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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 novembre 2016
Des acteurs plutôt bons, des personnages pas trop bêtes même si ils ne pensent jamais à jeter des objets pour faire diversion. C’est très bien filmé, il y a une vraie histoire, des scènes originales qui peuvent choquer même les plus de 16 ans, un bon film angoissant.
Très très bon film, angoissant comme le publique le demande, seul les petits défauts de raccords et cohérences font baisser la note. Sinon très bonne réalisation.
le titre est trompeur : ne vous attendez pas à des possessions ou autres esprits maléfiques, ce film est un thriller haletant sur 3 amis cambrioleurs qui vont avoir la frayeur de la vie sur un de leur coup : cambrioler un aveugle vétéran de la guerre d'Irak ... tres bien rythmé et bien joué ce film est une vraie réussite!
un huis clos glacial à l'intérieur d'une maison austère où vit une personne non voyante ancien militaire mais toujours vaillante. l'irruption pour le voler de son argent de trois jeunes gens va impliquer des retombées irrémédiables.
Tendu et haletant, "Don't Breathe" est un petit plaisir de l'épouvante-horreur à déguster sans faim. Enfin un film où les protagonistes ne sont pas aussi bêtes que leurs pieds et ont des comportements normaux ! Ca fait plaisir ! D'autant plus que l'acteur Stephen Lang (le méchant d'Avatar rien que ça !) est excellent dans son rôle et il va vous mettre sous tension au moins la moitié de l'histoire, chose incroyable sachant qu'à l'heure actuelle la quasi totalité des films épouvantes/horreurs n'y parviennent plus. De plus une scène explore une nouvelle façons de filmer dans le noir qui va vraiment à coup sûr vous provoquer une petite angoisse sympathique (ce qu'on peut aimer ça !). Le scénario n'est pas en reste non plus, bien construit et surtout plausible, pas un truc pondu en cinq minutes juste pour dire qu'on va faire un film d'horreur pour se faire de l'argent facile. Ainsi le réalisateur Fede Alvarez, déjà extrêmement convaincant avec son formidable remake d'Evil Dead, signe un nouveau petit bijou du genre dans sa filmographie, ce qui laisse à penser qu'il va falloir suivre de très prêt ce qu'il va nous proposer par la suite !
Je n’en avais pas entendu parlé mais suite à deux ou trois excellents échos, je me suis décidé. Et puis j’avais bien aimé le premier film de Fede Alvarez, le réalisateur, remake de Evil Dead sorti en 2013. On n’est pas ici devant un film d’horreur à proprement parlé, mais plus devant un thriller étouffant et glaçant. Ça commence doucement mais très vite ça monte en puissance. La mise en scène est solide, et plutôt sobre pour ce genre de film, la technique impeccable et l’interprétation de qualité. Mais c’est surtout le scénario, vraiment très malin, qui met nos nerfs à rude épreuve jusqu’à la dernière minute. De rebondissements en surprises, on est pas au bout de nos peines. Don’t breathe est en résumé un triller horrifique très efficace, tendu et éprouvant, rondement mené et réussi sur tous les plans. Une excellente surprise donc.
Fede Alvarez est un réalisateur uruguayen sacrément doué de la caméra. Il confirme ici tous les espoirs placés en lui avec le remake d’« Evil Dead » il y a trois ans, certainement l’une des réappropriations de films d’horreur les plus fidèles, réussies, marquantes et jusqu’au-boutiste qu’Hollywood ait pu nous offrir ces dernières années. Ici, bien que le film ait été vendu comme une bobine horrifique, rien de tel, on est plutôt dans le thriller extrême, très violent et sec. « Don’t breathe » est sans concession tout autant que réaliste et c’est plutôt rare à l’heure actuelle dans ce genre de productions formatées jusqu’à l’usure.
Et pour une fois les personnages ne sont pas de simples silhouettes idiotes et interchangeables destinées à être éliminées au gré des minutes de projection. Simplement, clairement et avec un jeu d’acteur au-dessus de la moyenne, la psychologie des personnages est intelligemment et rapidement posée. On est surpris au fur et à mesure des rebondissements et on apprécie de ne jamais savoir qui va s’en sortir ou pas. Tout comme le fait que le happy-end de rigueur n’en soit pas vraiment un… Chose rare et notable que les producteurs ont tendance à trop éviter actuellement par peur de voir fuir une partie de leur public potentiel. A tort, vu le succès surprise du film cet été outre-Atlantique. De plus, le fait de situer le film dans la ville en jachère économique de Détroit ajoute un cachet particulier au long-métrage.
On apprécie également la mise en scène d’Alvarez qui sait tirer parti de tous les recoins de la maison où se trouvent piégés les assaillants. C’est cadré avec style et bourré d’idées de mouvements de caméra qui servent la réalisation sans être gratuits ou juste esthétiques. Aussi malin que « Panic Room » auquel on pense parfois, la prétention en moins. Et les scènes dans le noir total ou dans des endroits extrêmement réduits en surface sont impressionnantes. On est donc happé du début à la fin par ce film sans fioritures, âpre et tendu qui nous assène quelques surprises bienvenues sans jamais tomber dans les incohérences ou les invraisemblances qu’un tel postulat laissait présager. Un excellent thriller qui ne paye pas de mine mais qui se situe bien au dessus de la moyenne du genre.
Fort de la réussite plastique de sa refonte d'Evil Dead, Fede Alvarez revient sur les écrans avec un concept original : après le home invasion, le home exit, où de jeunes cambrioleurs victimes de la crise tentent de s'échapper de la demeure d'un non-voyant décidé à ne pas les laisser partir. Dans le royaume de l'aveugle, les sons sont rois : Don't Breathe nous invite dans un huis-clos radical où le moindre effet sonore à son importance, les règles de survie dédiées au silence. Dommage qu'Alvarez ne reste pas constamment fidèle à cette règle : l'un des scènes fortes du film par exemple, où les survivants se retrouvent dans le sous-sol plongé dans le noir, est envahie d'une musique assourdissante et inutile alors que la tension est à son comble. Qu'importe, les faux-pas sont rares au sein de cette exercice insoutenable à la mise en scène inventive de bout en bout : on notera un excellent plan-séquence transcendant le cadre-regard, où les voleurs découvrent la maison de l'antagoniste, la caméra volant de protagonistes en protagonistes, traversant les murs, se rapprochant des éléments qui seront vitaux dans la suite de l'histoire... Coupez votre souffle, ou quelqu'un vous entendra définitivement crier.
*Don't Breath* n'est pas un film d'horreur. Il s'agit avant tout d'un thriller, angoissant certes, mais il ne rentre en aucun cas dans la catégorie du film d'épouvante. Fede Alavarez établit donc une première rupture par rapport à son premier film, le remake inégal d'*Evil Dead*. Ce que l'on retrouve dans ce second film, c'est un sens de la mise en scène particulièrement développé et une photographie magnifique, au service d'un film extrêmement efficace. Don't Breath n'en reste pas mois un pur film de divertissement, mais il arrive à injecter une forte tension durant toute sa durée sans jouer sur des effets de jumpscare répétitifs mais plutôt sur une escalade de la violence.
En effet, si dans la première heure le réalisateur se révèle assez sage dans ses propositions visuelles comme dans son développement scénaristique, le dernier tiers est un véritable festival de rebondissements, parfois aux dépends de la cohérence scénaristique et on frôle même (là où dans Evil Dead on y était enfoncés des pieds à la tête) le grand-guignol. C'est cette skyzophrénie entre les tons adoptés qui m'ont mis la puce à l'oreille vis à vis de l'identité du réalisateur, et, bien que cela soit beaucoup mieux géré ici que dans *Evil Dead*, il faut dire qu'Alvarez doit encore apporter une touche de maturité essentielle pour basculer véritablement dans la cour des grands, car ce dernier ne manque clairement pas de talent.
Bref, *Don't Breath* est un très bon thriller, servi par des acteurs au top, une narration sonore et visuelle aiguisée ainsi que de bonnes trouvailles scénaristiques. A voir !
Deux hommes et une femme cambriolant des maisons s'attaquent à celle d'un aveugle vétéran de guerre en espérant trouver une très importante somme représentant le dédommagement qu'il a reçu après que sa fille ait été tuée, renversée par une voiture. Malgré une trame simple et un lieu restreint, j'ai trouvé ce film efficace. L'histoire démarre vite et contient quelques surprises dans son développement. Bien que quelques jump scares soient utilisés l'ambiance parvient à être stressante et même malsaine parfois. Le sentiment d'insécurité est bien présent.
« Don’t Breathe » est un bon thriller d’horreur, bien qu’il faille certainement plus retenir le côté suspense et tension que le côté horrifique, même si on retrouve certains codes du genre. L’histoire est simple mais la mise en scène est habilement construite. L’intrigue est également basique et se limite à comment sortir de cette baraque de malheur, si possible en vie. La photographie joue énormément avec l’obscurité, l’un des protagonistes étant aveugle. Le casting offre des prestations honorables et Stephen Lang est excellent et terrifiant, sans en faire des tonnes et avec une quasi absence de dialogue. Un métrage qui sort clairement du lot et qui offre un moment plaisant.
Suite à l’exécrable remake d’Evil Dead (2013), Fede Alvarez prend à contrepied le film de genre pour nous servir un produit stylisé admirable. On peut notamment sentir une sombre ambiance des années 80. Ce quartier est très représentatif de son univers réécrit par des codes assez pertinents. Le contraste fait que la vision est brouillée par ce que l’on voit. On seul remède est le ressenti qui en dégage. Alvarez met alors en scène deux molosses, dont un aveugle charismatique campé par un Stephen Lang, toujours aussi athlétique. Son handicap est de suite exploité à son négatif, ce qui est souvent valorisé dans d’autres œuvres plus classiques. On vient alors confirmer cette adresse artistique d’un metteur en scène prometteur dans son projet. Il réussit le tour de passe-passe qui nous piège dans ce sanctuaire irrespirable et silencieux avant même que l’on ne le sache. Notons également que Jane Levy rempile pour se faire pardonner d’une prestation trop surjouée. En réponse, c’est une bien belle application que l’on ne manquera pas d’oublier, tellement la mise en scène est accrochant. Le décalage sonore est sans sous le pire ennemi du spectateur attentif, car tout bruit entraine conséquence ici.
Et au passage, plusieurs référence notables sont à l’œuvre et font plaisir à reconnaître dans ce brouillard. En imbriquant le tout à l’intrigue, ce sont des révélations déstabilisantes qui communiquent avec nous. « Don’t Breathe – La Maison Des Ténèbres » se déclare comme thriller horrifique, n’ayant pas appuyé ses arguments dans un gore de service, comme on aura l’habitude d’être inondé, mais dans un travail d’ambiance rigoureux. Aveuglément votre !
Un film a couper le souffle. On est stressé en continu et surpris du début jusqu'à la fin ! Allez y régalez vous... C'est plus un thriller qu'un épouvante horreur... Bravo...
Don't Breathe - La Maison des Ténèbres porte très bien son nom, du moins la première partie. Le film vous aspire littéralement dans cette maison où le simple fait de respirer peut vous tuer. J'ai trouvé ce film d'horreur très intéressant, d'une part car il n'y a absolument rien de fantastique dedans contrairement à la majorité des films du genre mais surtout parce que le travail du son à été extrêmement bien réalisé. Il y a peu de musique, peu de dialogues mais un suspense insoutenable dû aux contrastes entre les silences et les différents bruits des personnages. Cette ambiance sonore nous transporte complètement et on se surprend à faire attention à sa respiration pendant le film. J'ai aussi apprécié le travail photographique qui est vraiment très beau. On aurait pu attendre plus de richesses au niveau des décors mais il faut souligner que leurs mises en valeur est sublime. Le scénario quant à lui est un peu tiré par les cheveux et quelques incohérence se font sentir, cependant il n'y a pas de quoi condamner le film. Les acteurs sont plutôt convaincant et nous tiennent en haleine tout le long du film malgré leur nombre restreint et le peu de dialogues. Enfin, Don't Breathe n'est pas un film où on sursaute toutes les 5 minutes, mais il vous maintient dans un état de stress quasi-constant. On aimerait voir des films d'horreurs aussi bien réalisés que celui-ci plus souvent.
Je ne classerai jamais ce film dans le genre horreur mais dans ceux de thriller et 8 clos. Une affiche démente et sombre rappelant celle du film animer "Monster House". Une photographie toujours si parfaite pour ces film et un jeu dément. Plaisir de revoir l'un des acteurs secondaire d"Avatar" en militaire retraité et qui plus ai aveugle. Peu de script pour lui mais une performance magistrale. Et je me rend de plus en plus compte que les film de genre d'1h30 sont très bien concentrer ou presque et qu'ils finissent par nous faire croire que le film dure plus longtemps. Par contre, les formations des sociétés et du titre sont fait à l'arrache complète. Mais le générique de fin lui est vraiment canon.