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Un visiteur
5,0
Publiée le 20 janvier 2018
Un vrai bon film à mon goût, avec un postulat neuf et excellent comme dans les meilleurs SF, des personnages très bien joués et une fin comme je les aime. J'aurai adoré lire le roman avant. Ce film me rappelle le plaisir que j'ai eu en voyant Brazil. Merciiiii :)
Alexander Payne signe une satire sociale sous forme de SF comique. Dans Inferno écrit par Dan Brown et mis en scène par Ron Howard, la question de la surpopulation était abordée. Ici, Downsizing trouve une autre solution plus « humaine » et moins sanglante. Au lieu d’éliminer les habitants de notre planète, on les rétrécit. Derrière la satire sociale, Alexander Payne dénonce la corruption, le banditisme et la solitude. Comme l’a fait Jonathan Swift avec ses voyages de Gulliver, le réalisateur se sert des lilliputiens pour dire ses 4 vérités sur le monde. A l’habitude d’Alexander Payne, il met en scène l’homme en crise.
Ce film d’anticipation a un concept super qui fonctionne très bien dans le contexte écologique d’aujourd’hui. Malheureusement, Payne ne fait pas exploser le potentiel du concept. Le scénario de Taylor et Payne comporte de nombreuses longueurs. Le fait de faire des ellipses est vraiment inutile et donne de la lourdeur au film.
Les effets spéciaux sont assez réjouissants et ont le charme des anciens films comme L’homme qui rétrécit ce qui est très rare aujourd’hui.
Payne dénonce le rêve américain à travers sa ville de « rêve » LeisureLand qui est déjà très symbolique.
Je suppose que ces mauvaises notations sont surtout dues à une attente non assouvie... Je l'ai trouvé très bien ce film, et la vietnamienne n'est pas agaçante mais plutôt surprenante et attendrissante. Ce film n'est pas lent, je trouve plutôt qu'il s'étire et que ça fait du bien de pas toujours être surstimulé.
Le moins qu'on puisse dire c'est que ce film a un GROS problème de marketing ! Quelle idée d'annoncer une "comédie" avec Matt Damon et Kristen Wiig ? Forcément le public est surpris, et, majoritairement, déçu. Disons plutôt une comédie dramatique, avec certes Matt Damon, On se rend assez vite compte que le "downsizing" n'est finalement qu'un prétexte, les effets spéciaux plutôt réussi du début sont rapidement laissés de côté (une fois dans le "monde des petits", il n'y a plus grand chose qui souligne la différence d'échelle). Bref, ce n'est pas ce qu'on vous a vendu, du coup, ça peut plaire, ou pas, tout dépend de votre ouverture d'esprit :-)
après un début qui nous laisse penser a un film de science fiction la suite en est toute autre. on découvre dans ce monde nouveau la même problématique que chez les humains de grande taille. la partie humaniste avec l'arrivée de Hong Chau donne un second souffle au film plus d'humour et de dérision. par contre pour des humains de même taille environ 13 cm on voit beaucoup trop de différences de taille.
Un film qui commence comme n'importe quelle comédie hollywoodienne, et qui dérape méchamment. On avait oublié le sens du mot "aventure", "Downsizing" nous le rappelle, non sans faire preuve de distance avec son intrigue, et d'humour aux moments les plus improbables.
Habilement contée avec des images très léchées (et sans tabous, pour une fois), cette histoire d'un homme qui fait, guidé par des motivations pas très claires, un choix définitif, a de quoi détonner dans un paysage cinématographique saturé de reboots et de scénarios débités en série selon la méthode Blake Snyder.
C'est sans doute cette errance onirique qui a dû dérouter une bonne partie des spectateurs venus mettre de mauvaises notes ici. Ils s'attendaient à un film marrant avec Matt Damon remplaçant Mark Wahlberg, ils se retrouvent avec un OVNI qu'ils essaient tant bien que mal de cerner. "Navet", le mot tombe.
Peut-être parce que ce "navet", en posant avec légereté la question de notre place ici-bas, collectivement et individuellement, a un peu plombé la soirée ? Peut-être parce que beaucoup n'aiment pas se voir rappeler la contrepartie de leurs choix et de leur mode de vie au quotidien ?
Très bon film. Savant mélange entre humour, tendresse, dénonciation de notre époque commerciale et un peu d'amour...joli combiné bien savouré même par mes deux ados
Un vrai film riche en bonnes idées, rempli d'émotions, de rebondissements, d'humour, de belles images, ... Mais surtout doté d'une vrai morale cousue soigneusement tout au long du film et non sortie d'un chapeau magique pour donner l'illusion d'un sens comme souvent dans les blockbusters actuels. Contrairement à ce que disent les mauvaises critiques, ce film est intéressant du début à la fin. Ils ne se concentre pas seulement sur une histoire d'amour, ni seulement sur une critique de la société, ni seulement sur l'idée de la réduction des gens, ni seulement sur l'humour, ni sur des gros effets spéciaux, et surtout pas sur des scènes d'action. En fait ce film a accompli la prouesse de combler tous ces points cités (sauf le dernier, heureusement). Et contrairement à ce que disent les mauvais commentaires, ça ne part pas dans tous les sens: tout concorde à merveille et tout contribue à une évolution constante de l'histoire, et aucun point n'est bâclé ou sous exploité. Pour la petite histoire personnelle, j'ai d'abord été très enthousiasmé par la bande annonce, puis très réticent après avoir lu les critiques, puis convaincu un peu à reculons par mon père. Au final j'ai été agréablement surpris et même au-delà de mes attentes par rapport à la bande annonce. Et c'est pour ça que j'écris (sincèrement) cette critique, en espérant que vous qui me lisez, ne fassiez pas comme moi l'erreur de vous laisser influencer par les nombreuses terribles critiques de ce film, vraiment injustifiées selon moi. Lisez les autres commentaires à 5 étoiles pour vous en convaincre.
Downsizing est un film au concept tout simplement génial, au postulat de base très ambitieux. Il peut s'avéré frustrant car son univers n'est pas la priorité du récit mais plutôt Paul, le personnage principal joué par Matt Damon et sa quête d'identité. Son univers étant assez dense, Alexander Payne se perd parfois dans son récit, ne sachant pas trop où allez. Il aborde énormément de thématiques qu'il ne creuse pas assez. Ceci casse le rythme du film qui possède pas mal de longueur et qui a parfois du mal à captiver. Dans sa première partie certes un peu longuet, le concept est bien présenté, sobrement et efficacement. La scène de l'opération est superbement mise en scène et ingénieuse, accompagné par une musique parfaite. Après l'élément perturbateur, le film à du mal à s'élancer. Il est assez plat. On assiste à différente rencontre entre Paul et différents personnages tout le long de son aventure déclenchant chaque fois des réflexions. On assiste tout de même à des moments sympa comme la scène de la soirée chez le personnage de Christoph Waltz, ou certaines avec le personnage de Hong Chau. Il y a pas mal de bonnes idées mais il a du mal à tenir sur toute sa longueur. Le film est avant tout un film proche de son personnage principal qui cherche à trouver sa place dans le monde qui est joué parfaitement par Matt Damon qui porte le film. Tout les autres acteurs sont très bon. Christoph Waltz fais du Chrstoph Waltz est apporte de la fraîcheur et Hong Chau est vraiment excellente. La relation entre Paul et son personnage est un des meilleurs points de Downsizing. Le film avait réussit à l'éviter jusqu'ici, mais dans son climax le film tombe un peu dans le pathos et le clichés malheureusement.
Au final Downsizing est un film qui laisse mitigé. Le film se perd parfois car il aborde énormément de thématiques. Il est assez plat, et possède pas mal de longueur. Mais malgré ses défauts, c'est un film avec une vrai ambiance, une vrai atmosphère, et qui possède un certain charme. Le parcours du personnage principal est bien exploité, intéressant et développé mais malheureusement l'univers autour aurait mérité un traitement un peu plus poussé et surtout être plus exploité.
L'histoire m'a laissé au premier abord assez septique, pour ne pas dire enfantin... Même si on sent bien la volonté d'avoir fabriquer cette machine pour pallier au réchauffement climatique et autre catastrophe, que la société même la planète on causé. Heureusement que sous cette vague précepte un peu trop "sérieux", on comprend vite comme la BA le montrait d'ailleurs. Nous montre un Matt D. et un récit fantaisiste, un unique et quelques peu original (sauf si on par du principe d'une machine quelconque...). Avec en plus, quelques répliques assez savoureuse. Le tout joué par des acteurs assez imprégné dans leur rôle. Et le coté un peu science fiction sur lequel tire un peu est assez bien mis en scène et ne vas dans l'excessif dans de la SF pur et du (enfin je me comprends). Bref, on passe un moment sympathique mais pas inoubliable ou Matt D. que l'on avait pas vu depuis un petit bout de temps, refait surface en pleine forme et tout en utilisant l'humour ; le réalisateur nous mets face aux problèmes réelles de la société...
Un film ou on passe un bon moment au début tres captivant intéressant mais vers le milieux on devine très vite la suite et à mon avis il aura une suite
L’idée du Downsizing est excitante. L’intro est excellente, son développement pendant 45 minutes tout aussi absorbant. Puis Matt Damon devient petit et le film aussi. Alors qu’on pénètre dans un nouveau monde, et que ça devrait être un moment unique, finalement ça devient banal. Heureusement le passage dans la colonie permet de faire atterrir le film correctement. Dommage cet égarement d’1h
Le pitch est assez surprenant et le casting alléchant. Le rythme ralentit au milieu du film volontairement. Cependant, le film n’explore pas assez les différences et les conflits qui auraient pu prendre vie entre les humains de taille normale et ceux qui mesurent douze centimètres. La voix française de Hong Chau est pénible à entendre et parfois, on oublie presque que Matt Damon est si petit. Malgré cela, la suite du scénario tient debout, abordant des thèmes comme l’immigration ou l’écologie. Un Matt Damon minuscule pour une grande fable philosophique.