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    The Neon Demon
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    488 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Un esthétique stylé toujours aussi travaillé et une BO signé Cliff Martinez nous plonge irrémédiablement dans son monde à la fois psychédélique et terrifant. Malheureusement dès le début on a un bloquage alors même que la patronne d'agence déclare que la jeune Elle Fanning a le corps bien fait et insiste sur sa beauté presque surnaturelle. Elle Fanning un canon de beauté ?! Néanmoins le trio Jena Malone, Bella Heathcote et Abbey Lee vole la vedette à la jeune pucelle arriviste autant dans la présence à l'écran que dans l'évolution du récit.
    Amaury F
    Amaury F

    27 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2016
    N'y allons pas par quatre chemins, Nicolas Winding Refn est un plasticien de génie et ce film est un immense choc pour nos yeux et nos oreilles. La lumière, les cadrages, les travellings, les costumes, le sang, la musique électrisante de Cliff Martinez... Tout est beau dans The Neon Demon et lorsque la mise en scène tend vers l'abstraction pour nous offrir de véritables trips expérimentaux, c'est l'extase ! Le réalisateur parvient à créer des images étonnantes, sans doute les plus dingues qu'on aura vu cette année. Les mauvaises langues dénoncerons la vacuité d'une œuvre privilégiant la forme au fond et dont la trame scénaristique est réduite au minimum (ils n'ont pas complètement tord sur ce point), mais n'est-ce pas là une manière tout à fait correcte de dépeindre une industrie de la beauté où, justement, tout n'est qu'apparence et faux-semblants ? Car en effet, The Neon Demon développe, non sans ironie, une réflexion inquiétante sur le monde de la mode et ses dérives, notamment par le biais d'omniprésentes métaphores toutes plus gonflées les unes que les autres (on pense notamment à la question du cannibalisme). C'est donc dans cette ambiance à la fois cauchemardesque et envoûtante que nous suivons le parcours d'une héroïne virginale, évidemment très enviée, semblant incarner la beauté dans ce qu'elle a de plus pure, mais qui sera ensuite progressivement pervertie par la décadence du milieu qu'elle fréquente. Malheureusement, cette prometteuse montée en tension débouche sur un climax, très sanglant certes, mais assez peu satisfaisant par rapport à ce qui semblait s'annoncer. Bien sûr, on ne boudera pas notre plaisir devant la folie décomplexée de certaines scènes (mention spéciale au vomis final), mais on aurait préféré que Refn exploite davantage potentiel horrifique de son histoire. On regrette également que le film, avare de péripéties, se traîne autant en longueurs et en silences gênants, le montage aurait probablement gagné à être un peu plus découpé, plus rythmé... Car si vous ne vous laissez pas immédiatement emporter par l'atmosphère lancinante du Neon Demon, il est fort probable que vous trouviez l'expérience assez rebutante (la fameuse impression « c'est beau, mais c'est long, mais c'est beau, mais c'est long... »). Ces quelques lacunes sont cependant pleinement comblées par les qualités plastiques et sensorielles du film, nous en avons bien assez parlé, mais aussi par la présence d'actrices de talent comme Jena Malone et évidemment Elle Fanning, d'une blancheur angélique, tenant ici parfaitement le rôle titre en faisant preuve d'une ambiguïté fascisante. Alors au final, faut-il aller voir The Neon Demon ? J'aurais plutôt tendance à répondre oui, car même s'il ne fait pas l’unanimité, c'est un film qui ne laisse pas indifférent, qui vous hante plusieurs jours après sa projection. Voilà une œuvre qui assume ses parti pris jusqu'au bout et qui, au même titre que Mulholland Drive de David Lynch (dont l'influence se ressent clairement chez Refn), fait débat et peut cacher mille interprétations passionnantes. De telles propositions de cinéma, on en croise finalement assez peu et c'est pour cette raison que je vous encourage sincèrement à vous faire votre propre avis en salles.
    EdouFox
    EdouFox

    20 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2016
    Moyennement sensible à l’ambiance horrifique, je suis allé voir The Neon Demon, partagé entre appréhension et excitation. Sage décision. Mon inquiétude s’est rapidement dissipée sous le choc de visuels inventifs doublés d’esthète. Drapée dans cette robe voluptueuse, l’horreur n’a pas vocation à dissimuler un scénario aussi épais qu’un mannequin rachitique, mais à réveiller les démons de notre imaginaire. Servie avec son coulis rouge sang, elle se pourlèche, mais reste sur le cœur. Subtilement et sans prévenir, Nicolas Winding Refn fait tanguer l’équipage, dans la lumière et les ténèbres, au rythme d’une bande son envoutante. L’art de lui faire sonner le tocsin à tort et à travers, pour mieux le surprendre et le glacer d’effroi. Trop souvent abordée, la vacuité du monde très fermé de la mode n’est ici employée pour les clichés qu’on lui connaît, mais pour la terreur muette campée derrière les visages clos.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2016
    Il pleut. Bon, et sur les écrans, il pleut du navet.

    J'ai énormément aimé Drive. Mais considéré Only God forgives comme un pénible nanar.

    Il était temps que je me fasse une opinion définitive sur Nicolas Winding Refn.....

    Elle est faite...

    En l'occurrence, il s'agissait de dénoncer la tyrannie de la beauté /maigreur dans le milieu des mannequins californiens. Et de le faire sous une forme gore, ce qui peut paraître original mais logique: le milieu saigne, dévore les malheureuses qui sont tombées sous ses dents jamais assouvies. Rassurez vous, pour le ridicule, les dernières scènes ne craignent personne!

    Et dès le début, une étonnante erreur de casting: la très jeune (et vierge) héroïne, Jesse doit avoir une beauté absolue, évidente, écrasante, telle que lorsqu'elle arrive, plus personne n'existe à côté d'elle. Pour les talent scouts, c'est Elle, incontournable. les autres filles en la voyant se ratatinent, rentrent sous terre. Qui, pour assumer cette lourde responsabilité? On pense -c'est le premier nom qui me vient à l'esprit- à quelqu'un comme Uma Thurman jeune qui irradiait une personnalité teintée de bizarrerie. Hélas! ici, l'insignifiante Elle Fanning est le prototype du gentil boudin. Une trop petite tête sur un grand corps sans charme, une petite tête qu'elle porte tirée en avant comme une tortue, des yeux globuleux, un gros petit nez qui lui prête un minois de goret.... Mignonnette certes, mais comme tout le monde quand on a quinze ans et qu'on est bien maquillée...

    Donc, après cette erreur initiale de casting, le film enfile comme des perles tous les poncifs du cinéma prétentieux. Insupportables ralentis et arrêts sur images, fonds trop blancs (censés je suppose incarner la vacuité du milieu), musique tonitruante, rigoles de sang, motel miteux, voire puma: eh oui! on est à L.A! et vous ne saviez pas qu'à L.A c'est très dangereux de laisser sa fenêtre ouverte, c'est pas une grosse araignée qui va rentrer (brrrr...) mais un puma, carrément. les babines ensanglantées. Miaw!! Le patron du motel miteux (pourquoi Jesse y reste t-elle?), tiens, c'est Keanu Reeves qui a renoncé à jouer les jeunes premiers, est un violeur et la première, et unique bonne copine que Jesse se fait, Ruby (Jena Malone), maquilleuse mais aussi thanatopractrice spoiler: (amatrice de jolies macchabées...
    ) n'en veut qu'à sa vertu.... Pauvre bichette! elle est mal partie. mais, voyez vous, elle a goûté au bonheur d'être tête d'affiche, elle est devenue accro...

    C'est grotesque, irrémédiablement grotesque d'un bout à l'autre, et autant le dire aux messieurs, toutes les jeunes mannequins qui tournent autour de Jesse, squelettes titubants sur des talons de quinze ont peu de chance de leur inspirer des idées coquines...
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    The Neon Demon, oscille entre conte horrifique et satire de l’univers de la mode. Ce véritable poème cinématographique à la mise en scène exceptionnelle est une claque visuelle.

    LA SUITE :
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2016
    Formellement, rien à dire, c'est assez impressionnant, que ce soit le travail sur la photographie ou le son. Et le casting est réussi. Reste que le réalisateur, un rien mégalo à caser son nom partout, en oublie de soigner son scénario malheureusement bien léger : on a l'impression que Winding Refn n'a pas grand chose à raconter. Et si les images sont dans un premier temps totalement envoutantes, sur la durée l'ennui pointe sérieusement son nez... Surtout, après la claque "Only God Forgives", "The Neon Demon" parait bien sage, à l'exception d'une ou deux séquences vaguement dérangeantes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juin 2016
    Expérience aussi intense que déroutante, « The Neon Demon » est à l’image de l’intégralité de la filmographie de Nicolas Winding Refn : totalement barrée. Avec un soupçon de Gaspard Noé en prime pour donner du piquant supplémentaire. Vous êtes prévenu.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juillet 2016
    Avec The Neon Demon, Nicolas Winding Refn explore un genre qu’il n’avait jusqu’ici jamais abordé: l’horreur. En suivant une jeune ingénue qui entame une carrière de mannequin à Los Angeles, le cinéaste danois dresse un portrait cinglant du monde de la mode tout en y intégrant ses obsessions personnelles. Le récit va alors progressivement glisser vers le macabre jusqu’à une conclusion inéluctablement sanglante. ♥½

    C’est à la suite de diverses expériences comme réalisateur de publicités de mode que commence à émerger dans la tête du cinéaste l’idée de prendre ce cadre bien particulier comme point d’ancrage de son prochain film. Nicolas Winding Refn déclare également avoir été motivé à l’idée de prendre des femmes comme personnages principaux, puisque jusqu’ici ses films étaient uniquement menés par des hommes. L’obsession de la beauté est ici le thème central du récit. En effet, dans The Neon Demon, la beauté est plus qu’un atout, elle est une arme. Jesse, le personnage interprété par Elle Fanning, va alors rapidement faire de l’ombre à ses concurrentes grâce à son physique aussi angélique que dévastateur. L’évolution de son personnage au départ ingénu et innocent à celui d’une prédatrice est le point de basculement du récit vers l’horreur pure.

    Toujours référentiel, le cinéma de Nicolas Winding Refn dépasse également souvent le cadre qu’il s’est imposé. En détournant les codes, le cinéaste danois parvient souvent à bouleverser les genres qu’il investit. Révolutionnant aussi bien le film de gangsters avec sa trilogie Pusher que dépoussiérant le film carcéral avec Bronson, Winding Refn sait digérer ses influences et proposer une vision personnelle des genres filmiques. Mais depuis le succès de Drive, son cinéma semble laisser penser qu’il se croit aujourd’hui plus malin que ses influences et le détournement des codes commence à ressembler fortement à de la parodie. Avec The Neon Demon, le cinéaste lorgne aussi bien du côté du cinéma d’horreur italien des années 60-70 que de David Lynch ou encore vers le cinéma plus expérimental de Kenneth Anger. Mais au-delà de ces influences prestigieuses qui donnent au film un parti-pris esthétique sublime, The Neon Demon souffre d’une écriture foncièrement maladroite qui donne lieu à un intrigue prévisible et à des personnages caricaturaux. Le film sonne aussi creux que ses protagonistes et son propos sur l’importance de la beauté dans un monde aussi artificiel que celui de la mode est d’une banalité confondante.

    Quant à la dimension horrifique du long-métrage, elle tombe comme un cheveu sur la soupe dans le dernier tiers du film. Ne préparant pas son spectateur aux scènes chocs de la fin, Winding Refn cherche la subversion et ne trouve que la parodie. Le troisième acte est ainsi foncièrement embarrassant et anéantit le peu de crédibilité qu’avait le film jusque là. C’est à se demander si le succès qu’a connu le cinéaste avec Drive n’est finalement pas la pire chose qui lui soit arrivée. A force d’être tiraillé entre le besoin de reconnaissance et le refus d’être un réalisateur commercial, Nicolas Winding Refn nous livre aujourd’hui les oeuvres les plus bancales de sa carrière. Il est à espérer que le réalisateur revienne à un cinéma plus brut et moins esthétisant, un cinéma regorgeant d’émotions loin du vide et de l’artificialité des personnages de The Neon Demon.
    Johany D
    Johany D

    8 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2016
    Film à voir absolument pour tous les amateurs de cinéma ! Peu de dialogues, des personnages décalés, une atmosphère angoissante du début à la fin, on est bien dans un film de Nicolas Winding Refn ! Personnellement je craque complètement pour l'ambiance sonore du film ! Elle accentue énormément le suspense et l'ambiance pesante du film ! Merci Nicolas !
    Onir
    Onir

    80 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 juin 2016
    Moi qui pensais aller voir un bon film bien tordu sur le milieu de la mode, un peu à la black swan version milieu de la danse ...

    ho my god quelle crotte ce film, si je l'avais visionné pendant mes années de fac d'arts plastiques pendant un cours, j'aurais pu me dire qu'il est interessant ... mais la c'est du grand n'importe quoi, c'est trash, voyeuriste et ridicule, je me suis beaucoup ennuyée.

    Qui plus est le choix de l'actrice principale est décalé par rapport à son rôle ... elle est censée hypnotiser tout le monde de part sa grande beauté, j'en croise des plus belles dans la rue alors j'ai eu du mal à me laisser porter, je deteste cette sensation d'avoir été attirée par une bande annonce et d'avoir perdu une soirée de ma vie, grosse escroquerie que ce film en résumé
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2016
    L'horreur de la mode; le handicap de la beauté.
    Je suis épuisé, l'ambiance est encore tres reussie ; pour les amateurs de Drive.
    Esthetiquement sublime et subtilement flippant.
    De plus la musique est omniprésente.
    Lent et reussi.
    Maurizio Mongiovi
    Maurizio Mongiovi

    19 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2016
    Mes réserves sur son cinéma sont plus ou moins les mêmes que j'avais après Only God Forgives, mais on s'en fout. J'ai trouvé mon Showgirls du XXI Siècle. Le film sur lequel on peut dire que c'est de la merde, et ça colle, ou que c'est un chef d'oeuvre, et ça colle aussi. Personnellement, j'ai adoré. Si l'idée de Nicholas Winding Refn était de faire un film qui plus est répulsif plus il est fascinant, alors c'est une réussite totale. Et dans ce sens, son habituel esthétisme poussé jusqu'au paroxysme pour une fois n'est semble pas gratuit (surtout considéré le sujet du film). Et l'ironie subtile est bien là et bien cachée pour qu'elle ne gâche pas le plaisir. Du cinéma d'auteur ? Je dirais que non, mais si on le prend comme du cinéma commercial qui cherche des nouveaux (façon de parler, le réalisateur danois est toujours assez "postmoderne", comme on dit aujourd'hui, sinon les mauvaises langues peuvent utiliser "dérivatif") territoires expressifs avec beaucoup de liberté, alors on peut bien s'amuser. Mais attention ! Ce n'est vraiment pas un spectacle pour tous les goûts.
    Danny N.
    Danny N.

    102 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2016
    J'ai été voir ce film présenté et hué à Cannes juste pour Keanu Reeves que je suis dans toute sa carrière depuis 1999 et MATRIX : j'ai été obligé d'aller le voir à UGC Confluence
    car mes salles UGC habituelles familiales à Lyon Part-Dieu n'ont pas pris le film et je le comprends quand je vois le final totalement gore à la limite du supportable.

    j'ai adoré la musique de Cliff Martinez étant convaincu qu'il s'agissait de Vangelis avec un thème proche de BLADE RUNNER et j'ai bien accroché au film qui est une expérience de cinéma unique différente de tout ce que j'ai vu ! mais 2H c'est beaucoup trop long et je pense que c'est notamment la scène à la morgue qui a déclenché les huées à Cannes !
    il va vite passer sur les écrans à l'instar de NYMPHOMANIAC de Lars von Trier à qui il me fait penser. car beaucoup trop porno et gore et même vampirique je dirais...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 mai 2016
    J'ai eu l'occasion de découvrir le nouveau film de NWR à l'occasion du festival de Cannes 2016 et je dois dire que j'ai la même réaction à chaque sortie de salle d'un de ces film. C'est un mélange de très bon et de moyen. Pour le très bon, je dirai que son "style" est là avec des séquences très psychédéliques rythmées par une musique excellente. Chaque plan est une sorte de tableau ultra moderne ce qui donne une esthétique au film en général très futuriste. Ce côté futuriste est vite rattrapé par la réalité des personnages, ici le le métier de modèle, qui est montrer sous un jours très pervers et se présente comme un milieu de jalousie constante entre les prétendantes. En revanche, the néon demon est assez métaphorique et fait apparaître un ensemble de métaphore visuelle plus ou moins simple à saisir, ainsi cet enchaînement peu perdre le spectateur. Enfin pour ce qui est des comédiens Elle Fanning est toujours très très bien, elle incarne son personnage à la perfection par son côté craintif mais aussi sa beauté naturelle. Pour finir NWR présente un film dans un style electro Gore sur un décors de beauté féminine très intéressant. À voir 3,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juin 2017
    D'un maniérisme qui l'imposa comme un réalisateur inclassable, NWR  ( acronyme présenté comme YSL,  circonstance oblige), à créé une oeuvre sidérante et  faussement clivante .

    D'un esthétisme léchée au paroxysme The Néon Démon se vit plus qu'il ne se voit,  ( éviction alors évidente d'une trame scenaristique complexe qui aurait détruit ce joyeau

    Chaque image est frappé du sceau de la beauté ,    ce conte crépusculaire sonore expose une vision de la quête vers la perfection absolue et donc de la jalousie dévorante qui va avec , par un ruissellement de couleurs plus féeriques que le dicible peut décrire.
    Jesse , ange diaphane aux airs de biche apeurée  sentira dès les premiers regards de ses "semblables " la haine naissante  ( la scène du night club épileptique l'exprime magistralement

    Emmerveillant les patrons de ce milieu extrême, comme s'ils étaient  touchés par une grâce auréolée, déclenchant alors une convoitise abysalle qui donnera au coup de pinceau final un suscitement   de dégoût, de délectation, de stupeur savament appréciée.

     TND illumine par sa splendeur vénéneuse, il réussit le rare exploit à nous hypnotiser a nous happer par des moments de prodige extatique comme linnomable moment où Jesse incarnée par une Elle Fanning arabesque et iconique,  défile , s'emparant avec une sauvagerie irrésistible de son public et de nos esprits pour notre plus grande jouissance .

    D'une atmosphère érotique palpable , jusqu'au dérangement horrifique , Tout fascine
    NWR peut remercier son talent ou sa logique paranoïaque diront les sceptiques mais surtout Cliff Martinez inspiré comme jamais pour une BO lennifiante,  pénétrante de bonheur (  le morceau final Waving good bye de Sia est tellement sensuel et sublime) font de TND un Diamant Brute.
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