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Un visiteur
4,5
Publiée le 21 janvier 2018
Excellente construction, il faut voir ce film comme un documentaire, et ça fonctionne pour ma part! on y croit, et la question du rapetissement est poussé jusque dans des points incroyables. l'univers est créé de façon a y croire et a y entrer entièrement, voire a les envier. et pour une fois le perso principal n'a aucun charisme, c'est une victime sans tomber dans le cliché. tout est réaliste et pour de la SF, c'est top. seul bémol, la fin et le conflit interne du héros que je n'ai pas forcément compris / apprécié. a la limite le film aurait pu se finir avec la scène sur le bateau avant d'arriver a la colonie norvégienne.
Nouveau film pour le réalisateur Alexander Payne, un des chef de file du ciné indé US spécialiste de chroniques douces-amères, cette fois ce projet vire vers un genre différent, le film d'anticipation et utopique, où des scientifiques trouvent le moyen de miniaturiser les êtres vivants, humains compris, pour limiter les effets néfastes de la surpopulation sur la planète. Malheureusement 02h15 pour une fable qui reste bien académique donc, où la réflexion reste basique, à l'état de simple idée dont le fil conducteur reste une idylle trop belle pour convaincre. Site : Selenie
Alexander Payne est un réalisateur dont j'apprécie la subtilité, avec des films comme "Sideways", "The Descendants", "Nebraska", ou son sketch dans "Paris je t'aime" (qui est pour moi le meilleur). Pour son dernier film, les critiques sont très partagées (et les notes spectateurs d'allociné peu encourageantes). On reproche à la bande-annonce d'être mensongère. Est-ce le cas ? Oui et non. Le film se divise en trois parties, et la BA se concentre exclusivement sur la première. Dans celle-ci, on est comme dans un épisode ludique de Twilight Zone. La seconde partie se concentre sur l'aspect social - avec notamment une fracture entre les riches et les pauvres - de cet univers miniature, et la dernière partie (plus appuyée) a une approche plus philosophique. Le film offre donc des surprises par rapport à la BA, ce qui est de plus en plus rare. L'ironie vient toujours tempérer le propos pour empêcher le film de basculer dans le pathos, et les acteurs apportent une vitalité salutaire, qu'il s'agisse de Matt Damon, de Christoph Waltz, d'Udo Kier ou de Hong Chau (aperçue dans "Inherent Vice"). Même s'il ne signe pas son meilleur film, Alexander Payne reste selon moi égal à lui-même et traite le sujet avec humour et humanité, et aussi une part de romantisme.
Quel ennui ! L'idée de départ était pourtant bonne, et le potentiel énorme. Mais l'histoire s'est perdue en cours de route, évoluant vers une fable niaise et facile. Vraiment très décevant !
Je n 'écris jamais de critique de films, mais là je ne peux pas passer à côté. Je pensais m'atteler à un navet (le pitch fait sourire) mais cela pose des questions profondes sur l'écologie, notre place dans la société, l'échelle de nos valeurs entre lâcheté égoïsme rêve de richesses et entraide... des questions essentielles dans notre société et nos cultures consuméristes.
Encore une fois je vais aller à l'encontre dénotation de tout le monde je ne comprend carrément pas les deux étoile de notation ça vaut largement plus. Le film est très bien réalisé l'histoire est convaincante on passe un très bon moment pour moi c'est vraiment un film à voir... Comme quoi les goûts et les couleurs...
Je suis complètement surprise par certains mauvaises critiques qui disent que ce film n'a pas de sens, pas d'histoire. C'est absurde et complètement faux. Ce sont des personnes qui n'ont pas compris, tout simplement. spoiler: Pour apprécier ce film, il faut un minimum d'intelligence et de richesse intérieure.
Il semblait évident qu’Alexander Payne à force de moqueries réalistes sur une Amérique qu’il aime dépeindre, allait verser un jour vers le conte satirique, versant anticipation. Fort d’un scénario au point de départ original et amusant, il installe un récit qui sur sa longueur qui peut sembler naïf mais derrière lequel se cache bien plus qu’un simple essai critique. On pourra toujours lui reprocher certaine longueur et de scinder les avis entre « très bon » à « mouai », l’objectivité nous pousse à inscrire Downsizing dans les films très intelligents de ce début d’année. Evidemment la participation de Matt Damon contribue énormément à la réussite de l’ensemble comme la présence de Christoph Waltz et Hong Chau (Inherent Vice et Treme la série) qui de par leurs interprétations contribuent fortement au ton de l’ensemble du film. Entre film d’anticipation et fable satirique (par les résonnances de « bons sentiments » que le film délivre régulièrement) Downsizing apparaît comme la curiosité de ce début d’année. Certains y verront un essai non transformé ou un film qui ne va pas au bout des choses mais en résonnance des temps actuels et des mouvements humains de notre planète, on peut cependant saluer le discours évoqué et la critique qui en est faite, surtout celle d’une Amérique post Obama. Alexander Payne traite clairement son film comme ses précédents, montées suivis de descentes, où le ton employé n’est pas constamment le même, composé d’humour noir, acide, où l’attachement aux personnages se veut immédiat ; de par leur profil, mais également par la direction d’acteurs qui s’avère une fois de plus savoureuse. Le film n’est pas facile, il demande un certain recule, et en y regardant de plus près, l’originalité du départ s’efface petit à petit au profit d’un discours global. C’est ici que certaines longueurs s’installent mais il s’avère assez simple de passer outre afin de s’attacher au discours plein d’originalité, de surprises entre irréalité et projections d’un futur ni noir ni blanc mais gris. Fable à hauteur d’hommes avec tentatives de satire politique, Downsizing n’arrive pas à réussir pleinement sur tous les tableaux, mais Alexander Payne séduit tout de même par sa proposition certes bavarde, et parfois candide, mais originale, drôle et intelligente critique de nos sociétés modernes. En balayant large, même avec facilité, porté par un Matt Damon égal à lui-même, Downsizing abat ses cartes avec une intelligence rare dans un cinéma à minima aseptisé. requiemovies.over-blog.com
Ça fait bien longtemps que je n'avais pas vu de film avec une telle originalité. Les acteurs sont vraiment bien choisi et leur jeu et vraiment de qualité. Le film fait réfléchir. La mise en scène est très soignée et le sujet peut être dérangeant. Mais le message passe très bien. A voir...!
ça change ça fait du bien de voir un film qui sort des clous !!! je ne sais pas trop quoi dire sans spoiler mais sincèrement je ne comprends pas les mauvaise notes. certes ce n'est pas un grand film mais il est assez divertissant et sympathique a suivre les a teurs sont bon a voir
Entre comédie et satyre qui traite de notre société avec sa surconsommation, c’est un film réussi car son message passe 5/5. On pense aller voir une comédie dramatique tout à fait anodine mais on prend très vite conscience que ce film a été fait de manière très intelligente pour qu’une prise de conscience se fasse.
Une comédie drmatico-romantique sobre, qui préfère le rapport humain et les questionnements personnels, plutôt que les effets spéciaux et la fin du monde. Les symboles sont nombreux, mais le Downsizing finit par d'avantage être un prétexte que le véritable intérêt du film.
Dommage que le film s'étiole complément sur la fin et part un peu dans le n'importe quoi.
Car sans c'est trois derniers quart d'heure le film aurait vraiment atteint des sommets. Par l'idée de départ absolument génial et innovante ( rétrécir pour sauver la planète). La mise en scène de cette première heure de film est sublime, la scène du processus de downsizing en lui-même est une pure merveille .
Matt Damon est comme d'habitude excellent comme les acteurs autour de lui.
Gros bémol cependant a Chau qui avec son accent ridicule perd complément en substance et en sincérité. Et c'est donc à partir de son arrivée dans le film que celui ci baisse considérablement en qualité.
Il se perd dans une romance mélangé à un fin digne des frères Cohen qui certes surprenaos ne colle pas à l'ensemble.
Le global est donc bon dans l'ensemble ( ne pas se fier à la note moyenne) mais aurait pu être largement meilleur