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    La Colère d’un homme patient
    Note moyenne
    3,1
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    84 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 mai 2017
    Film très moyen avec une intrigue simpliste, un déroulement sans surprise. Assez ennuyeux et d'une moralité très discutable !
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2017
    le film a de petits défauts et de petites qualités.....Je soulignerais notamment un problème de montage (dialogues images) et un rythme qui parfois hésite en même temps qu'une lumière peu attirante.....mais aussi il faut reconnaître qu'il est très espagnol, (humour, machisme) et a une seconde moitié à partir de la vengeance colérique qui emporte mon suffrage.....C'est vraie que le suspens et la tension sont en dents de scie, mais l'histoire de vengeance tient la route;....Au fond si on y réfléchit c'est plutôt bien réussi si on compare cela au cinéma d'auteur français souvent pauvre techniquement......Cela se laisse voir assurément si l'on n'attend pas des monts et merveilles....laissez vous tenter.....
    cineccita
    cineccita

    47 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Le film vous offrira de beaux paysages espagnols et une intrigue attrayante. C'est aussi l'occasion de connaître le cinéma espagnol qui est visiblement de qualité.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Vraiment sympa et accrocheur. Réalisation travaillée avec de bons plans serrés un peu gênant au début mais qui permettent une proximité d'emblée. Personnages affinés et acteurs qui les portent avec brio. Pourtant ça reste bien sans décoller peut etre en raison du déroulement prévisible de la colère de José.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Auréolé de trois Goya (dont celui du meilleur film), La Colère d’un homme patient, malgré un plan-séquence d’ouverture très puissant, est pourtant loin d’être passionnant à cause d’un filmage caméra à l’épaule épuisant, d’une photographie volontairement assez laide (notamment par l’utilisation du 16mm) et d’un scénario possédant une grosse faiblesse (il est étonnant de voir que le personnage principal peut continuer sa vengeance comme si de rien n’était alors que son premier meurtre possédait de nombreux témoins). Décevant.
    floflo2204
    floflo2204

    84 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Un thriller espagnol qui se veut original mis qui échoue de manière assez brutale à l'être, voilà comment on pourrait résumer La colère d'un homme patient. Ce film multi-récompensé aux Goya semblait pourtant assez intéressant au premier abord mais il faut avouer qu'une fois sorti du cinéma, on a presque l'impression d'avoir vu un énième film de vengeance suivant un schéma presque basique. Le scénario n'est vraiment pas novateur, on espérait une petite touche originale ou un petit grain de folie qui nous fasse sortir des sentiers battus et rien ne vient. On est presque en train de regarder une version hispanophone d'un film à gros budget américain. On garde espoir, on se dit que quelque chose va bien changer le cours de l'histoire mais non. C'est vraiment regrettable d'autant plus que cela empêche un peu le spectateur de rentrer dans le film. Sans être novateur, ce scénario a néanmoins le mérite de se laisser regarder. D'un autre côté, on a un casting souvent couvert d'éloges mais là encore il est évident qu'on ne comprend pas trop ce qui a pousser les critiques à apprécier autant le jeu des différents acteurs. On est souvent face à un jeu très froid, tout en retenue alors qu'on se rend compte rapidement qu'un jeu plus expressif aurait été nécessaire dans certaines scènes. Il faut cependant s'accorder sur le fait que Ruth Diaz reste une des meilleures actrices du long-métrage incarnant avec une grande simplicité le personnage d'Ana. En ce qui concerne les décors, on est généralement assez peu surpris et rien ne nous enthousiasme particulièrement. Sans être à côté de la plaque, les fonds utilisés pour le film n'apportent rien de spécial même s'ils s'accordent assez facilement avec l'histoire. La partition du long-métrage constitue néanmoins un certain point faible, elle sait se faire entendre et nous transmettre des émotions à divers moments mais la plupart du temps on est sceptique face aux choix faits. La réalisation est surement ce qui rend le film aussi peu attirant. On se retrouve face à une sorte de found footage ou du moins une caméra avec un filtre qui ne fait que mettre de la distance entre le spectateur et l'histoire. La colère d'un homme patient pouvait devenir une référence en la matière de thriller en jouant sensiblement ses cartes mais en tombant dans les ficelles narratives usées et avec une réalisation très faible, le film n'a fait que devenir très moyen et loin d'être original.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2017
    " la colère d'un homme en colère " grand vainqueur des derniers goyas espagnol équivalent de nos césars est un western prenant mais brouillon. En effet le film qui commence bien devient peu à peu bancal à partir du chapitre " la colère " censé être le point culminant du film malgré des fulgurances celui-ci finit par être ennuyant.
    labellejardinière
    labellejardinière

    89 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Pas plus que "La Isla minima", couronné en son temps également aux Goya, ce "Tarde para la ira" n'est un "thriller". C'est uniquement un "film d'auteur" - dans le sens le plus caricatural du vocable "auteuriste". Ennui garanti - 1 h 30 qui en paraît le double, pour 8 ans de rumination, ou de "ruminatude". Ou un bidule du genre...
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Raul Arevalo avait joué dans l’excellent « la Isla minima ».

    Ce thriller court, où suintent la moiteur et la chaleur ambiante de la province espagnole, m’a rappelé l’époque des westerns.

    Il s’agit d’un règlement de compte, avec des hommes taiseux et impitoyables, de la violence, une réalisation au plus près des visages et de certains détails.

    Un film très bien fait et captivant.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2017
    Une classique histoire de vengeance qui a cependant le mérite d'être servie, malgré quelques longueurs, par une mise en scène plutôt efficace et par des acteurs plutôt convaincants. Rien de plus à dire. 7/10
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    79 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Premier long-métrage de l'acteur espagnol Raúl Arévalo (vu dans "La Isla mínima"). Grand vainqueur des derniers Goyas (les César ibériques), ce "revenge movie" est plutôt de bonne facture, même si son sujet n'est pas d'une très grande originalité. L'intérêt du film tient plutôt dans la capacité du scénario à nous balader, au risque parfois de nous perdre un peu : qui est l'homme patient ? Celui qui a perdu huit ans de sa vie ou celui qui attend autant d'années pour tenter un deuil impossible ? Mais finalement, ce qui marque le plus dans ce film à l'ambiance poisseuse et tendue, c'est le style, à la fois personnel et truffé de références. L'image au grain épais (typique du 16 mm), un peu sale, un peu jaune, les intérieurs obscurs, la déco sans âge, l'humour décalé, les gros plans "leoniens", le ton furieusement brutal qui rappellent Eastwood dans ses meilleurs westerns, Peckinpah, les frères Coen et bien sûr, Tarantino. Autant d'emprunts que ce jeune réalisateur a plutôt bien digérés sans atteindre non plus des sommets de virtuosité mais en en maîtrisant suffisamment bien les codes pour marquer les esprits. Les comédiens, tous passés chez Almodóvar ou Rodriguez, sont excellents, ce qui ne gâche rien (mention spéciale à Antonio de la Torre, impressionnant en homme taiseux et déterminé).
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2017
    La première demi-heure de La colère d'un homme patient est mystérieuse (et c'est bon). Que cherche ce barbu taiseux ténébreux dans le bar qu'il fréquente avec assiduité ? Le spectateur se perd en conjectures mais il a déjà une petite idée sur la question, ayant vu l'introduction du film (le casse d'une bijouterie) qui a forcément un rapport. Cet homme est en quête de vengeance et une fois la révélation de ses raisons, nous voici parti pour une virée sur les routes espagnoles. Là, le film emprunte des chemins plutôt prévisibles mais le réalisateur Raul Arévalo compense par la lenteur de la progression de l'intrigue (une qualité en l'occurrence), par le sens des détails, par les contrastes d'une image au gros grain, par le réalisme des personnages et des décors. Entre le film noir et le western, l'homme patient avance et fait surgir la violence. Celle-ci n'est pas sujet à beauté, elle est brutale et poisseuse comme les sentiments qui agitent ce héros froid comme un cadavre. Grand triomphateur des derniers Goya, La colère d'un homme patient ne brille pas par son scénario et encore moins pour sa morale (douteuse) mais par son atmosphère sordide et la minutie de sa réalisation. Un film un peu malade qui ne s'adresse pas nécessairement aux sentiments les plus nobles mais qui ne cède jamais aux sirènes de la fadeur et du politiquement correct.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2017
    Evidemment, avec une affiche placardée partout, estampillée en prime par un compliment fort comme quoi c’est le meilleur film espagnol de l’année, difficile de contourner le grand gagnant de le cérémonie des Goya 2017. Pourtant, on ne peut pas dire qu’en France, on donne de grandes chances à la première réalisation de Raúl Arévalo à bien figurer au box office en ne limitant sa diffusion que dans quelques salles. Qu’importe, l’affiche suscite la curiosité en se focalisant sur une main blessée qui tient un fusil de chasse, et suffit à attirer quand même un peu de monde dans les salles. Le début démarre fort, très fort, et gratifie le spectateur d’une course-poursuite comme s’il y était, placé sur la banquette arrière, avec une image ballotée dans tous les sens comme lui le serait s'il était vraiment présent dans la voiture. Mais là est le point de départ de toute cette histoire. Puis le réalisateur prend le temps de présenter les différents personnages (tous sauf un), sans toutefois rentrer dans les détails qui se seraient révélés inutiles. Pour ce faire, le choix s’est porté sur une répartition en 3 chapitres (le bar, la famille, puis la colère). Un peu comme Tarantino l’a eu fait par le passé. Cette façon de faire n’est pas forcément très judicieuse car elle a tendance à hacher le récit et à perdre le spectateur, tout du moins sur les deux premiers chapitres. Ceux-ci sont faits d’une accumulation de plusieurs séquences, lesquelles sont plutôt courtes, et le spectateur n’a pas vraiment le temps de se mettre en tête les faciès des personnages. Cependant c’est aussi une manière de préserver les mystères. Qui va être cet homme patient en colère ? Notre attention se focalise sur cet homme qui sort de prison. Mais on s’interroge aussi sur un autre homme, parce que sorti de nulle part. La mise en scène, la réalisation et le montage permettent de brouiller les pistes, et c’est en cela remarquable. Sur un sujet que le public a vu à maintes reprises, celui de la vengeance, "La colère d’un homme patient" est pourtant loin des grands standards américains ou français. Il faut avouer que d’avoir réussi à s’en démarquer est déjà en soi un vrai petit exploit. Le rythme est lent, mais ce n’est pas gênant pour la bonne et simple raison que c’est tourné de façon plus intimiste, quasiment sans aucun support musical. Pour le côté intimiste, le spectateur est placé aux côtés des différents personnages à des moments-clé, qu’on pourrait aussi considérer comme étant des éléments déclencheurs dans l’évolution de leur psychologie, aussi infime soit-elle. Ce côté intime est renforcé par le souci d’authenticité recherché et obtenu par le jeune réalisateur, grâce à la présence de quelques scènes tournées caméra à l’épaule, mais aussi grâce à une image plus ou moins sale, dotée d’un léger grain. Cela permet d’incorporer en prime une ambiance malsaine ou tout du moins lourde. Cette esthétique ne va pas forcément plaire à tout le monde, pas plus que la façon de mener l’intrigue, mais au moins ça change de ce que le spectateur français a l’habitude de voir. Pour autant, "La colère d’un homme patient" ne restera pas forcément inoubliable, du fait de son histoire finalement des plus banales, malgré une confrontation directe des plus intéressantes entre Curro (Luis Callejo) et José (Antonio de la Torre). C’est même poignant car le spectateur sent que ça peut basculer à tout moment d’une façon ou d’une autre. Dotés d’un énorme charisme, les deux acteurs portent le film sur les épaules en ayant une présence folle qui occulte presque tous les autres acteurs. Pourtant on ne peut pas dire que ni Ruth Diaz (dans le rôle d’Ana), ni Raul Jiménez (dans celui de Juanjo), ni Manolo Solo (dans la peau de Triana) déméritent. Au contraire, ils jouent le rôle de façon très crédible. La crédibilité, ou si vous préférez l’authenticité, constitue donc l’empreinte qui a été mise sur ce film. Et quelques heures après ce film, on peut se dire que ce genre d’histoire peut arriver à n’importe qui, n’importe où et n’importe quand, et c’est ce qui me fait donner un demi-point de plus à ma note. Car si on y réfléchit bien... en effet, personne n’est à l’abri. Bien que perfectible, une première œuvre donc très prometteuse !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 avril 2017
    Madrid, été 2007. Curro est le seul à avoir été arrêté après le braquage sanglant d’une bijouterie. Il conduisait la voiture des malfaiteurs et ça lui a coûté 8 ans de prison. Le temps de faire un enfant à Ana qui tient un café et l’attend à sa sortie. La bijouterie appartenait au père de José et la victime était son amoureuse. Avec les images de la vidéo-surveillance et l’assistance involontaire de Curro et d’Ana, José va remonter la piste qui mène aux assassins. Méthodiquement.
    Le héros est un type solitaire, taiseux et un peu gauche. Pour lui, la vengeance est un plat qui se mange froid. Et comme il n’est pas du genre à lâcher le morceau, il accepte de se faire bien amocher pour donner le change... La Colère d’un homme patient est un film qui mêle le suspens du thriller, la lenteur du western et la chaleur de l’Espagne. Un film de la même veine que La Isla Minima, sorti il y a deux ans, dans lequel jouait déjà Antonio de la Torre (José) aux côtés de Raul Arévalo, passé cette fois à la réalisation.
    Le récit est simple, débarrassé de tout gras superflu. Et l’action réduite au minimum, comme si la tension ne naissait pas de la violence, mais de son attente. On est dans une sorte de thriller réaliste, à la fois calme et sauvage. Comme le héros qui prend son temps pour accomplir le sale travail qui lui permettra de faire son deuil. Comme lui aussi, on traîne parfois un peu dans la touffeur ambiante. Mais la mise en scène révèle déjà une vraie maturité. Et les acteurs sont parfaits.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2017
    Peut-être, cher lecteur, ne faut-il pas vous dévoiler l’histoire trop vite et vous laisser la découvrir.

    Elle commence par un braquage filmé en caméra subjective. Un homme attend dans sa voiture ses complices partis braquer une bijouterie. Il démarre sur les chapeaux de roue, est pris en chasse par la police, percute un autre véhicule, est finalement arrêté. Il écope d’une peine de huit années de prison. Sa femme lui rend visite. Le temps passe.

    Tandis que sa libération approche, la caméra s’attache aux pas d’Ana, sa femme. Elle tient avec son frère un bar dans un quartier pauvre de Madrid. Un client lui tourne autour, qui n’est pas insensible à son charme et au charme duquel, elle non plus, n’est pas sourde.

    Qui est l’homme patient évoqué dans le titre ? Curro, l’ex-taulard sorti de prison avec une soif de vengeance ? Ou José, ce mystérieux client dont on ignore tout des motifs troubles ? On le sait déjà si on a lu les spoilers. On le découvrira seulement à la fin de la moitié du film, la plus excitante précisément grâce à cette interrogation qu’elle suscite.

    La seconde n’est pas moins intéressante. Une fois dissipé le mystère de l’identité de l’homme patient, reste la seconde moitié du titre : jusqu’où ira sa colère ? Là encore on n’en dira pas plus. Sinon que le road movie dans lequel s’engagent les deux protagonistes révèlent bien des surprises. Précisément parce qu’ils ne sont pas d’un bloc et que leurs choix sont contingents. Au point peut-être de rendre la scène finale incompréhensible.
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