Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jiijii D
11 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 4 décembre 2022
Juste magnifique, une sorte d'introspection. J'ai ressenti un peu de peur et d'horreur pendant les attaques, mais dans l'ensemble c'était un voyage merveilleux, de pur beauté. J'ai limite eu un pincement au cœur quand spoiler: Lena donne la bombe à l'entité, qui avait l'air si innocente et avait juste l'air de chercher à comprendre son environnement (par "imitation") . Dans ce film il n'y a pas de notions de Bien ou de Mal, j'ai l'impression que ce n'est pas l'entité en soit le danger, mais plutôt les "travers" des personnages qui les poussent vers la fin, leur autodestruction, l'entité ne reflétant que cela.
Garland amène très bien le film et cette fin ouverte était claire et nous laissait libre choix d'imagination pour le futur des protagonistes. Le temps est passé si vite... Ce film aurait duré 4h que je ne m'en serait pas lassée !
Bon, alors, c'est un peu la quarantième version de "The Thing" avec toujours ces histoires de virus extra terrestre qui déclenche une foule de mutations génétiques, certaines très florales et très jolies et d'autres relativement dangereuses.. Donc, il faut une équipe de femmes (ça change des mecs) qui explore un morceau de terre déconnecté du reste du monde et surtout particulièrement hostile. Alex Garland, qui avait signé le prometteur "Ex Machina", sait créer une ambiance angoissante et un projet esthétique ambitieux pour que son film se démarque un peu, faut reconnaitre. Après, il y a quelques choix artistiques douteux (cette guitare folk en bande son, hum..) et puis ce scénario un peu approximatif, ces personnages sans profondeurs pour lesquels on a pas réellement d'empathie. Dans l'ensemble, je suis resté sur ma faim.
Après Black Swan, Natalie Portman réapparaît dans un long métrage ésotérique à la fois esthétique et troublant. Composé exclusivement de femmes dans les rôles principaux, le film offre, malgré ses longueurs, une beauté visuelle incontestable.
2eme film d'Alex Garland après Ex Machina, Annihilation est un film de science fiction souvent incompris (comme la plupart des œuvres de son réalisateur). Les choix radicaux en matière de scénario et de réalisation on valu au film de ne sortir en salle qu'aux Etats-Unis On y retrouve les thèmes de prédilection de Garland, notamment le questionnement de l'humanité et du vivant et la place des femmes dans la société. Il le fait avec beaucoup de justesse et de poésie en déployant un univers original et riche. Le film est beau, prenant et navigue entre les genres de façon très maitrisée. Une œuvre qui aurait clairement eu sa place en salle.
Une calamité ! Dans la lignée de tous ces films de sf sans scénario. Ou alors toujours le même: un alien insaisissable, des personnages caricaturaux, une action molassone, et une musique new age pour faire passer la pilule.
J'aime beaucoup la SF mais ce film m'a vraiment déçue. D'abord par sa fin en queue de poisson, l'impression de s'être fait balader pour rien. Ensuite parce qu'on dirait un téléfilm tant les effets spéciaux sont ratés. De bonnes idées très mal exploitées, aussitôt vu aussitôt oublié.
Alors j'ai trouvé les visuel du film très beau et le thème assez intéressant. Mais pour moi le scénario à trop d'incohérences : spoiler: on nous décris une zone inaccessible dont personne en est ressortit vivant mais le film semble décrire le contraire : sortir de cette zone à l'air loin d'être impossible et il s'emblerait juste que les personnes y rentrant ont juste pour objectif d'aller directement au cœur de la zone au lieu d'avancer pas à pas ( bizarre pour des scientifiques qui se plaignent du peu de donnée obtenue et de la non avancé de leur investigation sur ce phénomène ). Ensuite l'équipe envoyé sur place semble plus que questionnable (les premières équipes composé de militaires ce qui semble déjà plus logique) mais ici on envoi seulement une équipe composée de 5 scientifiques, toutes des femmes dont une EMS et où aucune ne semble préparé à ce genre de mission je veut dire par là que sauf mauvaise interprétation elle ne se connaissent même pas entre elle n'on aucuns entraînement et aucune excepté notre héroïne (qui s'est un peu taper l'incruste juste avant le départ) est capable d'utiliser un fusils de plus c'est même pas pour ça qu'elle à intégré l'équipe car aucun autre membre excepté le leader du groupe n'est au courant de son passé de militaire je rappelle quand même que ces personnes s'apprête à pénétrer dans une zone extrêmement dangereuse dont personne même des militaire surentraîner n'est sorti vivant. pour expliquer ce choix : "les militaires sont violents contrairement à nous les femmes scientifiques, ils sont probablement devenu fous et ce sont entretué " MDR on parlera même pas de leur choix de voyager à pied sans véhicule sur un terrains qui était jusqu'à très récemment habité (avec des routes et tous ce genre de moyen de déplacement ) en plus le cœur de cette zones est un phare situé sur un plage pourquoi ne pas juste y aller par la mer ??? Bref flemme reprendre le reste des incohérences j'ai trouvé les personnages secondaire oubliable avec des personnalités clichés. Par exemple une femme latine musclée qui est urgentiste et lesbienne, désolé mais on dirait que ce perso à été écrit uniquement pour remplir des quotas. pour finir les scènes de combats était un peut cheap pour résumer ce film est cool à regarder si on cherche juste à poser son cerveau et regarder un film avec des visuels très beau et un scénario qui veut "faire réfléchir" ps : je me suis pas trop relu donc il y aura sûrement beaucoup de fautes et la ponctuation risque d'être au fraise je m'en excuse par avance.
De bonnes bases, mais pas assez de profondeur. Voilà comment je pourrais résumer mon ressenti. Visuellement c'est irréprochable (et ça le devait). La musique et la progression instaurent bien cette ambiance angoissante et aux atours de cauchemar. Là où on y croit moins, c'est la composition de l'équipe, qui est censée partir en mission de récupération et en mission scientifique. On sait bien que les membres d'une expédition militaire (car c'est bien sous autorité militaire que tout est organisé) sont scrutés sur le plan psychologique. Assembler une équipes de personnes instables, c'est limite grotesque, notamment le personnage de Jennifer Jason Leigh. L'autre écueil, c'est le manque de profondeur du propos, qui explique peu ou maladroitement. Ce qui a servi à faire monter le mystère, dessert finalement les dernières séquences.
Film de science-fiction assez calme, un peu trop même. Nathalie Portman relève le niveau comme elle peut mais ça n'empêche pas de s'ennuyer malheureusement.
J'ai trouvé ce film génial. Même si il n'est pas parfait. Il y'a certain partie qui on était clairement bâclée. On pardonnera de laisser un blanc notamment la fin où à part un truc conventionnel qui gâcherai tout le reste, c'est quand même super chaud de trouver une fin classique en 1h55. Après faut voir comment il a été écrit le livre. Pour moi il réunit ce que j’aime dans la SF, esthétique, sujet original et donc couillu et surtout putain d'inspirant au niveau réflexion. Pour ce qui trouve que c'est du bobo branlette intellectuelle, je suis pas d'accord dans le sens où finalement comme disait Coluche un con juge sont intelligences avec ces capacités. Et j'en fais partie. Sans en dévoilé trop je pense que le sujet principale qui en ressort et bien celui-ci. Donc pour le chmilimilblique, les spectateurs qui comprennent pas le sujet, finalement c'est ça le sujet. De toute façon je lisais une critique où la personne se laisse portée par le film sans essayer de trouver une explication et finalement le trouve vraiment planant. Pourquoi toujours essayer de trouver ce qui se cache derrière chaque situation. Alien est génial, y'a rien dans le film. Et finalement j'ai beau adoré Karl Max franchement si je veux un cours sur l'anticapitaliste, je regarderais surtout pas Alien, je risque de me faire chier.
Pour son deuxième long-métrage en tant que réalisateur, Alex Garland nous offre avec Annihilation une adaptation du roman portant le même nom paru quatre ans plus tôt, pour un résultat hélas assez moyen. L'histoire nous fait suivre Lena, une biologiste qui va participer à une mission d'exploration avec d'autres scientifiques, dans une zone ou des mutations mystérieuses se produisent, afin de comprendre ce qui est arrivé à son mari revenu de cet endroit dans un sale état. Ce scénario nous plonge pendant un peu moins de deux heures dans un film à l'ambiance étrange et pesante, à l'image des deux genres cinématographiques qu'il mélange à savoir la science-fiction et l'horreur. Malheureusement, si le sujet de base est intéressant, celui-ci n'est pas très bien exploité. Même s'il se dégage quelque chose de spécial de ce récit, il ne se passe pas grand-chose et ne parvient jamais à décoller réellement. Mais surtout, le côté fantastique très présent et pas vraiment annoncé gâche une bonne partie de l'intrigue, pourtant imprévisible, se dévoilant petit à petit. On ressent également de nombreuses influences ce qui en fait un énorme fourre-tout bien qu'il est tout de même sa propre personnalité. Le casting met à l'honneur la gente féminine, dont on retiendra surtout les visages de Natalie Portman et Tessa Thompson. Les autres actrices ne sont pas déplaisantes pour autant. Du côté des hommes on fait vite le tour puisque Oscar Isaac est presque le seul représentant masculin. Ces personnages ne sont pas très attachants même si la romance entre Lena et Kane parvient à fonctionner à quelques moments. Mais de manière général tout ces individus entretiennent des échanges manquant d'émotions. Là ou le film se démarque franchement c'est dans sa forme, hélas également perfectible, bien qu'atypique. Alex Garland nous gratifient d'une réalisation sobre et épurée, évoluant dans un univers particulier. C'est très coloré même si certains passages horrifiques sont plus sombres, et la faune et la flore sont mises en avant avec un environnement très végétal, surplombé par une lumière couleur arc-en-ciel très présente. Cela donne un résultat original mais dont on doute un peu tant tous ces artifices offrent un rendu qui sonne faux. D'autant plus que les effets-spéciaux sont en demi-teintes ce qui n'arrange pas ce visuel. C'est vraiment dommage car certaines créatures sont appréciables tout comme certains décors, mais cette esthétique est loin d'être aboutie. Contrairement à la b.o. vraiment réussie entre musiques et sons renforçants l'atmosphère étrange et compositions à la guitare du plus bel effet. La partie sonore est une des plus grande force de ce long-métrage, on ne peut malheureusement pas en dire autant de la fin vraiment décevante qui manque d'explications. Au final, Annihilation est une œuvre bancale qu'on retiendra autant pour sa singularité que pour son manque de finitions, en faisant ainsi un film gâché vu son potentiel.
Le film est visuellement très beau, et bien réalisé. L'ambiance contemplative est plutôt maitrisée bien que l'on remarques quelques longueurs.
Ca c'était pour les seuls points positifs.
Toutefois le ficelage du scénario fera sortir du film n'importe quel spectateur disposant d'un minimum de jugeote, il ne se passe pas 10m sans que l'on s'arrache les cheveux sur la cohérence des faits ou des décisions des personnages. Alors le film se prend très au sérieux, est extrêmement pompeux et fera plaisir probablement à ceux qui ne jurent que par ce type de cinéma, mais de belles images seules ne font pas un bon film, loin s'en faut. Quelques exemples : spoiler: Une zone qui provoque visiblement des mutations à laquelle on accède sans aucune combinaison ? Envoyer des gens sans AUCUN entrainement au tir, à la stratégie sur le terrain ou préparation mentale ? Le matériel électronique fonctionne et l'on ne tente même pas de leur donner des véhicules ? Faire ses tours de garde au milieu d'un champ plat alors qu'on dispose d'une tour d'observation ? Ne pas regarder les vidéos de ceux passés précédemment pour en apprendre plus ? Aucune communication dans l'équipe ? Aucune vérification de l'état mental des participantes ?
Sur le plan de la réflexion cela se veut intelligent, et c'est encore plus pénible tant ca ne l'est pas. les thèmes abordés ne sont pas traités du tout, leur seul traitement se résume à quelques lignes de dialogues ultra explicites alignant les lieux communs mieux qu'un politicien. Le film est fier d'afficher des réflexions dont le niveau serait à peine acceptable en primaire, et le moyen de les aborder n'est au surplus ni fin ni recherché.
Nathalie Portman porte le film à elle seule, les autres actrices sont aussi oubliables que leur personnage. Evidemment l'équipe ultra clichée proposée (production Netflix) n'est pas pour améliorer cela, leur personnage pourrait être résumé sur une ligne, sans même qu'elle soit totalement utilisée. Et sans parler des incohérences créées par ce casting qui sont à s'arracher les cheveux, spoiler: Sérieusement ? Des femmes scientifiques sans aucun entrainement qui portent des sac qui pèsent une tonne dans la jungle ? Pour l'actrice principale ancienne militaire je veux bien l'entendre, mais pour des scientifiques lambdas sans aucun entrainement ?
Les effets spéciaux sont parfois vraiment cheap.
C'est donc un 8/20, l'effort de réalisation et d'ambiance est appréciable. Le reste est à oublier.
Longtemps dans mes cartons, Annihilation n'a eu de cesse d'être de ces films dont je repousse la découverte, passé à coté aurait après coup été plutôt regrettable tant il y'a de quoi se délecter d'un tel visionnage. J'ajoute qu'il faudra suivre les prochains longs-métrages de ce réalisateur avec insistance et perception.
Ex Machina, le premier film d'Alex Garland avait déjà un gout très prononcé pour instaurer un cadre, bâtir une fondation pour mieux la briser en quelques sortes par la suite. Il l'y recourt à nouveau avec son second film et donne le ton pour les chocs à venir ...
J'ai adoré le choix délibéré de Garland du contraste de couleur et d'ambiance comme ses transitions entre lumière et obscurité. Annihilation crée une atmosphère ou l'on ne sait si cet environnement est malsain ou au contraire d'une pureté nouvelle, la manigance tiens de ses aspirations à vouloir prendre la cartographie du genre et de la redessiné tel qu'il l'entend et la perçois. Franchement, bravo.
La collecte d'infos sur la situation est bercé par une action qui loin de pétarder pour insinué un vacarme foutraque tant à usée sa profondeur à son maximum. L'attaque du crocodile en pleine mutation dégénérative est par exemple une séquence tout à la fois flippante et génial, un peu dégueulasse aussi ( rires ) ! Annihilation ne se prive pas là-dessus, si la possibilité d'en remettre une couche se présente alors on y va franco, j'adhère.
Les thèmes abordés dans cet interstice vont de pair avec ces enjeux mais ont aussi quelques virages inattendu. La conversation sur le suicide et l'autodestruction, avec comme idée développée que les impulsions sont programme et cheminement et se manifeste avec fréquence vient mettre de grands coups de lattes aux stéréotypes. Les questions intestines sont un des moteurs flagrant des attraits de ce long métrage.
Jennifer Jason Leigh revu il y'a quelques jours dans le Western de Tarantino continue de m'impressionner ! Son personnage taciturne et charismatique renferme un mal annoncée ( à regret ! ) et ouvre la brèche à tout ce qui s'ensuit. Natalie Portman quand à elle excelle dans la complexité, Black Swan, Closer, V for Vendetta parle tout de suite. Annihilation est d'emblée un rôle majestueux qui laisse à cette dernière une profusion d'émotion à démêlée et notamment sur le deuil et la partie de nous même qu'on laisse dans sa tristesse ... Tessa Thompson, Gina Rodriguez et Oscar Isaac entre autres viennent complété un casting qui tiens son rang.
J'ai un peu plus haut évoqué une scène d'attaque, celle du croco, j'aimerai sans trop en dire écrire quelques lignes sur celle de l'ours ! Non, en fait je laisse en suspend, le truc est tellement dingue qu'il faut mieux l'appréhender dans l'instant ...
Le récit cauchemardesque continue de s'étoffer à mesure de l'avancée de Lena et double nos craintes dans son final ou l'étude du mouvement et du corps devient aussi intense. Une ponction de sang et tout le reste revient, des tripes, à ce " Help Me " venue de la caverne de la Mort, à ce blocage sur cette prote qui crée un malaise loin d'être innocent ...