore fois, un rôle taillé pour cet acteur talentueux et charismatique.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    « Free State Of Jones » porte à l’écran un fait historique méconnu et pourtant exemplaire et incroyable ! Si je vous dis que durant la guerre de sécession, un fermier du sud qui se bat avec les confédérés, décide de déserter et de se battre pour la liberté des hommes, qu’ils soient blancs ou noirs, vous y croyez ?! C’est pourtant un fait historique avéré ; Newton Knight a réussi à soulever une armée de paysans et d’esclaves et d’assurer leur liberté durant la guerre en se réfugiant dans les marais du Mississipi.
    Il est fort à parier que cet homme emplis d’un charisme et d’une humanité rare est le premier à avoir mené un combat de cette ampleur en faveur des noirs américains dans un contexte totalement défavorable (possiblement la pire période pour oser braver l’opinion publique).
    Porté par l’excellent Matthew McConaughey (dont la ressemblance est troublante), les 2 heures du film passent presque trop vite tant l’histoire est haletante et aurait méritée 1 heure de plus (ou alors un autre découpage, certaines scène sont très détaillées, la seconde partie souvent trop vite).
    La reconstitution d’époque est très bonne, ici pas de sourire ultra brite et de cheveux propres, les combattants sont sales et marqués, on voit l’horreur et la stupidité froide de la guerre, la ténacité du racisme et le courage absolu de ceux qui résistent face à l’injustice profonde.
    Le scénario propose un aller/retour très intelligent sur un descendant de Newton qui, dans les années 60, continue de subir l’injustice de lois racistes totalement stupides.
    Enfin, le film traite de la reconstruction d’après-guerre où l’on découvre la naissance du Ku Klux Klan et autres lois du sud qui maintiennent la maltraitance et la cruauté envers la communauté noir.
    Voilà un programme chargé d’histoire, d’héroïsme, d’humanité et d’espoir. C’est dense, dur et nécessaire.
    Le seul point faible du film est sa réalisation capable du meilleur mais souvent du pire (la plupart des plans et des éclairages on l’air tirés d’un téléfilm).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    Free State of Jones, un film qui parle de la vie de Newt Knight, homme dont je n'avais jamais connu l'histoire jusqu'à la vision du film, et je suis bien contente de l'avoir découvert. En effet, l'histoire de cet homme est si impressionnante, si intéressante, que je me demande pourquoi on en a pas entendu parlé plus tôt. Pour en venir à mon avis sur le film, à mes yeux, c'est un des meilleurs de 2016, les prises de vues sont impressionnantes, les différents plans choisit permettent de se plonger encore plus dans l'histoire, sans compter la simplicité de certaines scènes qui rend le film encore plus réel. J'ai aussi beaucoup aimé le côté "cru" de la guerre, la façon dont elle est représenté. Je trouve qu'il sort de ce côté "hollywood" de certains films, il n'y a aucun ajouts inutiles, des scènes où parfois il n'y a pas de musique en fond et c'est parfait comme ça, car certains réalisateur auraient tendance à amplifier une scène à travers la bande son, ou les répliques, or, ce n'en est pas le cas ici. On ne peut pas oublier de mentionner Matthew Mcconaughey, qui est incroyable dans son rôle, ainsi que tous les autres acteurs, Gugu Mbatha-Raw, Mahershala Ali, et j'en passe. Un vrai bonheur pour les yeux, film à voir absolument si vous aimé les histoires de ce genre.
    gunbuster
    gunbuster

    388 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    Ce film avait tout pour réussir : un sujet véridique, sérieux et juste, l'énorme Matthew McConaughey qui excelle dans le film basé dans le sud des États-Unis, et le réalisateur Gary Ross, auteur de l'audacieux Pleasantville.
    Et le gros problème qu'on retrouve dans le film est l'absence régulière d'exposition. On ne comprends pas où se situe l'histoire, dans quelle période, et quelles sont les réelles motivations du héros Newton Knight.
    Une autre erreur de mise en scène est l'addition de scènes de batailles et de scène intimes sans liaison entre elles. Il manque la progression logique de l'histoire et du développement correspondant des quelques protagonistes suivis par le film.
    Mais plus encore, c'est l'absence de vision claire et structurée du long-métrage tout entier qui rend le film incomplet. Où veux en venir le réalisateur ? S'intéresser à la rébellion armée, à la lutte contre l'esclavage, à l'acceptation de l'autre, à la vie du héros, à l'injustice, à la lâcheté des hommes de bonnes volonté?
    Le film fait des va-et-vient sur ces thèmes sans en développer un seul pleinement.
    Le film cumule les défauts des grandes fresques historiques, des histoires tristes, et de l'académisme propre aux films conçus dans le but inavoué de concourir aux Oscars.
    L'œuvre marque tout de même par la richesse de son casting : McConaughey, la charmante Gugu Mbatha-Raw et l'excellent second rôle Mahershala Ali (House of Cards).
    On notera également le soin apporté à la production : décors, costumes, figurants et reconstitution de batailles de la Guerre de Sécession et des petites villes pastorales du sud des États-Unis.
    Préférez revoir l'immense Retour à Cold Mountain du regretté Anthony Minghella.
    Silence ça tourne
    Silence ça tourne

    21 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2016
    Avec son histoire de départ, Free State of Jones est captivant malgré ses défauts dont le fait que le film est trop académique, romancé et très inégal au niveau du rythme avec une dernière partie plutôt loupé. Ceci dis on prend quand même plaisir à suivre ce récit avec des moments forts et un excellent Matthew McConaughey.
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