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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 novembre 2017
Parcours inverse: j'ai vu La Colère d'un homme patient après Que Dios nos perdone, ce dernier peu construit et chaotique, voire facilement racoleur et un peu niais, m'ayant déçue. Bingo! La Colère d'un homme patient est tout autre. La tension moite est bien là mais le résultat est beaucoup plus fort et cohérent. Un film construit sur le sentiment d'injustice et la vengeance, sans échappatoire, implacable, d'un homme qui met des années et tout son être dans ce projet. Le scénario révèle des surprises, pas de parcours cousu de fil blanc... ou noir, mais un vrai bon film noir!
Pour son premier film, l’acteur espagnol Raul Arévalo lorgne sur le cinéma américain des années soixante-dix avec un certain brio dans sa façon d’appréhender cette banale histoire de vengeance. Toutefois, les poncifs deviennent accablants lorsque la fameuse colère se met enfin en marche. En plus d'un message globalement douteux, le problème vient peut-être du fait que l’on ne ressente aucune empathie pour ses personnages qui sonnent faux. Espérons un second film plus inspiré à ce jeune réalisateur fougueux.
S'il veut être surpris ou tout simplement pris à la gorge, le spectateur des années 2010 a plutôt intérêt à porter son regard vers les cinémas espagnol, belge, anglais, argentin ou encore vers le cinéma indépendant américain qui quoiqu'on en dise réserve encore de bonnes surprises. Raul Arevalo, acteur très reconnu dans son pays que l'on a vu très récemment dans l'excellent "La isla minima" d'Alberto Rodriguez portait "la colère d'un homme patient" à l'état de projet depuis 2007. La crise qui a frappé durement l'Espagne depuis 2008 l'a contraint à attendre 2015 pour pouvoir commencer le tournage. Si le scénario écrit par Arevalo lui-même, aidé de son psychologue David Pulido s'inscrit clairement dans le genre du revenge movie très en vogue à Hollywood dans les années 70 et 80 suite au choc que fut "Les Chiens de Paille" de Sam Peckinpah (1971), il a le mérite d'en proposer une version très épurée, expurgée de toutes les caricatures et raccourcis pro auto-défense véhiculés par la longue saga faisant suite à "Un justicier dans la ville" de Michael Winner avec Charles Bronson (1974). spoiler: Antonio de la Torre qui incarne José, un quidam moyen réclamant justice suite à l'assassinat gratuit de sa fiancée lors d'un hold-up sanglant dans la banlieue madrilène marche plutôt dans les pas du Gérard Lanvin de l'excellent "Tir groupé" de Jean-Claude Missian (1982). Mais ici huit ans se sont écoulés avant que José puisse mettre à exécution son acte vengeur. De manière subtile, Raul Arevalo s'interroge sans vraiment apporter de réponse sur le cheminement intellectuel de celui qui a dû renoncer à toute reconstruction pour garder intacte la colère initiale. Se repasser régulièrement la vidéo de la bijouterie montrant l'acte barbare est certes un moyen efficace mais Avelaro n'a pas souhaité creuser davantage du côté des ressorts psychologiques de son personnage principal qui débarque un beau matin avec sa colère rentrée dans l'univers de ceux qui ont depuis oublié les conséquences de leur acte . C'est peut-être cette lacune qui ne permet pas à "La colère d'un homme patient" de s'élever au-dessus du film de genre codifié. Mais l'efficacité redoutable dont fait preuve Arevalo malgré quelques invraisemblances oubliées en chemin suffit à river notre regard sur l'écran. On notera enfin le vérisme des acteurs et le charme insondable du regard farouche de Ruth Diaz récompensée à la Mostra de Venise en 2016 d'un prix d'interprétation.
Une vengeance qui attend les 8 piges de prison de Curro, une vengeance qui prend son temps. José attend Curro, patiemment, mais avec détermination.
Curro est le chauffeur d’un braquage qui a mal tourné, il est le seul à avoir purgé sa peine, les autres sont dans la nature. Ce sont eux que cherche José et pour cela il a besoin de Curro (interprété avec finesse par Luis Callejo, qui navigue entre la compassion et l’indignation
José semble tomber amoureux d’Ana, l’épouse de Curro et cette dernière n’est pas insensible à son charme énigmatique. Ces deux-là vont s’aimer, un peu, juste avant la sortie de Curro.
Ana a eu un fils pendant les visites conjugales à la prison. Elle va être partagée entre le père de son fils, la fidélité et peut-être une nouvelle vie, mais tout va partir de travers.
Une réalisation un peu saccadée, une intrigue intense, des scènes bien filmées mais il manque quelque chose, de la fluidité, de l’ombre et de la lumière.
Antonio de la Torre est acteur précieux, vu rapidement dans “La Isla minima” mais surtout incroyable dans “Que Dios nos Perdone“. Dans “La Colère d’un homme patient” il a toute l’intensité du personnage mais semble un peu trop rigide. On aurait aimé ressentir plus de doute dans ses décisions. Mais n’est-ce pas aussi la direction des acteurs qui reste un peu faiblarde ?
Dans l’ensemble un bon premier film car la fibre du nouveau cinéma Espagnol est bien là.
Raúl Arévalo est aussi un acteur et particulièrement efficace dans le rôle de Pedro dans “La Isla minima”
Cette colère d'un homme patient est un film espagnol âpre, violent et implacable, spoiler: où un homme attend patiemment de se venger des braqueurs, qui ont tué sa fiancée et cloué sur un lit d'hôpital son père... Un scénario à la fois simple mais efficace où la tension est palpable...
Un thriller dramatique espagnol qui malgré de très bons acteurs a un peu de mal a nous entraîner du fait d'un rythme un peu trop lent à mon goût. Dommage.
Ennuyeux film, d’autres histoires de vengeance sont plus captivantes que celui-ci, j’ai baillé devant un scénario sans âme, aucun intérêt dans les scènes, du classique comme ça se fait le plus souvent devant la violence, l’actrice féminine rajoute de l’intrigue vindicative, sans plus, une romance floue, accumulation de la maladresse, au final, les motivations de l’homme ne me touche pas, rien d’interessant ni intelligent.
Une idée qui a était souvent utilisé mais possède des éléments originaux. C'est plus un téléfilm qu'un film . Une histoire avec des rebondissements et de l'inattendu . Le film reste claire et précis . La fin est surprenante et imprévisible . Le côté dramatique est très présents alors que celui du thriller l'est beaucoup moins . Un bon scénario collant bien au film . C'est épouvantable la façon dont c'est filmé. De la Torre et le reste du casting sont sensationnel. Un film du dimanche soir sur NRJ12 permettent de passer un bon moment .
tellement déçu.... je n'ai rien trouvé à mon goût, c'est plat, le personnage sans profondeur, même pas une once d’empathie, une bête vengeance en sorte
Voilà le type de film qui laisse pas mal de regrets : Une mise en image à faire par moments vomir car l'usage de la Steadicam semble carrément inconnu sur ce tournage, alors ça gigote toujours, comme sur le canoë de BURT REYNOLDS dans les rapides de "Délivrance". Le choix aussi de filmé avec un Grain - une Définition grossière, histoire de faire Dégueulasse, pour plaire à Godard ? Alors qu'on peut désormais faire Propre et sérieux sans casser vraiment les cordons de la bourse. Quelques LONGUEURS aussi, ce qui retire de la vivacité et un certain Punch au récit, et enfin, cette Fin - Queue de poisson qui me laisse à penser que soit ce type est totalement débile car il se fera de suite pincer par les flics - soit que Raúl Arévalo est lui aussi un crétin qui n'a pas réussi à finir un scénario qui rappelle "Les Ardennes" et pas mal d'autres films ayant pour thématique le Vengeance. Sinon oui, c'est plutôt bien joué - enlevé et assez bien ficelé, mais comme je le dis plus haut . . . .
Après avoir vu la “Puerta abierta” de Marina Seresesky, “la colère d’un homme patient” de Raúl Arévalo fût notre deuxième film espagnol de l’année. Points communs entre les deux films ? La dureté de la vie des personnages et des scènes qui paraissent quotidiennes. Des plans très simples mais efficaces. Peu de dialogues mais beaucoup de sentiments, souvent transmis à travers la musique qui nous apporte un peu de joie dans des situations dramatiques.
Difficile de donner un résumé sans spoiler notre audience car on commence réellement à comprendre le scénario seulement à la moitié du film. Pourtant le film commence fort, dès le début on assiste à un braquage durant lequel les criminels vont, dans leur fuite, blesser les propriétaires d’une boutique qu’ils viennent de cambrioler. La voiture qui les attendaient se fait prendre en chasse par la police et le conducteur est arrêté. A ce moment, nous n’avons vu aucun visage, ne connaissons aucun nom …
Nous retrouvons 8 ans plus tard un homme qui se rend tous les jours à un bar. Pourquoi ? Nous ne le savons pas. [Mini Spoil] cet homme, est le fiancé de la vendeuse de la boutique et le fils du propriétaire … Tous les deux tués dans l’attaque du début. Il attend que le chauffeur sorte de prison pour lui demander l’identité de ses trois complices et venger sa famille. [Fin de spoil]
C’est un film très dur. Si vous arrivez à passer les 20 premières minutes qui sont un peu longues, rythmées par des longs plans ininterrompus et n’apportant pas spécialement d’information ou d’action, vous assisterez à un bon film. Le personnage principal est interprété par Antonio de La Torre. Comme la plupart des protagonistes il ne dégage pas énormément de charisme dans son rôle. Nous pensons que le but est de montrer que cette histoire est vécue par une personne lambda. Ruth Dias est surement le seul personnage qui vient apporter un peu de beauté au casting du film. Pourtant malheureuse, son visage rayonnant et son sourir viennent donner un peu de réconfort aux spectateurs. La bande son nous a beaucoup marqués car au-delà des musiques folkloriques, certains morceaux accompagnent des scènes tragiques à la perfection. Les scènes de suspens du film doivent beaucoup à la musique ! Concernant l’histoire, malgré une dynamique affreusement lente en début de film, la fin vaut le détour. Beaucoup de tension, on se plaît à tenter de comprendre pourquoi, comment, quand … Tout ça en pleine campagne espagnole. Si vous avez l’occasion, allez-y ! 1h30 c’est quoi dans une vie ? :
Un très beau film très bien construit de belles images et des dialogues au minimum. Les espagnols savent terriblement filmer la violence à mille lieux des daubes américaines aux gros bras. Une histoire terrible sur le drame absolu de la vengeance personnelle Un seul regret aucune place pour la rédemption
un film espagnol surprenant , un peu lent au début mais froid comme la mort, tout en décrivant la vie d'une petite ville on avance vers une vengeance impitoyable, sans état d'âme , admirablement bien filmé et monté, et joué à la perfection tout dans la froideur des sentiments , un film nouveau avec une bande son superbe . c'est une bon moment de polar .
Déconcertant comme style tant aucune composante de ce film ne laisse insensible. Pourtant, avec un synopsis très clair (l’auto-justicier, un caractère récurrent), le cadre semble bien tracé et laisse penser à une sorte de justicier à la Paul Kersey (Charles Bronson). Mais une fois la pellicule lancée, le ton surprend. Un réalisme revendiqué jusqu’à la dernière minute (dont les scènes d’action) et le tout accentué par des gros plans à la Western. Les choix du « caméra à l'épaule » (cadrage instable) et du travelling renforcent l’effet dramatique (la scène du club de boxe est une belle réussite). Des acteurs en adéquation avec la forme qui penche plus vers la déprime que le monde de Walt Disney. Un ensemble disséqué en chapitre à la Tarantino. Difficile donc de parler d’originalité, mais l’effet final est indéniable. Le type de film où les avis divergent volontiers, d’autant que l’intro est loin d’être une réussite (ce qui suit la course-poursuite). En effet, c’est essentiellement la second partie (voire le dernier tiers) qui remonte considérablement la barre, et ceci avec une fin qui colle au rythme. Premier long-métrage de Raúl Arévalo, l’Ulloa de « Los amantes pasajeros » de Pedro Almodóvar. Prometteur.