Derniers Avis : Don't Breathe - La maison des ténèbres - Page 3

Bon film avec pas mal de suspense, un peu déçu de la fin .........................

Don't Breathe nous laisse à penser, dès son introduction des plus classiques intelligemment reprise dans sa dernière partie, qu'il apportera un soupçon de finesse au film d'horreur, à défaut de chercher à innover véritablement. Cela, il le fera principalement par la mise en scène d'un Fede Alvarez d'une efficacité monstrueuse, et d'un sens de l'esthétique irréprochable, laissant de côté un travail d'écriture essentiel pour dépasser le simple stade de série b.

Sauf qu'il semble l'accepter sans réchigner, son statut de petit film sympathique et sans prétention; il va même jusqu'à jouer avec la simplicité de son intrigue et les attendus forcés du spectateur vis à vis du thriller horrifique pour le décontenancer, le surprendre, lui faire comprendre que tout deviendra toujours pire à mesure que le temps passera. En ce sens des plus malins, Don't Breathe épouse son aura de divertissement qui ne marquera pas le cinéma pour procurer un moment de plaisir des plus généreux à son spectateur, qu'il chouchoute avec malice et constance tout du long, sans faillir une fois dans le traitement aimant qu'il lui donnera.

On sent notamment au travers de la réalisation d'Alvarez que le soin apporté, d'un autre côté, au film tient surtout dans l'application de son atmosphère anxiogène; s'il n'échappe pas à quelques screamers forcés qui font quand même mouche, sa mise en scène supprimera ses facilités d'usage pour appliquer une ambiance visuelle oppressante, claustrophobe, où l'on jouera, concept oblige, autant avec les sons qu'avec les plans séquences suggestifs, paranoïaques.

Ce n'est pas pour rien s'il nous pose, dès le départ, une visite guidée de la maison d'un Stephen Lang tout en charisme, au travers d'un plan séquence des plus numériques (mais très réussi); outre le classicisme organisé d'Alvarez (qui n'oublie rien et annonce tout avec simplicité, sans jamais se répéter ou d'appuyer trop sur des éléments plus importants), on notera surtout une volonté de nous perdre en même temps que les personnages dans cette maison labyrinthique, où notre seul rayon de lumière sera, finalement, de suivre Stephen Lang.

Jouant avec nous, Alvarez se permet de mettre ses personnages au niveau de ce démon d'ancien militaire le long d'une scène à la caméra nocturne où, perdus dans la nuit, nos deux héros prendront la place de l'aveugle, sans avoir les sens suffisamment développés pour se sortir de cet enfer sans lumière. Forcément, la scène marque, la tension monte et l'on découvre des détails supplémentaires sur le passé des personnages (un en particulier) et ce qu'ils font maintenant; glaçante scène d'emprisonnement final au courage certain, malheureusement gâché par un Deus Ex Machina prévisible.

Certes pas des plus habiles lorsqu'il s'agit de caractériser ses personnages (les quelques uns présents à l'écran sont des clichés emplis de pathos et d'espoir), il réussit néanmoins à les rendre crédibles, attachants; l'interprétation de qualité (Lang reste le dirigeant de casting, par son charisme et son expérience) ajoute forcément à l'identification que l'on peut connaître, surtout quand on la couple à cette dernière demi-heure brutale, terrible dénouement pas du tout forcé, suite logique d'une heure trente de pur plaisir.

En terme de home invasion inversé, Don't breathe se pose là, une fois l'introduction des protagonistes terminée, il est difficile de reprendre son souffle tant la tension est palpable et ça fait du bien. Avec Fede Alvarez à la réalisation et Sam Raimi à la production, on assiste à une maîtrise cinématographique de haut vol, les retournements de situation s'enchaînent sans que l'on puisse les voir venir, les acteurs sont à la hauteur du suspense présent, Stephen Lang nous offre une prestation vraiment radicale, il est impeccable. Bien sûr il est difficile dans ce genre d'oeuvre de ne pas y trouver certaines incohérences, mais il est tout à fait possible d'y passer outre pour profiter pleinement de ce que l'on nous propose et il faut avouer que l'on passe un bon moment. Ce n'est certes pas terrifiant, mais angoissent à bien des reprises, on en ressort ni déçu, ni satisfait entièrement, mais il n'y a pas d'hésitation, il vaut le coup d’œil.

Un peu glauque, parfois malsaine, cette petite série B passe bien, sans être d'une originalité folle. Même si on retient souvent son souffle à l'image des personnages, les moments de suspense tombent parfois à plat, et les incohérences sont trop flagrantes. Le film reste un peu trop à la surface à mon goût, malgré quelques passages bien flippants.

Si Fede �lvarez, critiqué pour ses choix jugés "trop simplistes" et son "manque de prises de risques" (notamment avec le remake d'Evil Dead de Sam Raimi, sorti en 2013), a été, grâce à Don't Breathe, par trois fois nominé aux Oscars, ce n'est pas pour rien !
Déjà, le scénario nous laissait présager un jeu du chat et de la souris pesant et sadique. En effet, l'ambiance visuelle et sonore oppresse le spectateur autant que les personnages, et la cécité de l'antagoniste ajoute à l'angoisse. Le réalisateur rivalise d'ingéniosité (flashforward, set-up/pay-off, etc...) pour surprendre, sans jamais faire baisser la tension.
Malgré quelques incohérences et une conclusion un peu "facile", Don't Breathe reste un bon thriller.

Waow ! Malgré des incohérences, un huit clos angoissant à la mise en scène efficace, avec un Stephen Lang dans le rôle d’un aveugle extrêmement flippant.

un bon thriller horrifique !! C'est efficace, du suspense, de la tension et certaines scènes violentes !!

Un thriller haletant où l’on ne s’ennuie pas du début à la fin. Avec très peu d’incohérence voire même un attrait pour le détail, le film ne s’enferme pas dans de la surenchère ou des situations rocambolesques, c’est à noter pour se genre de film. La fin est d’ailleurs très réaliste, mais cela rend la fin est un peu fade. Dommage.

Un film honnête, relativement angoissant surtout grâce au vieil aveugle bien barré et à sa maison des horreurs ! Quelques bons rebondissements, un rythme soutenu, des surprises à la cave et une pipette bien dégueu... Ça passe le temps !
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)

Un solide Panic Room version cynique, sordide, désenchanté, psychopathe et gore. Un angoissant film d'action, pourtant très posé et réfléchie. Peu bavard en parole comme en musique, le film vous tiens en tension, sans vous stresser en vous gueulant constamment dessus( Par exemple, au hasard, comme dans le remake de Evil Dead ), ce qui est très bien trouvé je trouve...
L'histoire est plutôt pas mal du tout. Malgré deux trois incohérences scénaristiques, dont on se demande " Pourquoi ? Où est la logique là ? Mais que s'est-il donc passé ? ". Mais sinon, le scénario est aux petits oignons, remplie de bonnes idées que je n'avait jamais vu ailleurs. S'amusant aussi des clichés du genre, le film joue avec nos nerfs de vétérans de la discipline. Bon... La mise en place des personnages est plutôt facile, voir légère. spoiler: Et la dernière séquence est un peu abrupte, aussi... On dirait qu'il manque un truc entre le dernier plan et le générique... Mais comme on sait, maintenant avec certitude, que la suite est en chantier, on comprend pourquoi, et donc je pardonne
...
Niveau production, c'est du tout bon aussi. Mise en scène très recherché, Plans superbes, lumière sombre nickel, mouvement de caméra magique, montage dynamique mais jamais pénible. Casting parfait( spoiler: Stephen Lang est peut-être un peu trop taciturne à mon gout. Mais je pense que c'est voulu, alors...
), faisant passer les émotions qu'il faut, même sans dialogues. Et Jane Levy, en plus d'avoir un visage magnifique, dès qu'elle apparait, elle a le don de bouffer l'image à elle toute seule, rien que par sa présence magnétique...
Bref, des défauts et des situations attendu, certes. Mais tellement plus de qualités, de classe, et d'originalité, qui viennent largement contre-balancer vers le positif. Pas une réussite totale. Mais pour un deuxième film, c'est plutôt grandiose. Fede Alvarez s'est bien amélioré depuis le, pourtant pas dégueulasse, remake d'Evil Dead. Mais ce Don't Breath, ça sent l’œuvre culte des amateurs de film de genre. Alvarez s'était fait un nom avec son premier long-métrage. Avec celui-là, il vient de se faire une réputation, tout en faisant honneur à son illustre mentor et producteur, Sam Raimi... Affaire à suivre de près...

P.S. : Heu... Par contre... Le sous titre français du film, là... " La Maison Des Ténèbres "... Pfff... Les gars, si vous n'avez pas d'idée, ne faites rien... C'est mieux, croyez moi :D

Après un remake efficace d'Evil Dead Fede Alvarez continue dans l'épouvante mais en délaissant le gore pour se concentrer sur le suspense.
Pas réellement angoissant toutefois c'est efficace et intense du début à la fin par contre le côté invraisemblable de Don't Breathe pénalise par moment ce film dont l'intrigue tient tout juste sur sa durée (moins d'une 1h30 mais qui aurait pu tenir sur 1 heure) ; Stephen Lang est toujours convaincant dans la peau du "méchant" sinon on retrouve la jolie Jane Levy (personnellement je la préfère en rousse qu'en blonde) déjà vu dans Evil Dead.
En tout cas on ne peut pas nier le côté prenant de Don't Breathe qui nous fait tenir jusqu'au final sans problème.

Don't breathe : titre anglais bien trouvé pour ce film.
La maison des ténèbres : titre français complètement débile qui n'a rien à voir avec le film. Oui, car le film n'est pas du tout un film d'horreur ou d'épouvante. C'est un thriller en huis clos. Qu'on soit clair tout de suite, ce n'est pas un film qui vous empêchera de dormir. Un bon suspense, et ça s'arrête là.
Alors, les bons points du film : la photographie. Ca commence par un très beau plan aérien d'une banlieue résidentielle de Detroit. On se demande si ça va tenir comme ça tout du long, surtout dans les intérieurs, et la réponse est oui. C'est vraiment bien filmé.
Ensuite, il y a le concept du film, et l'histoire. Ca a beau pas être très fourni, c'est quand même très efficace. En plus, il y a un petit supplément scénario sur la fin du film, bien malsain, et vraiment bienvenu.
Malheureusement, il y a du moins bon. Et ce moins bon, ce sont tous ces rebondissements qui n'en finissent plus : j'entends par là les "résurrections". En effet, combien de fois on croit qu'un personnage est mort, et 5 minutes plus tard, le revoilou! Alors une fois ou deux, ça va, mais quand ça s'enchaîne comme ça je ne sais combien de fois en même pas 1h30 de film, ça finit par en devenir limite risible. A la fin, quand je voyais un personnage mourir, je me disais qu'il allait revenir 5 minutes plus tard.
Le film aurait gagné à être plus court, ou à faire durer les moments de suspense plus longtemps sans nous faire croire sans arrêt que les personnages sont morts.
Bref, un film sympa à regarder, mais un poil décevant.

Une bon semi huit clos basé sur une scénario simple mais parfaitement efficace réservant son lot de surprises.
L’atmosphère est le point fort du film et la caméra bouge de manière immersive rendant le spectateur 100 % présent du début à la fin.
J'aime l'utilisation du chien rappelant Cujo de stephen King et remettant les choses a sa place au moment même ou l'on imagine la tension rebaisser d'un cran.
Le final ouvrant sur une possible suite et au passage fort réussi, laisse de belles perspectives.
Je recommande aux amateurs du genre

Une très bonne surprise ce Don't Breathe! Trois jeunes cambriolent pour de petites sommes jusqu'au jour ou ils pensent réaliser un coup de maître en volant un vétéran aveugle qui va se révéler être moins innofensif que prévu... Celui-ci est incarné par un Stephen Lang au meilleur de sa forme, il est réellement bluffant. Tout comme le reste du casting qui permet de mettre en lumière une troupe d'acteurs peu connu.
L'histoire est original, le scénario tient bien la route, c'est un film intelligemment bien construit avec de nombreux rebondissements. Le gore est inexistant mais la tension palpable du début à la fin, certaines scènes sont un peu dérangeante avec une ambiance parfois un peu glauque (la scène de le noir une réussite, très oppressante), on prend vite en pitié les personnages.
Pourtant pas fan du genre, c'est un excellent huit-clos, un thriller d'épouvante qui se démarque de ses semblables à voir sans hésitation.

J’ai trouvé ce film particulièrement intéressant du fait que le vieillard aveugle, important de le souligner, ait pu donner beaucoup de fil à retordre à ses adversaires uniquement grâce à ces autres sens.
(! Spoiler ! Exemple, lorsqu’il prend une odeur inhabituelle chez lui et qu’en fait ce sont les deux paires de chaussures des cambrioleurs, ce qui lui permet de comprendre qu’il y a d’autres voleurs ! Spoiler !)
Le développement sensoriel est bien présenté dans l’histoire.