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    The Neon Demon
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    3,1
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    488 critiques spectateurs

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    Clément C.
    Clément C.

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Très déçu, film d'une lenteur infinie, de très belles scenes cependant avec une bande originale sublime mais tout cet esthetique au service d'une vision caricaturale de la mode et ses nombreuses scènes gatuites de violence, n'en fait qu'un film creu ou tout simplement un navet.

    Très loin de ses films précédents...
    J'ai perdu 2 heures !
    virnoni
    virnoni

    102 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    C'est simple : soit on adore, soit on déteste. Soit on rentre dans le monde de Nicolas Winding Refn, soit on quitte tout de suite la salle. Mais ce qui est bon, c'est qu'il ne laisse personne indifférent ! Pour ma part, c'est une claque! Film aussi époustouflant par son vide de fond que sa puissance visuelle ! Moi qui ne supporte pas la soupe proposée dans un semblant d'esbroufe visuelle justement. Je m'explique, un thème unique, d'une redoutable simplicité : une petite vierge dans l'univers impitoyable de la mode. Point. Autour de celui-ci gravite toutes les "dérives", désirs, fantasmes, envies, possibles etc du réalisateur. Ou comment se faire plaisir d'abord avec une caméra et inventer son style sans se préoccuper de faire qq chose de l'ordre d'un film ?! Mais je marche complètement! Car visuellement c'est juste somptueux et qu'il s'agit ici d'une expérience unique (à voir seulement au cinéma, au risque de perdre les effets à la TV, et pour ma part, une seule fois, pour les mêmes raisons) et qui ne prend aucun gant, ni ne propose aucun filtre avec ce thème simpliste justement : monde de requins et de destruction de la femme (un éléphant n'aurait pas fait mieux comme démonstration de sa "subtilité" dans un magasin de porcelaine!).
    Parfois, il faut accepter que le cinéma c'est aussi cela, réuni dans la main d'un génie qui ose! J'aime les gens qui ose casser les codes et que cela reste humble (oui oui). On sent tout l'amour du Monsieur pour les femmes (oui oui!), le cinéma. Certains y voit de la prétention (eu même titre que Dolan), là j'y ai vu du grand n'importe quoi dans du grand Art. L'histoire en devient passionnante. Par son interprétation déjà : tous les acteurs y sont juste brillants, mention à Elle Fanning qui tient là SON rôle. Filmée par cet homme, elle est juste divine. A suivre de près, en espérant qu'elle n'explose pas en vol, en ayant commencer par du haut de gamme. Pour certains spectateurs, les scènes sont ridicules, inutiles comme celles avec Keanu Reeves. Pas du tout, bien au contraire, c'est pas le vide proposé par ce milieu immonde de la mode, que tout prend sens. Le but est de dévorer l'autre, au sens propre, comme au figuré! Quelque soit la forme que cela prend : viol, violences, cannibalisme. La dernière 1/2 heure est franchement gore (pas un film d'horreur mais l'ambiance glauque et trash donne le LA direct ! J'ai rarement détourné les yeux ainsi !).
    Gros plus comme dans tous ses films : l'ambiance sonore. Encore un tour de force là aussi. Chaque scène est un mélange pensé de couleurs, de cadrage, de son, d'ambiance. C'est juste BEAU. On part ailleurs et détaille tout ce que l'on peut voir. Les personnages sont étranges et qq part, beaux aussi dans la perte de leurs âmes, l'héroïne en premier, qui change complètement en plein milieu. Le début de sa fin.
    Il y a comme ça des cinéastes qui font d'abord pour eux...ou ça passe ou... !! Des Georges Miller, Tarantino, Almodovar pour les derniers...je n'aime pas tout, bien au contraire, mais j'aime d'abord leur indépendance, leur courage et force d'aller jusqu'au bout de leurs films tels qu'ils le souhaitent eux. Nicolas Winding Refn semble être de cette trempe. Et je n'avais pas aimé Drive au premier visionnage, encore moins le suivant.
    A voir donc pour oser une autre expérience, au risque de s'y perdre! Ce n'est que du cinéma...quoique...!?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Certainement LE film que j'attendais le plus cette année.
    Et au final j'en suis sorti un peu déçu.
    D'un côté j'ai adoré la plupart scènes pour leur beauté et poésie absolument captivante et je n'ai rien à redire concernant la photographie et le rythme du film, c'est juste parfait.
    Malheureusement je n'ai pas trouvé l'intrigue très recherchée, d'autant plus que plusieurs points m'ont paru juste grotesques ou sans intérêts pour le bon développement de l'intrigue.
    Cerise sur le gâteau, je n'aime pas la voix de Elle Fanning, ça dénote avec tout le reste.
    Comme avec Only God Forgives, libre à vous d’interpréter le film comme vous le sentez, c'est spécial mais c'est Refn, vivement son prochain bijou !
    laurence l
    laurence l

    140 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Bien filmé mais l'histoire est plutôt speciale. Le rytme lent et l'ennui nous gagne. Pas un coup de coeur pour moi
    manue1104
    manue1104

    4 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Un pointe d'angoisse, une dose de dégoût mais surtout beaucoup d'ennuis...
    L'esthétisme d'un film ne fait pas tout... Un scénario c'est bien aussi...
    Une déception.
    Shephard69
    Shephard69

    342 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Esthétiquement, l'une des claques de ce premier semestre avec sa photographie à la définition et aux teintes ultra-modernes mais qui emprunte aussi au design des années 80 avec en plus quelques plans qui m'ont fait penser aux films noirs des années 40 et 50, ce qui donne à l'ensemble un côté intemporel tout à fait intéressant. Après ses excellents polars que sont "Drive" et "Only God forgives", Nicolas Winding Refn signe là une nouvelle plongée littéralement suffocante, très lente dans le monde du mannequinat, un univers impitoyable de requins peuplé de créatures sans âme, d'une froideur psychopathe. Une mise en scène virtuose, un casting impressionnant dans lequel Elle Fanning est une véritable révélation même si, en l'occurrence, j'ai une nette préférence pour la prestation puissante, complexe et profonde de Jena Malone. Entre rivalités professionnelles, jalousie, ambitions et attirance sexuelle, une oeuvre somptueuse mais dérangeante, glaçante, morbide. Un coup de coeur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2016
    c'est long lent et glauque
    ni vraiment glamour ni marrant
    j'ai bien perdu mon temps !
    (c'est pas réaliste et ça apporte que des idées noires)
    Agathe R.
    Agathe R.

    14 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Un thriller???? 1h45 de belles images, de tops modèles avec une ambiance angoissante, certes mais la fin est "gore" : la masturbation de Ruby sur une morte puis le cannibalisme à la fin, alors là c'est trop... C'est franchement dégueulasse, prévenez!!!!
    Blog Be French
    Blog Be French

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Quelques jours avant le début de ce 69ème Festival de Cannes, Liv Corfixen, la femme de Nicolas Winding Refn, sortait un documentaire présentant les angoisses du cinéaste à l'approche de la projection cannoise du film Only God Forgives en 2013. Éternel insatisfait, le réalisateur danois y exprimait ses craintes face à la réception du public, face « aux regards jetés » sur son œuvre. Car Winding Refn (dans sa manière de signer son film NWR) a quelque chose d'un grand créateur, d'un couturier de la pellicule, qui parfois présente une collection très clinquante (spots Gucci ou Yves Saint-Laurent) mais sait aussi se parer d'un manteau bien plus sombre (Pusher, puis Bronson, ou encore Drive). Ce qui apparaît de façon flagrante dans la filmographie du cinéaste, c'est la récurrence de personnages schizophréniques et le langage tenu par les images, grâce à l'utilisation du travelling optique notamment. The Neon Demon n'échappe pas à la règle : Elle Fanning campe une sorte de Blanche-Neige qui, débordée par une ambition la menant jusqu'aux plus grands photographes de mode, se transforme peu à peu en une méchante reine arriviste qui n'a pas besoin de miroir magique pour savoir « qui est la plus belle ». Par le biais d'une esthétique très stylisée à laquelle Winding Refn nous a habitué, le spectateur est plongé dans une sorte de rêve embrumé, une forme de cauchemar idéalisé, un enfer aux allures de paradis. C'est d'ailleurs à travers des séquences rêvées par le personnage de Jesse que l'intrusion psychologique se fait (chose déjà exploitée par le réalisateur dans Inside Job). Ces dernières années, peu de films ont réellement su proposer un véritable travail pictural sur le corps et le mouvement de celui-ci dans un espace fantasmagorique. Dans la lignée d’Holy Motors ou Under the Skin, Nicolas Winding Refn use de l'apparence juvénile de son actrice pour proposer une démonstration habile de la fonction première du cinéma. Dans les choix de composition du décor, on retrouve le côté onirique de David Lynch tout en s'infiltrant dans l'angoisse permanente proposée par la structure des films de Dario Argento. Mais plutôt que de proposer un véritable film d'horreur, le réalisateur danois déplace l'ultra-violence des ses précédents films dans le montage, à travers un jeu visuel et sonore brusque qui déboussolera la majorité d'entre nous. Ici, la brutalité est supposée, placée en sous-texte, simplement ressentie et jamais purement exposée, si ce n'est avant les quinze dernières minutes. Le but n'est pas d'exprimer de l'aversion, mais tout bonnement d'offrir une expérience effrayante, de proposer un jeu de regards malsain sur le monde de la mode (comme si les enfants du Village des Damnés travaillaient à l'âge adulte pour Vogue Magazine). C'est d'ailleurs par ce procédé que Nicolas Winding Refn introduit le centre nerveux de son film (cette forme anthropophage que prend The Neon Demon) dans lequel le seul moyen de lutter contre la beauté virginale est de muter en une forme vampirique. Si Abbey Lee et Jena Malone proposent une interprétation particulièrement glaçante, c'est aussi la mise en scène chirurgicale (mise en valeur par l'excellente musique de Cliff Martinez) et le regard porté sur ces deux personnages par le cinéaste qui finissent par procurer un réel sentiment d'effroi chez le spectateur.
    On peut reprocher à Winding Refn de s'attarder parfois sur des effets de style, de jouer peut-être un peu trop sur le côté « néon » et stroboscopique de The Neon Demon, ou encore d'y incorporer certaines séquences un peu attendues… Pour autant, cela n'alourdit aucunement le film qui reste captivant de bout en bout. Dans un même style, on pourra voir une forme de coquetterie à utiliser Keanu Reeves ou Christina Hendricks qu'à de très rares occasions, se permettant le luxe d'utiliser des stars hollywoodiennes dans des rôles de seconds couteaux. Si l'idée exprimée précédemment peut véritablement être vue comme un artifice, cela laisse tout de même la place à Karl Glusman (déjà vu dans Love de Gaspar Noé) de prouver qu'on devra compter sur lui dans les années à venir !

    The Neon Demon est un film viscéral, envoûtant, portant un regard acide sur le monde de la mode, et comportant certaines séquences déstabilisantes tout en préservant une réelle subtilité. Si le côté artificiel de Nicolas Winding Refn peut exaspérer, ses choix de mise en scène et sa photographie brillante sont ici au service d'un objet beau et intelligent, nous forçant à explorer les moindres détails de l'image. À Paterson ou encore Ma Loute s'ajoute donc The Neon Demon dans la liste des films pouvant prétendre à la Palme d'Or 2016. Car si l'esthétisme fait figure de proue chez NWR, le discours n'en est pas pour autant absent… Comme Bonello faisant apparaître un serpent dans son Saint-Laurent, Nicolas Winding-Refn choisit d'introduire un fauve dans la chambre de Jesse, semblant nous murmurer à l'oreille : « Bienvenue dans la fosse aux lions ! »
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    194 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Film étrange, dérangeant, envoutant. La bande son est extra, excellent mise en scène, très bon jeu d'acteurs... Ambiance très lente mais captivante. J'ai juste un peu de mal avec Elle Fanning. Déjà la beauté d'Angelina Jolie l'écrasait dans Maléfique (sérieux j'ai plus envie d'embrasser Maléfique et la belle au bois dormant). Mais bon elle se défend bien quand même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir. Elle Fanning est de toute beauté. La bande-son est sublime et m'a transporté. NWR nous prouve qu'il est encore possible en 2016 de créer des oeuvres originales et puissantes. Un film à part.
    Guimzy
    Guimzy

    172 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Nicolas Winding Refn continue de bâtir son univers cinématographique. Hué, massacré par la critique sous jurons faciles, The Neon Demon est un film qu'il est en effet facile de balayer, autant pour la simplicité de son pitch que pour la lecture qu’en donne son auteur, n’en loupant pas une pour se faire détester. Pourtant, The Neon Demon est avant toute chose une proposition de cinéma suffisamment iconoclaste pour qu’elle entraîne autre chose qu’un dédain malpoli. Toujours aussi clivant, toujours aussi fascinant pour les uns que détestable pour les autres, il n’en demeure pas moins que le film développe sa propre grammaire pour explorer l’univers de la beauté à travers le prisme du surréalisme glacé.

    Le réalisateur danois va s’appuyer sur un récit extrêmement simple et naïf, opérant divers traits grossissants sur cet univers de la mode. Un point d’ancrage quelque peu futile (quelle portion du public s’intéresse réellement à l’envers du décor du mannequinat ?) lui permettant toutefois de développer une réflexion universelle, sous forme d'une fable moderne. Des sorcières représentées ici comme des poupées de cires, une princesse intouchable, un ogre gérant d'un vieux motel, et un prince charmant, donc les intentions deviennent ridicules dans cet univers plein de paillettes et de faux semblants. Autant dire qu’il s’agit d’une œuvre dense, non pas par son récit finalement très basique dans sa progression, et s’appuyant sur des mythes bien spécifiques, mais dans l’univers symbolique qu’il se réapproprie pour créer son propre mode d’expression. On sent évidemment chez le réalisateur danois une ambition assez folle de livrer un film définitif sur le concept philosophique de la beauté, et il le met en scène à travers une odyssée se basant sur un esthétique qui ne peut que déstabiliser et frissonner le spectateur.

    The Neon Demon établit en quelque sorte un jalon en terme d’esthétique, traduisant cinématographiquement certains codes étroitement liés à la beauté fugace des mannequins. Chaque plan déborde d’une beauté empoisonnée traduisant parfaitement ce qui se déroule à l’écran. Entre l’utilisation d’objectifs créant une illusion d’images retouchées et glacées, le glissement progressif entre une esthétique de thriller lambda et une forme de cauchemar surréaliste, la construction rigoureuse de cadres emprisonnant les personnages dans leur condition (d’objet de convoitise, d’insatisfaction et de cupidité, de domination voire de menace), The Neon Demon traduit son discours par l’image plus que par une narration classique qui finit par s’évaporer complètement. C'est là qu'on pourrait n'y voire qu'une vulgaire expérience cinématographique vaine, qui n'est que de la poudre aux yeux, mais je pense que le message va beaucoup plus loin.

    Il y a une volonté de mettre en scène la philosophie de la beauté, dans un univers certes très superficiel mais qui va de ton avec ce qu'il se déroule dans le film, cette descente aux enfers qui termine dans le ton le plus malsain possible. Le conte cruel tentant de cerner la complexité de ce qu’est la beauté au sens philosophique (il en effleure un large champs des paradoxes) vogue également vers une forme de cynisme au moment d’aborder la vacuité des icônes modernes, que Refn considère ouvertement comme de dangereuses impostures.

    Il y a donc à nouveau quelque chose d’hypnotique dans la façon qu’a Nicolas Winding Refn d’établir son discours par une imagerie intense, quelques séquences créant un certain malaise, dans les nappes électro d’un Cliff Martinez en très grande forme, et de personnages reflétant chacun une humeur malsaine, dans un univers dépourvu de toute moralité. The Neon Demon reste tout de même un film coup de poing qui marque une avancé dans le cinéma de Refn, qui, dans cette superficialité du pitch et de l'histoire, proposer un cadre monumental, racontant une autre histoire rien qu'à travers l'image. Un film pas vraiment aimable au premier abord mais dont l’odyssée cauchemardesque s’avère tout aussi passionnante et sensorielle que celle des précédents héros du réalisateur, qui trouve par ailleurs en Elle Fanning une merveilleuse matière filmique à sculpter et à déconstruire, comme en témoigne la prodigieuse séquence du défilé, pure projection mentale.
    romano31
    romano31

    284 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Après un Only God Forgives décrié (mais que personnellement j’ai apprécié), Nicolas Winding Refn ou NWR pour les intimes, revient avec son nouveau film : The Neon Demon. Et encore une fois, Refn livre un film excellent mais qui divisera une nouvelle fois le public et la critique. Première chose qui saute aux yeux c’est bien entendu la mise en scène millimétrée du cinéaste. Chaque plan est pensé et travaillé avec soin. Ajouté aux images la sublime b.o de Cliff Martinez et le jeu de couleurs chère à Refn et vous obtiendrez visuellement son plus beau film. Du côté du scénario, The Neon Demon nous plonge au cœur du monde implacable de la mode où la recherche de la beauté parfaite passe avant tout. Et c’est dans ce climat délétère que débarque Jessie (jouée par l’excellente Elle Fanning), une belle jeune fille de 16 ans, qui va s’attirer la jalousie et la haine de ses concurrentes qui seront prêtes à tout pour s’emparer de ce joyau brut qu’elle représente. Comme d’habitude chez Refn, l’histoire contient une double lecture d’autant plus que le cinéaste appuie son propos en nous livrant des scènes chocs, parfois gores, mais toujours très esthétiques et stylisées (à l’image de son Only God Forgives). Certaines scènes vont en déconcerter plus d’un mais quand l’on connait et apprécie le style et l’univers du cinéaste, on ne peut qu’aimer ces scènes si particulières voir métaphoriques. Enfin, concernant les actrices principales, je les ai trouvé vraiment toutes très biens (Elle Fanning en tête) et j’ai beaucoup apprécié le trio Jena Malone/Bella Heathcote/Abbey Lee qui apporte un vrai plus au film et complète parfaitement le rôle d’Elle Fanning. Voilà, The Neon Demon est un excellent film, spécial et étrange, mais terriblement bien fait et mis en scène. Les amateurs de Nicolas Winding Refn devraient apprécier. Pour les autres, cela risque d’être un peu plus compliqué.
    Yves G.
    Yves G.

    1 508 abonnés 3 528 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Sifflé à Cannes, le dernier film de Nicolas Wending Refn divise la critique. "Capricieux, égocentrique, passionnant et terrassant" pour Mad movies ; "Conte de fées techno, prétentieux et vaguement provoc" pour Le Point. Le brillant réalisateur danois a-t-il signé un nouveau "Drive", le polar hypnotique qui fit de Ryan Gosling l'acteur le plus sexy au monde ? Ou une suite du grand-guignolesque "Only God forgives" ?

    Hélas, mis à part la musique techno ensorcelante de Cliff Martinez - auteur de la BO de "Drive" - c'est plutôt dans les délires cannibales et nécrophiles de son avant-dernier film que Wending Refn s'égare. A partir d'une histoire (trop ?) simple - une beauté angélique débarque à L.A. dans le monde frelaté du mannequinat - il compose un film sophistiqué, mélange de clip vidéo, de porno chic et de gore.

    La bande-annonce - qui ressemble étonnamment à la dernière pub Poison Girl de Dior - m'avait mis l'eau à la bouche. Et "The Neon Demon" commence plutôt bien. Elle Fanning, longtemps éclipsée par sa sœur aînée Dakota, explose. La gamine de "Twixt" et de "Super 8", dix-huit ans à peine, incarne à merveille Jesse, cette adolescente sans passé, dont le seul bagage est l'angélique beauté. Elle a l’innocence de l'enfance et la beauté de la femme (oh là là ! cette phrase sortie de son contexte, ne risque-t-elle pas de me valoir un procès en pédophilie ?). Je parie mon pain au chocolat qu'elle va devenir une star planétaire... en espérant qu'elle ne se brûle pas les ailes au contact de cette gloire trop tôt acquise.

    Hélas, la beauté confondante de son héroïne ne suffit pas à porter "The Neon Demon" deux heures de temps. Refusant de filmer l'histoire, certes prévisible, d'une Cendrillon des catwalks, Wending Refn bascule dans ses obsessions fétichistes et voyeuristes. Un univers qui rappelle les délires visuels, moins maîtrisés qu'on ne le dit trop souvent, d'un David Lynch. Au risque de nous perdre dans les vingt dernières minutes d'une transgressive beauté ... ou d'une insondable crétinerie.
    CDRIX C.
    CDRIX C.

    50 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Winding Refn frappe encore très fort visuellement ! Hyper stylisé. Actrices magnétiques. Musique envoûtante. Fascinant. Magnétique. On est captivé, ensorcelé ... si on aime le cinéma conceptuel, cadré, qui s'exprime bien plus par l'image, par le cadre, la magie graphique et non par le texte, l'action, le divertissement. L'ange Fanning est incontestablement chaste, pure, céleste. Elle débarque dans un véritable Enfer. Face à elle, de belles créatures redoutablement déchaînées et une Jena Malone intense toute-puissante. La fureur de certains plans troublent et nous transcendent. Un film qui se ressent donc, avant tout, pour un public averti. Une oeuvre d'art.
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