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Belinda J
6 abonnés
1 critique
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1,0
Publiée le 20 octobre 2019
Film décevant, aucun suspense, Des cambrioleurs stupides qui jouent au chat et à la souris avec un vieil homme aveugle ... Ca tourne en rond ... Bref nullissime
Trois jeunes débiles de Détroit usant à outrance d’un slang de boomer décident de pénétrer par effraction dans la vétuste demeure d’un homme visiblement en marge de la société.
Le propriétaire étant de toute évidence un bon gros cliché, comme on les aime : un vétéran aveugle en singlet un peu crasseux accompagné de son fidèle Rottweiler. La motivation de ces jeunes gens est toutefois bien noble : un bon gros paquet de tune. On notera que ce pactole destinée à leur permettre de se barrer de ce trou soit en sécurité à la banque est inenvisageable pour le trio, première incohérence en guise d’introduction à ce véritable plaidoyer autour de l’irréalisme. Les prémisses du film nous emmènent immédiatement vers les codes des classiques du genre, à savoir, le meneur castard du trio arborant de jolies tresses bien plaquées façon Sean Paul va prendre un tarif intergalactique, et ce, dès le passage du seuil de la « So called » maison des ténèbres . Bien que franchement attendue, et bizarrement soulageant, cette acte posé permet de donner le ton. Ce n’est qu’après ce dépucelage cinématographique en règle que le vrai sujet du film nous est dévoilé : la force brute américaine et son intarissable envie de jouir de son second amendement.
Le climax, la pipette : un nouveau regard posé sur l’acte de saucer une volaille enfournée durant la cuisson. Frisson garanti. Mais d’autres belles révélations ponctueront également l’œuvre inédite : Etre atteint de cécité n’exclut pas un maniement de la pelle ou du pistolet automatique avec brillo. Oui, « Don’t breath » met à mal les clichés les plus coriaces de notre société contemporaine. On apprend également qu’une alarme anti-intrusion à un pouvoir de « désactivation d’aveugle ». Une connaissance qui, en outre de nous permettre de briller lors de nos prochains dîner en ville, aurait été bien utile à nos trois cambrioleurs amateurs pour contrer leur hôte féroce. Après un final à couper le souffle d'ineptie où l'on peut enfin rouvrir les yeux et se décramponner de notre canapé, une seule question reste : qui était finalement la vrai victime de ce gros nanar ? Le mal voyant ? Les adolescents Détroitiens ? Nous ? La pipette ? L’issue de ce braquage à la mexicaine émotionnelle reste entière.