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Biertan64
51 abonnés
1 433 critiques
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2,0
Publiée le 11 septembre 2017
Avec un titre comme ça, je m'attendais à voir apparaitre quelques zombies ou autres créatures pas en parfaite santé mentale. Il s'agit en fait de l'affrontement entre 3 jeunes et un vieil aveugle, certes costaud et ancien militaire mais quand même aveugle et quand même vieux...Donc un petit problème de crédibilité (spoiler: on parle de l'aveugle si badass mais qui perd tous ses moyens dès que l'alarme se met en route ?) et un thriller, pas du tout un film d'horreur. Il y a mieux dans le genre.
Un huis clos horrifique haletant qui tient en haleine jusqu'à la dernière minute. Un suspens de tous les instants qui maintient le spectateur dans un état de stress permanent. Un bon film a voir pour tout amateur du genre.
"Don't breathe" est un thriller-horrifique efficace. Si il s'apparente à de nombreux film du genre et n'a pas vraiment un concept original, il réussit là où beaucoup d'autres ont échoué. Le spectateur est très rapidement absorbé par l'intrigue et celle-ci regorge de petites trouvailles. "Don't breathe" est un film crédible et bien fait qui raviront les amateurs du genre!
Cette histoire poignante est celle d'un homme vieux et aveugle, traumatisé par la guerre et la perte de son enfant. Il se fait sa petite justice tout seule dans son coin, bien à l'américaine et ne demande rien à personne. L'homme vit chichement et ne semble pas accorder d'importance aux biens matériels (si ce n'est un petit faible pour les outils et les établis). Il prend soin de son chien vieillissant même si celui-ci n'est plus le protecteur dont notre vétéran, vous allez le voir, aurait bien besoin. Cet écologiste engagé lutte également à son échelle de citoyen contre contre l'obsolescence programmé en conservant un matériel Hi-fi vieillissant ainsi que la pollution lumineuse en s'interdisant d'acheter la moindre ampoule. Ce n'est pourtant pas un problème d'argent mais on comprend malgré une réalisation pudique que cet aveugle dont on ne connaîtra même pas le nom est au dessus des considérations matérielles. Humaniste dans l'âme, il refuse également de participer à l'oppression du système bancaire mondiale et conserve sa fortune chez lui à l'abri de la voracité des banques. Mais dans le monde vénal qui est le nôtre, un retraité solitaire est une proie et trois débiles pré-pubaires aux valeurs morales anesthésiées par les jeux videos et les réseaux sociaux s'introduisent chez lui par effraction pour le voler et mettre le boxon dans ses plans. Don't breath suit donc la quête émouvante de ce père de famille pour chasser ces intrus hors de chez lui. Afin d'appuyer son propos le réalisateur a pris soin d'incarner son héro principal par un acteur professionnel tandis qu'il recourait à des saltimbanques au charisme d'huitre pour personnifier ses voleurs puceaux. Alvarez se laisse toutefois parfois emporter et choque le public américain en utilisant son héro pour porter ses propres convictions : "There is no God!". Il ne faut pas y voir là un anti américanisme primaire, une haine des Etats Unis et de ses traditions ancestrales mais bien un encouragement à poursuivre la transformation de ce pays qui peu à peu retrouve les valeurs qui l'ont vu naître. Bien sûr Don't Breath est une critique virulente d'un système judiciaire devenu laxiste mais le réalisateur nous offre une première solution en prouvant que des citoyens sont encore prêt à assumer leur responsabilité lorsque l'Etat abandonne les siennes. La fin est assez paradoxale mais symbolique d'une époque. Certes la jeunesse a remporté ici une bataille à la Pyrrhus mais rien n'est perdu et on rêve de voir une suite dans lequel ce retraité qui a gagné notre empathie pourra prendre sa revanche sur le mauvais coup du sort que lui a encore réservé la vie.
Don't Breathe - la maison des ténèbres avec ce titre présomptueux partait sur une mauvaise note : une énième adaptation cinématographique de la maison hantée où une bande de jeunes débiles et sexys allaient se faire décimer les uns après les autres. Fort heureusement, ce titre est purement mensonger et simplement racoleur. En effet, Don't Breathe nous raconte une toute autre histoire. Fede Alvarez est un réalisateur en devenir que je place au même rang qu'Eli Roth - saltimbanque du cinéma horrifique à petit budget mais qui parvient à constituer des oeuvres sympathiques et originales. Pour en revenir à cette maison des ténèbres, il ne faut guère s'y méprendre : l'oeuvre prend à contre-courant les succès horrifiques actuels où le maléfique mais plus globalement le surnaturel rencontre succès sur succès (Insidious ou encore Conjuring). Don't Breathe instaure un cadre plus terre à terre où la crise immobilière ou crise des subprimes (2008) joue un rôle prépondérant. Le pitch est simple mais rudement efficace : une bande de jeunes décide de cambrioler une maison - en apparence normal - afin de sortir d'une vie de misère. Sauf que tout ne s'enchaîne pas comme prévu. Le gore est inexistant mais la tension palpable du début à la fin. L'écriture reste soignée évitant de grâce les codes ou clichés du cinéma horrifique teenagers : nous avons enfin des personnages intelligents qui prennent des décisions plus ou moins cohérentes et qui servent le récit. Le casting reste correct et permet de mettre en lumière une troupe d'acteurs peu connu notamment Stephen Lang impeccable en homme rigide ou encore la délicieuse Jane Levy qui ajoute dans son rôle de femme forte une dimension féminine intéressante. Don't Breathe - la maison des ténèbres est donc une très bonne surprise : surprenante dans sa mise en scène tout comme dans ses retournements de situation, ce film parvient de sortir des sentiers battues. Fede Alvarez propose une oeuvre originale, captivante. Sympathique !
Un "home invasion" digne de ce nom ! Les multiples rebondissements et changements de rôle, les acteurs, les surprises, la mise en scène et le fait qu'on est tenu en haleine jusqu'au bout font de 'Don't breathe" un bon film d'horreur. Par contre, on ne peut pas vraiment dire que l'on ait peur, mais plutôt qu'on est pris d'une grande poussée d'adrénaline et de curiosité malsaine ! ^^
Film se passant dans un seul lieu (huit-clos), à l'atmosphère pesante. Le scénario tient la route, le jeu des acteurs est convainquant, au début on tiendrait plus avec certains personnage, chose qui pourrait changé au fil du film. Le film joue sur plusieurs peurs, différents sentiments. Je recommande sans problème ce film.
J'ai regardé le film sans voir la bande annonce et je m'attendais a voir des jeunes rentrer dans une maison hantée par un esprit... "La maison des ténèbres"... Et bien pas du tout.... Le climat de peur et de stress est jlà c'est bien joué et l'idée est merveilleuses.... Plus le film avance et plus il devient glauque.. J'adore... Une suite un jour, j'espère. ...
La bande d’annonce de « Don’t breath » ne m’avait pas convaincu lors de sa sortie au cinéma. Je me suis laissé tenté, par ce film et mon avis et plutôt positif dans l’ensemble. Pour commencer, ce film n’est pas un film d’horreur, mais plus un triller même si je comprend tout à fait qu’il soit classer en tant que film d’horreur par le sang et la violence. À mon avis, ce film voulait refléter la société actuelle c’est-à-dire gouverner par les riches. Les pauvres qui deviennent de plus en plus pauvre et finalement on se retrouve avec les pauvres qui pillent les riches. Cela est bien fait et réaliser en mettant en scène trois adolescents. Bon après, on se retrouve avec une brute, un intelligent et une blonde ( désolé pour l’expression, je ne veux pas vexer mesdames) le cliché de la bande. Les personnages sont plutôt pas mal, même si ils manquent un peu de profondeur. Stephen Lang joue très bien, avec ce petit côté psychopathe. L’ambiance est bonne et suffocante, qui invite au spectateur de ne plus respirer. Au niveau des jumpscares, ils sont dans l’ensemble bons et marchent bien, on a même eu le coup du chien :p. Les transitions de plans sont bons et le montage également. Néanmoins, il y a des petites choses qui ne vont pas. Quand ils sont dans la maison, pourquoi ne pas avoir essayer de jeter des objets à travers la pièce pour attirer l’aveugle. Pourquoi ne pas avoir essayer de l’assommer ?. Pleins de petites choses comme cela. Conclusion, « Don’t breath » est un bon triller psychologique ( comme je les aime) avec une bonne leçon de morale, pour moi c’est un film réussi.
j'adore se film avec tout ces retournement de situation spoiler: celui si était mon préférer c'était magique avec une histoire très bien chercher mais on peut voir que les personnage sont lent pour les désistions comme a la fin se qui nous laisse beaucoup de suspensspoiler:
Très faiblard dans le genre horreur, Don't Breathe - La maison des ténèbres n'arrive jamais à captiver et devient vite ennuyant malgré son format très court de 1h20.
un thriller bien prenant. Une ambiance angoissante très présente. un scénario plaisant à suivre. Simple et efficace. Un peu gore, du sam raimi pas de doutes.
Don't breathe offre un profil classique de pseudo-slasher se situant dans une maison isolée. Néanmoins, le film s'écarte des codes en proposant un contexte réaliste, ancré dans une routine urbaine. On peut reprocher dans ce sens un antagoniste aux capacités peu vraisemblables, bien que naturelles. Bon film, 7/10.