Derniers Avis : Don't Breathe - La maison des ténèbres - Page 7

Certes, l'idée de départ est plutôt originale, les acteurs sont bons et certaines scènes sont particulièrement réussies, mais en faisant monter aussi rapidement le coté angoisse, le film peine à maintenir le rythme. Du coup la ficelle "oh en fait untel n'est pas mort et se relève !" est utilisée à l’excès, des personnages qui ne pouvaient que ramper quelques minutes plus tôt se remettent soudain à courir, les confrontations se multiplient et à force on s'ennuie. Du coup on remarque ce qui ne colle pas dans le scénario, spoiler: les casseurs bien prudents qui se lancent d'un seul coup dans un truc tellement hasardeux, le chloroforme sans effet, les aptitudes très irrégulières de l'aveugle pour localiser les intrus, la fenêtre condamnée qui cède facilement, le chien qui n'arrive à mordiller personne, l'aveugle qui ne semble même pas avoir été soupçonné pour l'enlèvement, les flics qui ne trouvent pas l'installation au sous-sol...
Ça fait beaucoup au final. Je sais qu'on est pas trop censé réfléchir dans ce genre de film, mais pour ça il faudrait être plongé dans l'histoire jusqu'au bout, ce que le film peine à faire. Et puis on se dit aussi que la révélation des motifs du gars est quand même bien tirée par les cheveux, ou juste là pour rajouter du glauque à une situation qui en avait assez...
Bref, on passe quand même globalement un bon moment, mais ce n'est certainement pas le meilleur film d'horreur américain des 20 dernières années comme promis ! Ce n'est même pas un film d'horreur, plutôt un thriller...

Un bon petit thriller claustrophobe. Interprétation nickel . Le point négatif c'est la courte durée du film et les mise a mort moyenne

Un film d'horreur au classicisme salvateur mais qui ne parvient pourtant pas à entrer dans la cours des grands à cause d'une surenchère crescendo assez usante. Le long métrage peine à trouver son rythme, peine à trouver sa crédibilité, et n'en fini jamais d'amonceler des situations paradoxales, pour certaines même idiotes. Dommage l'esthétique était appréciable, le scénario simple et efficace et les interprètes plutôt inspirés.

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Plutôt une bonne surprise en fait. Il faut oublier le sous-titre "La maison des ténèbres" et " le meilleur film... dernières années."
Pourquoi? Parce qu'il n'y aucune ténèbres dans cette maison si ce n'est celle d'un vieux vétéran aveugle que la douleur à mener à la folie spoiler: (voir la scène de la cave)
et que ce n'est absolument pas un film d'horreur mais bien un thriller, un film à suspens.
Quand je dis film à suspens, c'est un bien grand mot. En fait ce sont les musiques et les décors ( dans ou hors de la maison) qui font du suspens, pas les acteurs. C'est glauque, c'est flippant, assez pour nous faire tenir jusqu'a la fin du film.
Si Stephen Lang est génial dans son rôle de vieux vétéran aveugle, ce n'est pas le cas des trois voyous qui sont près à tout pour le détrousser de son magot. La quasi totalité du film est prévisible et les voleurs ont autant de charisme qu'un morceau de sopalin.
Pourtant, si la qualité du jeu n'est pas vraiment au rendez vous ( encore une fois, sauf pour le méchant), il est très appréciable que, pour une fois, le film ne soit pas tourné en version "found footage". On apprécie beaucoup plus le film malgré ses lourdeurs et on a moins mal à la tête en sortant du cinéma spoiler: et la scène dans la cave, quand les deux voleurs fuit le Stephen Lang dans le noir , est juste magnifique.
.
En bref, un film sympa qui se laisse découvrir mais qui, je pense, ne restera pars vraiment dans les annales

Ce petit film s'apparente plutôt à un thriller, contrairement à ce qu'on essaie de nous vendre avec ce titre outrancier. Ce n'est pas hyper révolutionnaire, mais il y a 2,3 idées sympas (ah, le coup de la pipette...), l'ambiance est assez bien gérée, donc ça se laisse regarder même si certaines scènes demeurent prévisibles.

Un bon film d horreur au scénario captivant, à la mise en scène dynamique, et bourré de scènes sanglantes. Pas vraiment flippant dans l ensemble, et j ai connu des films d horreur bien meilleur, mais l ensemble est agréable et Stephen Lang est mortel !

Le côté thriller est beaucoup plus visible que celui de l'épouvante-horreur . Sans être super inventif , notamment au niveau du scénario , il se révèle néanmoins efficace et remplit de tensions .

Bon divertissement, parfois très proche du jeux video. De beaux gosses, une belle fille, une force de la nature, dans un décors à huit clos d'une maison qui nous oppresse autant que ce que pourrait ressentir les agressés. Nous sommes libérés, enfin, à la fin du film :-). Le travail réalisé par le metteur en scène est de ce point de vue remarquable. Nous sommes tous simplement plongé coup sur coup, dans différentes scènes de perception des faits et pouvons ressentir la frayeur de chacun des personnages y compris celle du chien !

Le huis clos que propose don't breathe est très plaisant même s'il y a une surenchère des évènements : les coups de fusil ne réveillant pas les voisins, l'homme et les jeunes se relevant toujours de leurs blessures spoiler: (pourquoi n'a-t-il pas achever le gamin avec la cisaille ?)
et l'homme parvenant toujours à retrouver précisément où se trouvait les jeunes à la fin... Bon film mais aurait pu être meilleur.

« La maison des ténèbres » n’a rien d’un film d’horreur au sens premier du terme. Son titre, quelque peu trompeur, évoquerait bien des choses chez les adeptes de frissons mais détrompez-vous, pas de poltergeist, d’être paranormal ou de poupée tueuse à l’horizon. « Dont’ breathe » (titre original mieux adapté au propos) est bel et bien un film au suspense dense offert par l’efficace réalisateur urugayen Fede Alvarez.

Les ténèbres évoquées dans le titre francophone, font référence ici à celles où vit le propriétaire aveugle des lieux. Cela pourrait aussi bien être celles dans lesquelles vont sombrer nos jeunes cambrioleurs. Sont-ce celles de ce quartier fantôme de Détroit où reste cet ancien soldat de la Guerre du Golfe ? L’interprétation est multiple mais la vérité, c’est que derrière ce titre, se cache un bon thriller qui tiendra le spectateur en haleine par ses rebondissements, son intrigue prenante et sa réalisation maîtrisée.

En effet, durant une bonne heure trente, nous sommes happés dans une histoire intelligente, aboutie et bien pensée, servie par une ambiance tendue du début à la fin. On sursaute ici, on est surpris là, jamais la tension ne relâche et même si on trouve quelques idées un peu too much, on ne peut que confirmer les bonnes critiques dont le film a été l’objet ces derniers temps. Et pourtant, ce n’était pas gagné ! La bande annonce un peu trop « classique », ne nous avait pas totalement emballée. On craignait de retrouver un genre déjà très (trop ?) exploité et ne subir qu’un scénario creux avec quelques prétextes à faire stresser ses spectateurs... Il n’en est rien. Le pitch de départ est intéressant, l’entrée progressive dans le tourbillon de la peur bien dosé. Plus les minutes passent et plus la tension s’intensifie. Alors oui, Alvarez utilise tous les mécanismes qui fonctionnent dans ce genre cinématographique mais lui le fait finement, en injectant une belle dose de psychologie et d’angoisse.

Fede Alvarez, qui s’était fait la main grâce à un premier long métrage d’horreur: « Evil Dead » (le reboot du film des années 1980) sort un peu des sentiers battus. Il contextualise la raison qui pousse les trois jeunes adultes à voler ce vétéran de guerre et nous donnerait presque l’opportunité de cautionner leurs actes. Money semble pris au piège de problèmes d’argent et ne recule devant aucune (belle) opportunité de s’en mettre plein les poches. Rocky est vouée à elle-même : son père est parti, la laissant seule avec une mère alcoolique (et maltraitante) et n’a qu’un rêve : se rendre en Californie pour y refaire sa vie. Enfin, il y a Alex, jeune homme plein de morale, bien informé sur la loi et fils d’installateur de systèmes d’alarme. Moins nécessiteux que ses deux amis, il comprend néanmoins qu’il a toutes les cartes en main pour donner un petit coup de pouce aux autres membres de la bande. Surtout que pénétrer dans la maison d’un aveugle pour lui piquer quelques liasses de billets ne paraît pas si risqué, et pourtant…

Nous n’en dirons pas plus sur l’intrigue principale mais force est de constater que tout est bien amené, les événements s’enchaînent dans le but de surprendre les spectateurs (venus en très grand nombre ce samedi soir) sans avoir recours à des imageries trop gores. Tantôt suggérées, tantôt dévoilées, les scènes s’alignent dans une volonté de ne pas lâcher l’attention du public et le pari est franchement plutôt réussi ! Les amateurs de « Saw », « 10, Clofervield Lane », « I Follows » ou autres films dans la lignée de « The gallows » y trouveront leur compte.
Sans doute aussi parce que le casting proposé colle véritablement aux traits des personnages mis en scène. Alex est interprété par Dylan Minnette (que l’on a vu dernièrement dans « Chair de Poule », le film) ; Money par Daniel Zovatto (« It follows ») et Rocky est jouée par Jane Levy, Mia dans « Evil Dead » du même réalisateur. Les trois jeunes gens sont vraiment crédibles dans leurs émotions et ne surjouent pas de façon presque risible (ce qui est parfois compliqué à éviter dans ce genre de film). Idem pour le méchant de service : Stephen Lang (habitué des seconds rôles depuis de très nombreuse années). L’aveugle volé se révèle être bien plus redoutable qu’imaginé et nous glace vraiment le sang par sa présence et ses actes atroces.

En définitive, l’atmosphère inquiétante de « La maison des ténèbres », l’histoire originale, la réalisation impeccable et le casting de choix s’associent pour offrir un film de qualité que les amateurs de tension sauront apprécier.

Plutôt un bon cru parmi les fills de genre de 2016. La scène dans le noir est excellente et il y a pas mal de bonnes idées. On tombe néanmoins dans certains travers et situations attendues.

Après un remake ultra sanglant et convaincant d'Evil Dead, Fede Alvarez confirme avec "Don't Breathe" qu'il fait désormais partie des noms à suivre de très près dans le cinéma de genre. Parfaitement ficelé, avec ce qu'il faut de tension et de rebondissements, ce home-invasion tient en haleine sans jamais baisser le pied.

Réalisé par Fede Alvarez, à qui l’on doit déjà le remake d’Evil Dead de 2013 et dans lequel on retrouve la jeune Jane Levy, Don’t breathe nous met dans la peau de Rocky qui, pour échapper à la violence de sa mère et obtenir un avenir à sa petite sœur, projettent avec son copain et son ex d’aller récupérer un bon magot chez un homme aveugle afin de quitter Détroit pour la Californie. Ce qu’ils ne semblent pas avoir enregistré, c’est que cet homme est un vétéran de la guerre du Golfe, et donc potentiellement dangereux malgré son handicap, qui lui confère au passage des sens plus développés (même si en fait, il laisse parfois passer trop facilement les personnages près de lui sans les capter). Après une sympathique introduction posant les bases du background, la structure du film se veut très classique avec de nombreux éléments prévisibles comme quelques jump scares, l’aveugle qui repère qu’il y a du monde à cause du plancher qui craque ou encore les personnages qui se font attraper par diversion. Le réalisme est également assez limité car Rocky et Alex survivent bien trop facilement aux nombreux coups violents qu’ils reçoivent.

Don’t breathe reste très bien filmé avec des plans suggestifs efficaces (Rocky qui s’avance avec effroi dans le noir, les gros plans sur le visage effrayant de l’aveugle avec le blanc de ses yeux mis en évidence), de bons passages en huis clos et une superbe séquence lumière éteinte avec différents niveaux de gris. Le film tire son épingle du jeu grâce à de bons personnages et à un scénario qui se dévoile petit à petit, l’aveugle étant loin d’être si innocent spoiler: (la fille qu’il séquestre pour lui faire un enfant car elle a accidentellement tué sa propre fille)
malgré une défense justifiée par l’effraction, mais pas forcément si méchant spoiler: étant donné la fin (le fait qu’il ne dise rien sur le vol d’argent aux autorités)
. Le background est donc réussi même s’il aurait pu être largement plus approfondi, et la tension est maintenue jusqu’au bout spoiler: avec l’aveugle qui se relève et son chien qui poursuit Rocky.
La fin semi-heureuse laisse tout de même un petit doute spoiler: sur la sécurité des deux filles, le vétéran ayant sans doute les moyens de les retrouver s’il le désire
. Un bon film !

Désolé, je vais aller à l'encontre de toute ces critiques très positive et ça m'embête un peu... mais je suis quand même pas mal déçu par le second métrage du nouveau chouchou du grand Raimi...
Franchement j'avais trouvé très culotté sa revisite du classique Evil Dead, j'avais vraiment trouvé ça pas mal du tout. Il partait d'un postulat classique et en avait fait quelque chose d'assez viscéral voire novateur.
Là, ça part plutôt bien (hors les perso quelques peu cliché, mais ça passons, c'est pas bien grave), et on rentre petit à petit de plus en plus dans ce huit clos angoissant, effrayant et silencieux.
Ca marche même super bien et quelques effets surprenant et intelligent gardent en haleine et font monter l'effroi que suscite la situation (Je crois que fédé alvarez a bcp aimé la scène finale du 1er Rec... il en fait un film quoi... au scénar' différent certes).
Cependant et c'est là que j'ai commencé à décrocher, le dernier quart du film part trop en sucette (comme son remake d'Evil Dead d'ailleurs, mais là c'était plus justifié par l'histoire) et fait de plus en plus dans la surenchère abusive typée survival. De plus en plus de situation invraisemblable gâchant un peu le trip primaire et angoissant des débuts du film, plutôt "réaliste".
Ca devient presque une série B classique un peu bas du front multipliant les situations "survie" pour le sensationnalisme, mais au détriment de la crédibilité de la situation (les courtes répliques de l'aveugle...ça va pas franchement loin! Muet le personnage est charismatique, excellent, quand il s'est mis à parler...ouch punchline à plat, classique de la série B).
Ca devient trop classique alors qu'il s’efforçait jusque là d'en faire un film novateur et angoissant. Tellement de situation en situation qu'au bout d'un moment le flip disparaît totalement, on commence à comprendre les mécaniques du film.
Bon attention quand même, il n'est pas mauvais pour autant, j'ai passé quand même un moment sympa.
La 1ère moitié du film est vraiment bonne mais ça tombe trop dans le classique, trop d'effet "survival" redondant dans le dernier quart et on commence a enchaîner la surenchère, les situations sur situations sans frissons.
Vraiment Dommage, j'en attendais bcp de son nouveau métrage! Peut-être trop...
Quoiqu'il en soit Fédé ne m'a pas dégoutté non plus et loin de là, il a d'excellentes idées que cela soit au niveau de la réalisation ou de la trame scénaristique, et le film est ponctué de scènes bien sympa.
Je continue tout de même à le surveiller de près.

Bonne nouvelle ! On peut encore faire peur en 2016 ! Ce film d'horreur, déguisé en thriller en est la preuve. Trois jeunes cambrioleurs, en quête d'un butin de 300000 dollars, s'introduisent dans une vieille maison tenue par un vétéran de l'Irak flanqué d'un chien molosse. Les nerfs sont mis à vifs. Âmes sensibles s'abstenir.