Je suis allée le voir hier soir. J'avais tellement envie de voir ce film, je n'ai peut être pas eu le temps de le digérer. J'avais adoré "Drive" et j'avais adoré "Only god forgives" pour son insolente beauté, sa mise en scène magistrale, son ambiance hypnotique... J'attendais au moins le même esthétisme, mais il n'était pas au rendez vous, probablement pour contraster avec un monde de la mode sensé être glamour, et qui se révèle glaçant et inhospitalier dans ce film. Il y a de l'idée, le sens figuré est transposé au sens propre : les mannequins "se bouffent entre elle", mais que de longueurs... Que de plans interminables sur une Elle Fanning, mignonne certes, mais pas plus. Puis viens une première scène qui met mal à l'aise, puis la scène la plus gratuitement insoutenable qu'il m'ai été donné de voir dans un film , puis une scène finale gore et dérangeante. Je me pose donc des questions, l'une de ces filiformes et inquiétantes créatures serait elle le diable en personne? Probablement, pourquoi pas, mais c'est laid, prétentieux, déroutant, fêlé, et pas dans le sens génial du terme, et particulièrement décevant pour un film de Nicolas Winding Refn.
Nicolas Winding Refn signe un nouveau chef d'oeuvre visuel, dans la lignée directe d'Only God Forgives. Ce film est simplement parfait dans sa nature, des plans et une lumière incroyable, un OST qui vous embarque dans un rêve beau et malsain.
The Neon Demon s'inscrit dans la lignée des films du genre où tout n'est qu'illusion... ou pas ?
Une chose est certaine : si vous n'aimez pas Only God Forgives, vous n'aimerez pas The Neon Demon. Sinon.... Foncez !
Après avoir aimé Drive et adoré Only God Forgives, je m'attendais à un chef d’œuvre. Aie ! Aie ! Aie ! Ce n'est pas un film, c'est un clip musical. Il faut le savoir avant d'y aller. Les personnages n'ont aucune densité et sont caricaturaux au possible. Le scénario n'a aucune épaisseur non plus. Alors oui c'est beau, c'est jeune, c'est branché, mais c'est naze. Que la mode soit un univers impitoyable, on s'en doute un peu. Merci Nico. Si je ne mets pas une note inférieure, c'est qu'on a l'impression parfois que Nicolas WR réinvente un langage cinématographique. C'est intéressant. La scène du "défilé" est à ce titre extraordinaire. Mais cela ne suffit pas à me satisfaire. Nicolas peut beaucoup mieux faire, c'est certain. Et svp évitez de le comparer à Lynch, il en est (aujourd'hui) encore très très loin.
Pourquoi je n'ai pas aimé... Et bien pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la classification du film est à mon humble avis une escroquerie. J'ai vu plus d'horreur ou d'épouvante dans Kill Bill que dans cette oeuvre d'art. Car il faut le reconnaitre, ce film est bien issu du 7e art, avec une belle musique, et des scènes magistralement filmée. Mais voilà, je n'ai pas du tout accroché, endormi par la lenteur de nombreuses scènes, déçu par le scénario... Amateur de film d'épouvante et de thriller, fuyez...
Le teaser ressemble à s'y méprendre à une pub Dior mais, même si l'action de Néon Démon se passe dans le milieu de la mode, ce n'est pas une histoire sur la mode. C'est un grand classique sur la beauté. À inclure ainsi une histoire aussi classique dans un milieu presque caricaturale par essence revêt toute la forme d'une certaine facilité, voire paresse. Finalement, rien ne nous surprend vraiment: tout est codifié sans réelle innovation. Ce film boucle donc sur une histoire intemporelle et universelle, mais malgré cela il arrive à nous impacter fortement. La raison est sans doute cette image magistralement maîtrisée et la musique entêtante. Les plans sont le plus souvent superbes et l'aspect esthétique compense ainsi le classicisme du propos troublé par des scènes inutilement choquantes et quelques arcs scenaristiques médiocres ( oui comme celui incluant ). Après je reste quand même songeur sur l'interdiction seulement faite aux moins de 12 ans... Incompréhensible. On ressort envouté ou nauséeux mais finalement guère surpris tant l'histoire aura été jalonnée et balisée.
Que les amateurs de personnages sombres et torturés se réjouissent, Nicolas Winding Refn a refait surface. Partant parfois dans une intellectualisation trop poussive et presque imperméable, le bonhomme ne laisse cependant pas indifférent. Construits de manières très réfléchies, ses films mettent en place des personnages d’une grande profondeur et nous plongent bien souvent dans des ambiances sombres et angoissantes au travers de thématiques fortes. Pour notre plus grand bonheur, The neon demon s’installe à merveille dans la continuité de l’œuvre de ce réalisateur.
Agée de seize ans, une jeune fille innocente se lance dans le monde du mannequinat. Malgré son manque de confiance en elle-même, une étonnante réussite lui tend les bras. Evoluant naïvement dans un monde de superficialité et de jalousie elle tentera de se hisser vers la gloire.
La construction du film est assez simple et plutôt prévisible mais tient ses promesses. Dès le début, on devine que cette histoire finira certainement mal et on plonge dans une atmosphère sordide et angoissante qui nous fait craindre le pire pour le personnage principal. Nicolas Winding Refn est parvenu à trouver la juste mesure entre complexité intellectuelle et mise en scène angoissante. Bien qu’il mette en place parfois quelques brefs passages de pur symbolisme on ne se sent vraiment largué qu’en un seul moment, à l’exact inverse de son dernier film Only gods forgive. On regrettera par moment un léger manque de rythme et une naïveté un peu trop marquée du personnage principal mais sur bien des points The neon demon est une réussite.
Horrible, je pensais plonger au cœur de l'univers de la mode, de la beauté et des défilés on se retrouve dans Un film d'horreur très lent sans énigme, ni réelle compréhension du scénariste A évitez
Beau film sur papier glacé au cours duquel une très jeune fille va devenir très vite un mannequin très vite reconnue. Mais ses "nouvelles" collègues ne vont pas accepter cette célébrité trop brutale. Une isuperbe mage nous emporte dans un monde étrange et un peu fantastique ou le drame guette.
Visuellement fou ! On est complètement hypnotisé c'est hallucinant. Sans doute le film qui m'aura le plus marqué en terme de plan c'est d'un tel travail. Grand bravo
D'un maniérisme qui l'imposa comme un réalisateur inclassable, NWR ( acronyme présenté comme YSL, circonstance oblige), à créé une oeuvre sidérante et faussement clivante .
D'un esthétisme léchée au paroxysme The Néon Démon se vit plus qu'il ne se voit, ( éviction alors évidente d'une trame scenaristique complexe qui aurait détruit ce joyeau
Chaque image est frappé du sceau de la beauté , ce conte crépusculaire sonore expose une vision de la quête vers la perfection absolue et donc de la jalousie dévorante qui va avec , par un ruissellement de couleurs plus féeriques que le dicible peut décrire. Jesse , ange diaphane aux airs de biche apeurée sentira dès les premiers regards de ses "semblables " la haine naissante ( la scène du night club épileptique l'exprime magistralement
Emmerveillant les patrons de ce milieu extrême, comme s'ils étaient touchés par une grâce auréolée, déclenchant alors une convoitise abysalle qui donnera au coup de pinceau final un suscitement de dégoût, de délectation, de stupeur savament appréciée.
TND illumine par sa splendeur vénéneuse, il réussit le rare exploit à nous hypnotiser a nous happer par des moments de prodige extatique comme linnomable moment où Jesse incarnée par une Elle Fanning arabesque et iconique, défile , s'emparant avec une sauvagerie irrésistible de son public et de nos esprits pour notre plus grande jouissance .
D'une atmosphère érotique palpable , jusqu'au dérangement horrifique , Tout fascine NWR peut remercier son talent ou sa logique paranoïaque diront les sceptiques mais surtout Cliff Martinez inspiré comme jamais pour une BO lennifiante, pénétrante de bonheur ( le morceau final Waving good bye de Sia est tellement sensuel et sublime) font de TND un Diamant Brute.
Une très jeune femme, timide et peu sûre d'elle, débarque dans le milieu du mannequinat à Los Angeles. Elle se fera rapidement repérée par les stylistes et photographes, mais également par la concurrence vorace. Nicolas Winding Refn tire sur un milieu qu'il dépeint comme particulièrement agressif et froid, où avoir 20 ans signifie avoir atteint sa date de péremption. L'ensemble est assez lent, et sans réelle intrigue (on suit simplement l'évolution de la protagoniste), sans compter qu'il est difficile de s'attacher aux personnages, particulièrement antipathiques. A tel point que le film flirte parfois avec la prétention. Néanmoins, "The Neon Demon" bénéficie d'une réalisation exceptionnellement soignée. Les jeux de lumières, de couleurs flashy, de contrastes noir et blanc, agrémentés d'une BO électronique lancinante, finissent par constituer une ambiance souvent proche du surréalisme. On obtient ainsi plusieurs séquences psychédéliques, et d'autres véritablement dérangeantes, voire lorgnant vers l'horreur brutale. A ce sujet, âmes sensibles s'abstenir car le film comporte quelques images assez violentes. "The Neon Demon", à mi chemin entre le thriller psychologique et le film d'horreur, est une curiosité à voir.
Images et actrices superbes, scénario bizarre et un brun provocant mais qui reste appréciable dans l'état aseptisé des productions contemporaines. Dommage pour la psychologie des personnes trop effleurée et de façon discontinue. Un bel objet cinématographique malgré tout.
Le monde de la mode n'est pas du tout mon domaine. Mais mon meilleur ami voulait voir ce film et je ne le regrette pas. Visuellement il est excellent avec une bande son magnifique !! L’histoire en elle même est superbement bien joué par de superbes acteurs. Quelques scènes un peu bizarres, d'autres dérangeante mais toujours bien filmés ! Elle Fanning est vraiment superbe !! Si vous l'avez vu dans Maléfique, elle va vous étonner ! Le monde cruel qu'est celui du mannequinat est bien démontré. Des effets de ralentissement pour bien affirmé le sens de la scène. Un très bon film que je trouve cela dit un peu étrange et envoûtant !