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Un visiteur
2,0
Publiée le 7 avril 2015
Je n'aime pas trop ce film, j'avoue que la voix-off peut être une bonne idée pour commémorer la nouvelle vague. Mais, pendant cette 1h40m, les scènes flash-back, les paroles sont artificiels et un peu insupportables, le sujet est plutôt vague et défait.
[OS: Je comprend pas du tout le 'On s'aime, on s'aime pas', surtout quand l'un des eux a déjà commencé une autre relation sérieuse. Pourquoi elle comme une ex, parfois a envie de se fondre avec son ex en ignorant immoralement des petites amies. Mais ça va arriver à tout le monde peut-être...]
je viens de le voir:j'ai adoré.Un film sur la "vraie vie" servi par des acteurs bluffants, la photo y est en prime magnifique...tout sonne juste, tout... Eléonore,excellente Emma de Caunes,excellente y est "paumée " à souhait comme on est quand on devient enfin "grande" parce qu' endeuillée , Alain Chamfort y est plus que crédible si on ajoute le charismatique et solide Samuel mais "paumé" lui aussi pour d'autres raisons et l'agent immobilier 'extraordinaire prestation, et la maitresse cachée...un scénario crédible, une ambiance "huis clos":je dis ALLEZ Y
Un joli film sur les relations amoureuses d'aujourd'hui. Très bon casting général. Le couple Yannick Rénier/Emma de Caunes est parfait. Jeanne Rosa, en second rôle, gaffeuse attachante, sensible et drôle donne à cette histoire d'amour une respiration légère, tous comme les autres personnages. La musique de Patrick Watson, très belle, est un personnage à part entière.
Très belle surprise! On en ressort heureux et ému et touché au cœur. C'est un film plein de charme, sincère, juste, délicat, drôle. La Bretagne est sublimement filmée, les acteurs excellents (mention spéciale à Jeanne Rosa), et la musique est parfaite! A voir absolument!!
Eléonore a trente ans et est photographe. Mais comme toutes les femmes de son âge, elle ne prend le temps de rien. Ni de réparer les morceaux avec Samuel, son ex qu'elle aime encore. Ni de rendre visite à son père malade, qu'elle vénère. Ni de croire en elle. Mais son week-end à la mer va peut-être tout changer.
Olivier Jahan affectionne tout particulièrement les contrastes. Tantôt surréaliste, son récit met en avant une écriture particulière incluant une voix off qui dénote avec la dramaturgie de l'ensemble. Tantôt terre à terre, la narration présente des personnages crus et pragmatiques qui n'hésitent pas à entrer dans de violents conflits. Théâtre et réalisme se mélangent dans une comédie purement dramatique, un drame simplement ironique. Poésie et photographie se confondent dans ce huis-clos aux accents marins, tout sauf suffocant.
Les thèmes évoqués (séparation, deuil, questionnement individuel) et la forme nombriliste de l'écriture font parfois penser que le film flirte avec des stéréotypes bobo et agaçants. Mais, malgré ces clichés incontestables, la magie prend forme, le charme opère et nous entrons dans ce tourbillon de sentiments salvateurs. De Caunes y est très juste et d'une beauté frappante. Grâce à elle, les maux de son personnage sont aussi les nôtres. Par la mise en scène également, cherchant à être au plus près des personnages, nous entrons dans une histoire déjà vue, certes, mais rarement appréhendée comme telle. Une douce réussite.
Il est des films dont on n’attend pas grand chose : une bande-annonce peu engageante, un synopsis qui respire le bon petit film français attendrissant, un titre pas très évocateur… Alors on y va en espérant au mieux passer un moment agréable. Et puis, sans qu’on s’y attende, la magie du film opère : est-ce la subtilité de la mise en scène ? La musique de Patrick Watson ? Le scénario de Diastème ? Le jeu des acteurs ? Difficile à dire, peut-être tout cela à la fois, et c’est là que réside la beauté du cinéma.
Très vite, le spectateur éprouve une tendresse autant pour Eléonore, photographe parisienne un peu bobo, un peu alcoolo et pas mal paumée après le décès de son père, que pour Samuel, son ex-compagnon, prof d’histoire qui écrit une thèse sur la nièce d’Hitler. Une voix-off - on découvrira son identité plus tard - plante le décor, et ce procédé qui pourrait paraître lourd est parfaitement amené : comme dans un roman, cette narratrice raconte les motivations, les doutes, les états d'âme des personnages, sans pour autant en dire trop.
Dans la forme également, ces Châteaux de sable sont éminemment poétiques et romanesques : outre la voix off, les apartés des personnages face caméra et les pauses photographiques en noir & blanc (portées par l’œil de Frédéric Stucin) ajoutent profondeur et hauteur à l’histoire.
Tourné dans la vraie maison de son père et inspiré par sa propre histoire, Les Châteaux de sable d’Olivier Jahan sont la (très) bonne surprise de ces dernières semaines, voire de ces derniers mois. Chacun peut se reconnaître en Emma de Caunes, hantée par deux fantômes (celui de son père - émouvant Alain Chamfort - et celui de son ancienne relation), mais ce sont moins les thèmes abordés que la sincérité du metteur en scène et de ses acteurs qui rendent ce film universel.
Quinze ans après son précédent long métrage, Olivier Jahan réussit son coup. Espérons ne pas devoir attendre quinze ans pour le prochain.
Des longueurs interminables, je me suis terriblement ennuyé. Ce film fait penser à une initiation ratée de Woody Allen, les dialogues travaillés et la complexité des personnages en moins. Les scènes à l'eau de rose et la voix off morne sont omniprésentes. Dans le scénario, beaucoup de portes sont ouvertes mais aucune n'est franchie, on tourne en rond pendant 1h15 jusqu'à ce que les personnages se révèlent dans le dernier quart d'heure. Ma copine est totalement tombé sous le charme du personnage principal, mais elle m'a avoué ne pas avoir aimé ce film malgré cela. Il y a beaucoup mieux à voir en ce moment...
Un très joli film dans lequel se conjuguent poésie, humour et esthétique. Des acteurs magnifiques, des trouvailles subtiles, une histoire touchante. A voir sans faute!
Très bon film, acteurs touchants Histoire d'un moment de retrouvailles après le décès du père...émouvant, beau film comme les français savent les faire ????
Agréable moment à regarder ce film où un couple règle ses comptes sur fond d'abus d'alcools, de médicaments et de cigarettes. Casting discutable dans la mesure où le personnage central est une petite boulotte sans attrait ni le moindre sourire. On aurait préféré voir la délicate Gaëlle Bona tenir ce rôle au lieu d'être reléguée à de trop brèves apparitions. Par contre, Jeanne Rosa est pleine de charme et criante de vérité en agent immobilier sur ce coin de Bretagne magnifique.
Vu en avant première à l'UGC de Lille - C'est un film d'une grande sensibilité et les acteurs sont excellents.J'ai découvert Jeanne Rosa qui joue très naturellement et vraiment très bien, c'est une actrice qui vient du théâtre et qui mériterait d'être plus connue au cinéma. J'ai eu la chance de parler 2 minutes à Emma de Caunes et Jeanne Rosa et je peux vous dire qu'elles sont remarquables de simplicité, de gentillesse, de sensibilité, d'intelligence...c'est la vraie classe ! Je suis déçu que ce très beau film ne passe déjà plus à l'UGC de Lille car il mérite vraiment de rencontrer son public.
Surprenant et touchant, une approche délicate et non mélancolique du travail du deuil, traitée avec beaucoup de subtilité dans une atmosphère bien vivante et remplie d'amour et d'humour, servi par un trio formidable. On est forcement touché par les personnages et certaines scènes du film qui nous renvois a nos propres souvenirs. Belle surprise. Bravo