Mon compte
    The Neon Demon
    Note moyenne
    3,1
    4842 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Neon Demon ?

    488 critiques spectateurs

    5
    70 critiques
    4
    112 critiques
    3
    99 critiques
    2
    78 critiques
    1
    68 critiques
    0
    61 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    695 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2016
    L'esthétique est une fois de plus renversante, NWR est un génial orfèvre de la photographie, du cadrage, de la lumière et de la couleur, il fait vivre ses acteurs en adéquation avec le décors avec une puissance viscérale. Nicolas Winding Refn offre une critique interessante de la mode, de l'industrie fashion, Elle Fanning est parfaite, mais The Neon Demon demeure parfois superficiel, l'esthétique prenant le pas sur le fond. Son dernier long métrage souffre des mêmes défauts que Only God Forgives, le metteur en scène danois n'a pas grand chose à raconter, et masque la vacuité de son scénario par une technique renversante. The Neon Demon reste, comme tous les films de son réalisateur, envoûtant et hypnotisant.

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    77 abonnés 605 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2016
    Un film déroutant, étonnant, choquant par moment, d'une esthétique remarquable. Un conte de fées gore, lent et posé. Vraiment étrange mais envoutant. Elle Fanning est magnifique.
    Top of the World
    Top of the World

    68 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2016
    C'est un Los Angeles très différent de celui de Drive que filme Nicolas Winding Refn dans The Neon Demon, récit d'une jeune fille nommée Jesse qui débarque dans la Cité des Anges pour y devenir mannequin. Sa beauté pure et virginale s'y trouve confrontée au désir, à la jalousie et à la voracité de jeunes femmes aux intentions pas forcément bienveillantes. Sur le plan de l'écriture, NWR s'en tient à quelque chose d'assez élémentaire : minimalisme de l'intrigue, personnages peu complexes et dialogues-punchlines ("Je ne veux pas être elles. Elles veulent être moi.") fortement incarnés de manière visuelle et auditive. Un peu comme au temps du muet, le Danois se sert avant tout de la forme pure pour penser son cinéma et, à ce titre, le film est d'une puissance plastique époustouflante. La stylisation des couleurs, la sophistication des mouvements de caméra et l'abstraction de certaines compositions d'image, associées à la musique électrisante de Cliff Martinez, donnent lieu à un objet formaliste hypnotique qui touche parfois au sublime. Cette beauté n'est pas vaine, tout comme les envolées publicitaires ou clippesques qui traduisent la distance ironique du cinéaste vis-à-vis du monde qu'il filme sont totalement cohérentes : il s'agit de réféchir sur la beauté en tant que fin en soi, comme le souligne le personnage interprété par Alessandro Nivola : "La beauté ne fait pas tout, elle est tout." Jesse, qui admet ne pas avoir d'autres qualités, est donc opposée à l'impureté physique de ses rivales. Seulement, qu'est-ce qu'être pure dans le milieu de la mode ? Les mannequins, sans exception, y sont maquillées, transformées par les créateurs qui les modèlent et donnent ainsi libre cours à leurs fantasmes. Et quand ceux-ci ne peuvent pas être assouvis directement, ils le sont par procuration( spoiler: la scène de nécrophilie
    ). Vous l'aurez compris, si The Neon Demon a peut-être des allures de belle coquille vide, c'est en réalité une oeuvre riche et jusqu'au-boutiste, hallucinée et hyperbolique, au maniérisme stupéfiant de bout en bout. Saisissant !
    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2016
    "the neon démon " est une oeuvre bien singulière, le film oscille entre moment envoûtant, hyptonisant mais aussi soporifique et brouillon c'est dommage car ce film qui a pour but de dénoncer le diktat de la beauté dans notre société avait tous les atouts pour être un chef d'oeuvre hélas le réalisateur a trop voulu jouer sur l'esthétisme plutôt que le scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 juillet 2016
    Quelle déception après Drive ou tout était juste. Ici la musique est envahissante, la plastique de l'héroïne est trop souvent mise en avant (bien que nous sommes très loin de Russ Meyer) sans que cela apporte quoique ce soit, la violence n'est plus un élément narrateur mais tente de réveiller les spectateurs. Pourquoi avoir choisi la necrophilie (seule perversion sexuelle non acceptée par S.Freud) et le cannibalisme ?
    Tout tombe à plat... Aucun rapport avec R.Meyer, quoique. ..
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Winding Refn nous livre à nouveau une œuvre léchée, esthétique et percutante, au rythme d'une B.O envoûtante de Cliff Martinez. On percevrait presque un message derrière ce divertissement, proche de la satire. Comme pour le reste de sa filmographie, ce long métrage ne vous laissera pas indifférent, que vous l'aimiez ou non...
    Sblurch J.
    Sblurch J.

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2016
    Rarement un film m'aura laissé autant bouche bée, cloué sur mon siège pendant tout le générique (d'ailleurs sublime). The Neon Demon fait partie de ces films qui deviennent des classiques instantanés. C'est pour moi le meilleur film de Refn, avec un vrai message sur la quête perpétuelle de la beauté, jusqu'aux pires excès. Une beauté qui est omniprésente à l'écran, de la musique de Cliff Martinez, à la photo de Nathasha Braier, en passant bien sûr par la sublime Elle Fanning. Chef-d'oeuvre. Point barre.
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2016
    La caméra rentre dans une pièce où un seul canapé est installé, à l'intérieur duquel est couché le corps en cire, immobile, d'une jeune-femme magnifique qui vient d'intenter à ses jours. Les yeux du photographe fixe avec gravité, et sans doute désir, ce corps éteint et froid. Soudain, ce corps disparaît. Il ne s'agit pas d'un effet de style de fantastique, car, au lieu d'un corps de cire, cette jeune-femme n'est autre que Jesse, que l'on retrouve plus tard, occupée à se faire maquiller. Jesse a 16 ans et elle ment sur son âge. Elle vient de débarquer à Los Angeles, dans un Motel sinistre, et espère faire carrière dans la mode. La beauté de cette jeune-femme est magnétique. Tous les regards, toutes les focales photographiques, ne peuvent résister à la beauté de cet être, mi-réel, mi-démon, en tous les cas insaisissable. Elle génère autour d'elle autant le désir, la répulsion haineuse que le crime. Le nouveau film de Nicolas Winding Refn est proprement magnifique. Jouant avec les couleurs, les sons, et les lumières, le réalisateur s'attache à offrir une photographie impeccable, quasi onirique, qui constitue une sorte de symphonie d'émotions visuelles et sonores indicibles. L'œuvre dont il ne faut surtout pas attendre une cohérence narrative, disons récitative, adopte un point de vue proprement poétique, où l'on reconnaît la Beauté injurieuse de Rimbaud, ou celle vénéneuse et hypnotique de Baudelaire. L'actrice principale, Elle Fannnig, porte ce film avec charisme et magie, mettant le spectateur dans la même fascination que les protagonistes du film ressentent à l'endroit de sa beauté. "The Neon Demon" constitue une expérience hallucinatoire et fantasmagorique de cinéma, qu'il faut savourer comme un bonbon acide et nébuleux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Comme dans ses précédents films, Nicolas Winding Refn soigne toujours autant la forme. Ce n'est pas toutes les semaines que l'on a des films aussi hypnotisant. Car on ressort un peu groggy de la séance, face à une telle richesse visuelle et sonore. Il y a un petit côté expérimental qui se marie très bien avec ce dont le film parle, à savoir la tyrannie de la beauté, en particulier dans le milieu de la mode, milieu dépeint comme terriblement froid et violent, la concurrence est acharnée et tout ça peut vite déraper. On est troublé par ce jeu de massacres entre ces personnages tous très bien joués. Car terrible inégalité que la beauté. Les mieux pourvus emportent tout, laissant les autres dans le ressentiment. Le film montre à merveille les petites manipulations et relations bien perverses, ça m'a un peu fait penser à Passion, de Brian de Palma, mais aussi à Mulholland Drive. Bien sûr ce film choquera tous ceux qui ont un blocage moral par rapport à certaines scènes, où le cinéaste va assez loin...

    Vous pouvez lire des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits) et d'autres articles (du type "Les films marquants de 2015", des critiques de livres sur le cinéma ou bien des extraits de films) sur mon blog:
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    188 abonnés 1 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Film étrange, dérangeant, envoutant. La bande son est extra, excellent mise en scène, très bon jeu d'acteurs... Ambiance très lente mais captivante. J'ai juste un peu de mal avec Elle Fanning. Déjà la beauté d'Angelina Jolie l'écrasait dans Maléfique (sérieux j'ai plus envie d'embrasser Maléfique et la belle au bois dormant). Mais bon elle se défend bien quand même.
    labadens
    labadens

    14 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 juin 2016
    Que dire après avoir vu cette navrante pellicule ? Scènes au mieux longues, au pire inutiles et ennuyeuses . Cela n' en finissait pas d'en finir ! Je me questionnais : mais ou le réalisateur veut t'il en venir ? Deux de mes voisins de salles consultaient leurs smartphone afin que l' heure s'affiche. C'est dire l'ennui que distille ce film ! Il ne suffit pas de produire un aréopage de mannequins pour faire un bon casting comme il ne suffit pas plus d'aligner les clips pour créer une mise en scène digne de ce nom... Faites d' une pierre deux coups : n' allez pas le voir ; ainsi vous ne perdrez ni votre temps , ni votre argent...
    Blog Be French
    Blog Be French

    40 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Quelques jours avant le début de ce 69ème Festival de Cannes, Liv Corfixen, la femme de Nicolas Winding Refn, sortait un documentaire présentant les angoisses du cinéaste à l'approche de la projection cannoise du film Only God Forgives en 2013. Éternel insatisfait, le réalisateur danois y exprimait ses craintes face à la réception du public, face « aux regards jetés » sur son œuvre. Car Winding Refn (dans sa manière de signer son film NWR) a quelque chose d'un grand créateur, d'un couturier de la pellicule, qui parfois présente une collection très clinquante (spots Gucci ou Yves Saint-Laurent) mais sait aussi se parer d'un manteau bien plus sombre (Pusher, puis Bronson, ou encore Drive). Ce qui apparaît de façon flagrante dans la filmographie du cinéaste, c'est la récurrence de personnages schizophréniques et le langage tenu par les images, grâce à l'utilisation du travelling optique notamment. The Neon Demon n'échappe pas à la règle : Elle Fanning campe une sorte de Blanche-Neige qui, débordée par une ambition la menant jusqu'aux plus grands photographes de mode, se transforme peu à peu en une méchante reine arriviste qui n'a pas besoin de miroir magique pour savoir « qui est la plus belle ». Par le biais d'une esthétique très stylisée à laquelle Winding Refn nous a habitué, le spectateur est plongé dans une sorte de rêve embrumé, une forme de cauchemar idéalisé, un enfer aux allures de paradis. C'est d'ailleurs à travers des séquences rêvées par le personnage de Jesse que l'intrusion psychologique se fait (chose déjà exploitée par le réalisateur dans Inside Job). Ces dernières années, peu de films ont réellement su proposer un véritable travail pictural sur le corps et le mouvement de celui-ci dans un espace fantasmagorique. Dans la lignée d’Holy Motors ou Under the Skin, Nicolas Winding Refn use de l'apparence juvénile de son actrice pour proposer une démonstration habile de la fonction première du cinéma. Dans les choix de composition du décor, on retrouve le côté onirique de David Lynch tout en s'infiltrant dans l'angoisse permanente proposée par la structure des films de Dario Argento. Mais plutôt que de proposer un véritable film d'horreur, le réalisateur danois déplace l'ultra-violence des ses précédents films dans le montage, à travers un jeu visuel et sonore brusque qui déboussolera la majorité d'entre nous. Ici, la brutalité est supposée, placée en sous-texte, simplement ressentie et jamais purement exposée, si ce n'est avant les quinze dernières minutes. Le but n'est pas d'exprimer de l'aversion, mais tout bonnement d'offrir une expérience effrayante, de proposer un jeu de regards malsain sur le monde de la mode (comme si les enfants du Village des Damnés travaillaient à l'âge adulte pour Vogue Magazine). C'est d'ailleurs par ce procédé que Nicolas Winding Refn introduit le centre nerveux de son film (cette forme anthropophage que prend The Neon Demon) dans lequel le seul moyen de lutter contre la beauté virginale est de muter en une forme vampirique. Si Abbey Lee et Jena Malone proposent une interprétation particulièrement glaçante, c'est aussi la mise en scène chirurgicale (mise en valeur par l'excellente musique de Cliff Martinez) et le regard porté sur ces deux personnages par le cinéaste qui finissent par procurer un réel sentiment d'effroi chez le spectateur.
    On peut reprocher à Winding Refn de s'attarder parfois sur des effets de style, de jouer peut-être un peu trop sur le côté « néon » et stroboscopique de The Neon Demon, ou encore d'y incorporer certaines séquences un peu attendues… Pour autant, cela n'alourdit aucunement le film qui reste captivant de bout en bout. Dans un même style, on pourra voir une forme de coquetterie à utiliser Keanu Reeves ou Christina Hendricks qu'à de très rares occasions, se permettant le luxe d'utiliser des stars hollywoodiennes dans des rôles de seconds couteaux. Si l'idée exprimée précédemment peut véritablement être vue comme un artifice, cela laisse tout de même la place à Karl Glusman (déjà vu dans Love de Gaspar Noé) de prouver qu'on devra compter sur lui dans les années à venir !

    The Neon Demon est un film viscéral, envoûtant, portant un regard acide sur le monde de la mode, et comportant certaines séquences déstabilisantes tout en préservant une réelle subtilité. Si le côté artificiel de Nicolas Winding Refn peut exaspérer, ses choix de mise en scène et sa photographie brillante sont ici au service d'un objet beau et intelligent, nous forçant à explorer les moindres détails de l'image. À Paterson ou encore Ma Loute s'ajoute donc The Neon Demon dans la liste des films pouvant prétendre à la Palme d'Or 2016. Car si l'esthétisme fait figure de proue chez NWR, le discours n'en est pas pour autant absent… Comme Bonello faisant apparaître un serpent dans son Saint-Laurent, Nicolas Winding-Refn choisit d'introduire un fauve dans la chambre de Jesse, semblant nous murmurer à l'oreille : « Bienvenue dans la fosse aux lions ! »
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 août 2016
    Je peux pas mettre 0 et c'est bien dommage, un film beau certes mais d'un vide intersidéral.

    La critique complète sur mon blog
    JUJU 2theCinema
    JUJU 2theCinema

    107 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 juin 2016
    Je vais faire bref et tenter de sauver des potentiels curieux de perdre leur temps comme je ai perdu le mien en compagnie de ma bien aimée devant ce navet.
    J'ai adoré drive mais ressenti autant de déception qu'en visionnant "enter the void", après avoir apprécié "irréversible". Le genre de film où une partie de la salle fuit avant la fin, non pas choquée mais ennuyée et overdosée de mauvais goût. J'ai l'impression que ce film plaira aux amateurs du vide, à la recherche d'une identité culturelle que j'appellerai ici "la Bobo fashion torturée attitude" Bref nul !
    Louis V
    Louis V

    29 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    Véritable petit bijou, perle irrégulière aux aspérités spectaculaires, aux acteurs ultra performants, l'image est une des plus belle qui fut donnée à voir, faisant entrer le film dans l'ère du sublime: beauté, performance, le réalisateur prouve encore une fois sa performance avérée à sublimer un sujet un peu topique .
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top