Mon compte
    Don't Breathe - La maison des ténèbres
    Note moyenne
    3,8
    6158 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Don't Breathe - La maison des ténèbres ?

    468 critiques spectateurs

    5
    40 critiques
    4
    210 critiques
    3
    130 critiques
    2
    52 critiques
    1
    17 critiques
    0
    19 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Rèalisè et coècrit par Fede Alvarez (le remake de "Evil Dead", c'ètait lui), "Don’t Breathe" est l'un des gros succès commercial de l'ètè 2016 aux Etats-Unis! Un mèlange de suspense et d'horreur dans la première partie où les scènes silencieuses sont bien menèes, mais beaucoup plus violente, physique et tendue dans la seconde où la maison devient un personnage à part entière! spoiler: L'argument est simple : trois amis de Dètroit qui en n'ont rien à faire des idèaux actuels font des vols à domicile! Trois jeunes cambrioleurs qui planifient de rentrer chez un homme à la retraite pour lui voler son argent (500 000 $, rien que ça) qui leur permettra de dèmènager et de changer de ville! C'est le plan parfait car la victime est un aveugle! Un aveugle qui n'a pas dit son dernier mot en tant qu'ex-vètèran de la guerre en Irak! Une sorte de Rambo avec son super chien à qui l'on doit la meilleure scène à l'intèrieur d'une voiture...
    Stephen Lang, un nom, plutôt qu'une filmographie! Un nom que tous les aficionados de la sèrie B d'action connaissent! Lang joue ici (et comme souvent) le mèchant de service dans une histoire pleine de retournements de situation même si c'est souvent tirèe par les cheveux! Alvarez n'en a cure et prèfère nous montrer par exemple une jeunesse amèricaine en pleine catastrophe financière et culturelle! Pas très original sur le papier (on pense souvent au "Panic Room" de Fincher) et sans rèelle surprise, c'est du petit cinoche de terreur efficace sans grosse rèflexion derrière! Ni plus, ni moins...
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2016
    Après avoir très bien revisité "Evil Dead", il y a trois ans, Fede Alvarez se lance enfin avec un film totalement son image puisqu'il a également écrit le scénario. Le réalisateur fait preuve d'une grande maîtrise tout au long de son film, il installe immédiatement une très grande tension qui ne faiblit jamais et joue vraiment bien avec le handicap du personnage que ça soit dans les scènes d'action ou celles un peu plus calmes notamment lorsque le silence règne cela donne une atmosphère vraiment oppressante. L'histoire est simple, mais réserve quelques bonnes surprises et des rebondissements qui plongent encore plus les personnages dans l'horreur. Il n'y a pas d'horreur pure, mais c'est un thriller horrifique d'une efficacité redoutable. Je n'ai rien à redire, le cadre est bien utilisé, l'histoire nous tient en haleine jusqu'au bout, les acteurs sont convaincants surtout Stephen Lang qui est excellent puis il y a tout ce que j'ai dit avant au niveau de l'ambiance et tension ce qui est toujours important pour moi. Bref, un excellent film et surement l'un des meilleurs du genre depuis pas mal de temps.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2021
    Rocky, Alex & Money enchaînent les cambriolages, non pas pour tuer le temps mais pour amasser suffisamment d’argent pour quitter Detroit, une ville qui se meurt à petit feu et qui s’avère sans avenir pour ces trois jeunes. Alors qu’ils s’attelaient à leur ultime coup, ce qui ne devait être qu’un banal casse va en réalité leur réserver de sacrées surprises. Leur victime, un homme d’un certain âge, qui plus est aveugle et vétéran de la guerre en Irak, ne va pas se laisser dépouiller aussi facilement…

    Agréable surprise de la part de ce petit film d’horreur (d’à peine 10M $), réalisé par un jeune cinéaste uruguayen Fede Alvarez et produit (entre-autre) par Sam Raimi. Ces deux-là s’étaient rencontrés sur le tournage du remake d’Evil Dead (2013), rien de très surprenant de les retrouver ici pour son second long-métrage. Ne vous fiez pas au titre français complètement crétin, Don't Breathe : La Maison des ténèbres (2016) s’avère être un surprenant et au combien jouissif home invasion, particulièrement jusqu'au-boutiste. Certes, pas exempt de défauts (des rebondissements à rallonge et un tournage en studio où la maison a été intégralement reconstituées. Résultat, à l’intérieur de la bâtisse on y voit comme en plein jour (avant même que les lumières soient allumées), alors que l’intrigue se déroule à 2h du matin dans un quartier totalement à l’abandon). Mais on chipote à vrai dire, car le film a le mérite de ne jamais relâcher la tension et fort heureusement, il nous évite aussi l’avalanche de jump scare auquel ce genre de film a tendance à abuser.

    Une ambiance malaisante finie même par s’installer au fur et à mesure que la victime devient la proie. Un jeu du chat et de la souris où il faut tendre l’oreille à défaut de ne pouvoir voir. A noter aussi l’excellent travail au niveau de la mise en scène et de la gestion des espaces. Un huis clos qui ne cesse de nous surprendre, dévoilant au compte-goutte les sombres recoins de la bâtisse. Même la séquence dans la cave où le réalisateur filme ses comédiens dans le noir complet, là aussi le résultat s’avère saisissant et évite d’en faire des caisses comme l’aurait fait n’importe quel film d’épouvante à destination des ados.

    Niveau distribution, si le trio de cambrioleurs fait le job mais ne retiendra pas nécessairement notre attention, c’est surtout parce que Stephen Lang les éclipse complètement ! Le colosse de 60 printemps en impose en interprétant ce vétéran quasi muet et aux sens décuplés (pour palier sa cécité, son odorat et son ouïe sont devenus hypers développés).

    En faisant abstraction des quelques élucubrations scénaristiques (la victime s’échappe, parvient à se faire rattraper, pour mieux s’évader à moins qu’elle ne finisse encore par se faire capturer…), en dehors de ça, force est de constater que rares sont les fois où les prod’ Screen Gems valent le coup d’œil et retiennent autant notre attention. Reste à savoir maintenant ce que vaut la suite, sobrement intitulée Don't Breathe 2 (2021).

    Une chose est sûre, après ce film, vous regarderez d’un autre œil les poires à lavement !

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Après un remake efficace d'Evil Dead Fede Alvarez continue dans l'épouvante mais en délaissant le gore pour se concentrer sur le suspense.
    Pas réellement angoissant toutefois c'est efficace et intense du début à la fin par contre le côté invraisemblable de Don't Breathe pénalise par moment ce film dont l'intrigue tient tout juste sur sa durée (moins d'une 1h30 mais qui aurait pu tenir sur 1 heure) ; Stephen Lang est toujours convaincant dans la peau du "méchant" sinon on retrouve la jolie Jane Levy (personnellement je la préfère en rousse qu'en blonde) déjà vu dans Evil Dead.
    En tout cas on ne peut pas nier le côté prenant de Don't Breathe qui nous fait tenir jusqu'au final sans problème.
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Rocky, Alex et Money ne voient pas leur avenir à Detroit. Pour pouvoir quitter cette ville qui dépérit, ils cambriolent des maisons mais ça ne leur permet pas de gagner assez d'argent. Et puis arrive un coup juteux : dans un quartier à l'abandon se trouve la maison d'un vétéran de l'armée aveugle qui planquerait chez lui une jolie somme d'argent. Ni une ni deux, les trois complices s'infiltrent dans la maison mais sont loin d'imaginer que leur victime est beaucoup plus dangereuse qu'elle n'en a l'air et qu'elle cache de lourds secrets... Effectuant une jolie lecture inversée du home invasion, Fede Alvarez offre avec "Don't Breathe" un vrai moment de tension, étouffant, violent et prenant rapidement à la gorge. Malgré le succès de son remake de "Evil Dead", le réalisateur a préféré bosser un budget plus faible que son premier film pour s'assurer une liberté maximale permettant les trouvailles scénaristiques les plus tordues pour mieux choquer le spectateur. Le résultat est impressionnant et il faut saluer la construction d'un scénario qui utilise toutes les possibilités de son décor et de ses personnages sans jamais nous frustrer. Si Stephen Lang campe un vétéran aveugle massif, inquiétant et implacable, les autres personnages se montrent débrouillards face à des situations de plus en plus cauchemardesques où les rapports de violence évoluent sans cesse. Sadique et ingénieux, "Don't Breathe" bénéficie d'une réalisation impeccable faite de jolis mouvements de caméra venant accentuer une tension très vite palpable. Dans son genre, c'est une vraie réussite.
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2016
    Je n’en avais pas entendu parlé mais suite à deux ou trois excellents échos, je me suis décidé. Et puis j’avais bien aimé le premier film de Fede Alvarez, le réalisateur, remake de Evil Dead sorti en 2013. On n’est pas ici devant un film d’horreur à proprement parlé, mais plus devant un thriller étouffant et glaçant. Ça commence doucement mais très vite ça monte en puissance. La mise en scène est solide, et plutôt sobre pour ce genre de film, la technique impeccable et l’interprétation de qualité. Mais c’est surtout le scénario, vraiment très malin, qui met nos nerfs à rude épreuve jusqu’à la dernière minute. De rebondissements en surprises, on est pas au bout de nos peines. Don’t breathe est en résumé un triller horrifique très efficace, tendu et éprouvant, rondement mené et réussi sur tous les plans. Une excellente surprise donc.
    Alice025
    Alice025

    1 682 abonnés 1 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Un très bon thriller sous forme de huit-clos ! Des jeunes cambriolent une maison mais se font piéger dans leur propre piège car l'homme aveugle qui y habite condamne toutes les entrées et les traquent sans fin. Principalement dans le noir ou avec peu d'éclairage, le scénario est maîtrisé du début à la fin, à ma grande surprise. On joue superbement bien avec nos nerfs et la tension est palpable. Les acteurs sont très bons, en particulier l'aveugle qui fait froid dans le dos. Franchement super, je le conseille.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    L'affaire était pratiquement dans le sac ! Un rapide cambriolage chez un vieil homme aveugle soupçonné d'abriter un gros magot et, hop, Rocky aurait pu enfin quitter Detroit avec sa jeune soeur afin d'échapper à l'emprise de leur mère et de son petit ami alcoolique.
    Seulement, lorsqu'elle et ses deux meilleurs amis s'introduisent par effraction dans la bâtisse pour passer à l'acte, ils sont bien loin d'avoir pris en compte le degré de folie de l'habitant des lieux et de son sympathique rottweiler...

    Pour son deuxième long-métrage, Fede Alvarez retrouve une bonne partie de l'équipe de sa relecture d'"Evil Dead" (le scénariste Rodolfo Sayagues, les producteurs Sam Raimi et Robert Tapert, le compositeur Roque Baños et l'actrice Jane Levy dans le rôle principal) et s'aventure cette fois dans une sorte d'home invasion aux codes inversés (les envahisseurs sont en fait les proies). Et, punaise, que cela fonctionne diablement bien !!

    Déjà, la première qualité de "Don't Breathe" est d'être un film avec un sujet certes classique mais o-ri-gi-nal (oui, vous ne rêvez pas !), ce qui, entre les différents remakes/reboots et autres suites, fait quand même un bien fou dans le genre en salles. Et on espère que son succès (mérité) outre-Alantique va changer quelque peu cette dynamique de non-prise de risques des studios en la matière.
    Ce qui force le respect avant tout devant "Don't breathe", c'est cette maîtrise d'un suspense redoutable dont fait preuve Fede Alvarez en ayant la bonne idée de tirer parfaitement parti de l'handicap de la victime -puis bourreau- du cambriolage (un peu comme Mike Flanagan l'avait fait avec la surdité de son héroïne dans la bonne surprise "Hush") pour créer un climax haletant et quasiment mutique pendant ses deux premiers tiers mais aussi en laissant planer le mystère des motivations et de la véritable nature de ce vétéran aveugle (Stephen Lang, génial en déglingué du bulbe à la froideur inhumaine) afin de mieux nous surprendre devant les secrets qu'abrite sa demeure.
    C'est bien simple, en la matière, "Don't Breathe" coupe littéralement le souffle (le titre est bien trouvé) pendant un peu plus d'1h30 grâce à son efficacité savamment orchestrée et en confiant au spectateur le rôle du quatrième complice de ces cambrioleurs en herbe pour mieux le scotcher à son fauteuil. Enfin, comme dans son premier long-métrage, Alvarez n'oublie pas de teinter le tout d'une petite dose subtile d'ironie très noire pour ajouter un côté malsain à l'ensemble qui souffle comme un véritable vent de fraîcheur dans ce genre de productions souvent aseptisées en ce domaine.

    Roublard et redoutable, "Don't Breathe" s'avère être une sacrée bonne surprise dans le genre qu'il serait dommage de manquer !
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juillet 2018
    D'abord il y a tromperie sur l'étiquetage, il ne s'agit nullement d'un film d'horreur mais d'un thriller d'angoisse violent. Le thème de l'aveugle agressé, est assez casse gueule, et ni Terence Young avec Audrey Hepburn en 1967, ni Richard Fleischer avec Mia Farrow en 1971 ne nous avaient convaincu. Ici Alvarez qui s'était déjà planté avec son soporifique Evil dead fait pire que ses prédécesseurs, accumulant les invraisemblances comme s'il en pleuvait et confondant suspense et retard à l'allumage, le tout teinté d'une idéologie populiste assez puante genre : il n'y a plus de justice alors faisons la nous-même. Le jeune freluquet en plus d'être increvable est agaçant au possible, le vieux débris est une abomination, reste Jane Levy pas trop mal. Peu de scènes intéressantes sauf éventuellement vers la fin (avec le chien) Lamentable et survendu
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 307 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Excellent !! Une tension comme on en voit que trop rarement au cinéma. J'ai trouvé ce film bon du début à la fin : le contexte est plutôt original, le "méchant" est effrayant, les acteurs sont bons, il y a énormément de scènes où l'angoisse est présente, les décors sont poisseux et servent le film.. Une belle surprise comme j'aimerais en voir plus souvent !
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2019
    Don't Breathe nous laisse à penser, dès son introduction des plus classiques intelligemment reprise dans sa dernière partie, qu'il apportera un soupçon de finesse au film d'horreur, à défaut de chercher à innover véritablement. Cela, il le fera principalement par la mise en scène d'un Fede Alvarez d'une efficacité monstrueuse, et d'un sens de l'esthétique irréprochable, laissant de côté un travail d'écriture essentiel pour dépasser le simple stade de série b.

    Sauf qu'il semble l'accepter sans réchigner, son statut de petit film sympathique et sans prétention; il va même jusqu'à jouer avec la simplicité de son intrigue et les attendus forcés du spectateur vis à vis du thriller horrifique pour le décontenancer, le surprendre, lui faire comprendre que tout deviendra toujours pire à mesure que le temps passera. En ce sens des plus malins, Don't Breathe épouse son aura de divertissement qui ne marquera pas le cinéma pour procurer un moment de plaisir des plus généreux à son spectateur, qu'il chouchoute avec malice et constance tout du long, sans faillir une fois dans le traitement aimant qu'il lui donnera.

    On sent notamment au travers de la réalisation d'Alvarez que le soin apporté, d'un autre côté, au film tient surtout dans l'application de son atmosphère anxiogène; s'il n'échappe pas à quelques screamers forcés qui font quand même mouche, sa mise en scène supprimera ses facilités d'usage pour appliquer une ambiance visuelle oppressante, claustrophobe, où l'on jouera, concept oblige, autant avec les sons qu'avec les plans séquences suggestifs, paranoïaques.

    Ce n'est pas pour rien s'il nous pose, dès le départ, une visite guidée de la maison d'un Stephen Lang tout en charisme, au travers d'un plan séquence des plus numériques (mais très réussi); outre le classicisme organisé d'Alvarez (qui n'oublie rien et annonce tout avec simplicité, sans jamais se répéter ou d'appuyer trop sur des éléments plus importants), on notera surtout une volonté de nous perdre en même temps que les personnages dans cette maison labyrinthique, où notre seul rayon de lumière sera, finalement, de suivre Stephen Lang.

    Jouant avec nous, Alvarez se permet de mettre ses personnages au niveau de ce démon d'ancien militaire le long d'une scène à la caméra nocturne où, perdus dans la nuit, nos deux héros prendront la place de l'aveugle, sans avoir les sens suffisamment développés pour se sortir de cet enfer sans lumière. Forcément, la scène marque, la tension monte et l'on découvre des détails supplémentaires sur le passé des personnages (un en particulier) et ce qu'ils font maintenant; glaçante scène d'emprisonnement final au courage certain, malheureusement gâché par un Deus Ex Machina prévisible.

    Certes pas des plus habiles lorsqu'il s'agit de caractériser ses personnages (les quelques uns présents à l'écran sont des clichés emplis de pathos et d'espoir), il réussit néanmoins à les rendre crédibles, attachants; l'interprétation de qualité (Lang reste le dirigeant de casting, par son charisme et son expérience) ajoute forcément à l'identification que l'on peut connaître, surtout quand on la couple à cette dernière demi-heure brutale, terrible dénouement pas du tout forcé, suite logique d'une heure trente de pur plaisir.
    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    Don’t Breathe : La maison des ténèbres, thriller horrifique à l'américaine du réalisateur de Evil Dead aussi cauchemardesque que malsain. Les films sur les invasions de domiciles sont nombreux. Prenons en exemple : Panic Room. Thriller trépidant qui permettait à Jodie Foster de protéger sa fille Kristen Stewart des cambrioleurs. Mais avec ce Don't Breathe, ce sont les voleurs qui sont pris au piège de leur hôte : spoiler: un violent non-voyant aux sens aiguisés et qui cache peut-être quelque chose.
    Il y a ce climat de pauvreté qui se propage, la délinquance qui régit dans un Détroit ravagé. La mise en place du récit est réussie. Cela prend son temps pour camper ses personnages et cette atmosphère de suffocation. Dès que les cambrioleurs adolescents entrent chez leur victime, l'intérieur de la maison est montré à l'aide de quelques élégants faux plans-séquences et un montage quelque peu nerveux. Une habitation en apparence normale qui réserve des secrets et même des pièges... Comme une sorte de maison hantée, dite La maison des ténèbres (comme le dit si bien le titre VF). L'action ne tarde pas à arriver et avec elle la tension qui demeure omniprésente ! Certaines scènes peuvent heurter le jeune public spoiler: - celle du viol -
    par exemple, qui d'ailleurs qui marque le spectateur et ressemble à un Millénium de David Fincher. La lumière et le noir finissent par créer une crainte supplémentaire face à cet homme insensible à cela. Une bande-son tendue qui fait sursauter aux moindres bruits dans ce huis clos minimaliste, riche en idées et en surprises déstabilisantes ! Côté distribution, c'est convaincant ! Jane Levy offre une performance habitée. Stephen Lang (Avatar), exemplaire dans la peau de ce vieux soldat rusé qui donne une prestation tourmentée qui rappelle celle de John Goodman dans 10 Cloverfield Lane. Dylan Minnette (découvert pour ma part dans Chair de poule) s'avère étonnant dans ce registre. Et, le chien du vétéran qui n'abandonne jamais sa proie est effrayant !! La conclusion du long-métrage : parfaite, féroce et brillante. Mention spéciale ! spoiler: Une fin ouverte à une suite, surement...
    Alors, Don't Breathe - La maison des ténèbres est une proposition sombre et brutale du cinéaste de Evil Dead. Il rejoint l'un des films d'horreur les plus efficaces de cette année avec Conjuring 2 et Dans le noir. On a le souffle coupé !
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    Fede Alvarez est un réalisateur uruguayen sacrément doué de la caméra. Il confirme ici tous les espoirs placés en lui avec le remake d’« Evil Dead » il y a trois ans, certainement l’une des réappropriations de films d’horreur les plus fidèles, réussies, marquantes et jusqu’au-boutiste qu’Hollywood ait pu nous offrir ces dernières années. Ici, bien que le film ait été vendu comme une bobine horrifique, rien de tel, on est plutôt dans le thriller extrême, très violent et sec. « Don’t breathe » est sans concession tout autant que réaliste et c’est plutôt rare à l’heure actuelle dans ce genre de productions formatées jusqu’à l’usure.

    Et pour une fois les personnages ne sont pas de simples silhouettes idiotes et interchangeables destinées à être éliminées au gré des minutes de projection. Simplement, clairement et avec un jeu d’acteur au-dessus de la moyenne, la psychologie des personnages est intelligemment et rapidement posée. On est surpris au fur et à mesure des rebondissements et on apprécie de ne jamais savoir qui va s’en sortir ou pas. Tout comme le fait que le happy-end de rigueur n’en soit pas vraiment un… Chose rare et notable que les producteurs ont tendance à trop éviter actuellement par peur de voir fuir une partie de leur public potentiel. A tort, vu le succès surprise du film cet été outre-Atlantique. De plus, le fait de situer le film dans la ville en jachère économique de Détroit ajoute un cachet particulier au long-métrage.

    On apprécie également la mise en scène d’Alvarez qui sait tirer parti de tous les recoins de la maison où se trouvent piégés les assaillants. C’est cadré avec style et bourré d’idées de mouvements de caméra qui servent la réalisation sans être gratuits ou juste esthétiques. Aussi malin que « Panic Room » auquel on pense parfois, la prétention en moins. Et les scènes dans le noir total ou dans des endroits extrêmement réduits en surface sont impressionnantes. On est donc happé du début à la fin par ce film sans fioritures, âpre et tendu qui nous assène quelques surprises bienvenues sans jamais tomber dans les incohérences ou les invraisemblances qu’un tel postulat laissait présager. Un excellent thriller qui ne paye pas de mine mais qui se situe bien au dessus de la moyenne du genre.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Fede Álvarez, après le fabuleux remake d'Evil Dead soutenu par Sam Raimi en 2013, revient et livre l'un des films d'horreur les plus étonnamment efficaces de 2016 (ce qui n'est pas une mince affaire). Ses collègues d'Evil Dead, le scénariste ainsi que le compositeur (Roque Baños) reviennent aussi tous les deux pour Don't Breathe et leurs talents sont constamment aiguisés. Un film avec des acteurs impressionnants qui ont pratiquement tous trouvé un moyen de produire les meilleures performances de leurs carrières respectives pour ce projet. Un "psychopathe" vétéran aveugle qui défend ses biens et sa vie. Don't Breathe est une bouffée d'air frais pour un genre périmé. C'est le meilleur film d'invasion de domicile que je n'ai jamais vu. J'adore ce film pour ses parties imprévisibles et son scénario intéressant et passionnant. En regardant le film, vous vous sentez pris au piège à l'intérieur de la maison autant que les personnages. Don't Breathe, est un excellent film d'horreur. Avec des sensations fortes et des jumpscares qui fonctionnent réellement (la scène ou le chien saute sur la voiture m'a fait bondir). Sans égaler Evil Dead, Don't Breathe est un film simplement incroyable...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2016
    Trois adolescents tentent d’échapper à leurs misérables vies en procédant à des cambriolages. Mais la nuit où ils s’introduisent chez un aveugle fortuné, leur plan ne se déroulera pas comme prévu. C’est le scénario de ce film censé faire peur et vendu comme le meilleur film d’horreur américain des vingt dernières années. Pourtant, on attend encore ce frisson ou la petite goutte de sueur à notre front. Don’t Breathe – La maison des Ténèbres a plus l’allure d’un thriller juvénile où ces trois gamins se voient justifiés leurs mauvais actes à cause de parents qui les négligent. C’est alors que les victimes d’intrusions à domicile passent pour les méchants. Ce long-métrage n’est plutôt qu’une simple course contre le chat et la souris dans les moindres recoins d’une maison. Fede Alvarez propose un scénario peu convaincant du fait qu’un aveugle à normalement ses autres sens plus développés. Ici, il entend les bruits comme un voyant, ce qui facilite grandement l’intrigue. Malgré une petite surprise dans le sous-sol, cette maison des Ténèbres n’a rien d’effrayant.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top