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    The Neon Demon
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    3,1
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    488 critiques spectateurs

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    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juin 2016
    La carrière de NWR est en train progressivement de glisser vers la profession de réalisateur talentueux de clips ou de publicités à l'esthétisme classieux. Surtout, après des films assez forts, maîtrisés sur le plan de la dramaturgie et de la mise en scène (Bronson, Le Guerrier silencieux et Drive) mais avec un certain degré de prétention, NWR décline et donne des oeuvres très ennuyeuses et lourdingues depuis Only god forgives. The Neon Demon, cependant plus réussi, n'évite pas l'écueil de la boursouflure de la mise en scène et de la vacuité de son récit dont la presse, en dévoilant le pitch, a commis d'ailleurs un résumé trop simple du film. Très inspiré, sur le plan de l'intrigue et de la musique, de Mulolhand drive, avec la volonté d'une très jeune fille qui arrivé à LA à la recherche du succès, est à 1000 lieux de la réussite du film de David Lynch. Après un premier plan séquence d'une beauté absolue, et quelques éléments de mise en scène intéressants, le film s'enlise dans un ennui certain aux dialogues d'un simplisme effrayant (voir le modiste se disant créatif car étant un acteur qui compose un personnage (sic)). La suite, aux thématiques nécrophiles, nécrophages et cannibales sont parfois ridicules. Heureusement, quelques plans d'une grande beauté (le chef opérateur a fait un grand travail) et une musique sublime sauve The Neon Demon d'une totale insignifiance. Un film médiocre qui ne pose pas ou mal le problème du passage à l'âge adulte ( spoiler: voir la scène où la jeune fille avoue qu'elle se paye plein de mecs
    ) et sous emploie Kenny Reeve.
    Renaud A.
    Renaud A.

    9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2016
    Meehhh. Ce film manque cruellement de Kavinsky ! Et d'une histoire. Un reportage "Tracks" de 2h00 🤔
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Envouté du début à la fin. Une scène a particulièrement attiré mon attention quand Ruby est couché nue sur le sol. Ruby a plutôt une expression de plaisir intense pendant cette scène, donc le sang qui sort d'entre ses cuisses écartées, je le verrais davantage comme ça : oui, c'est le sang de Jesse, et en même temps c'est censé figurer un orgasme façon femme fontaine. Histoire de bien souligner à la manière de Sade, que la volupté est essentiellement violente quand elle veut s'accaparer le corps d'autrui, et qu'elle atteint son terme, son point de jouissance extrême, dans la réification, la destruction et la mise à mort du corps devenu objet. Ruby jouit un flot de sang parce qu'elle atteint une sorte d'extase sexuelle morbide à l'idée d'avoir profané jusqu'à la dernière extrémité (transformer sa chair en viande) la beauté virginale de Jesse qu'elle désirait ardemment.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 juin 2016
    J'me suis fait avoir par les affiches trompeuses du métro parisien, je m'attendais à un film plus ou moins fantastique avec une adepte du diable ou quelque chose comme ça.
    J'me suis fait avoir par la bande annonce, la réalité est toute autre, ne vous laissez pas abuser.
    C'est un film sur les jolies filles qui rêvent d'être mannequin et son monde de requins mais pas de surnaturel.
    Ma fois c'est pas trop mal joué, j'ai accroché aux 3 premiers quarts du film, par la suite on vire dans le cauchemardesque (cannibalisme, scatologie,nécrologie etc).
    la fin du film m'a trop dégouté.
    Les gars raccourcissez vos revues, j'ai pas envie de les lire, beaucoup trop longues...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Comme dans ses précédents films, Nicolas Winding Refn soigne toujours autant la forme. Ce n'est pas toutes les semaines que l'on a des films aussi hypnotisant. Car on ressort un peu groggy de la séance, face à une telle richesse visuelle et sonore. Il y a un petit côté expérimental qui se marie très bien avec ce dont le film parle, à savoir la tyrannie de la beauté, en particulier dans le milieu de la mode, milieu dépeint comme terriblement froid et violent, la concurrence est acharnée et tout ça peut vite déraper. On est troublé par ce jeu de massacres entre ces personnages tous très bien joués. Car terrible inégalité que la beauté. Les mieux pourvus emportent tout, laissant les autres dans le ressentiment. Le film montre à merveille les petites manipulations et relations bien perverses, ça m'a un peu fait penser à Passion, de Brian de Palma, mais aussi à Mulholland Drive. Bien sûr ce film choquera tous ceux qui ont un blocage moral par rapport à certaines scènes, où le cinéaste va assez loin...

    Vous pouvez lire des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits) et d'autres articles (du type "Les films marquants de 2015", des critiques de livres sur le cinéma ou bien des extraits de films) sur mon blog:
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 juin 2016
    En allant voir ce film, vous devez accepter qu'il est uniquement esthétique. L'histoire est volontairement d'un grand simplisme, tout comme les dialogues. Tout est fait pour nous laisser le temps de voir, de regarder. De ce point de vue là, le film est parfait: bien rythmé, d'une grande inventivité visuel. Le fond rejoint la forme: une belle superficialité.

    Mais j'espérais que cette image prometteuse cachait une critique efficace, qu'elle révèlerait quelque chose du milieu de la mode. Ca n'a pas été le cas et je me suis ennuyé même si certaines images me resteront.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Comme c'est souvent al mode aujourd'hui, ce film a une première moitié originale et prenante, et une deuxième moitié bateau et navrante. On commence donc avec une musique ambiant magique, qui couvre une mise en scène certes pompeuse mais frôlant parfois le génie. Les auditions sont d'une froideur saisissante, les phases de dialogues instaurent une ambiance lourde comme le plomb, et permettent de poser le rythme entre deux scènes musicales scotchantes. On regrettera de cette première moitié les lignes de texte franchement niaises, on les aurait aimé moins artificiellement profondes.
    Puis arrive le besoin de rajouter une couche de scénario, de noirceur et de gore, alors que le film en racontait tant sans tous ces artifices. Bref, on assiste impuissant au naufrage de la deuxième moitié, qui enchaine les "mais pourquoi !!!" scénaristiques et le gore risible. Et comme si le film ne s'enfonçait pas assez profond, on finit par, comme musique de générique, du R'n'b si vomitif que j'en ai quitté la salle, ne supportant pas ce doigt d'honneur levé au compositeur si talentueux.
    Bref, vous pouvez aller admirer la première moitié, mais vous n'êtes pas obligé d'assister à la seconde, symptomatique du cinéma moderne et cette croyance qu'il faut être générique pour être rentable.
    titi1960-
    titi1960-

    19 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Le réalisateur fait des films décousus, creux vidés de toutes substance.
    Sous un faux prétexte d’esthétisme, c'est du grand n'importe quoi !
    Si j'avais pu mettre une note plus basse je l'aurais fait !
    Ce n'est vraiment pas un film pour moi !
    Je lui décerne le titre de plus mauvais film de l'année 2016.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Perplexe, je le suis resté longtemps après la fin du film, une réflexion agréable car peu de films en ce moment nous emmènent aussi loin!!
    Heureusement on est aidé par un scenario montrant très bien l'évolution de Jesse avec elle même et avec ses relations.
    Certain trouveront le film ennuyeux, mais je pense que si on se plonge suffisamment dans l'univers graphique foisonnant on ne regarde jamais l'heure. Et oui le gore fait parti de ce film mais comment mieux représenter la cruauté et la souffrance qui existent dans le mannequinat ?

    Je trouve dommage par contre que le jeu de l'actrice principale soit si peu varié (visage assez figé) quand celui de jena malone est juste parfait ....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Classé comme "thriller / épouvante" par Allociné, ce film aurait mieux été répertorié comme gore et comique, tant il est absurde et ridicule. Je crois que c'est dans le top 5 des plus mauvais films que j'ai vus ces 5 dernières années. Une honte. On encense la musique, mais en quoi est-ce de la musique ? Et en quoi est-ce un film ? le scénario est presque inexistant, les personnages sont dénués de toute profondeur, et le tout ressemble à un clip de près de deux heures. Dommage, le générique d'ouverture était pas mal. C'est d'ailleurs la meilleure partie du film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2016
    Nicolas Winding Refn revient à Los Angeles pour y conter l'histoire cruelle d'une jeune mannequin dont la beauté attise la jalousie de créatures voraces. Mais ce qui intéresse Refn, c'est moins de raconter le passage d'une fille timide qui se préoccupe peu de sa beauté "naturelle" à une femme narcissique qui voudrait humilier ses concurrentes au physique "artificiel" que de dire que ce changement est obligatoire, comme le montre la sidérante scène expérimentale du triangle qui capture le corps pour forcer le regard à se contempler et à s'embrasser. C'est le grand sujet du film de traiter cette guerre du regard, celui que l'on porte sur soi (la beauté exposée et capturée) et sur les autres (la beauté que l'on veut dévorer), qui conduit à des scènes d'humiliations marquant différents rejets (le casting; le jugement de Dean; le refus sexuel) qui permettent la vengeance finale, laquelle différencie dans un élan horrifique singulier une monstruosité que l'on accepte et une autre que l'on refuse. Oublié le L.A séduisant de "Drive" que l'on retrouve au début du film dans une très belle scène où Jesse et Dean surplombent la ville, on se retrouve ici soit dans un motel effrayant géré par un concierge peu recommandable ou bien dans un L.A complètement artificiel, fait de grands studios et de villas désincarnées, lieu idéal pour des monstres prêts à tout pour assouvir leurs désirs (incroyable scène de nécrophilie, où Ruby fantasme sur Jesse pendant que cette dernière fantasme sur elle-même) sous les néons électrisant les corps pour ne garder que des silhouettes (la scène des flashs). Hypnotique et fascinant, "The Neon Demon" est un film de symboles, annoncés par des dialogues très généraux et incarnés par la mise en scène, qui ne cesse de différencier et de mêler le vrai du faux autour de la sublime Elle Fanning, filmée avec un désir indéniable par un cinéaste qui ne cesse de renouveler son cinéma, lequel s'ouvre à des horizons de grandeur excitants et à des possibilités infinies. Nul ne sait à quoi ressemblera son prochain film, Refn nous laisse pour l'instant dans un désert étrange, endroit pur par excellence et pourtant lieu d'un clip où l'on écoute une chanson de Sia. Inclassable.
    Sylwish
    Sylwish

    9 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Bande-annonce alléchante, photographie sublime, actrices à la plastique impeccable, bande-son trippante : comment ne pas être émoustillé? C'est donc les yeux pleins d'étoiles que j'entre dans la salle obscure... et c'est avec grand soulagement que j'en ressors. "The Neon Demon" est un film bancal qui ne sait jamais sur quel pied danser. Thriller? Horreur? Comédie? Série B? Parodie? Un véritable fourre-tout. De trop nombreuses scènes font sourire en coin à défaut de convaincre - d'autres, clippesques à l'extrême, agacent et perdent le spectateur en route - d'autres encore se focalisent sur des personnages inutiles (le petit copain) tandis que d'autres n'exploitent pas le potentiel comique et flippant des seconds rôles (le photographe, le concierge). Le ton faussement acerbe, la symbolique bizarroïde, le style léché à outrance écœurent vite le spectateur. Un clip de deux heures, c'est long. J'ai pensé à "Jennifer's Body" (Karyn Kusama) et à "Passion" (Brian de Palma) à la projection de ce film. Des œuvres qui partagent le même (énorme) défaut : le manque de crédibilité. Quand le spectateur ne sait s'il doit rire ou pleurer devant les délires mystiques du réalisateur, le film est à mon sens raté. Film esthétique, certes, "The Neon Demon" n'en demeure pas moins très approximatif, prétentieux, creux et naïf dans le traitement de son sujet, le beau.
    Aurélia N
    Aurélia N

    15 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Je comprends la variété des avis, clairement ce n'est pas un film qui fera consensus. Je ne saurais pas dire si NWR s'est juste fait un délire sans tenir compte des spectateurs, ou si il a voulu faire quelque chose de "nouveau".
    Une première partie assez captivante, une esthétique évidemment fantastique. Une deuxième partie où les scènes s’enchaînent les unes après les autres sans vraiment de lien, où on se dit "ah"...Est-ce que c'est du second degré? Est-ce que c'est sérieux? Y a-t-il encore un semblant de scénario?
    C'est un parti pris complètement extrême, que certains comme moi pourront apprécier. D'autres trouveront que c'est tout à fait kitsch, absurde, et que ce film est un grand vide, ou comme certains disent "une pub pour parfum de 2 heures". Ce qui n'est pas faux non plus cependant.
    Maurizio Mongiovi
    Maurizio Mongiovi

    19 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2016
    Mes réserves sur son cinéma sont plus ou moins les mêmes que j'avais après Only God Forgives, mais on s'en fout. J'ai trouvé mon Showgirls du XXI Siècle. Le film sur lequel on peut dire que c'est de la merde, et ça colle, ou que c'est un chef d'oeuvre, et ça colle aussi. Personnellement, j'ai adoré. Si l'idée de Nicholas Winding Refn était de faire un film qui plus est répulsif plus il est fascinant, alors c'est une réussite totale. Et dans ce sens, son habituel esthétisme poussé jusqu'au paroxysme pour une fois n'est semble pas gratuit (surtout considéré le sujet du film). Et l'ironie subtile est bien là et bien cachée pour qu'elle ne gâche pas le plaisir. Du cinéma d'auteur ? Je dirais que non, mais si on le prend comme du cinéma commercial qui cherche des nouveaux (façon de parler, le réalisateur danois est toujours assez "postmoderne", comme on dit aujourd'hui, sinon les mauvaises langues peuvent utiliser "dérivatif") territoires expressifs avec beaucoup de liberté, alors on peut bien s'amuser. Mais attention ! Ce n'est vraiment pas un spectacle pour tous les goûts.
    stanley.k 2
    stanley.k 2

    18 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Refn livre un long clip-trip totalement vain et d'un niveaux abyssal et nous fait un film de vacuité sur la vacuité....aux messages lourdingue(les filles se bouffent entre elles) et aux dialogues insignifiant.
    Tant que Refn nous fera du cinéma figuratif et désincarné , il fera à mon avis fausse route....
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