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    The Neon Demon
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    488 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2016
    NWR est le cinéma expressionniste du XXième siècle. Rare sont les cinéastes qui font de leur mise en scène leur scénario. Alors bien sur, ce n'est pas ouvert à tout public. C'est le seul reproche que je ferais à NWR et c'est pour ça que je ne lui met pas 5/5. J'aurais apprécié avoir une petit tracé narratif histoire de ne pas être qu'envouté par le cadre visuel de l'auteur et cela aurait pu peut-être un impact plus émotionnel.

    Mais que c'est beau tout de même, ce cinéma tout en métaphore. Certains cinéastes auraient passé 10 secondes sur une situation, le réalisateur danois préfère lui en consacrer 5 min. Et ce n'est pas ennuyeux. C'est de l'art, vraiment de l'art. Le jeu des lumières, les décors. Un simple travelling est d'une grande classe grâce à son ensemble. Soyons claire 'The neon démon" est loin d'être le film de l'année, mais son visuel lui bat presque tout le monde.

    Après il n'y a pas que ça, il y a des idées.. Montrant un monde de la mode tourmenté qui se rapproche plus de la jungle que de l'humanité. NWR emprisonne ses personnages dans la superficialité, même Elle Faning, qui est d'ailleurs magistral tout comme l'ensemble des comédiens d'ailleurs, que l'on croit hors de ce chemin là, y est aspiré et sombre comme toute ses filles dans cette spirale. NWR lui ose en métaphore, le comparer au cannibalisme. Le réalisateur ose même la nécrophilie. Après il est bien difficile pour le spectateur de comprendre toutes ses comparaisons, mais même si parfois on ne sait pas où on va on reste sur l'écran figé et admiratif du travail accompli.

    Comme je l'ai dit au début de ma critique, NWR ne devrait plus s'enfermer dans ses prochains longs métrages dans ce cinéma-là. Au risque d'être dépassé par sa folie où de perdre du public. Mieux encore d'aller voir vers d'autre horizons dans un autre style afin de nous surprendre encore et encore.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juin 2016
    Avant tout un film artistique, une ode à la beauté. Mais pas dans sa version harmonieuse, ici Nicolas Winding Refn cherche plutôt à imager le sublime, dans ses infinis contrastes : on oscille en permanence entres scènes pas saines et perles, entre morbide et merveille, toujours dans l’intensité. La fascination côtoie le malaise, l’horreur et le dégout sont au rendez-vous, on n’en tire rien de bon, rien d’encourageant, rien d’agréable. Et pourtant on ne peut en détacher les yeux un seul instant. Ce ne sont pas pas les acteurs, pas le scénario, c’est l’atmosphère. Et le rythme. Les plans, les musiques, les surprises. Ce n’est pas un film sur la mode, c’est un film sur l’immonde. Sur la saleté en chacun, et ce besoin mortel de la cacher sous une peau parfaite. C’est de l’art, mais des plus difficiles d’accès. Ce n’est certainement pas pour les enfants. Et c’est révolutionnaire.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Franchement, Refn j'ai aimé tous ses films sauf Bleeder que je trouvais assez moyen, mais j'ai même aimé le très décrié Only God Forgives. Cependant, je pense que ma période Refn est passée, parce que l'envie de le voir n'était pas la même que pour Drive ou Valhalla Rising, mais bon, vu que tout le monde l'attendait de pied ferme, que les cahiers avaient râlé car il n'avait pas été récompensé à Cannes je me suis malgré tout précipité en salle pour le voir absolument le jour de sa sortie, même si après j'avais 8h de route à faire, en espérant que le film me marque assez pour me maintenir éveillé.

    Sauf qu'en fait boarf. Certes, le film dit des choses racontes des choses, sur la mode, sur la rivalité entre femmes, esthétiquement c'est très travaillé, c'est même plutôt beau, la bande-son est vraiment bonne... on a quelque moments de malaise assez prononcés, mais tout ça ne prend pas vraiment car bien que le film soit passé assez vite, je me suis pas mal ennuyé au milieu.

    En fait le film pose les base d'un univers graphique, avec ses propres règles, on voit Elle Fanning jouer les apprentis mannequins et jouer en même temps avec les clichés de la jeune fille vierge qui débarque à L.A. avec le rêve de réussir. Parce que très vite on va se rendre compte qu'elle n'est pas si candide que ça, que "ça" la modifie, qu'elle qui paraissait si perdue va très vite afficher un sourire fier et prendre conscience de son réel pouvoir sur les autres. C'est limite si on ne se croirait pas dans un remake de Eve.

    Et ça j'apprécie. Tout comme j'aime la première discussion dans les toilettes, avec les trois poufs qui meurent de jalousie. Schopenhauer et moi sommes aux anges en voyant ça.

    Mais voilà, si j'aime les films sans intrigue, ou là où elle n'est pas au centre du film, ici j'ai du mal à voir où ça veut en venir, ce qui conduit, assez vite, à un aspect très vain de tout ce beau bordel coloré. Parce que ouais, je ne sais pas du tout ce que ça veut raconter de plus, alors certes il y a une surenchère à la fin, qui est appréciable et très belle encore une fois esthétiquement, mais c'est un peu tout... Je n'ai pas l'impression que ça dit quelque chose de plus que la première réunion dans les toilettes, sauf que c'est bien plus poussé.

    Cependant, le film a son identité et je peux comprendre que l'on apprécie, parce que si on rentre dans le délire formel ça peut je pense être très jouissif.
    Mais pour moi il me manque clairement quelque chose en plus du visuel, dans Spring Breakers, Love ou encore Crimson Peaks, d'autres films visuellement magnifiques, mais décriés, j'avais aimé car il y a quelque chose qui se passe entre les personnages, leurs relations fonctionnent à merveille comme dans Crimson Peaks (entre autres), soit je peux m'identifier à eux comme dans Love.

    Mais là, malgré les couleurs, ça reste très froid, Jessie, l'héroïne n'a pas vraiment d'amis, de relation avec les autres... et vu que le film semble être construit de plusieurs saynètes, qui je pense ne vont pas jusqu'au bout de leurs idées narratives... Et ça donne l'impression que chaque scène n'a finalement pas réellement d'enjeux nouveaux à apporter puisqu'il va y avoir une ellipse et que l'on va reprendre le personnage plus loin, sorti de son pétrin. Heureusement la fin sort de ce schéma là et surprend un peu.

    Mais bon, c'est ennuyant malgré tout de se taper tout le milieu du film.

    Je retiens quelques idées, ou phrases sympas, notamment que la beauté soit "la seule chose" et je dois dire que je ne suis pas en désaccord. Car la beauté passe aussi par l'intelligence de ne pas se faire tout refaire et que rien n'est plus beau qu'une belle fille naturelle, sinon on a l'impression de voir un truc en plastique bien laid.

    Mais je rajouterai et je ne sais pas si c'est juste moi, ou si c'est fait exprès, mais lorsque Fanning commence à jouer de sa beauté, je la trouve moins belle, une femme n'est jamais aussi belle que lorsqu'elle l'ignore.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Refn fidèle à son cinéma et sa particularité ! Film à l'esthétique incroyable et bande son parfaite ! Le film monte crescendo au fur et à mesure de la prise de conscience de Jesse (Elle Fanning) de son pouvoir de séduction et de la fin inévitable ! Attendez vous à un choc !
    Jo R
    Jo R

    23 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2016
    Quel univers plein de tension grâce à cette bande son géniale!
    C'est une façon encore plus décalée que de raconter l'ascension d'une mannequin et des dérives qui en découlent.
    Les décors sont superbes, le jeu d'acteur impeccable.
    Elle Flanning y est sublime tout en légèreté, pureté mais aussi pleine d'assurance par son jeu de regard et le parfait maquillage.
    La fin est " spéciale " mais ça rend le film encore plus spécial qu'il n'est.
    Nitquen57
    Nitquen57

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juin 2016
    Que dire, que dire ?

    Je suis très mitigé vis à vis du cinéma de Nicolas Winding Refn à la base. Il y a des choses que j'aime beaucoup, comme Drive, des choses que je n'aime pas, comme Only God Forgives, et des choses qui me laissent perplexe, comme Bronson, avec à chaque fois du bon et du pas bon dans chaque film.

    Puis voici, The Neon Demon, avec un thème qui change un peu de d'habitude, l'envie du réalisateur de partir sur quelque chose de plus horrifique, et avec pourtant un résultat que m'a fait énormément souffrir.

    Ce qui est dur à justifier, c'est que toutes les choses que je n'ai pas apprécié dans ce film, peuvent être justifiées par le film lui-même.

    Nicolas Winding Refn fait un film sur le mannequinat, la jalousie, la vengeance, l'envie, et nous délivre une oeuvre sensorielle sans aucun fond.
    Pas bien compliqué, les personnages sont des coquilles vides, Elle Fanning surjoue à mourir par rapport à d'habitude, le scénario est creux, il n'y a pas d'enjeu, il y a forcément une scène ou deux sanglants et viscérales qui ne servent à rien. Du cinéma de Nicolas Winding Refn dans toute sa splendeur.
    A côté de cela, le réalisateur a une gestion du cadre absolument dingues, les plans sont amples, magnifiques, les idées de mise en scène sont très bonnes, et la gestion des lumières est incroyable, même si je ne suis pas particulièrement fan du parti-pris "néon" par rapport a une lumière naturelle. On pourra cependant dire que pour cette oeuvre, le choix est justifié.

    Voilà ! Une oeuvre dont la forme ne parvient pas à compenser le manque de fond. Le manque de fond sus nommé peut certes être justifié par le fait de faire un film sur la mode, qui est sans doute le milieu superficiel par excellence.

    Je vais me contenter de dire que je n'adhère pas du tout à ce choix de réalisation. Le film aurait pu trouver une méthode pour désamorçer cet énorme cliché avec des personnages un peu plus fournis tout en évitant de mettre en place une histoire sans consistance avec des scènes d'un glauque et d'une inutilité totale.
    Au lieu de ça, le réalisateur danois décide de dénoncer le cliché en s'y enfonçant tête la première avec fougue et éclairage panoramique.

    Résultat ? C'est joli, malsain et ça ne sers pas à grand chose.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Une véritable pépite, une oeuvre d'Art qui plaira à tout fan de Winding Refn surtout ceux qui ont apprecier Only God Forgive.
    Le film est tourné comme un contre de princesse des temps moderne macabre, et c'est vraiment inexplicable c'est experimentale, je ressort tout juste et je suis encore dans tout mes etats. Quel esthetisme ! Vache!
    Bravo NWR encore une frappe dans nos tronches
    Dkc
    Dkc

    24 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juillet 2016
    quand Beigbeider ( non ce n'est pas un compliment ) rencontre une pub pour du rouge à lèvre, cela donne ce clip ridicule et boursouflé sur la guerre des barbies où l'horreur, le suspense, l'épouvante sont aussi intenses que le regard des poupées sus nommées ; bonne bof cela étant ( d'où l'étoile et demi )
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    57 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Trash et scandaleux, ce film est une expérience cinématographique déroutante qui présente une critique froide et extrémiste du monde la mode. Pas d’intrigue centrale, ni de scénario, il faut avouer que le spectateur est lâché dans la fosse au lionnes, un malaise voulue afin de bien comprendre la situation de cette adolescente devenue mannequin. Certaines scènes méritent d’être qualifiées d »envoûtantes » et d' »ensorcelantes » tellement elles sont imagées et abstraites tout en représentant la jalousie horrifique de ces filles dans les coulisses de ce monde de pailettes. Comme des tableaux, l’ambiance et les couleurs y sont constamment glaciales faisant ressortir la beauté et la pureté incroyable du personnage principal, tel un soleil. Aussi, le script est très léger et ce n’est que talent que de pouvoir exploiter le silence de cette manière.

    Bilan : Spécial et envoûtant, il est intéressant à étudier mais je comprendrais ceux qui n’auront pas aimé.
    HGW XX/7
    HGW XX/7

    10 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2016
    Un très beau film mais qui te coupe l'appétit. Scénario un peu faiblard à mon goût néanmoins l'esthétisme surpasse tout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2016
    Objet pop moderne que l’on contemple comme on le ferait devant une toile, The Neon Demon est un piège. Il est un piège parce qu’il emporte celui qui s’aventure à le regarder dans un tourbillon dont il ne peut réchapper, un peu comme la protagoniste principale. De part son aspect d’abord cool, branché et clinquant, on résiste très peu à la tentation de se laisser transporter dans cet univers fait de paillettes. Ca hypnotise les oreilles autant que ça tabasse les yeux, ça fait vibrer autant que ça agresse la pupille. Dans cette ambiance presque flottante et rêveuse, on s’imprègne de la naïveté du personnage principal qui découvre en même temps que le spectateur un monde surréaliste et électrisant qui en jette. Mais très vite, les sueurs froides font apparaitre cette sensation de vivre un rêve à la limite du cauchemardesque. On a beau être perturbé, carrément surpris par ce que l’on voit ou ressent, ou même effrayé, mais c’est trop tard… On est déjà pris dans l’truc, et Nicolas Winding Refn ne nous lâchera pas avant la dernière minute du générique de fin, qui est la preuve finale de son perfectionnisme. Tout se fait dans le regard : celui du spectateur, du personnage principal, ou de ceux qui l’entourent. En d’autres termes, The Neon Demon un film du visuel sur le visuel.

    Puis on sort de la salle, on digère comme on peu tout ce qui nous a été envoyé en pleine poire, et on finit par se dire que, quand même, le réalisateur de Drive et Bronson ne doit pas avoir beaucoup de potes dans le milieu du mannequinat. Son Neon Demon est comme ce monde-là : superficiel et formidable en surface, mais tellement dérangeant et si peu naturel en vérité. Rien de très positif dans sa vision de ce monde-là : beauté plastique mêlée au pervers et au malsain, mais aussi à l’orgueilleux, l’égocentrique et le futile. Il n’y a, finalement, qu’un seul but pour s’en sortir : dévorer ses principales concurrentes… jusqu’au jour où, malgré tout, la réalité finit par remporter la partie. A côté de cela, d’autres critiques et petits pics incrustées dans le récit que l’on ne saisit pas intégralement lors de la découverte de ce film, tant Nicolas Winding Refn nous donne à deviner et à comprendre.

    Finalement, cette oeuvre déroute autant qu’elle peut déplaire ou émerveiller. Dans ce trop-plein de symbolisme et d’esthétisme qui nous fait partir dans des directions totalement surprenantes, certains peuvent reprocher la dimension complètement WTF que prend le récit, tandis que d’autres peuvent crier au génie pour cette même raison. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : ce film est un électrochoc, et le spectateur n’en ressort pas indemne…. Allez, et si on re-tentait l’expérience ?
    Antoine11
    Antoine11

    1 abonné 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2016
    The Neon Demon est le film qui m’intéressait le plus lors de ce Festival de Cannes 2016... Oui, ce teaser mystérieux, ces affiches mélangeant l'horreur et l'érotisme à la fois me donnaient très envie de le visionner !
    Et bien j'ai bien fait d'aller le voir ! Ce film est tout simplement magnifique ! Elle Fanning que j'admire énormément à la base, ajoute le film qu'il fallait à sa filmographie ! Ce rôle lui va très bien.
    Refn a peut être signer pour moi le meilleur film de sa carrière pour l'instant, juste devant l'admirable Drive !
    De plus, la sublime bande originale du film nous entraîne avec les personnages.
    Pour les amateurs de cinéma et du réalisateur, je recommande vivement ce film.
    Bravo !
    llafaye
    llafaye

    6 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2016
    Un film qui ne laisse pas indifférent, soit on adore, soit on déteste. Plutôt film concept, très belles images, critique féroce du monde de la mode et par extension d'une société obnubilée par les apparences, faisant de la beauté juvénile le seul critère de réussite.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2016
    Une très jeune femme, timide et peu sûre d'elle, débarque dans le milieu du mannequinat à Los Angeles. Elle se fera rapidement repérée par les stylistes et photographes, mais également par la concurrence vorace. Nicolas Winding Refn tire sur un milieu qu'il dépeint comme particulièrement agressif et froid, où avoir 20 ans signifie avoir atteint sa date de péremption. L'ensemble est assez lent, et sans réelle intrigue (on suit simplement l'évolution de la protagoniste), sans compter qu'il est difficile de s'attacher aux personnages, particulièrement antipathiques. A tel point que le film flirte parfois avec la prétention. Néanmoins, "The Neon Demon" bénéficie d'une réalisation exceptionnellement soignée. Les jeux de lumières, de couleurs flashy, de contrastes noir et blanc, agrémentés d'une BO électronique lancinante, finissent par constituer une ambiance souvent proche du surréalisme. On obtient ainsi plusieurs séquences psychédéliques, et d'autres véritablement dérangeantes, voire lorgnant vers l'horreur brutale. A ce sujet, âmes sensibles s'abstenir car le film comporte quelques images assez violentes. "The Neon Demon", à mi chemin entre le thriller psychologique et le film d'horreur, est une curiosité à voir.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Jesse, une jeune orpheline de 16 ans débarque à Los Angeles. Son rêve: devenir mannequin. Son ascension fulgurante suscite jalousies et convoitises. Certaines filles sont prêtes à tout pour lui voler sa beauté. Au fur et à mesure qu'elle est jalousée, Jesse devient de plus en plus sûre d'elle et vaniteuse...

    "The neon demon" était un film attendu. Depuis "Drive", les films de NWR sont guettés par les amateurs de cinéma. "Only God forgives" avait quelque peu échaudé le public, le parti pris radical du réalisateur, comme dans "le guerrier silencieux", ayant désorienté de nombreux spectateurs. Avec "the Neon Demon", le réalisateur danois confirme que si Drive était estampillé NWR, ce gros succès tourné en 2011 était un film de commande.

    The "neon demon" est un film esthétisant avec de superbes images mais j'ai trouvé l'ensemble assez vide. De très belles images souvent juxtaposées, quelques plans chocs et une parabole sur le vol de la beauté via le vampirisme/cannibalisme sont des thématiques originales et intéressantes. Toutefois, je me suis personnellement un peu perdu durant les premières 80 minutes du film où l'ennui n'était jamais bien loin. En outre, certaines questions demeurent sans réponse: qu'est il arrivé aux parents de Jesse? (...).

    Coté casting, NWR a bien choisi ses actrices/mannequins (Bella Heathcote et Abbey Lee). Elie Fanning a un petit quelque chose de pervers et d'innocence mélangé mais ce n'est pas son physique qui peut lui permettre d'"éclipser" les filles autour d'elles...il y a forcément autre chose, une aura.

    A souligner une très bonne bande originale de Cliff Martinez (déjà à l'oeuvre dans "Drive").
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