Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ti Nou
495 abonnés
3 494 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 9 octobre 2024
Marc Dugain adapte son propre travail dans ce docu-fiction centré sur le plus célèbre des directeurs du FBI, homme de pouvoir restant dans l’ombre. Il est un peu plombé par une imagerie pompeuse singeant à la limite de la caricature le polar hollywoodien.
"La malédiction d'Edgar" (2013) Arte le 19.07.2016
Marc Dugain est avant tout un romancier, mais qui a réalisé quatre films à ce jour (2016) dont trois tirés de ses romans. La "malédiction d'Edgar" est à mi-chemin entre le documentaire très abouti et la fiction. Elle raconte la vie de J.E. Hoover qui fut l'ambigu créateur du FBI en 1924 et qui le dirigea pendant 48 ans sous cinq présidents des USA successifs. On s'attarde sur celle tumultueuse de John Kennedy, éjaculateur précoce et coureur de femmes insatiable, ainsi que sur son idylle avec Marilyn Monroe qui connaissait trop de secrets d'Etat glanés sur l'oreiller. L'épouse de JFK, née Jacqueline Bouvier et très populaire, voulait du reste divorcer ce que lui interdit formellement Hoover. Lorsque son acolyte (et vraisemblablement partenaire homosexuel) demande à Hoover pourquoi il n'a pas été candidat à la présidence, il répond que c'est qu'il avait beaucoup plus de pouvoirs qu'eux. Sa force était de savoir beaucoup de choses sur beaucoup de monde influent et personne n'osa l'affronter de face. Ce film crée un climat malsain, aussi sombre que son affiche promotionnelle, et ne brille pas par son objectivité... Brian Cox et Anthony Higgins ont le talent glacial qui donne de la vérité à cette fiction, ou qui se veut telle. La malédiction, s'il devait y en avoir une, a surtout frappé le clan des Kennedy dont JFK qui fut le plus jeune Président des Etats Unis. willycopresto
Cela raconte une partie de la vie d’Edgar Hoover, directeur du F.B.I. sous la présidence de John F. Kennedy. Des documents d’archives se mêlent à la fiction où peu de personnages sont présents (Hoover, son collaborateur et compagnon, Robert Kennedy, quelques maffiosi tandis que John Kennedy n’est montré de dos ou de trois quarts). Il est confirmé les frasques sexuelles de John (y compris à la Maison Blanche avec abaissement du seuil de la sécurité) et de son père, l’inexpérience des 2 frères (leur volonté de pourchasser la Mafia, qui a, pourtant, soutenu la candidature Kennedy, se retournera contre eux avec leurs assassinats) et la « real politik » menée par Hoover (protestant qui reproche aux catholiques de pouvoir tout se permettre grâce à la confession) dont le 1er objectif était de lutter contre les communistes et le 2nd, contre les homosexuels (il est en plein déni face à son psychanalyste).