Mon compte
    Hardcore Henry
    Note moyenne
    3,1
    2004 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Hardcore Henry ?

    231 critiques spectateurs

    5
    29 critiques
    4
    59 critiques
    3
    70 critiques
    2
    32 critiques
    1
    23 critiques
    0
    18 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jessica M
    Jessica M

    14 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Henry est effectivement hardcore! La bande son est assez folle, l'idée originale mais j'ai trouvé que l'on tournait parfois en rond... bon divertissement tout de même.
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    200 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 avril 2016
    Ce film destiné aux consommateurs de jeux vidéo de FPS est loin de tenir toutes ses promesses. La faute à un scénario quasi inexistant et à des personnages sans intérêt. On ne parvient même pas à s'identifier au héros principal, c'est dire. "Hardcore Henry" ne se limite qu'aux seules scènes d'action qu'il contient et, malheureusement, trop d'action tue l'action.
    Alisson G
    Alisson G

    19 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Je me pose encore la question de l’intérêt de ce film absolument grotesque. Il s’agit ni plus ni moins d’une partie de jeu vidéo, le tout filmé en caméra portée ; pendant 1h40, une espèce de machine humaine tue des gens. Game Over.
    Yetcha
    Yetcha

    877 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    J'ai trouvé ce film intéressant par ce choix de cadrage mode FPS (jeu de tir à la première personne). C'est vrai que le scénario manque un peu de relief, quoiqu'il ne faudrait pas grand chose pour faire un très bon film quand on y pense. Le jeu des acteurs et le doublage français sont par contre 2 vraies catastrophes qui nuisent énormément à la qualité malheureusement, la musique aussi, directement sortie d'une mauvaise boîte de nuit techno bas de gamme. Par contre, les cascades sont souvent impressionnantes. Il faut le voir, ne serait-ce que par curiosité de ce cadrage atypique. A découvrir...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Hardcore Henry est un film d’action que l’on peut classer dans la section des films bourrins, où l’on défouraille à tout va et dont les cadavres s’empilent. Film interdit aux moins de 16 ans et l’on comprend pourquoi. Beaucoup de cadavres, beaucoup de sang, et aucune censure à l’écran, rien que le générique de début donne un aperçu de ce que va être le film. Tourné comme un FPS, l’action se déroule devant nos yeux à une vitesse explosive et malgré quelques incohérences et quelques trous dans le scénario, Hardcore Henry reste un film jouissif.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 avril 2016
    Hardcore Henry est le premier FPS movie, FPS signifiant « first personal shooter » expression très connue des amateurs de jeux vidéo, dont il reprend entièrement les codes. Si on retrouve ce procédé dans le film « doom », aussi inspiré du jeu vidéo éponyme, mais seulement sur une scène, ici c’est la totalité du film. Cette réalisation apporte un côté immersif à l’œuvre puisqu'elle donne l’impression au spectateur d’être le héros du film (il faut alors avoir parfois le cœur bien accroché car la caméra bouge souvent surtout dans les scènes où le héro se la joue yamakasi), il manque toutefois la 3d. On ne va pas voir Hardcore Henry pour son scénario qui n’est pas du tout élaboré ; en effet, on suit un héro cyborg qui va délivrer sa femme des griffes d’un méchant doué de pouvoir télékinésique, une sorte de « boss » de fin de niveau, plus difficile à battre que les méchants sbires qui vont compliquer la tache d’Henry durant tout son périple. Hardcore Henry est avant tout un film de pure action assez original et très gore (âmes sensibles d’abstenir). Certaines scènes d’actions sont d’ailleurs plutôt réussies. Cependant, je m’interroge sur l’intérêt de faire un film des jeux vidéo dans la mesure où, à la différence des jeux vidéo, on ne contrôle pas le personnage principal. A voir plus comme une expérience.
    Nicothrash
    Nicothrash

    367 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Et bien, pour une première, Ilya Naishuller tape très fort et notamment au niveau du procédé et par extension de l'expérience. Car oui, c'est bien d'une expérience dont on parle ici et cette dernière parlera sans doute plus aux gamers type FPS, pour autant ça reste intéressant pour les autres également, concernant les sensations et la poussée d'adrénaline que procure ce "Hardcore Henry". J'avais une réticence concernant l'aspect caméra à l'épaule ( plus précisément GoPro ) et la sensation nauséeuse que ça pourrait procurer, il n'en est rien si ce n'est des affrontements pas toujours limpides, l'immersion est totale et on n'est pas étonné de voir Bekmambetov à la production tant le décalage est marqué. Le départ est vraiment excellent, du générique aux premières scènes d'action, le tout emmené par une bande son explosive et puis comme on pouvait s'y attendre sur 1h30, on commence à tourner un peu en rond et la mise en scène, quoique pleine de surprises et particulièrement maîtrisée, s'avère rapidement très répétitive. Cependant, s'il y a une chose qu'on ne peut pas reprocher au réalisateur, c'est de s'être libéré des codes en vigueur, il y va à fond le type, nonobstant le -16, et assumant jusqu'au bout son ( mauvais ? ) goût prononcé pour l'ultra-violence. Ici, pas de chichi, les membres volent en éclat et l'hémoglobine gicle de partout jusqu'à plus soif. C'est beaucoup certes mais assumé. N'oublions pas non plus la partition déjantée de Sharlto Copley, totalement en roues libres et bien délirant. Sincèrement, l'expérience vaut la peine d'être vécue même si elle n'est pas à mettre devant tous les yeux et que l'ensemble tienne difficilement sur la durée, c'est juste du fun, du gore et de la bonne boucherie !
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Hardcore Henry est un très bon film. Très bonne surprise que ce film d’action survitaminé très typé jeu vidéo en étant le premier à être tourné par une caméra GoPro, d’où l’impression d’être immergé dans un jeu de tir violent « à la première personne » plus communément distingué comme étant un FPS, First Person Shooter. Avec une intrigue mini mais de l’action maxi, l’ensemble est plutôt, si l’on adhère, bien kiffant. Il suit pendant une journée à Moscou un homme en partie cyborg qui cherche à sauver sa femme d'un psychopathe, en quelque sorte une mission tout droit sorti d’un jeu.
    Le concept est déjà une très bonne idée le tout était de voir ce que ça pouvait rendre dans une œuvre cinématographique, la réponse est que ça envoie bien. Si vous êtes déjà à la base emballer par ces jeux à la vision subjective, vous serez alors bien pris par le trip et le fun que propose ce film russe barré, violent, avec quelques passages de sexe, mais qui manque un brin de folie supplémentaire et ça peut paraître un poil redondant bien qu’il y est dans cette mini intrigue quelques rebondissements plutôt sympa. La réalisation du coup bouge beaucoup mais franchement c’est maîtrisé même parfois bien mieux qu’un vulgaire found footage. Quelques défauts font qu’on ne pourra aduler complètement mais tout de même, il fait le job pendant 1h30 et ça fait plaisir.
    La bande son mes enfants est excellente et rajoute du fun dans cet univers très « video games » avec même un petit Don’t Stop Me Now de Queen mais aussi bien d’autres titres et styles musicaux qui ajoute tous un cachet à l’œuvre.
    Le cinéaste Ilya Naishuller musicien également dans un groupe, signe là son premier film et le premier également à utiliser à 100% ce concept tout en étant pour ma part bien réussi. Le casting est plutôt sympa avec notamment la sublime et excellente Haley Bennett, Sharlto Copley, Danila Kozlovski, Tim Roth tous bons.
    Une petite tuerie que Henry nous propose dans ce film hardcore.
    Ma note : 8/10 !
    Alexandre D
    Alexandre D

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2016
    J'avais lu les critiques du film et m'attendait à un film d'action un peu moyen. Et bien franchement, je suis resté scotché sur ce film du début jusqu'à la fin. La musique est entrainante, de l'action sans cesse. Un seul mot : Terrible! A voir sans hésiter.
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 avril 2016
    Je ne m'attendais pas à un chef d'oeuvre mais quand même !!! Autant jouer à un jeu vidéo genre FPS (Medal of Honor ou Call of Duty) l'histoire sera certainement bien plus captivante que ce film au scénario sans queue ni tête dont les personnages sont tous plus ridicules les uns que les autres (Mais que vient faire Tim Roth là-dedans ?!?!) De plus, accrochez-vous pour ne pas vous taper un énorme mal de crâne , c'est très dur à suivre durant cette longue heure et demi ! 3 des 6 spectateurs de ma séance sont partis ! j'ai fait parti des courageux qui ont lutté jusqu'au bout pour ne pas les suiivre!!! Bref, Amateurs de jeux vidéos, un conseil: allumez votre console ! Les autres: fuyez !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 avril 2016
    Généralement environ neuf films sur dix que je veux voir sortent dans mon Gaumont où je possède ma carte illimitée. Cependant parfois je dois payer ma place pour aller voir un film dans un autre ciné, et cette fois ci je ne voulais pas rater le premier long métrage tourné tout en vue à la première personne, moi le fan de jeux vidéo j'étais impatient.

    Je me souviens du film Doom (tiré du jeu vidéo) où il y avait une scène en vie FPS (first person shooter) qui envoyait du lourd. Faire un film totalement dans cette vue relève soit du délire soit du génie, au choix, mais en tout cas le réalisateur a tenté quelque chose. L'acteur principal était bardé de GoPro sur lui et on ne voit que ses bras et ses jambes.

    Comme dans un jeu vidéo on commence par le héros, pas de choix ici mais sa femme termine son corps (un bras et une jambe) et ouvre le caisson dans lequel il se trouve. "Il" s'appelle Henry et ne sait pas ce qu'il fait ici, quand soudain sa planque tombe aux mains des mercenaires avec un super vilain blond peroxydé qui kidnappe sa femme. Et voilà donc Henry lancé à travers Moscou, bientôt aidé par un mystérieux personnage du nom de Jimmy.

    L'acteur principal est donc ce Jimmy joué par Sharlto Copley, acteur un peu underground que j'aime beaucoup depuis le formidable District 9 (chaudement recommandé), qui a aussi joué dans Elysium, la série Powers et surtout le robot du film Chappie que j'ai adoré. Mais ici malheureusement c'est la catastrophe. A l'image d'un jeu vidéo il possède plusieurs vies, mais toutes plus débiles les unes que les autres et il cabotine énormément. Le bad guy est joué par Danila Kozlovsky, un Russe inconnu, sosie de Philippe Katherine, totalement ridicule au plus haut point. La femme d'Henry est interprétée par la jolie Haley Bennett, mais qui fait ce qu'elle peut.

    Qu'en est-il de la mise en scène, soit l'élément le plus important ? C'est Ilya Naishuller qui réalise son premier film et pourquoi lui avoir donné ce cadeau empoisonné ? Car oui c'est une véritable catastrophe cinématographique. C'est simple j'ai failli quitter la salle plusieurs fois, mais j'ai toujours dit que jamais au grand jamais je ne partirai d'un film avant la fin donc je suis resté mais j'ai parfois fermé les yeux. Non pas pour la violence assez extrême mais par les mouvements du héros avec ses caméras, juste à gerber !!

    Car ça va dans tous les sens, en gros un jeu vidéo géant alors que je n'avais pas la manette en main, car si ça avait été le cas, j'aurai appuyé sur "start" et retour au dashboard direct. Et pourtant l'idée de départ était vraiment excellente et pour une fois qu'on peut nous servir quelque chose de novateur au cinéma, mais là c'est juste une boucherie.

    En plus toutes les composantes du jeu vidéo sont réunies : une femme à sauver, un bon gros méchant, le pop des ennemis dans des niveaux différents....mais que c'est raté ! En plus la musique est insupportable, le niveau sonore change souvent et les basses sont bien trop fortes. Bref ça fait mal aux yeux et aux oreilles.

    Et Henry dans tout ça me direz vous ? Déjà il ne parle pas, assez ridicule du coup c'est difficile d'avoir un minimum d'empathie pour lui. Et la seule chose qu'il sache faire c'est dézinguer tout le monde, ce qui donne des scènes parfois assez gore (comme les exécutions dans certains jeux vidéo).

    Donc au final un film juste horrible à voir. Si vous suivez mes critiques vous voyez que je suis plutôt un bon public et que c'est plus rare que je déteste vraiment un film...mais là je crois qu'on tient pour l'instant le pire film de l'année, et si je vois pire et bien ça sera un tour de force.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Hardcore Henry est un film de Illya Naishuller tourné en 2015.

    Ce long métrage est vraiment une expérience visuelle originale. Le film apparaît, aux yeux du spectateur, comme un long plan séquence de 1h30 où un homme en phase de réveil se fait greffer un bras et une jambe par une infirmière qui se présente comme sa femme. Un dénommé Akan et ses hommes débarquent et le prennent en chasse semant les cadavres sur leur route....

    "Hardcore Henry" est très immersif. En fait, on a le sentiment de se trouver dans un jeu vidéo et d'être aux manettes du personnage central. L'action est au rdv, la violence aussi ainsi que les effets spéciaux sanguinolents mais pour autant, je n'ai pas ressenti grand chose, le propos et les personnages étant assez caricaturaux. D'une certaine façon, trop d'action tue l'action et trop de violence tue la violence....

    Coté casting, on note la présence -démultipliée- de l'acteur sud-africain fétiche de Neil Blomkamp, Sharlto Topley, et une courte apparition de Tim Roth.
    La bande originale est assez réussie et franchement rock'n roll avec notamment les Stranglers (let me down easy) et Queen (Don't stop me now).
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2016
    Ilya Naishuller avait déjà réalisé un clip pour le groupe "Biting Elbows", prenant la forme d'un court métrage d'action à la première personne. Visiblement enthousiasmé, il livre avec "Hardcore Henry" un long-métrage basé sur le même concept. Ici, un homme amnésique, cybernétique, et muet se réveille, et va devoir affronter une armée de sbires pour sauver sa femme d'un sinistre mégalomane. Le film est intégralement construit comme une cinématique de FPS, avec des références à foison à la culture vidéoludique : héros muet, images à la première personne du début à la fin, méchants débarquant de manière ininterrompue, figurants impersonnels, un second rôle chargé de faire la narration (Sharlto Copley, très amusant), et une intrigue ultra basique façon shoot them up (éliminer les méchants, recevoir ses objectifs, se rendre à la cible, et ainsi de suite jusqu'au spoiler: boss de fin
    !). Le procédé est risqué, étant donné qu'on n'éprouve aucune empathie pour un protagoniste dont on ne connait rien (pas même son visage) et qui exprime peu. Toutefois, les scènes d'action et les cascades s'avèrent étonnement ambitieuses, fluides, immersives, et joyeusement bourrines, même si quelques CGIs laissent à désirer (mais vu le très faible budget du film - quelques millions de dollars -, on ne va pas faire les difficiles là-dessus !). Au final, "Hardcore Henry" est un délire à voir uniquement pour sa forme audacieuse, qui risque d'en lasser certains vu son absence de fond et son côté répétitif.
    stephane D.
    stephane D.

    3 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2016
    Attachez vos ceintures...
    Ça envoie du lourd!! On cherche pas un scénario complexe mais qui tienne a minima, et c est le cas!
    Sharlto copley m a régalé, la bande son tient bien le film et l action est omni présente.
    Mission 100% accomplie...on est totalement dans l objectif du film. Ceux qui n aiment pas étaient prévenus 😊
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2017
    Il y a des moments où noter un film, ça n’a vraiment que peu de sens. Et, me concernant, c’est clairement le cas pour ce « Hardcore Henry ». Bah oui, parce que bon, au final, il ne va très loin ce film. Ce n’est qu’un gigantesque défouloir absurde intégralement filmé à la première personne à la façon d’un « Half-life » et c’est clair que, sur le long terme, ça montre vite ses limites… Mais bon, quand même… Moi j’avoue que les dix premières minutes, j’ai quand même carrément adhéré. Entre le générique à base moments de violence au ralenti très stylisés et cette introduction très « jeu-vidéo », à la fois dans le fond et dans la forme, j’ai trouvé l’expérience filmique vachement sympa. Ça a le mérite d’annoncer la couleur rapidement : non ça ne va pas réfléchir ; oui ça va défourailler tout du long dans une logique d’une jouissance primaire. En gros, moi je voyais une sorte de trip à la « Krank » et, franchement, ça m’allait totalement, surtout que formellement, je trouvais que le dispositif formel fonctionnait très bien. L’air de rien ça pourrait vite être fouillis ou illisible ce genre de réalisation, et là j’ai trouvé ça d’une lisibilité exemplaire. Certes, des fois ça s’agite, mais c’est toujours fait de manière très sporadique et très sensée. L’agitation du cadre est souvent la conséquence d’un choc, d’une chute, etc… Mais la désorientation est tout de suite compensée derrière par un recadrage qui repose très rapidement les repères spatiaux. Bref, tout semblait là prêt pour me faire passer un bon moment… Et puis, au bout de dix minutes est arrivé le personnage d’Akan. Ce fut mon premier petit deuil. A ce moment là, je me suis dit : « OK, ça sera bien filmé et déjanté, mais ce sera bas de plafond, mal écrit et pas très subtil… » Et c’est au fond un peu ça le souci. Autant le film parvient à renouveler son visuel assez régulièrement, offrant un vrai plaisir à admirer la performance technique ( spoiler: …jusqu’au trip final sur l’œil arraché… Quand même ! Fallait oser !
    ), autant le film manque de subtilité dans son intrigue pour que ma jouissance suive. Et attention ! Qquand je parle de subtilité je ne parle de trucs sérieux, posés, complexes… Non, je pense plutôt à un truc à la « Krank » justement. Moi ce que j’ai aimé dans ce film, c’est qu’il part progressivement dans un délire un peu débile mais bon enfant, et qui surtout sait partir dans toutes les directions. Là, « Hardcore Henry », c’est toujours plus ou moins la même ficelle. C’est toujours du « Hey vous avez vu comment il vient de mourir cradement celui-là ? » Or, ça, ça peut marcher sur moi si et seulement si y’a d’autres types d’humours régressifs autour. Et là ce n’est pas le cas. Or, je pense que c’est la grosse erreur commise par le film. On sent l’air de rien qu’Ilya Naishuller a vraiment été très vigilant quant au rendu visuel de son film ; sur la non-répétitivité de ses scènes ; sur son rythme. Et franchement, sur ces trois points, je trouve que c’est mission accomplie. Seulement, à trop vouloir suivre la trame d’un jeu-vidéo en first person shooter, il lui a échappé que ce qui passe scénaristiquement dans un jeu vidéo ne passe pas forcément au cinéma. C’est vrai, parfois, un bon FPS peut se contenter d’une atmosphère, d’un rythme et de quelques moments d’intrigue pas très élaborés. Mais à côté de ça, on est en train de jouer. On n’est pas passif. On progresse dans le jeu en progressant dans notre maitrise du gameplay. Là, face à un film, on n’est pas actif. Quand Henry perfectionne ses techniques, c’est lui qui les perfectionne, pas nous. Nous, nous ne sommes que spectateurs, et ne pas nous solliciter sur autre chose que sur la performance technique, eh bah ça fait vite léger. S’il y avait eu une entrée progressive dans un univers de plus en plus barré, il aurait été possible de s’immerger via ce procédé là. Mais là, à rester avec le pauvre Akan et son intrigue famélique, eh bah ce n’est pas foufou, c’est juste beauf. Bref, tout ça pour dire que, c’est dommage, mais ce « Hardcore Henry » ne saura pas faire le taf que « Krank » et « Krank 2 » avaient su faire par le passé… Mais bon… Ce n’est pas parce que je me suis fait chier sur la longue que pour autant je regrette ce « Hardcore Henry ». Et c’est là justement que je trouve que ma note n’a que peu de sens. Parce que oui, en fin de compte, j’ai quand même apprécié l’expérience. Certes, je ne l’ai apprécié que dix ou vingt minutes, mais je trouve qu’elle a eu le mérite d’exister. Ainsi ai-je une réelle sympathie pour ce film, malgré tous les défauts que j’ai pu lui trouver. D’ailleurs, franchement, si l’occasion vous est donnée, et si les expériences en cinéma vous intéressent, je vous invite vraiment à vous risquer au visionnage de ce film. Même s’il a les limites que je vous ai listé, c’est quand même un sacré moment à passer ! Donc à vous de voir…
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top