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Amaury F
27 abonnés
151 critiques
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4,0
Publiée le 15 novembre 2016
Thriller et film d'horreur majeur de cette année, Don't Breathe offre un spectacle similaire à Panic Room de David Fincher, à savoir un brillant exercice de style au service d'un huis-clos d'une admirable efficacité. Rarement un long-métrage de ce genre n'aura proposé une aussi parfaite symbiose entre la mise en scène, la gestion de l'espace et la photographie (bravo au chef opérateur, à qui l'on doit cette esthétique démente, pleine de couleurs pétantes et de noirs très sombres).
La maison des ténèbres est ce qui c'est fait de mieux ces dernières années. Prenant,angoissant,original de part son scénario. Un indispensable pour amateur du genre.
Ce film sans prétention réussit l'exploit de maintenir une angoisse quasi constante de bout en bout. Là ou la plupart se contente d'être plat et sans intérêt 90% du temps pour nous faire sursauter à quelques occasions, ici la tension est constante. Sans être complètement inattendus les rebondissements sont nombreux et suffisamment efficaces pour maintenir le rythme et capter l'attention malgré l'unicité de lieu et le faible nombre de protagoniste. Ça faisait longtemps qu'un film dans ce genre ne m'avait pas accroché et je n'étais pas le seul vu les réactions de la salle. Je recommande cette rareté aux amateurs.
Franchement j'ai été voir ce film parce que j'ai pas pu aller au manoir de Paris pour Halloween y'avais une énorme queue (y'a pas de sous entendu merci) et bref en "remplacement" je l'ai vu et j'ai eu quelques frissons et c'est plutôt bon signe. Déjà en terme de réalisation ça dépasse assez largement un film comme Blair Witch qui a ce côté caméra embarqué où les scènes qui sont censés faire peur, perdent en lisibilité. Ici le cadre est une maison et l'action est donc réduite dans l'espace , mais cela renforce l'angoisse car les personnages qui rentrent dans la maison de l'homme aveugle ne sont jamais très loin de lui et simple faux pas peut leurs coûter la vie. L'homme aveugle est charismatique, il porte le film vraiment et les autres personnages jouent leurs rôles de la bonne manière. Le point positif c'est que la conclusion du film est superbe car on comprends ce qui se passe, elle n'est pas réalisée à l'arrache et elle pourrait meme nous laisser présager une suite mais je ne pense pas que ce sera le cas. Bref un bon film d'angoisse et de thriller je dirais, pas d'horreur et ça fait plaisir de voir que l'on peut avoir peur sans forcément avoir des esprits ou du sang à foison, ce film est réaliste enfin presque car l'homme aveugle est tellement fort qu'il pourrait battre son compère Dardevil ;) A voir pour son originalité dans l'univers cinématographique des films d'horreurs.
Agréablement surpris par ce film. Ce n'est pas de l'épouvante à proprement parler, mais un thriller. Et un thriller franchement réussi. Angoissant et terriblement sous tension, le film mérite le coup d'oeil. Les images de Detroit sont splendides. Petit bémol sur les différents protagonistes, que je trouve un peu dans le "cliché".
Des acteurs plutôt bons, des personnages pas trop bêtes même si ils ne pensent jamais à jeter des objets pour faire diversion. C’est très bien filmé, il y a une vraie histoire, des scènes originales qui peuvent choquer même les plus de 16 ans, un bon film angoissant.
L’uruguayen Fede Alvarez s’est fait connaître en réalisant un remake d’"Evil Dead" nerveux et plutôt efficace (même sans atteindre le panache et la flamboyance du métrage original, faut avouer que ça avait tout de même de la gueule !!). Pour son deuxième long métrage, il revient aujourd’hui pour s’attaquer au genre si apprécié du « Home Invasion » : "Don’t Breathe" nous propose donc de suivre trois jeunes qui souhaitent quitter la ville dans laquelle ils pourrissent et qui commettent des cambriolages pour y arriver. Ils décident de mettre leur plan à exécution après un dernier coup qui semble facile : cambrioler un pauvre aveugle qui a touché une grosse somme d’argent après la mort de son enfant dans un accident de la route... Contrairement à ce que pouvait laisser croire la bande-annonce ainsi que de nombreux articles lui étant consacrés, "Don’t Breathe" n’est pas un film d’horreur mais plutôt un thriller bien huillé : tout comme l’avais fait à l’époque Sam Raimi avec son "Evil Dead" (et on comprend mieux maintenant pourquoi Sam lui a confié les rennes du remake), Alvarez réussit à transcender un récit en huis clos plutôt simpliste grâce à son audace et son génie visuel. Il parvient à nous plonger dans une ambiance très tendue uniquement par le biais de sa mise en scène virtuose qui n’est pas s’en rappeler le "Panic Room" de David Fincher, tout comme le prouve cet incroyable plan séquence lorsque les jeunes pénètrent dans la maison :spoiler: durant cette longue séquence et en un seul mouvement, la caméra nous faisant découvrir les lieux en insistant par le biais de gros plans sur des détails qui auront une certaine importance plus tard. Toute la réalisation transpire l’ingéniosité, chaque plan est peaufiné jusqu’à l’éclairage et la maîtrise de la lumière (voir ce passage spoiler: se passant dans l’obscurité la plus totale ). Mais l’autre grande force de "Don’t Breathe", c’est de proposer une certaine neutralité dans son script : si ce dernier se met du côté des jeunes en nous expliquant leur désir d’épanouissement, jamais il n’essaye de nous convaincre que leurs actes soient justifiés (au contraire, on insiste bien sur le fait qu’ils commettent des délits). De la même manière, si la victime des jeunes est dépeinte comme un pauvre aveugle à l'esprit perturbé (n’est-il pas finalement un père qui a perdu son enfant dans un drame affreux dont il subit encore aujourd’hui les répercussions psychologiques ?), on nous dévoile alors jusqu’au paroxysme quel genre de monstre il est réellement. Le film ne prend finalement jamais parti pris et ce, même jusqu’à son ultime twist ! S’il fallait parler de chose qui fâche, on devrait s’arrêter sur le casting : il n’y a que quatre protagonistes et, si on exclu Stephen Lang qui est absolument fabuleux en aveugle flippant, on ne peut pas dire que les autres soient inoubliables. En effet, Jane Levy arrive à peine à être convaincante notamment à cause de la relative inexpressivité de son visage, la performance de Dylan Minnette est assez anecdotique, quand à Daniel Zovatto on l’aura rapidement oublié. C’est dingue le peu de charisme qu’ils arrivent à dégager à eux trois comparé à Lang qui rayonne de terreur. "Don’t Breathe" est donc une bien agréable surprise : porté par une réalisation extrêmement maîtrisée (on est proche du travail d’orfèvre), le métrage nous happe dans une atmosphère étouffante en nous proposant une relecture quasi horrifique du thème de l’arroseur arrosé en nous faisant vivre le même cauchemar que celui de ses « héros ». Bravo pour cet exercice de style brillant Mister Alvarez : j’ai vraiment hâte de découvrir votre prochain « méfait » !
Excellent thriller horrifique, beaucoup de tension et de suspense, et halletant jusqu'au bout! La conclusion est dérangeante, un film qui rejoint les monuments du genre!
un très bon thriller où les sursauts sont au rendez vous !! très original de par le scénario et la mise en scène,le spectateur est pris dans ce huit clos plein de rebondissement ! excellent!
Je n’en avais pas entendu parlé mais suite à deux ou trois excellents échos, je me suis décidé. Et puis j’avais bien aimé le premier film de Fede Alvarez, le réalisateur, remake de Evil Dead sorti en 2013. On n’est pas ici devant un film d’horreur à proprement parlé, mais plus devant un thriller étouffant et glaçant. Ça commence doucement mais très vite ça monte en puissance. La mise en scène est solide, et plutôt sobre pour ce genre de film, la technique impeccable et l’interprétation de qualité. Mais c’est surtout le scénario, vraiment très malin, qui met nos nerfs à rude épreuve jusqu’à la dernière minute. De rebondissements en surprises, on est pas au bout de nos peines. Don’t breathe est en résumé un triller horrifique très efficace, tendu et éprouvant, rondement mené et réussi sur tous les plans. Une excellente surprise donc.
Que de suspens ! Ce film est un des meilleurs thrillers de ces dernières années. Le spectateur est tenu en haleine de bout en bout et on aura beau vouloir trouver une issue à ce cambriolage, le scénario nous contredira aussitôt. Chapeau à l'acteur Stephen Lang pour son interprétation réaliste et bluffante de l'homme aveugle, il nous aura fait frissonner jusqu'au bout ! En bref, une expérience hors-norme ouverte aussi bien aux adeptes de films d'horreurs que de thrillers.
Pas une seconde de répit n'est laissée au spectateur dans ce petit bijou de thriller horrifique, huis-clos anxiogène totalement maîtrisé du début à la fin. La réalisation nerveuse et le montage y sont pour beaucoup. Cadre serré, scénario simple mais d'une efficacité redoutable, cela fait longtemps que le cinéma n'avait offert un film qui sans renouveler le genre réussit le pari d'être prenant d'un bout à l'autre. A ne pas rater pour les amateurs du genre...
J'ai apprécié ce film car au moins il m'a tenu en haleine du début à la fin. Ca m'a changée du dernier "Blair Witch" qui m'a vraiment déçue. D'un bout à l'autre on se demande s'ils vont arriver à sortir de cet enfer. Mais ne dévoilons pas la fin pour ceux qui ne l'ont pas vu et à qui je le conseille vivement.
Dans sa conquête de réalisateurs étrangers qu’on abonne à un genre, voire qu’on embauche comme bons faiseurs au pays de l’oncle Sam, nous n’avions plus de nouvelles de Fede Alvarez depuis son premier long (et remake), « Evil Dead », produit par Sam Raimi. Ce dernier, encore à la production l’accompagne pour son second film, « Don’t Breathe ». Si la nouvelle version d’ « Evil Dead » était loin d’être honteuse, un futur prometteur semble s’amorcer pour l’avenir de ce jeune réalisateur. A partir d’un scénario original écrit à 4 mains, Fede Alvarez livre un film plutôt malin, habile et très ludique dans un genre qui s’endormait de plus en plus sur lui-même. De l’influence des années 80 (Sam Raimi est bien dans les parages) à une vraie notion de renouvellement du genre, ce thriller horrifique nous rappelle les meilleures heures des home invasion (ici le procédé est inversé). Tout semble être réuni pour savourer ce frisson cinématographique, jusqu’à ce côté un peu vicelard que le genre semblait édulcorer parfois pour viser un plus large public. Bien sûr, les grosses ficelles et quelques invraisemblances sont au rendez-vous mais c’est le jeu de l’irréalisme propre au genre. Sur un rythme effréné, rien n’est laissé au hasard pour surprendre le spectateur (mention spéciale d’une scène qu’on ne spoliera pas avec le chien). Sans réel artifice Fede Alvarez joue avec les codes et impose sa patte sous la forme d’une caresse d’un auteur qui pourrait confirmer à l’avenir. La casting est au rendez-vous, l’ensemble sonne juste et est surtout très efficace sans pourtant verser dans l’hémoglobine à tout va (l’opposé de son précédent film, comme quoi) avec une caméra qui sait autant se faire discrète que la mise en scène très travaillée. Même si nous avons déjà été mieux manipulé, l’effort consenti ici en fait un travail abouti, respectueux du genre et à l’ambition très sérieuse. On n’en attendait pas tant et finalement, c’est probablement un des films du genre les plus efficace cette année, frissons garantis. Evidemment la facilité d’une suite viendrait tout gâcher…à bon entendeur.