Pour une fois que les critiques faites sur ce films comme quoi c'est "le meilleur film d'horreur américain des 20 dernières années" est justifié ! Ce film n'est pas effrayant en soit, mais il a une atmosphère oppressante, sale ce qui rend le film tout simplement excellent dans sa mise en scène et le rendant extrêmement flippant. C'est un chef d'oeuvre !
Vraiment une très agréable surprise. Le cotés survie en présence spoiler: d'un aveugle survitaminé, plus efficace qu'une personne qui à encore l'usage de la vue est vraiment très bien exploité et on retient son souffle du début à la fin en espérant ne pas le voir surgir de tel ou tel coin !
On se prend d'affection pour l’héroïne qui en bave pas mal tout le long du film.
Je ne sait pas si je mettrai ce film dans la catégorie "horreur", mais plutôt dans "Thriller/Survie"
Alors la grosse surprise . Je m'attendais pas du tout à un aussi bon thriller . Le scénario est vraiment très bon . Suspense jusqu'au bout . Je le recommande 👍
D'abord il y a tromperie sur l'étiquetage, il ne s'agit nullement d'un film d'horreur mais d'un thriller d'angoisse violent. Le thème de l'aveugle agressé, est assez casse gueule, et ni Terence Young avec Audrey Hepburn en 1967, ni Richard Fleischer avec Mia Farrow en 1971 ne nous avaient convaincu. Ici Alvarez qui s'était déjà planté avec son soporifique Evil dead fait pire que ses prédécesseurs, accumulant les invraisemblances comme s'il en pleuvait et confondant suspense et retard à l'allumage, le tout teinté d'une idéologie populiste assez puante genre : il n'y a plus de justice alors faisons la nous-même. Le jeune freluquet en plus d'être increvable est agaçant au possible, le vieux débris est une abomination, reste Jane Levy pas trop mal. Peu de scènes intéressantes sauf éventuellement vers la fin (avec le chien) Lamentable et survendu
Suite à l’exécrable remake d’Evil Dead (2013), Fede Alvarez prend à contrepied le film de genre pour nous servir un produit stylisé admirable. On peut notamment sentir une sombre ambiance des années 80. Ce quartier est très représentatif de son univers réécrit par des codes assez pertinents. Le contraste fait que la vision est brouillée par ce que l’on voit. On seul remède est le ressenti qui en dégage. Alvarez met alors en scène deux molosses, dont un aveugle charismatique campé par un Stephen Lang, toujours aussi athlétique. Son handicap est de suite exploité à son négatif, ce qui est souvent valorisé dans d’autres œuvres plus classiques. On vient alors confirmer cette adresse artistique d’un metteur en scène prometteur dans son projet. Il réussit le tour de passe-passe qui nous piège dans ce sanctuaire irrespirable et silencieux avant même que l’on ne le sache. Notons également que Jane Levy rempile pour se faire pardonner d’une prestation trop surjouée. En réponse, c’est une bien belle application que l’on ne manquera pas d’oublier, tellement la mise en scène est accrochant. Le décalage sonore est sans sous le pire ennemi du spectateur attentif, car tout bruit entraine conséquence ici.
Et au passage, plusieurs référence notables sont à l’œuvre et font plaisir à reconnaître dans ce brouillard. En imbriquant le tout à l’intrigue, ce sont des révélations déstabilisantes qui communiquent avec nous. « Don’t Breathe – La Maison Des Ténèbres » se déclare comme thriller horrifique, n’ayant pas appuyé ses arguments dans un gore de service, comme on aura l’habitude d’être inondé, mais dans un travail d’ambiance rigoureux. Aveuglément votre !
Un film a couper le souffle. On est stressé en continu et surpris du début jusqu'à la fin ! Allez y régalez vous... C'est plus un thriller qu'un épouvante horreur... Bravo...
Don't Breathe - La Maison des Ténèbres porte très bien son nom, du moins la première partie. Le film vous aspire littéralement dans cette maison où le simple fait de respirer peut vous tuer. J'ai trouvé ce film d'horreur très intéressant, d'une part car il n'y a absolument rien de fantastique dedans contrairement à la majorité des films du genre mais surtout parce que le travail du son à été extrêmement bien réalisé. Il y a peu de musique, peu de dialogues mais un suspense insoutenable dû aux contrastes entre les silences et les différents bruits des personnages. Cette ambiance sonore nous transporte complètement et on se surprend à faire attention à sa respiration pendant le film. J'ai aussi apprécié le travail photographique qui est vraiment très beau. On aurait pu attendre plus de richesses au niveau des décors mais il faut souligner que leurs mises en valeur est sublime. Le scénario quant à lui est un peu tiré par les cheveux et quelques incohérence se font sentir, cependant il n'y a pas de quoi condamner le film. Les acteurs sont plutôt convaincant et nous tiennent en haleine tout le long du film malgré leur nombre restreint et le peu de dialogues. Enfin, Don't Breathe n'est pas un film où on sursaute toutes les 5 minutes, mais il vous maintient dans un état de stress quasi-constant. On aimerait voir des films d'horreurs aussi bien réalisés que celui-ci plus souvent.
Film sans aucun intérêt. Zéro tension, zéro crédibilité. On suit l'histoire de 3 jeunes un peu con-con totalement incapables de se défendre face à un vieil aveugle, avec tout le respect que je peux avoir, cela n'a rien de dénigrant. M'enfin, les faits sont là : ils sont 3, il est seul, vieux et aveugle, et jamais personne ne semble avoir la moindre présence d'esprit. l'histoire se peine à avancer et à se renouveler, et use mais surtout abuse des mêmes effets pendant tout le film. Et nous à se dire "mais réagis !"
Bref un film de genre très médiocre qui n'aura même pas le mérite de faire passer le temps. Tout au plus à faire grimacer un ou deux sourires tant certaines situations deviennent cocasses... mais bien malgré elles.
Je ne classerai jamais ce film dans le genre horreur mais dans ceux de thriller et 8 clos. Une affiche démente et sombre rappelant celle du film animer "Monster House". Une photographie toujours si parfaite pour ces film et un jeu dément. Plaisir de revoir l'un des acteurs secondaire d"Avatar" en militaire retraité et qui plus ai aveugle. Peu de script pour lui mais une performance magistrale. Et je me rend de plus en plus compte que les film de genre d'1h30 sont très bien concentrer ou presque et qu'ils finissent par nous faire croire que le film dure plus longtemps. Par contre, les formations des sociétés et du titre sont fait à l'arrache complète. Mais le générique de fin lui est vraiment canon.
Whoaou, on sait que dans les films d'horreur les jeunes victimes ont rarement des réactions crédibles. Mais alors dans ce film je crois que c'est l'un des pires. Je ne demande pas des coups de génie mais juste de la crédibilité dans les actes et decisions. Personnellement cela me sort du film direct.
Incroyable, flippant, stressant, haletant, superbe. Ce film est exceptionnel, le suspens est présent en tout en. La pression ne redescend qu'à la fin du film. Les acteurs sont au top. Je conseille ce film.
Un véritable marathon émotionnel vous attend devant ce film. Le temps est comme suspendu, on stresse, on attend, on panique, on sursaute, on est soulagé, puis la tension reprend de plus belle... Quand on croit que c'est fini, c'est reparti. Un VRAI thriller, et pour moi l'un des meilleurs huis clos que j'ai pu voir ! On ne s'attend jamais à ce qu'il va se passer, les surprises s'enchaînent et c'est un régal. Les sons sont géniaux et viennent soutenir l'ambiance déjà bien oppressante qui règne au sein de cette maison diaboliquement austère. Un film qui porte donc très bien son titre, à couper le souffle !
Dans sa conquête de réalisateurs étrangers qu’on abonne à un genre, voire qu’on embauche comme bons faiseurs au pays de l’oncle Sam, nous n’avions plus de nouvelles de Fede Alvarez depuis son premier long (et remake), « Evil Dead », produit par Sam Raimi. Ce dernier, encore à la production l’accompagne pour son second film, « Don’t Breathe ». Si la nouvelle version d’ « Evil Dead » était loin d’être honteuse, un futur prometteur semble s’amorcer pour l’avenir de ce jeune réalisateur. A partir d’un scénario original écrit à 4 mains, Fede Alvarez livre un film plutôt malin, habile et très ludique dans un genre qui s’endormait de plus en plus sur lui-même. De l’influence des années 80 (Sam Raimi est bien dans les parages) à une vraie notion de renouvellement du genre, ce thriller horrifique nous rappelle les meilleures heures des home invasion (ici le procédé est inversé). Tout semble être réuni pour savourer ce frisson cinématographique, jusqu’à ce côté un peu vicelard que le genre semblait édulcorer parfois pour viser un plus large public. Bien sûr, les grosses ficelles et quelques invraisemblances sont au rendez-vous mais c’est le jeu de l’irréalisme propre au genre. Sur un rythme effréné, rien n’est laissé au hasard pour surprendre le spectateur (mention spéciale d’une scène qu’on ne spoliera pas avec le chien). Sans réel artifice Fede Alvarez joue avec les codes et impose sa patte sous la forme d’une caresse d’un auteur qui pourrait confirmer à l’avenir. La casting est au rendez-vous, l’ensemble sonne juste et est surtout très efficace sans pourtant verser dans l’hémoglobine à tout va (l’opposé de son précédent film, comme quoi) avec une caméra qui sait autant se faire discrète que la mise en scène très travaillée. Même si nous avons déjà été mieux manipulé, l’effort consenti ici en fait un travail abouti, respectueux du genre et à l’ambition très sérieuse. On n’en attendait pas tant et finalement, c’est probablement un des films du genre les plus efficace cette année, frissons garantis. Evidemment la facilité d’une suite viendrait tout gâcher…à bon entendeur.