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Félix F
253 abonnés
2 423 critiques
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5,0
Publiée le 7 février 2017
Rarement vu un film avec une beauté pareil, avec un charisme pareil et un scénario aussi dingue. Le tout dans une lenteur extraordinaire. Ce n'est clairement pas un film pour tout les goûts, mais personnellement je suis plus qu'un grand fan de The Neon Démon, de par ça maîtrise, son rythme, sa musique et sa photographie hors paire. Mon chef d'oeuvre de 2016.
Une oeuvre hypnotisante et très intense, visuellement époustouflante, et une BO envoûtante. Les actrices sont formidables. Une sorte de conte fantastique et dérangeant, où le réalisateur fait la part belle aux jeux de lumière et aux couleur saturées. On accroche ou on n'accroche pas, pour ma part, j'ai vraiment adoré cet univers.
J'ai enfin vu Néon Démon, et ici nous avons droit à un Winding Refn à son meilleur niveau. Bien entendu que ce film ne plaira pas au plus grand nombre qui se focalise sur un Drive qui est son film le plus mainstream. Les visuels, la photographie et la réalisation sont irréprochables spoiler: (le défilé pour le styliste, le défilé pour l'audition, les scènes de photographie avec le fond blanc, les scènes de violence, les couleurs omniprésentes,…) ce qui est régulier pour Refn mais ce qui pêche légèrement se sont les défauts réguliers de Winding Refn. On aura droit à un rythme lancinant et des scènes seulement moi un peu outrageusement onirique. Contrairement à un Drive ou un Bronson qui ont su dresser un rythme qui souffre d'aucunes longueurs ou de scène trop contemplatif, ici ce sera un peu le cas. On peut aussi lui reprocher des métaphores ou visuels métaphoriques difficilement compréhensible. Je conseil ce film aux amoureux de ce style de film (only god forgives, Bronson, Valhalla Rising,…). Pour ceux qui n'aime que Pusher ou Drive chez Nicolas Winfing Refn, ce film ne vous convaincra surement pas.
Une petite ado provinciale de 16 ans, dont la beauté naturelle fait chavirer les cœurs et les attentions des hommes comme des femmes, débarque à Los Angeles pour exploiter l’énorme potentiel dont elle est consciente. Ses péripéties nous font sombrer avec elle dans le culte obsessionnel de la superficialité éphémère du mannequinat et de la grandeur psychopathique de l’apparence. La concurrence féroce, habitée de jalousie criminelle, ne recule devant rien de moral ni d’artificiel pour lui disputer le podium, révélant une féminité caricaturalement perverse, décadente et monstrueuse. Dépourvu d’intrigue, d’aventure et de beauté, ce film s’acharne à nous faire subir le mauvais goût de l’univers de l’esthétique, la laideur morale et physique maquillée en jolies poupées roses et froides, pour accoucher d’un final absurde et grassement choquant. Ce film masturbatoire s’exprime par de trop nombreuses, lentes et lourdes scènes psychédéliques surfaites à la pseudo-profondeur sombre qui s’avère surtout inductrice de bâillements, d’ennui et d’impatience d’arriver au générique.
L'histoire pour la peine, n'est pas ce qu'il y a de plus original, il faut se l'admettre mis à part le dénouement spoiler: (légèrement sordide à mon goût) mais ces plans stable se développants horizontalement sont grandioses! La musique est simplement extrêmement bien adaptée et apporte vraiment un plus à ce film, mais le plus surprenant de tout pour ma part reste la lumière! Le rouge étant omniprésent mais en total contraste avec un blanc d'une clarté éblouissante, nous signons là un chef d'oeuvre visuel!
Toutes les œuvres de Wending Refn sont particulièrement étranges, celle-ci l'est encore plus. Toujours des images magnifiques, travaillées, léchées. Critique acerbe du monde de la mode où le culte de la beauté et de la perfection règne en maître. Le coté trash, principalement dans les 20 dernières minutes, rebutera pas mal de monde, on adore ou on déteste.
J'ai vu un film... certes dérangeant,mais finalement pas si intéressant que cela... On pénètre dans un univers interlope du mannequinat et de la démesure... Et on s'enfonce dans un environnement semi-porno-chic-décadent-superficiel... Je me suis laissé porté par le casting, et très vite, je me suis quelque désintéressé de l'histoire. C'était expérimental, et je suis sorti de l'expérience pour la bonne et simple raison qu'elle ne peut être le reflet de la nature humaine, et par définition est bien plus subtile. Et du coup, le film oscille sans cesse entre une plongée réaliste dans la mode, et une approche très Lynchienne ou Cronenberguienne de l'esthétique décalée. Mais, faire un long métrage, ce n'est pas faire un long clip... Certains plans, très bien travaillés, et peaufinés sont d'une longueur déconcertante... ça donne envie d'avoir un accélératomètre pour passer au plan d'après. Et la fin, beurk... Cela dit, le casting est intéressant, et je me dis que jouer de tels personnages lorsqu'on est comédien, ce doit être intéressant... Enfin intéressant pour le comédien, car pour le spectateur que je suis... bof, bof...
Esthétiquement très beau, certaines scènes sont hypnotiques, le film ne laisse pas indifférent mais il est lent, voire très lent... Un film de festival en somme!
Un film brillant et glaçant sur le monde sans pitié de la mode. Nicolas Winding Refn essaye de démontrer que la beauté parfaite n'existe pas. Elle Fanning incarne la top modèle que tout le monde s'arrache. Keanu Reeves interprète Hank le propriétaire dont un personnage secondaire. Le résultat est angoissant, pervers et éblouissant. Ce réalisateur dérangeant est un visionnaire dans le monde du cinéma actuel.
Le film se tourne envers l'idée de beauté. On voit des beaux pesages de la Californie, beaux fringues; même des pièces qui sembles vieux (comme celui de l'hôtel routier) ont leur charme. La caméra s'approche; on voit en détaille des nuances qui font des images parfaits. On a l'impression que cette beauté nous soute aux yeux, la musique renforce encore l'insécurité du monde, une folie qui se cache dedans. Il y a quelque chose dangereuse là, ce n'est pas de monde parfait où on vit sans soucis. La beauté est mise comme l'objectif ce qui rend celle-ci la cause du douleur et de la jalousie. Il y a une dissonance entre l'extérieur et l'intérieur; la côté psychique et physique. Une telle opposition se présente surtout dans le personnage de la protagoniste, Jessie. Elle entre dans ce monde de mode et elle voudrait y succéder. Parfois on l'observe ou c'est elle qui regarde et analyse. Elle est mystérieuse et on a mal à décider qui et comment elle est. Même si elle est la nouvelle, elle règne ce monde. Les apparences sont trompeuses, soyez vigilants!
"The neon Demon" est une perle visuelle. Electrifiant et stylisée, la mise en scène est à elle-seule de l'art. Habituel chez N.W.R, la réussite du film réside dans l'atmosphère qu'il dégage en captant intégralement nos sens visuel et auditif. Si le paquet a été mis sur la mise en scène, on ne retrouvera pas l'ambiance de l'hypnotique "OGF" et du réalisme de "Drive". "The neon Demon" demeure néanmoins un vrai plaisir et une rareté visuelle.
Je ne vais pas vous résumer le film, le site le fait déjà très bien. J'ai beaucoup apprécié le film pendant l'heure et demie. Mais arrivé a la scène du "manoir" (ce qui ont vu le film comprendront), je suis brutalement sortit du récit en commencent à me questionner sur le sens et le message que veut faire passer le film. Je n'aurai pas trouvé le sen à ma question, peut être parce que ce film joue beaucoup trop sur les symbolique et ses effets visuels mais ne vas pas au bout de ses idée en ne proposant un message pas assez claire et réfléchie. A part cela on passe un très bon moment, le reste est parfait (la jeune héroïne est très prometteuse) et on constate que le réalisateur possède vraiment un caractère unique.
Fascinant !! Ce film a d'abord pour lui une élégance visuelle irréprochable, une bande sonore éblouissante qui colle à l'ambiance glauque et atypique, et un scénario en forme de fable tragique saisissant. J'ai aimé tout le film, plutôt contemplatif dans l'ensemble (tout en se regardant très bien) mais c'est la dernière demi-heure qui pour moi en fait un film assez génial.
Je ne mets qu'une seule étoile, ce film ne méritant pas plus car il s'agit, pour moi, d'un film vide, lent, sans accroche, un peu flou. Dommage, car il semblait prometteur, la thématique est certes plus que classique mais aurait pu être abordée d'une manière plus originale, plus affirmée. A mon avis, ce film reste sur des acquis à savoir le monde de la mode, ses diktats,... Avec une fin quelque peu brouillonne tentant de se rapprocher d'un pseudo "film d'horreur de série Z". Ce film manque de justesse et de profondeur. Je reste assez déroutée par ce film que je ne recommande pas.
Au cahier des charge habituel de NWR (beauté plastique, atmosphère dérangeante, violence crue) s'ajoute ici par moments le kitsch et même le grotesque. NWR flirte ici dangereusement avec l'auto caricature. Un film oubliable.